Paris, Charles Douniol, 1855. In-8 de 24 pp.; cartonnage de papier vergé brun à la bradel, pièce de titre de maroquin brun en long (reliure moderne).
Tiré à part d'un article publié dans le journal Le Correspondant, le 25 janvier 1855. Compte rendu de lecture de la traduction anglaise de l'ouvrage de Van de Velde, Narrative of a journey through Syria and Palestine in 1851 and 1852, publié à Londres en 1854. Ancien officier de marine dans l'armée néerlandaise, Van de Velde était également un peintre de paysage et un cartographe. De 1839 à 1841, il se rendit à Batavia afin d'établir des cartes de la région, avant d'effectuer son voyage d'exploration en Palestine et en Syrie en 1851. Le comte de Bertou consacra une grande partie de sa vie à l'étude topographique détaillée de la dépression Jourdain-mer Morte. Bon exemplaire. Numa Broc, Asie, 28. — Manque aux principales bibliographies.
Paris A. Leleux 1854 in-8 broché
15 pp., 2 planches hors texte.Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Lyon et Annecy). Voyageur et archéologue amateur, Jules de Bertou (1809-1881) avait commencé sa carrière d'orientaliste de façon très classique en se rendant à Pétra en 1837, en fouillant à partir de 1838 l'emplacement de l'ancienne Tyr, et en avait tiré un mémoire honorable (Essai sur la topographie de Tyr, 1843), avant de se tourner vers une tentative sans issue de concordisme entre les découvertes archéologiques et les récits des Ecritures interprétées à la lettre
Paris Benjamin Duprat 1860 in-8 demi-chagrin vert maroquiné, dos à nerfs orné de caissons de filets à froid [Rel. de l'époque], dos insolé
[4], ix et 118 pp., 6 planches hors texte, dont 3 lithographies sur fond teinté et une carte dépliante.Absent de Blackmer.Unique édition. Avec cette étude, on touche du doigt les impasses du concordisme biblique : estimant, avec l'opinion catholique de son temps, que le Pentateuque reproduit un véritable itinéraire du peuple Juif depuis l'Egypte jusqu'en Palestine, l'auteur cherche à retracer dans les moindres détails une "errance" qui aurait duré quarante ans. Il va de soi que rien ou presque n'a été retenu de cette tentative dans la science ultérieure. Voyageur et archéologue amateur, Jules de Bertou avait cependant commencé sa carrière d'orientaliste de façon plus classique en se rendant à Pétra en 1837, en fouillant à partir de 1838 l'emplacement de l'ancienne Tyr, et en avait tiré un mémoire honorable (Essai sur la topographie de Tyr, 1843).Envoi de l'auteur à G. Bey sur le feuillet de faux-titre
Paris Charles Douniol 1855 in-8 broché
24 pp.Un seul exemplaire au CCF (BnF). Rare recension critique de l'ouvrage de Van de Velde, Narrative of a journey through Syria and Palestina in 1851 and 1852, paru en 1854. L'impression est sévère uniquement parce que l'auteur est protestant et rationaliste, qu'il dénigre les religieux de la Terre sainte, et cherche à donner une interprétation critique des livres saints. Jules de Bertou, archéologue amateur, et concordiste acharné, était en effet d'obédience catholique stricte
S.l.n.d. [1839] in-8 de 56 pp., 2 cartes repl. h.t. demi-veau fauve, dos lisse orné de filets et motifs dorés, pièce de titre de maroquin vert [Rel. de l'époque], dos frotté, mors supérieur en partie fendu, une coiffe usée
Hage Chahine, 471. Numa Broc, Asie, pp. 28-29. Extrait du Bulletin de la Société de Géographie, 2e série, tome XII. Il est illustré de deux cartes représentant des coupes topographiques de différentes vallées, dont celle du Jourdain. Orientaliste et archéologue, le comte de Bertou explora la Palestine en 1838 avec pour mission de vérifier l'hypothèse d'un ancien écoulement de la mer Morte vers la mer Rouge. Parti de Beyrouth le 2 mars 1838, il gagna Jérusalem par Nazareth, fixa l'altitude de Jéricho à – 273 m et celle de la mer Morte à – 406 m. Il se rendit ensuite à Hébron et entreprit, malgré l'hostilité des tribus arabes, de parcourir la dépression qui unit le lac Asphaltite à Akaba. Bertou y parvint le 8 avril et, malgré la destruction de son baromètre, il put affirmer que le niveau de la mer Morte était bien inférieur à celui de la mer Rouge. Il regagna Beyrouth en mai 1838, après avoir visité Petra et ses célèbres monuments. Cf. Numa Broc. Ouvrage peu commun
Paris, Imprimerie Nationale, 1881 in-4, 39 pp., broché, couv. papier bleu de l'époque.
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