Paris, (Imprimé par Pierre Ménier) Pour Thimothée Joüan, 1584. In-12 de (10)-103 ff. (chiffrés par erreur 102), (1) f. achevé d’imprimer (sig. â4 î1 ê4 î2 A-H12 I8).BÉROALDE DE VERVILLE (François). Dialogue de la vertu. Paris, Thimothée Joüan, 1584. 24 ff. (sig. A-B12).2 ouvrages reliés en 1 vol. in-12, maroquin rouge, dos orné à nerfs, double encadrement de filets à froid sur les plats avec fleurons dorés au centre et aux angles, filet doré sur coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées (Capé).
1. Édition originale très rare imprimée en petits caractères italiques. Long poème en sept livres précédés chacun d'un discours en résumant l'argument, fait à l’imitation de La République de Platon définissant un régime politique utopique qui doit beaucoup à Thomas More et Jean Bodin dans lequel l’auteur recherche « les lois, pour trouver la pratique de sagement régler la sainte République ».Cette édition compte parmi les plus rares de l'oeuvre de Béroalde. Contient : pièces liminaires en vers faisant l'éloge de François Brouart, dit Béroalde de Verville (1558-1612) et de son oeuvre ; dédicace à René Crespin Du Gast ; table alphabétique des matières ; "Au lecteur".2. Édition originale. Dialogue de la vertu entre la Dame et le Gentilhomme précédé d'un hommage en vers à Béroalde de Verville et de la dédicace à Marguerite de Beauvau. Bel exemplaire dans une reliure signée Capé. Discrètes traces blanchâtres sur les plats.Brunet, I, 804 (donne par erreur la date de 1583) ; Tchemerzine, I, p. 654-655a ; Versins, p. 110 ; Diane Barbier-Mueller, Inventaire, n°57.
Oeuvre contenant la Raison de ce qui a esté, est et sera, avec Démonstrations certaines selon la rencontre des effects de vertu Nouvelle édition, collationnée sur les textes anciens, avec Notes, Variantes, Index, Glossaire & Notice bibliographique, par un Bibliophile Campagnard, 2 vol. petit in-8 reliure de l'époque demi-maroquin à coins rouge, dos à 5 nerfs, tête dorée, Léon Willem, Paris, 1870 - 1872, 4 ff., xlviii-382 pp. ; XV-416 pp. (dernier chiffré 471) et 1 f.
Bon état pour cet exemplaire de ce tirage à petit nombre sur beau papier vergé, très bien relié (infimes frott.). Vicaire, I, 433
Oeuvre contenant la Raison de ce qui a esté, est et sera, avec Démonstrations certaines selon la rencontre des effects de vertu Nouvelle édition, collationnée sur les textes anciens, avec Notes, Variantes, Index, Glossaire & Notice bibliographique, par un Bibliophile Campagnard, 2 vol. petit in-8 reliure de l'époque demi-maroquin à coins brun rouge, dos à 5 nerfs dorés orné, tête dorée, Léon Willem, Paris, 1870 - 1872, 4 ff., xlviii-382 pp. ; XV-416 pp. (dernier chiffré 471) et 1 f.
Bon exemplaire de ce tirage à petit nombre sur beau papier vergé, très bien relié (dos très lég. passé, ex-libris Roland Thibaut). Vicaire, I, 433
Nouvelle édition, collationnée sur les textes anciens, avec Notes, Variantes, Index, Glossaire & Notice bibliographique, par un Bibliophile Campagnard, 2 vol. petit in-8 reliure de l'époque demi-maroquin à coins rouge, dos à 5 nerfs dorés orné, tête dorée, Léon Willem, Paris, 1870 - 1872, 4 ff., xlviii-382 pp. ; XV-416 pp. (dernier chiffré 471) et 1 f.
Rare exemplaire du tirage à très petit nombre sur papier de chine, très bien relié, à belles marges. Bon état (coupes et coins lég. frottés, qq. rouss., bon exemplaire par ailleurs). Vicaire, I, 433
Nouvelle édition, collationnée sur les textes anciens, avec Notes, Variantes, Index, Glossaire & Notice bibliographique, par un Bibliophile Campagnard, 2 vol. in-12 reliure de l'époque demi-maroquin à coins vert, dos à 5 nerfs dorés orné, triple filet doré en mors et coins, tête dorée,Léon Willem, Paris, 1870 - 1872, 4 ff., xlviii-382 pp. ; XV-416 pp. (dernier chiffré 471) et 1 f.
Bel exemplaire de ce tirage à petit nombre sur beau papier vergé, très bien relié, à belles marges, et de belle provenance (avec le bel ex-libris armorié "Bibliothèque de Mr. Roederer"). Vicaire, I, 433
Béroalde de Verville, François [pseudonyme de François Vatable Brouar]
Reference : 97193
(1872)
Léon Willem 1872 2 volumes. In-12 19,5 x 12 cm. Reliures demi-maroquin havane, dos à nerfs, têtes dorées, couvertures conservées, XLVIII-382-XV-382 pp., portrait de l’auteur en frontispice, 111 bandeaux, lettrines, culs-de-lampe. Mors frottés, intérieur frais.
Édition imprimée à petit nombre aux frais et pour le compte des souscripteurs ; elle n'a pas été mise en vente et il a été interdit aux libraires-souscripteurs de l'exposer à leurs vitrines, et étalages. “L'auteur y suppose une espèce de festin général, où, sans conséquence pour les rangs, il introduit des gens de toute condition et de tout siècle, sçavans la plupart, qui, n'étant là que pour se divertir, causent de tout en liberté et par des liaisons imperceptibles passant d'une matière à une autre font ces contes à perte de vue.” Bon état d’occasion
Nulle part, 1732, 2 tomes reliés en 1 volume in-18 de 135x90 mm environ, 1f. blanc, 6 ff. (titre en rouge et noir avec vignette, dissertation), 239-page de titre en noir-260 pages, 1 f.blanc, plein maroquin rouge signé Van Roosbroek, dos à 5 nerfs portant titres dorés, coupes et chasses dorées, gardes marbrées, tranches dorées. Des rousseurs, passages soulignés dans la marge à l'encre ancienne ou au crayon à papier, très légers frottements sur les coins (un pli léger sur un coin).
François Béroalde de Verville de son vrai nom François Vatable Brouard, né le 15 avril 1556 à Paris et mort en octobre 1626 à Tours, est un écrivain français, auteur de Le Moyen de parvenir. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Editeur non mentionné, 1773, 2 volumes in-16 de 148x85 mm environ, Tome I. 1 f. blanc, 1 frontispice, titre, 292 pp., lxviij pp. (Dissertation, sommaire des chapitres et contes) 1f. blanc, Tome II. 1 f.blanc, titre, 288 pages, lxviij pp. (Dissertation, sommaire des chapitres et contes), 1 f. blanc, plein veau marbré cognac, dos lisses portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à fleurons et petits motifs dorés, tranches jaspées, coupes dorées, garde de couleurs. Quelques épidermures et frottements sur le cuir, coins et coiffes émoussés (une coiffe arasée), une petite galerie sur le premier plat du tome I, une erreur de pagination à la fin tome II, sinon bon état.
François Béroalde de Verville de son vrai nom François Vatable Brouard, né le 15 avril 1556 à Paris et mort en octobre 1626 à Tours, est un écrivain français, auteur de Le Moyen de parvenir. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
L’une des plus rares éditions originales d’un roman français du XVIe siècle dont aucun exemplaire n’est apparu sur le marché public depuis un demi-siècle. Paris, Matthieu Guillemot, au Palais en la gallerie des prisonniers, 1596.In-12 de (12) ff. titre compris, 288 ff. Déchirure au feuillet de titre sans manque, pt. manque de papier dans l’angle supérieur du f. 95. Plein vélin ivoire, dos lisse avec le titre manuscrit, tranches jaspées. Reliure de l’époque.127 x 72 mm.
« Édition originale » (Catalogue Ambroise Firmin Didot année 1883, n°423) dont aucun exemplaire n’est apparu sur le marché public depuis un demi-siècle.Tchemerzine II, 187; Brunet, I, 805; Cioranescu, 3673; Gay, I, 440.Édition originale rarissime de ce roman à succès de la fin du XVIe siècle qui est loué par la critique moderne. Tchemerzine ne décrit que deux exemplaires, dont aucun en reliure de l’époque.Ce roman, cinquième et dernière partie des Aventures de Floride est complet en lui-même, se vend seul et porte un titre différent et individualisé (voir Tchemerzine I- 664-665).« Dans le ‘Cabinet de Minerve’ le récit romanesque s’unit à la réflexion « scientifique », aux descriptions d’œuvres d’art ». (Daniela Mauri).L’auteur y a rassemblé (sous la forme fictive de visiteurs introduits dans le Cabinet de Minerve pendant deux jours et une nuit, où des nymphes leur expliquent les objets qui s’offrent à leur vue) de nombreuses réflexions philosophiques, littéraires, historiques, religieuses et même scientifiques, des recettes et des observations diverses. Les amis de Béroalde (1556-1626) sont Pierre de L’Estoile, ancien élève de son père, et Nicolas Le Digne ; ses deux mécènes sont Pierre Brochard, sieur de Marigny, conseiller du Roy, à qui il dédie plusieurs ouvrages, et René Crespin. S’écartant à la fois des ligueurs qui règnent à Paris, et des partisans du roi de Navarre, il sert Henri III dans l’armée royale (de 1586 à 1588). C’est l’époque où il faut placer son abjuration du calvinisme et le début de la période la plus intense de son activité littéraire. En 1589, il s’installe à Tours, où la cour et le Parlement sont réfugiés (1589-1594), fréquente une série de poètes et d’esprits « curieux », parmi lesquels le poète Guy de Tours et le traducteur et écrivain Roland Brisset.Ecrivain très fécond, il nous a laissé une œuvre abondante et variée. Oublié pendant plus de deux siècles, dès la première moitié du XIXe, on redécouvre cet auteur talentueux.« Mais c’est seulement à partir de l'étude « pionnière » de V.L. Saulnier (1944) que la critique a heureusement commencé à redécouvrir cet auteur à multiples facettes. Esprit « curieux », s’intéressant à plusieurs domaines du savoir (mathématiques, optique, catoptrique, médecine, peinture, sculpture, alchimie, pour ne citer que les principaux), il incarne en effet de façon très efficace le « savant » typique d'une époque de transition entre la Renaissance et le Baroque. Sa production littéraire peut même passer pour l'exemple idéal des changements profonds qui s'opérèrent dans les conceptions de la connaissance au tournant entre le XVIe siècle et le XVIIe, passage d'un savoir encyclopédique à un savoir morcelé et non systématique. Auteur d'ouvrages en vers et en prose appartenant à des genres différents les uns des autres, il est à l'aise aussi bien dans la poésie lyrique, amoureuse, satyrique, que dans des textes d'inspiration morale, politique, « scientifique », philosophique (dans la lignée de Scève et de Du Bartas).Mais Béroalde fut aussi et surtout auteur de romans. Il révèle dès le début de sa carrière de romancier, une tendance à rendre plus ou moins chaotiques, miroitantes et « kaléidoscopiques » les structures fondamentales du genre : personnages très nombreux qui jouent à tour de rôle la fonction de narrateur, histoires multiples qui s'enchevêtrent, allure narrative labyrinthique, ce qui provoque souvent chez le lecteur un sentiment de dépaysement et presque de vertige. Béroalde aime aussi mêler entre elles les « matières » les plus disparates et l’on doit lui reconnaître la capacité de nous surprendre toujours, de réveiller constamment notre curiosité et de nous transmettre, comme à travers une véritable contagion, une passion pour la recherche de la connaissance sous toutes ses formes. Il est fondamental de remarquer que Béroalde adopte systématiquement, surtout au début de ses romans, mais aussi au cours du récit, un ressort narratif très efficace, emprunté peut-être à Rabelais, qui, dans le prologue de Gargantua, nous invitait à trouver la «substantificque mouelle » à l'intérieur de l' « exterieure apparence ». De même, Béroalde nous exhorte constamment à rechercher au-dessous de ce qu'il appelle tour à tour l'« escorce », la « feinte » ou l'« artifice » d'une narration apparemment légère ou même futile quelque chose de plus profond et précieux, s'identifiant pour lui avec le désir du savoir et la quête d'une perfection artistique qui lui échappe sans cesse, comme le démontre parfois, d'ailleurs, l'inachèvement conscient et voulu de quelques-uns de ses romans » (Daniela Mauri).C’est ainsi que dans le Cabinet de Minerve, le récit romanesque s’unit à la réflexion scientifique et aux descriptions d’œuvres d’art.L’une des plus rares éditions originales d’un roman français du XVIe siècle dont aucun exemplaire n’est apparu sur le marché public depuis un demi-siècle.Il est ici conservé dans sa reliure d’origine en vélin de l’époque, condition éminemment enviable, les deux seuls exemplaires cités par Tchemerzine étant en reliure postérieure.OCLC ne répertorie que 3 exemplaires dans l’ensemble des Institutions publiques du monde : B.n.F., University of Alberta et Princeton University.
Sans nom d'éditeur,-100070073- (1773)., 2 volumes in-16 (148 x 85 mm env.) plein veau marbré, dos lisses portant titres et tomaisons sur pièces de maroquin rouge et vert, ornés de caissons à fleurons et petits motifs dorés, tranches marbrées, coupes dorées, gardes en papier marbré. Tome I. : frontispice, titre, lxvii pp., 335 pp. Tome II. : titre, lxviij pp., 328 pp. Quelques épidermures et frottements sur le cuir. Le frontispice figure le portrait de Béroalde de Verville placé à l'envers dans un médaillon. Bon exemplaire.
François de Béroalde de Vervill, de son vrai nom François Vatable Brouard, né le 15 avril 1556 à Paris et mort en octobre 1626 à Tours."Le moyen de parvenir est un répertoire de petits contes joyeux et de quolibets auxquels ont amplement puisé non seulement Tabarin et le peudo-Bruscambille, mais encore d'Aubigné dans son Baron de Foeneste, et Sorel dans son Francion" (Brunet).Composé dans les dernières années de sa vie, l'ouvrage assura une renommée posthume à son auteur, grâce à de très nombreuses éditions.
Oeuvre contenant La Raison de ce qui à esté, est et sera avec Démonstrations certaines selon la rencontre des effects de vertu par Beroalde de Verville.Nouvelle édition, collationnée sur les textes anciens, avec Notes, Variantes, Index, Glossaire et Notice bibliographique par un Bibliophile campagnard.Édition imprimée à petit nombre aux frais et pour le compte des souscripteurs ; Elle n'a pas été mise en vente et il a été interdit aux libraires-souscripteurs de l'exposer à leurs vitrines, et étalages. Seule édition illustrée, avec un goût et une pointe un peu fantaisiste, qui rendent le caractère graveleusement philosophique du texte.Paris, Léon Willem - 1870-1872 - 382 et 471 pages. Un des rares exemplaires sur papier de Chine.1 portrait frontispice, 111 vignettes, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés.Très belle reliure demi-maroquin rouge à coins de l'époque. Dos à nerfs ornés et dorés. Double filet doré bordant les plats. Tête dorée. Non rogné. Très rares rousseurs sur les gouttières uniquement. Très bon état. Format in-8°(20x13).
ANONYME
Oeuvre contenant La Raison de ce qui à esté, est et sera avec Démonstrations certaines selon la rencontre des effects de vertu par Beroalde de Verville.Nouvelle édition, collationnée sur les textes anciens, avec Notes, Variantes, Index, Glossaire et Notice bibliographique par un Bibliophile campagnard.Édition imprimée à petit nombre aux frais et pour le compte des souscripteurs ; Elle n'a pas été mise en vente et il a été interdit aux libraires-souscripteurs de l'exposer à leurs vitrines, et étalages. Seule édition illustrée, avec un goût et une pointe un peu fantaisiste, qui rendent le caractère graveleusement philosophique du texte.Paris, Léon Willem - 1870-1872 - 382 et 471 pages. Exemplaire sur Vergé des Vosges.1 portrait frontispice, 111 vignettes, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés. Relié In fine du Tome premier, le spécimen de souscription de cette édition avec ses 2 gravures reliées en début d'ouvrage.Très belle reliure de l'époque, demi-maroquin citron à coins signé "Allô". Dos à nerfs ornés et dorés, avec pièces de titre maroquin rouge, et de tomaison maroquin vert. Date en pied. Filet doré bordant les plats. Tête dorée sur témoins, non rogné. Pas de rousseur. Très bon état. Format in-8°(19x13).
ANONYME
Paris s.n. 1757
Deux volumes in-12 (144 x 89 mm), veau marron, dos lisse orné, pièces de cuir marron, tranches dorées (reliure d'époque). Premier tirage du joli frontispice par Martinet, montrant le portrait de l'auteur dans un médaillon retourné (Cohen, col. 57). (reliure très usagée, tome 1 manque aux coiffes et charnière supérieure fendue, coins usagés, déchirure importante dans l'angle supérieur des pages xv à xxvj tome 2 avec perte de quelques lettres, quelques rousseurs). // Two 12o volumes (144 x 89 mm), brown calf, smooth spine tooled, brown leather labels, gilt edges (contemporary binding). First printing of the nice frontispiece by Martinet, depicting the portrait of the author in an upside-down medallion. (Cohen, col. 57). (very used binding, vol. 1 lack of leather on top and bottom of spine, and upper hinge cracked, corners used, vol. 2 important tears on upper corner of pages xv to xxvj with a loss of some letters, some spots).
Nulle Part, s.n., 100070038 [Hollande, s.n., 1738]. 2 vol. in-12, [16]-363 pp. + 366 pp., veau havane, filet à froid en encadrement, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, pièce de tomaison rouge, tranches rouges (reliures légèrement défraîchies mais solides, petites taches et rousseurs).
Nouvelle édition de cet ouvrage satirique se plaçant dans la lignée de Rabelais. Il est précédé d'une dissertation de Bernard de La Monnoye et met en scène un banquet dans lequel s'exprime plus de 380 locuteurs plus ou moins célèbres. Dans cette version, ils sont nommés pour faciliter la compréhension. Paru originalement sans nom d'auteur, ni de date, cet ouvrage a fait scandale dès sa sortie. Il connaît un grand nombre de rééditions du XVIIe au XXIe siècle, le présent exemplaire faisant partie d'une série de rééditions hollandaises reconnaissables à leurs dates. Charpentier, "Nature et naturel dans Le Moyen de parvenir de Béroalde de Verville" in Littératures classique, 1992, pp. 103-121. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Garnier Freres Broché D'occasion état correct 01/01/2014 150 pages
Paris, Grangé, 1757. 2 volumes in-12 (143 x 82 mm), 1 f. n. ch., LXXVI pp., 335 pp. ; 1 f. n . ch., LII pp., 330 pp. Maroquin rouge, triple filet d'encadrement, dos lisse orné, pièce de titre et de tomaison en maroquin olive, filet sur les coupes et les coiffes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
La plus belle édition. Cette édition contient la dissertation de La Monnoye et est augmentée des imitations du Moyen de parvenir en vers latins ou français et un sommaire des chapitres. Elle est illustrée d'un frontispice gravé par Martinet figurant le portrait de Béroalde de Verville placé à l'envers dans un médaillon. ‹‹ Jolie édition, préférable à celle de 1773, qui en est la copie, et à toutes les autres ›› (Brunet). Le Moyen de parvenir est un répertoire de petits contes joyeux et de quolibets auxquels ont amplement puisé non seulement Tabarin et le pseudo-Bruscambille, mais encore d'Aubigné dans son Baron de Fœneste, et Sorel dans son Francion (Brunet). Composé dans les dernières années de sa vie, l'ouvrage assura à son auteur une renommée posthume, grâce à de très nombreuses éditions. Des bibliothèques Guelle Tersy, avec son ex-libris imprimé et contrecollé au verso du premier plat sur chaque volume ; Ripault, avec son ex-libris aux armes et devise "D'espérrer servira" ; et Charles Bertrand, avec son ex-libris imprimé en doré, sur pièce de cuir rouge. Très bel exemplaire en maroquin d'époque. Brunet, Manuel des libraires et de l'amateur de livres, I, col. 806 et 807 ; O.H.R., Manuel de l'amateur de reliures armoriées françaises, pl. 965.
Paris Editions de la Belle étoile 1937 1 vol. broché in-4, broché, couverture rempliée, 208 pp., 12 aquarelles hors-texte par Uzelac, tirées en couleurs par Duval-Beaufumé, de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Exemplaire numéroté sur vélin de Navarre. En bonne condition.
BEROALDE de VERVILLE (François) - JACOB (Paul, commentaires de).
Reference : 24390
(1868)
Paris, Libraire de Charles Gosselin, 1841 [1842 sur le premier plat de la couverture papier originelle]. Un fort vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 1 f. bl., xxix pp., 1 f. n.fol., 506 pp. et 2 ff. bl. Reliure postérieure (début XXème) de demi-chagrin glacé carmin, filet vertical à froid porté sur les plats, dos lisse orné de doubles filets à froid, fleurons romantiques dorés, titre doré, tête mouchetée, couvertures conservées.
Edition originale des Commentaires de Paul Lacroix ; dit le Bibliophile Jacob. François Béroalde de Verville (de son vrai nom Vatable Brouard) s’intéressa à la science et à l’alchimie avant de faire paraître - sous le sceau de l'anonymat - le présent ouvrage. Lequel - digne de Rabelais du point de vue formel - fut aussi imprimé sous les titres Salmigondis, Coupe-cu [sic] de la Mélancolie, ou bien encore Vénus en belle humeur. Oeuvre satirique au style licencieux et plein de verve, où toutes traces de sérieux y est bannie, elle se caractérise par le goût des mots sous toutes leurs formes. En outre, chaleur des propos, incessantes inventions verbales (patois, argot, lapsus, amphibologies, jeux de mots...) font de cet ouvrage une véritable officine du langage. Coquebin - pauvre de lui - est ainsi ''celui qui n'a point vu le con de sa femme''. Pourtant l'un des plaisirs du mariage... Affaire trop importante d'ailleurs que celle du mariage, pour que l'on s'y aventure trop légèrement... Ainsi, la femme se doit d'être pucelle. Et il est aisé de le déterminer : ''de la main gauche passée entre les jambes , on empoigne le con, de la droite, des deux premiers doigts, vous ouvrez le troufignon en éloignant les fesses , puis, l'ouverture capable, soufflez de toute votre force. Si d'aventure le vent passe outre et que vous le sentiez à la main gauche, c'est donc que la garce ne sera pas pucelle''. A en croire cet original, la bonne ménagère est celle qui ''s'étant torché le cul, resserre le papier en sa pochette, le gardant pour une autre fois ou pour empaqueter des confitures''. Le bon mari doit être quant à lui pourvu des cymbales de la concupiscence... Tel pauvre, en effet, était doté d'un membre si menu qu'il dût avoir recours à une fourchette pour dépuceler sa belle... Un autre luron se trouve grimé en femme enceinte et feint d'être en proie à de vives douleurs. Il souffle, sue, soupire, suffoque... La sage-femme accourt alors et saisissant à pleines mains le grand persuasif, s'écrie : ''Courage, je tiens le bras''. De graves questions agitent l'assemblée des moines... Savoir : ''le troufignon barbotte-t-il quand on pète ?'', ''Lequel aimeriez-vous mieux baiser ? une fille au dernier noeud de l'échine ou à l'entonnoir du cul ?'' Oeuvre oscillant en somme entre fiente joyeuse et foutre sanctifié... Vicaire I, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 432 - Pia - Dictionnaire des oeuvres érotiques, p. 336. Quelques claires rousseurs dans le texte ; quoique davantage marquées aux premiers et derniers feuillets. Nonobstant, bonne condition.
[Paris], s.n. [Grangé], 100070057 [1757]. 2 volumes in-12 de [2]-LXXVI-335, [2]-LII-330 pages, reliés plein maroquin grenat, dos lisses ornés de fleurons et petits fers dorés, pièces de titre et de tomaison ébène, triple filet doré en encadrements des plats et écoinçons, filet doré aux coupes et roulette dorée aux chasses, tranches dorées sur marbrure. Splendide papier dominoté doré aux motifs floraux aux gardes. Très belle reliure de grande qualité.
Illustré d'un "joli frontispice" par Martinet (Cohen, 139). Ce texte, qui se voulait être une parodie des Essais de Montaigne, paru originellement en 1617 sous la forme d'un répertoire de petits contes joyeux et de quolibets. C'est le seul ouvrage de François Béroalde de Verville (de son vrai nom François Vatable Brouard (1558-mort après 1623), fils d'un pasteur calviniste) qui ait rendu célèbre son auteur, bien que paru anonymement. Bel exemplaire de cette bonne littérature qui nous amuse et nous réjouit! Ce recueil fut parfois imprimé sous l'amusant titre de Coupecu de la Mélancolie, ou Vénus en belle humeur. Ex-libris moderne de Jean-François Chaponnière. Très bel exemplaire. Cohen, 139; Brunet, I, 807.
A Chinon, de l'Imprimerie de François Rabelais, s.d. [Hollande, ca 1700 ] 2 tomes en un volume in-12 à pagination continue, (12)-(3)-542 pages. Veau de l'époque, dos lisse orné, trois filets dorés en encadrement sur les plats, filet doré sur les coupes, roulette dorée sur les contreplats.
Coiffe de tête arrachée. L'adresse complète précise : "A Chinon, de l'Imprimerie de François Rabelais, Rüe du grand Bracquemart, à la Pierre Philosophale l'Année pantagrueline". Réimpression de l'édition hollandaise citée par Brunet en 542 pages (et non 544 pages)."Le Moyen de parvenir, pour lequel on a pu dénombrer plus de trente sources, de Pogge et Bandello à Marguerite de Navarre et Guillaume Bouchet, rassemble, dans le cadre traditionnel du banquet, des facéties et des contes qui s'enchaînent en de continuels coq-à-l'âne. Faux-lapsus (concupiscence pour conscience, fariboles pour paraboles) et collage pataphysique de noms éminents (Socrate, Pythagore, Démocrite) sur des trognes de francs-buveurs font de ce recueil haut en couleur l'un des exemples les plus accomplis du genre "ménippé" : mélange libre et satirique présenté sous la forme de reparties dialoguées" (F. Lestringant dans "Dict. des litt. de langue fr."). Béroalde de Verville, de son vrai nom François Brouard (1556-1629), fils de l'humaniste protestant Mathieu Béroald, laisse une œuvre aussi abondante que disparate qui va de l'alchimie et de l'institution juridique à la poésie scientifique ou amoureuse, voire libertine. Brunet I-806.
François Beroalde de Verville, Le moyen de parvenir, Lemerre 1896, collection " Bibliothèque d'un curieux ", 2 volumes in-12 écu, imprimés sur papier de Hollande, brochés, LXII + 341 p. et 357 p., bel exemplaire.
1945 / 148 pages. Broché. Editions Jacques Haumont. Numéroté sur Alfa.
Couverture piquée et premier plat légèrement détaché du dos, intérieur trés frais. Bel état.
Paris, Delarue, s.d., ca 1880 10 x 18, 3 volumes, 174 + 182 + 166 pp., reliure pleine toile, bon état général (usure habituelle, coiffes partiellement abîmées, intérieur très frais)
Nulle part (Paris), 100070038 (1738). Deux volumes in 12 plein maroquin, tranches dorées, triple filets dorés sur les plats (coins émoussés), (9 ff.)-363 pp. et 366 pp. Ex-libris.
L’auteur, né à Paris (1558-1612), fils de Mathieu Beroalde, qui après avoir été Evêque avait embrassé le calvinisme et était devenu Ministre de l’Evangile à Genève. Son fils se convertit et obtint un canonicat à Tous. Il est surtout connu par cet ouvrage, satire piquante dans le genre de Rabelais, publié pour la première fois en 1610.
BEROALDE DE VERVILLE, Le Moyen de parvenir. Illustré d'aquarelles et de dessins originaux de Uzelac. Paris, Éditions de la Belle Étoile, 1937. In-8, brochure ill. à rabats d'origine, [1], 208 pp., [3]. n°535/1500 sur Vélin Navarre. Bon état.