BERNIER, CLERAMBAULT, BAPTISTIN, MONTECLAIR, BURETTE, BOURGEOIS, ANONYME.
Reference : 7333
(1720)
1720 veau brun époque (dos restauré). in-4 à l'italienne, (1f.), 324pp., (2ff.),
Manuscrit du premier tiers du XVIIIe siècle, d'une bonne écriture très lisible. La moitié des œuvres ont le chiffrage de la basse indiqué. La cantate La M*** est non seulement scatologique mais coprophagique…détails sur demande. Manque à la Bibliotheca Scatologica.Pour la cantate Narcisse une note indique que "les paroles sont de Mr de *** et la musique de mr. *, cette copie a été tirée sur l'original du musicien qui la composa en 1726". A la p. 264 il est précisé :"cantate composée à Avignon…"Ceci ne nous avance guère et nous aurions préféré trouver l'auteur de la cantate scatologique.Premières éditions des Cantates contenues en ce Recueil :- Les Syrenes : Montéclair, Michel Pignolet. éd. dans Cantates à une et deux voix… Second Livre. Paris : Foucault, s.d. (1713)- L’Amour Vangé : Montéclair Michel Pignolet. éd. dans Cantates à une et deux voix… Second Livre. Paris : Foucault, s.d. (1713)- Le Triomphe de Pysché : Bernier, Nicolas. éd. dans Cantates Françoises ou Musique de Chambre…les paroles sont de Mr. Fuzellier. Second Livre. Paris : Foucault, s.d. (ca 1703)- Diane et Endimion : Bernier, Nicolas. éd. dans Cantates Françoises ou Musique de Chambre…les paroles sont de Mr. Fuzellier. Second Livre. Paris : Foucault, s.d. (ca 1703)- Les Bains des Tomery : Stuck, Jean-Baptiste (connu egalement comme « Baptistin »). éd. dans Cantates Françoises à I, II voix… [Livre IIIe]. Paris : C. Ballard, 1711.- La Mort d’Hercule : Clérambault, Louis-Nicolas. éd. dans Cantates Françoises melées de Simphonies (sic)... Livre IIIe. Paris : Foucault, 1716- Le Printemp : Burette, Bernard éd. dans Le Printemps et l’Ête, Cantates Françoises... Paris : Boivin, 1722- La Merde : Anon.- Leandre et Hero : Clérambault, Louis-Nicolas. éd. dans Cantates Françoises melées de Simphonies... Livre IIe. Paris : Foucault, 1713La BnF (Cote D. 14883) conserve un autre Ms. avec cette musique mais avec un texte religieux : Retour d’un Pecheur- La Badine : Montéclair Michel Pignolet. éd. dans Cantates à voix seule… Premier Livre. Paris : Foucault, s.d. (ca 1709)- Zephire et Flore : Bourgeois, Jean-Baptiste Drouart de. Pas d’édition connue.- Narcisse : Broiu, Desfontaines ou Anon. À controler avec la partition.- Bacchus : Bernier, Nicolas. éd. dans Cantates Françoises ou Musique de Chambre. Livre IVe. Paris : Foucault, s.d. (ca 1703)
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
Lavauzelle-Graphic Editions 1987 in4. 1987. Broché. 126 pages. Bon Etat intérieur propre
Bernier Aurélien Burel Morvan Caudron Clément Ventura Christophe Viale Frédéric
Reference : 100091192
(2019)
ISBN : 236512190X
Editions du Croquant 2019 11x18x1cm. 2019. Broché. 180 pages. Très bon état
Heimdal in4. Sans date. agrafé. 96 pages. Très bon état
Slatikine reprints 1974 in8. 1974. reliure editeur. 315 pages. réimpression de l'edition de 189
Stock 1978 in8. 1978. Broché. 265 pages. Bon Etat
Grand livre du mois 2015 in8. 2015. Broché. 334 pages. envois en suivi pour la france et l'etranger Bon Etat intérieur propre
1699 Amsterdam, Paul Marret, 1699-1709, 2 tomes en 2 vol. in 12 de 340 pp. ; 358 pp., rel. d'ép. XVIIIe, demi-veau brun granité, dos à nerfs ornés de fers dorés, pièce de titres de maroquin rouge, très bon ex. bien complet des 2 front., 2 pl. hors-texte et 9 planches dépliantes hors-texte dont 3 cartes.
Rare édition originale illustrée de 2 frontispices, 2 pl. hors-texte et 9 planches dépliantes hors-texte gravées dont 3 cartes (Chadenat, 2541). François Bernier (1620-1688), médecin et philosophe, disciple de Pierre Gassendi, occupe une place particulière parmi les Européens qui font le voyage vers la Perse et l’Inde au milieu du XVIIe siècle. Ni marchand ni missionnaire, ni militaire ni diplomate, François Bernier voyage par "désir de voir le monde". Et c’est presque par hasard qu’il débarque à Sourate, alors premier port de la côte occidentale de l’Inde, fin 1658 ou début 1659. Bernier va séjourner presque dix ans en Inde où, engagé comme médecin auprès d’un haut fonctionnaire de la cour moghole, il devient un témoin privilégié de la vie politique indienne. Bernier explore une partie du sous-continent indien ; quittant Delhi et Agra il descend le Gange jusqu’à son delta, visite Golconde et le Cachemire. Esprit curieux et critique, il observe avec attention, s’informe et ausculte les pratiques politiques, sociales et religieuses de la société indienne de cette époque. Il est joint une lettre imprimée de Madame de Lenclos à Monsieur de St Evremond, avec la réponse de ce dernier ou il relate une piquante anecdote lors de sa rencontre avec Bernier en le surnommant le "Joli philosophe", surnom qui devait d'ailleurs lui rester.
Amsterdam, Paul Marret, 1699. 2 tomes en 2 volumes in-12 (160x100mm) de 349 pp et 358 pp., reliure d'époque XVIIIe, demi-veau brun granité, dos à nerfs ornés de fers dorés, pièce de titres. Rare édition originale illustrée de 2 frontispices, 2 pl. hors-texte et 9 planches dépliantes hors-texte gravées dont 3 cartes. François Bernier (1620-1688), médecin et philosophe, disciple de Pierre Gassendi, occupe une place particulière parmi les Européens qui font le voyage vers la Perse et l’Inde au milieu du XVIIe siècle. Ni marchand ni missionnaire, ni militaire ni diplomate, François Bernier voyage par "désir de voir le monde". Et c’est presque par hasard qu’il débarque à Sourate, alors premier port de la côte occidentale de l’Inde, fin 1658 ou début 1659. Bernier va séjourner presque dix ans en Inde où, engagé comme médecin auprès d’un haut fonctionnaire de la cour moghole, il devient un témoin privilégié de la vie politique indienne. Bernier explore une partie du sous-continent indien ; quittant Delhi et Agra il descend le Gange jusqu’à son delta, visite Golconde et le Cachemire. Esprit curieux et critique, il observe avec attention, s’informe et ausculte les pratiques politiques, sociales et religieuses de la société indienne de cette époque. Il est joint une lettre imprimée de Madame de Lenclos à Monsieur de St Evremond, avec la réponse de ce dernier ou il relate une piquante anecdote lors de sa rencontre avec Bernier en le surnommant le "Joli philosophe", surnom qui devait d'ailleurs lui rester. Bon exemplaire.
Genève, Mégariotis, 1974, in-8°, xv-316 pp, reliure simili-cuir bordeaux de l'éditeur, bon état, (réimpression de l'édition de Paris, 1892)
"L'Essai sur le tiers état rural en basse Normandie au XVIIIe siècle de M. l'abbé Bernier est loin de manquer d'intérêt. On doit tout d'abord reconnaître au livre une qualité essentielle ; l'auteur n'est pas un apologiste ardent de l'ancien régime, et il n'a point cherché à atténuer les ombres du tableau qu'il trace de la condition des paysans normands au XVIIIe siècle. Toute la première partie de l'ouvrage est en somme une critique amère de l'ancien état de choses. L'auteur montre quelles charges énormes pesaient sur le paysan, il note la mauvaise répartition des impôts, l'inégalité du service militaire, les exactions du seigneur et de ses agents ; il montre encore que le pouvoir royal a sa part de responsabilité dans cette situation déplorable : mauvaise organisation de la justice, excès des agents financiers, détestable entretien des routes. La royauté, par négligence plutôt que par respect du droit d'autrui, a laissé subsister sur le sol normand une grande partie de l'ancienne organisation féodale ; en un mot, pour parler comme M. Taine, le peuple fait les frais de deux gouvernements, l'ancien qui ne fonctionne plus, le nouveau qui fonctionne mal. Les ordres privilégiés ne sont pas épargnés par M. l'abbé Bernier ; il montre les abbayes ruinées par la commende et désertes ; les prêtres des campagnes vivant misérablement et obligés d'ajouter aux revenus de leur pauvre bénéfice ou à leur maigre casuel les produits d'un métier souvent indigne de leur caractère ; les gros décimateurs, les abbés commendataires, les évêques non résidents perçoivent la majeure partie des revenus de l'Église et quelques-uns ne donnent pas à leurs ouailles des exemples bien édifiants. Pour la noblesse, même décadence ; beaucoup de nobles, réduits à la misère, vivent côte à côte avec le paysan qu'ils méprisent et qui les abhorre ; les plus riches ont quitté le pays et se font remplacer par des agents tyranniques et exécrés ; ce ne sont plus comme autrefois des patrons toujours prêts à défendre leurs tenanciers, mais des maîtres exigeants et rapaces. De là entre les propriétaires et les possesseurs du sol une méfiance, une hostilité qui se montreront en 1789. Jusqu'ici, on le voit, le livre de M. l'abbé Bernier ne fait qu'ajouter des traits nouveaux et souvent pittoresques au tableau si souvent tracé de la situation de la France vers le déclin de l'ancien régime. La suite de l'ouvrage est plus nouvelle et non moins vraie. L'auteur, prenant le mot célèbre de Siéyès sur le tiers état, s'efforce de montrer combien, pris absolument, ce mot est faux. Non seulement depuis longtemps la haute bourgeoisie a envahi les rangs de la noblesse, mais encore dans la classe rurale il s'est produit, dès le milieu du XVIIIe siècle, une sorte de mouvement ascensionnel. Si pauvre qu'il soit, si écrasé d'impôts et de redevances qu'il paraisse, le paysan bas-normand arrive parfois, à force de privations, d'économie, à rassembler quelques livres, et beaucoup peu à peu transforment leur position ; de métayers, ils deviennent fermiers, de fermiers, propriétaires. Les exemples que cite M. Bernier sont à cet égard des plus probants ; l'auteur procède par monographies de famille ; il montre comment de cette masse de malheureux qui croupit dans une misère inouïe se détachent peu à peu des individus, soit plus heureux, soit plus entreprenants, qui, par d'habiles spéculations, par des achats hardis, arrivent à constituer cette petite bourgeoisie rurale, qui jouera un rôle décisif lors des élections de 1789. Ce travail de sélection, cet effort continu se poursuit encore aujourd'hui, mais cette fois aux dépens de la bourgeoisie dirigeante, issue de la Révolution. Le livre de M. l'abbé Bernier, écrit avec modération, d'après des documents d'archives très variés, est en somme d'une lecture intéressante et provoque la réflexion." (A. Molinier, Revue Historique, 1892)
Paris, Claude Barbin, 1671 [suivi de:] La Haye, Arnoult Leers fils, 1671-1672. 4 tomes en 2 vol. in-12, [8]-182 pp. 1 pl. 101 pp. + 252 pp. 192 pp.
Deuxième édition des Voyages de Bernier. Chaque tome possède sa propre page de titre et sa pagination. Le premier tome est bien complet de sa carte dépliante. Son auteur, François Bernier part de France pour son long périple en 1656, traversant le Proche-Orient et l'Afrique avant d'aborder l'Inde. Médecin de profession, il est accueilli par l'entourage du Shah Jahan, ce qui lui donne un point de vue unique sur la société moghole de l'époque. Il passe douze ans sur place avant de rentrer en France et de publier le présent ouvrage. Il y présente à la fois l'histoire de ce peuple, leurs moeurs et coutumes ainsi qu'il y décrit les lieux qu'il visite. Lorsque le Shah et son fils s'affronte, il fuit avec le premier au Cachemire et devient l'un des premiers européens à en fouler le sol et surtout, à le décrire. L'ouvrage rencontre un franc succès à sa parution et connaît de nombreuses traductions. Brunet, I, 802; Ioana Manea, « LHistoire de la dernière révolution des États du Grand Mogol de Bernier au carrefour de la vraisemblance et de la "tragédie indienne" » in Viatica, HS 7, 2024 [en ligne]. Tampons ex-libris Bibliotheca regia Hannoverana. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Dinan, E. Bernier photographe, vers 1880. Tirage albuminé d'époque collé sur carton fort à encadrement doré, 15,4 x 10 cm. Imprimé au dos du carton : « Bernier -Photographe - Dinan - collection de vues de Bretagne, Normandie et Vendée » La photographie représente un couple de Bretons en habits de fête. La quarantaine venue, E. Bernier (1841-1906) avait quitté la capitale où il s’était fait une spécialité des portraits de célébrités pour s’installer à Dinan, 22 rue Thiers. Notre cliché fait partie d’une collection de vues qui lui feront une nouvelle renommée. Bon état.
[Montréal?] Yvon Bernier et Gallimard 1978
grand in-8, 22p. incluant la couverture imprimée. :: Catalogue d'exposition présentée à la Librairie Gallimard de Montréal (et non Paris, cf no 1594 du catalogue dressée par Yvon Bernier, Inventaire de la bibliothèque de Marguerite Yourcenar (Petite Plaisance), Tours, 2004, Section 2 : Bibliothèque derrière la porte du living donnant accès à la cuisine, diffusé sur cdmyourcenar.it). :: Agrafé. Bel état. De la bibliothèque de Louise et Charles Daudelin.
Tome II (sur VII). Lyon, Anisson, Posuel & Rigaud. 1684. 12°. 5 ff.n.ch., 480 p. Reliure plein cuir d'époque, dos décoré, pièce de titre.
Deuxième volume de la deuxième édition française des oeuvres après 1678, rédigé,traduit du latin et commenté par François Bernier, médecin et secretaire de Gassendi. - La version complète de l'édition de 1678, ni par ailleurs de la présente édition, n' a plus été proposée ces dernières décénies. - Le volume 2 contient: "Des premiers principes", "Du mouvement", "Doutes sur quelques uns des principaux Chapitres de ce Tome" dédié à Madame (Marguerite) de Sablière, écrit et publié par Bernier en 1682. - Papier bruni. Reliure frottée, quelques trous de vers sur les plats et les onglets. Ex. de la bibliothèque "Stürler de Serraux".
PERCIER, Charles (1764-1838). FONTAINE, Pierre-François-Léonard (1762-1853). [Claude-Louis BERNIER et Léon DUFOURNY.
Reference : LCS-18546
Exemplaire sur grand papier de Hollande orné de 100 cuivres relié en maroquin de l’époque aux armes impériales de Russie. À Paris, chez les auteurs, et P. Didot l'aîné, [1802]. In-folio, 8 pp., 100 gravures sur 99 planches, 3 pp., 40. Exemplaire à grandes marges, maroquin rouge à grain long, encadrement doré de motifs géométriques et frises végétales avec armoiries dorées au centre, dos cloisonné et orné de treillis géométriques, roulette ornant les coupes et les chasses, doublures et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure armoriée de l'époque. 409 x 285 mm.
[video width="1816" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/PERCIER-FONTAINE.mp4"][/video] Seconde édition, dont l'originale avait paru sans nom d'auteurs en livraisons chez Ducamp de 1798 à 1801. Le texte a été entièrement recomposé avec minimes changements de rédaction, et une vignette gravée a été changée d'emplacement. Illustration gravée sur cuivre hors texte : 99 planches portant 100 cuivres numérotés 1à100 (avec les n° 12 et 13 sur un même feuillet) et 16 titres illustrés de compositions architecturales et ornementales fictives. 3 vignettes dans le texte dont une estampée sur le titre imprimé. La Rome «moderne» revisitée. Fruit d'un séjour des architectes Percier, Fontaine et Bernier à Rome, de 1786 à 1791, ce superbe recueil réunit des vues en perspectives dessinées par Fontaine, des frontispices composant des éléments architecturaux et ornementaux composites en somptueuses vues fictives, imaginées par Percier, et des plans géométraux dressés par Bernier ; des notices historiques imprimées ont été procurées par l'architecte Dufourny. L'ouvrage est principalement consacré à l'architecture romaine de la Renaissance, mais sans négliger le Moyen Âge ni la période baroque, et traite de bâtiments de tailles et natures diverses : palais majeurs ou plus modestes, voire simples maisons, et quelques églises. « Une rupture dans la théorie de l’architecture » (Jean-Philippe Garric). À la différence des catalogues antérieurs d'édifices anciens, simples juxtapositions d'exemples comme ceux de Bibiena, Ferrerio ou Vasi, Percier et Fontaine opèrent ici une sélection dictée par un propos global obéissant à des critères particuliers, à une stylisation géométrisée idéale, et procédant pour cela parfois à des transformations, des retranchements, des recompositions éloignées de l'exactitude documentaire. Enoutre, les frontispices des livraisons se voient reconnaître un statut particulier, démonstrations d'un art de l'ornementation, et l'un d'entre eux reprend le modèle des Églises de l'Empire d'Orient. Ces compositions éclectiques de Percier s'avèrent tributaires dans leur foisonnement créatif des compositions du Piranèse, mais s'en écartent par un dessin épuré qui reconstruit une Antiquité idéalisée. Destiné à un public élargi d’artistes et d’amateurs, «Palais, maisons et autres édifices modernes dessinés à Rome» est le premier d’une série de recueils publiés en France, par Percier et Fontaine, Durand, Rondelet ou Ledoux, qui marquèrent une évolution majeure dans les conceptions architecturales, conformes aux attentes de l’époque, et qui inspirèrent toute une génération d’architectes. Première collaboration imprimée de Percier et Fontaine qui deviendraient les maîtres d’œuvre officiels du régime impérial, Charles Percier (1764-1838) et Pierre-François-Léonard Fontaine (1762-1853) se lièrent alors qu'ils étudiaient à Paris auprès de l'architecte Antoine-François Peyre, et séjournèrent ensemble en Italie de 1786 à 1790. À leur retour, Percier fut nommé directeur des décorations de l'Opéra, et Fontaine son adjoint, puis ce dernier fut chargé en 1798 de travaux au château de Montgobert que le général Leclerc et son épouse Pauline Bonaparte venaient d'acquérir. Leurs conceptions séduisirent Bonaparte et Joséphine, et ils se virent confier en 1802 l'aménagement de la Malmaison, Percier dessinant et Fontaine se chargeant des réalisations. Ils cumulèrent ensuite les positions officielles, comme celle d'architectes du Gouvernement, et leurs collaborations se succédèrent : escalier de la colonnade du Louvre, décors des grandes fêtes dont le Sacre, arc de triomphe du Carrousel, rue de Rivoli, aménagement des appartements impériaux dans les palais de la Couronne, etc. - ils furent également sollicités par des commanditaires étrangers. La chute de l'Empire mit fin à leurs grandes ambitions, et ils durent par exemple abandonner leur projet de palais pour le roi de Rome, fils de Napoléon 1er. Fontaine poursuivit sa carrière officielle sous les régimes suivants tandis que Percier se consacrait alors pleinement au professorat. Ils exercèrent en définitive une immense influence, par leurs réalisations concrètes, par leurs publications et, indépendamment, Percier par son enseignement et fontaine par sa position de conseillers des souverains. Claude-Louis Bernier (1755-1830) n'eut pas une carrière aussi brillante que ses deux amis, mais demeura un collaborateur régulier sous l'Empire comme inspecteur des travaux des palais de Saint‑Cloud et du Louvre. Très intimes, les trois hommes furent côte à côte au cimetière du Père Lachaise. Superbe exemplaire en maroquin aux armes impériales de Russie. Provenance: Bibliothèque du palais de l’Ermitage (2ème ex-libris avec ajouts manuscrits, l’un lithographié du XIXe siècle de la section des livres étrangers, l’autre imprimé daté de 1909 du département des gravures et dessins, avec mention manuscrite de double).
carrière éditeur 1999 1999. Henriette Bernier: La faute de Claire Anne Carrière éditeur 1999 . Henriette Bernier: La faute de Claire Anne Carrière éditeur 1999
Bon état
Paris/Lausanne - London, G. & R. Bernier - A. Zwemmer Ltd. 1957, 315x240mm, 188pages, editor's binding. Bel exemplaire.
colour and b/w photographs,
Limoges Barbou frères s.d. (1853-1854 d'après Barbier) In-12 - 11x18cm. Reliure d'époque en pleine percaline noire, dos richement orné, plats ornés d'une plaque dorée et d'un encadrement de doubles filets à froid. 168pp.
Référencé par Barbier, Tome 4, page 884. Une gravure en frontispice du Voyage à Cachemire. Derrière le pseudonyme de « Docteur B », se dissimule une personnalité aussi multiforme quexubérante : celle de lAngevin François Bernier (1620-1688), qui fut à la fois philosophe épicurien et libertin, disciple de Gassendi, médecin, écrivain et voyageur du Grand Siècle. Le présent ouvrage condense dabord plusieurs récits de ses périples à travers lAsie et lAfrique, effectués dans les années 1656-1669. Car la fascination quexerçait lOrient sur les élites de lépoque na pas épargné linsatiable curieux quétait Bernier, auquel un heureux concours de circonstances permit de devenir membre de la cour du dernier empereur moghol, Aurengzeb, et par là même, témoin privilégié de la vie sociale, politique et culturelle indienne. Il fut en effet le premier Européen à visiter le Cachemire, « Paradis des Indes » difficilement accessible aux étrangers : il décrit ici en détails limposant cortège qui accompagne les déplacements du Grand Moghol, composée de ses armées (infanterie, cavalerie), des artilleries, des serviteurs, de lentourage royal (en particulier les femmes du sérail),-soit environ 300 ou 400 000 personnes et pas moins de 150 000 animaux (chevaux, mules, chameaux, éléphants, bufs, ) - et de nombreuses tentes aux fonctions bien établies. Il sémerveille du faste et de la magnificence ainsi déployés, observe les faits et gestes des participants, les coutumes en vigueur pour les chasses, relate les péripéties survenues lors de larrivée dans les montagnes du Cachemire. Notre Européen ne tarit pas déloge sur la beauté et les richesses de cette contrée : paysages naturels ou urbains, ressources naturelles, diversité de la végétation et de la faune, caractère des habitants, tout lenchante. Bernier découvrit ensuite le Bengale et une partie du Sud de lInde, avant de rentrer en France par la Perse et la Syrie. Le « joli philosophe », comme lavait baptisé Saint-Evremond, se consacra alors à publier (avec succès) ses Mémoires, relatant ses douze années de pérégrinations exotiques, et noua de profondes amitiés avec La Fontaine, Boileau, Racine, Molière, Mme de la Sablière et Ninon de Lenclos. Il séteignit à Paris le 22 septembre 1688. Relié à la suite, se trouve un Voyage à Siam qui résume le récit du père Guy Tachard (1648-1712), lun des six mathématiciens jésuites mandatés en 1685 par lAcadémie des Sciences pour une expédition visant à améliorer les connaissances géographiques et cartographiques, astronomiques, maritimes de cette région du globe. Lobservation des étoiles, de phénomènes météorologiques et marins propres aux latitudes tropicales, linstallation au cap de Bonne Espérance pour de savants calculs sur la longitude de celui-ci, la route vers lAsie en passant par Java et Malacca, la somptueuse réception des ambassadeurs de Louis XIV à Bangkok et Siam, puis la visite de ce royaume (palais, navires, maisons, temples, fêtes et cérémonies, exploitations minières), constituent la deuxième partie de cet ouvrage, qui se termine par des considérations variées sur limplantation du christianisme ou encore les relations diplomatiques avec la France. Enfin, quelques « curiosités en Afrique » (dont lorigine na pu être déterminée) instruisent la jeunesse limousine non seulement de quelques animaux caractéristiques (les serpents, crocodiles, chevaux marins, flamingos ou spatules), mais également du commerce des gommes au Sénégal et des traditions des « Maures du désert ». Or des plaques légèrement passé, infimes frottements en tête et queue du dos, rares rousseurs éparses sans conséquence, sinon bel et très rare exemplaire. Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding.
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Tome V (sur VII). Lyon, Anisson, Posuel & Rigaud. 1684. 12°. 6 ff.n.ch., 502 p. avec 5 gravures sur bois dans le texte et une carte géographique gravée sur bois. Reliure plein cuir d'époque, dos décoré, pièce de titre.
Cinquième volume de la deuxième édition française des oeuvres après 1678, rédigé,traduit du latin et commenté par François Bernier, médecin et secretaire de Gassendi. - La version complète de l'édition de 1678, ni par ailleurs de la présente édition, n' a plus été proposée ces dernières décénies. Le volume 5 contient: "Des choses terrestres". "Des meteores", Des Pierres, & des Métaux", "Des Plantes", "Des Animaux", "De l'ame", "De la Generation des Animaux". - La carte montre les régions de la source du Nil. - Papier bruni. Reliure frottée, quelques trous de vers sur les plats et les onglets. Ex. de la bibliothèque "Stürler de Serraux".
Tome III (sur VII). Lyon, Anisson, Posuel & Rigaud. 1684. 12°. 4 ff.n.ch., 405 p. Plein cuir d'époque, dos décoré, pièce de titre.
Troisième volume de la deuxième édition française des oeuvres après 1678, rédigé et traduit du latin par François Bernier, médecin et secretaire de Gassendi. - La version complète de l'édition de 1678, ni par ailleurs de la présente édition, n' a plus été proposée ces dernières décénies. Le volume 3 contient: "Des qualitez" et "De la generation et de la corruption" - Papier bruni. Reliure frottée, quelques trous de vers sur les plats et les onglets. Ex. de la bibliothèque "Stürler de Serraux".
Amsterdam, Paul Marret, 1699 2 vol. in-12, [330] pp. mal chiffrées 320 (il y a saut de chiffrage de 312 à 303) ; 358 pp., avec 13 planches hors texte, dont 2 frontispices, et 3 cartes dépliantes, petite déchirure latérale au f. 29-30 du vol. I, sans perte de lettre, maroquin vert, dos lisses cloisonnés et fleuronnés, encadrement de guirlande dorée avec petits fleurons d'angle sur les plats, tranches dorées sur marbrure, encadrement de double guirlande dorée sur les contreplats (Derôme le Jeune). Dos uniformément insolés.
Seconde édition, bien complète de toutes les planches.Publié pour la première fois en 1670), le grand voyage que le médecin ami de Gassendi, François Bernier (1620-1688) effectua en Orient de 1656 à 1669 le conduisit à la Cour du Grand Mogol à Agra : agréé comme médecin auprès de Schah Djilan, il fut témoin de la révolte de ses fils et de l'avènement d'Aurengzeb. Il s'attacha à la personne de ce souverain, et visita dans sa suite Dehli, Lahore, le Cachemire et une partie des contreforts himalayens.Le texte se présente sous la forme de plusieurs lettres successives censément envoyées à des érudits français (La Mothe Le Vayer, Chapelain, La Chapelle, etc.), et qui rythment les différentes étapes du périple.Très bel exemplaire relié par Derôme Le Jeune. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
The Arctic Exchange and Publishing, Limited Hardcover Quebec 1921
Very good Signed Octavo. 573 pages. Complete : two folded maps, 3 portraits and the Minnie Maud in frontispice. Alfred Tremblay was hired by the Capt. Joseph-Elzear Bernier for these two expeditions. Ex-dono by J.-E. Bernier on endpaper. Scarce.
France Loisirs 2004 234 pages 20x13x2cm. 2004. Relié. 234 pages.
French edition - Le livre présente de petites marques de stockage et/ou de lecture sur la couvertures et/ou les pourtours mais du reste en très bon état d'ensemble. Expédié soigneusement dans un emballage adapté depuis la France