Paris : Cahiers de la Quinzaine, mars 1903 - un volume 13x19cm broché de 85 pages - manque de 3x1cm au dos sans atteinte au texte sinon bon état -
"1897. Paris P.-V. Stock Editeur 1897 - Broché 17 cm x 25 5 cm 303 pages - Texte de Bernard Lazare - Bon état"
"Henri de Régnier Georges Lecomte Bernard Lazare Alphonse Germain Francis Vielé-Griffin"
Reference : 16664
(1890)
"1890. Paris Librairie de l'Art Indépendant 1 er novembre 1890 - Broché 14 cm x 20 cm 47 pages - Préface de Louis Ménard textes de Georges Lecomte Henri de Régnier Bernard Lazare Alphonse Germain Francis Vielé-Griffin - Bon état"
Belfond 1990 32 pages 11x1 2x17 8cm. 1990. Broché. 32 pages.
tranche ternie dos ridé intérieur propre
Paris, Editions Jean Crès, 1934, in-12, Broché, 293 pages. Bon état. Fca-similé d'une lettre de l'auteur.
Librairie académique Didier, Perrin et Cie libraires-éditeurs, 1895. Recueil des critiques littéraires publiées en 1894 au Figaro du journaliste libertaire, premier défenseur de Dreyfus.
Un ouvrage de 246 pages, format 145 x 210 mm, broché, s.d., Artic, bon état
Réédition de l'édition originale
Phone number : 04 74 33 45 19
Un ouvrage de 200 pages, format 140 x 230 mm, broché, publié en 1969, Documents et Témoignages, bon état
Réédition de l'édition originale
Phone number : 04 74 33 45 19
2 volumes de 298 et 293 pages, format 120 x 190 mm, illustrés d'un portrait et d'un fac-similé d'une lettre de l'auteur, brochés, publiés en 1934, Editions Jean Crès, bon état, rares
Edition définitive. Etude d'André Fontainas
Phone number : 04 74 33 45 19
S.n., s.l. 1888, 24,5x31,5cm, relié.
Manuscrit autographe complet, de la main d'Ephraïm Mikhael, de 28 feuillets numérotés de papier cartonné souple. Reliure à la bradel en demi cartonnage à coins façon vélin , dos lisse orné de motifs typographiques en tête et en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, couverture conservée. Notre manuscrit, dans sa majorité écrit de la main d'Ephraïm Mikhaël comporte des ratures, des ajouts de Mikhaël sur des placards encollés. Il présente également des ajouts à la plume et au crayon de la main du coauteur de la pièce, Bernard Lazare. On distingue la signature partielle «B Lazare» dans le coin supérieur gauche de la page de titre. Quelques petits manques de texte en raison de la fragilité du papier. A notre connaissance, aucun autre manuscrit de cette uvre n'a été conservé. Considéré par Victor Hugo comme «l'espoir de la poésie française»[1], ce Rimbaud méridional injustement oublié fut emporté par la tuberculose à l'âge de 23 ans. Ephraïm Mikhaël figura parmi les précurseurs du symbolisme et futunanimement acclamé et amèrement pleuré par le mouvement, qui perdit l'un de ses membres les plus prometteurs: «celui qui évoqua la nocturne dame déprise, l'hiérophante hautain et l'idéale vierge, n'est plus déjà.» (Préface de l'ouvrage posthume Poésies En Vers, Paris, Lemerre, 1890).» Comptant seulement trois ouvrages publiés du vivant de son auteur, l'uvre d'Ephraïm Mikhaël bénéficia d'une précoce notoriété en tant qu'émule du Parnasse, et fut exhumée il y a peu de temps après une longue période d'oubli. Cet ancien élève de l'école des Chartes épris de culture classique signa en effet un unique recueil de poèmes (L'automne), et composa les toutes premières pièces de théâtre symbolistes, notamment La fiancée de Corinthe, avec Bernard Lazare, qu'il adapta avec Catulle Mendès en opéra. Dans une France à l'aube de l'affaire Dreyfus, le jeune Mikhaël, originaire de la communauté juive toulousaine, fut également considéré par certains comme un ambassadeur du judaïsme, qu'il revendiqua en abandonnant définitivement son nom francisé «Georges Michel» pour sa forme hébraïque. Au sein du lycée Fontanes, futur lycée Condorcet, ce jeune poète en recherche d'absolu dirigea dans l'esprit joyeux d'Alfred Jarry le groupe de La Pléiade, avec, entre autres, Rodolphe Darzens, Pierre Quillard et Saint-Pol-Roux. Marqué par l'émulation intellectuelle des débuts du symbolisme et la liberté grisante des années 1880 dont il demeura l'éternelle incarnation, son talent fut très vite reconnu par ses pairs: on le compta parmi les habitués des fameux "mardis" du poète Stéphane Mallarmé qui enseignait aussi à Condorcet. Mikhael fréquenta également Heredia, se lia d'amitié avec Villiers de l'Isle-Adam dans les cafés de Montmartre et fut rapidement invité à contribuer aux revues symbolistes, notamment La Basoche, La Pléiade, ou La Jeune France dirigée par Paul Demeny, destinataire de la célèbre Lettre du voyant de Rimbaud(«JE est un autre [...]»). Durant ses huit années d'activités littéraire, Ephraïm Mikhael produisit une uvre conséquente, suggérant le mystère du monde, la magie et le prodige; on y rencontre des thèmes baudelairiens, des mythes antiques (Briséis, «La reine de Saba») et du moyen-âge chevaleresque sous l'influence de Wagner («Siegfried», «Florimond»). Mikhaël abandonna le mètre pour quelques uvres dramaturgiques, dont le Cor fleuri, sa «féerie en un acte» qu'il monta au Théâtre Libre en 1888. Souvent qualifié de Décadent au regard de son mélancolique recueil de poèmes L'automne, il suscita l'admiration de Mallarmé, Maeterlinck et surtout Catulle Mendès, qui signe une des plus belles élégies après sa tragique disparition : «Ses tristesses sont bien les siennes, et il pleure, le cher enfant, nostalgique de tant de ciels de jadis, l'automne, c'est le passé, des larmes que ses yeux seuls ont pleurées.» [1] Gilbert Lély, «Ephraïm Mikhaël», Nos Poètes, 15 fév. 1925, cité dans Ephraïm Mikhaël, Poèmes en vers et en prose, édités par Matthew Screech,Droz, 1994 Manuscrit autographe complet d'une des toutes premières pièces de théâtre symbolistes, écrite par Ephraïm Mikhael et Bernard Lazare, s'inspirant d'une légende antique auréolée de mystère, à la croisée du paganisme et du mysticisme chrétien. Composée en 1887 alors qu'Ephraïm Mikhaël était déjà rongé par la tuberculose, cette «légende dramatique» en trois actes ne sera pas créée au théâtre de son vivant. Ce manuscrit constitue un authentique témoin du travail coordonné des deux hommes, qui se considéraient comme cousins tant leurs affinités littéraires étaient grandes. Les pages du manuscrit retracent les nombreuses étapes d'écriture à travers les innombrables parties encollées dévoilant ou masquant les états antérieurs du texte abandonnés et réécrits par Mikhaël. On y rencontre çà et là les ajouts de Bernard Lazare, qui se charge en majorité des didascalies, et dont l'écriture serrée se distingue aisément de l'ample plume de son acolyte. S'inspirant d'un récit du Livre des Merveilles de Phlégon, auteur du IIe siècle de notre ère, la pièce conte le destin de deux amants païens, Apollonia et Manticlès, réunis dans la mort après avoir été séparés par Bénénikè, mère de la jeune fille récemment convertie au christianisme. Ephraïm Mikhaël corrigea systématiquement le nom de «Bérénice» en «Bérénikè», s'éloignant de la référence cornélienne pour donner une couleur plus antique au récit. En tous points fidèle à l'esthétique symboliste, telle qu'énoncée un an plus tôt dans le fameux manifeste du mouvement, la pièce est traversée par le motif de la revenante d'outre-tombe et de la tension religieuse : «Je voudrais que les Euménides nous reçoivent tous deux au seuil de l'Hadès, comme des amants fugitifs dans un bois sacré»(Acte I, scène IV); à la fin de la pièce, la fiancée morte de chagrin dans un couvent revient sous la forme de spectre entraîner son amant dans une union éternelle : « Le glorieux Erôs m'a prêté sa force divine pour lever les pierres de la tombe; la nuit funèbre n'a pu fermer mes yeux qui te cherchaient au loin» (Acte III, scène VI). La pièce marque également la filiation d'Ephraïm Mikhaël avec le romantisme, le mythe ayant déjà été traité par une ballade éponyme de Goethe puis dans un poème d'Anatole France, intitulé Noces corinthiennes paru en 1876. Le caractère énigmatique de la pièce a mené à de nombreuses interprétations: rejet du divin ou au contraire syncrétisme païen et chrétien imprégné de mysticisme? On peut considérer la pièce comme une tentative de réconciliation entre les intérêts respectifs de leurs auteurs: d'un côté Ephraïm Mikhaël, jeune chartiste épris de Grèce antique, et de l'autre son ami Bernard Lazare «fasciné par les périodes de transition culturelle, les moments dans l'histoire où les civilisations et les religions se rencontrent et se confrontent» (Nelly Wilson, Bernard-Lazare, Cambridge University Press, 1978). Cette uvre signale la présence d'un fait religieux universel, une aspiration vers l'au-delà et l'invisible que le Verbe dévoile par des symboles. D'aucuns ont vu dans la Fiancée de Corinthe un manifeste anti-chrétien, du fait de l'origine juive des deux auteurs, souffrant sans doute de l'antisémitisme de la société française à la veille de l'affaire Dreyfus. Ainsi Félix Fénéon accueille la publication de la pièce en ces termes: «on comprendra, sans doute, pourquoi deux Sémites, mécontents de Goethe et de M. France, sont venus nous dire leur sentiment de l'introduction du christianisme dans la société païenne» (La revue indépendante, tome IX, octobre-décembre 1888). Malgré les dissensions qui ont prévenu sa création au théâtre, La Fiancée de Corinthe fut bien reçue par la critique après sa publication l'année suivante; les deux écrivains furent notamment félicités par leur maître Mallarmé, et leurs amis du journal Pléiade. La pièce est par ailleurs dédiée à leur ami le poète Catulle Mendès, qui fera du premier acte un livret d'opéra avec Ephraïm Mikhaël. Unique témoignage autographe d'un drame aux accents prophétiques ; l'auteur partagea moins de deux ans plus le destin des jeunes amants de cette pièce, trouvant selon ses dires la délivrance dans la mort: «bientôt ils se perdent dans la nuit resplendissante de surnaturelles clartés» (Acte III, scène VII). - Photos sur www.Edition-originale.com -
P.-V. Stock, 1897 gr. in-8°, (8)-303 pp, 50 pp de fac-similés in fine, reliure demi-basane rouge, dos lisse muet avec filets à froid, couv. conservée, bon état. Edition originale. On joint une lettre a.s. sur le sujet de l'expert graphologue Édouard de Rougemont (1881-1969), auteur notamment de Portraits graphologiques (1912), La Graphologie (1913), Commentaires graphologiques sur Charles Baudelaire (1922), Portrait graphologique de Mata Hari (1923), Une nouvelle science sociale : la graphologie, cours gradué professé au Collège libre des sciences sociales (1932), Les Méthodes d'expertises en écritures (1932), Cours gradué de graphologie (1950), L’écriture des aliénés et des psychopathes (1950), etc.
"Si le premier mémoire que Bernard Lazare adressa à la presse en novembre 1896 ne contenait presque aucune allusion au caractère antisémite de la condamnation de Dreyfus – il s'agissait pour l'heure de ne pas brusquer la susceptibilité ambiante – , le deuxième mémoire publié à la fin de 1897 insistait au contraire sur la véritable nature de l'affaire. Non seulement antisémite, mais destinée sciemment à une exploitation politique de l'antisémitisme. Dans l'esprit de Bernard Lazare, la révélation de tels soubassements devait permettre de mobiliser les socialistes et les anarchistes soucieux de ne pas se laisser leurrer davantage par l'atmosphère d'unanimité nationale qui avait déjà accompagné la condamnation du capitaine. Au-delà des démonstrations pointilleuses, la bataille de Bernard Lazare pour « sa » conception de la justice – anarchiste, c'est-à-dire érigeant l'individu en valeur suprême – est livrée dans cet ouvrage." (Willy Gianinazzi, Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle, 1993)
La Wallonie, 1899. Une plaquette brochée (13,5 x 20 cm) de 30 pages. Couverture légèrement salie et usée sinon bon exemplaire non coupé. Textes de Camille Lemonnier, Bernard Lazare
Camille Dalou, Paris 1888, 20x27,5cm, relié.
Edition originale, un des rares exemplaires sur Japon. Reliure à la bradel en demi cartonnage à coins façon vélin , dos lisse orné de motifs typographiques en tête et en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, couverture conservée. Bel et rare exemplaire. Considéré par Victor Hugo comme «l'espoir de la poésie française»[1], ce Rimbaud méridional injustement oublié fut emporté par la tuberculose à l'âge de 23 ans. Ephraïm Mikhaël figura parmi les précurseurs du symbolisme et futunanimement acclamé et amèrement pleuré par le mouvement, qui perdit l'un de ses membres les plus prometteurs: «celui qui évoqua la nocturne dame déprise, l'hiérophante hautain et l'idéale vierge, n'est plus déjà.» (Préface de l'ouvrage posthume Poésies En Vers, Paris, Lemerre, 1890).» Comptant seulement trois ouvrages publiés du vivant de son auteur, l'uvre d'Ephraïm Mikhaël bénéficia d'une précoce notoriété en tant qu'émule du Parnasse, et fut exhumée il y a peu de temps après une longue période d'oubli. Cet ancien élève de l'école des Chartes épris de culture classique signa en effet un unique recueil de poèmes (L'automne), et composa les toutes premières pièces de théâtre symbolistes, notamment La fiancée de Corinthe, avec Bernard Lazare, qu'il adapta avec Catulle Mendès en opéra. Dans une France à l'aube de l'affaire Dreyfus, le jeune Mikhaël, originaire de la communauté juive toulousaine, fut également considéré par certains comme un ambassadeur du judaïsme, qu'il revendiqua en abandonnant définitivement son nom francisé «Georges Michel» pour sa forme hébraïque. Au sein du lycée Fontanes, futur lycée Condorcet, ce jeune poète en recherche d'absolu dirigea dans l'esprit joyeux d'Alfred Jarry le groupe de La Pléiade, avec, entre autres, Rodolphe Darzens, Pierre Quillard et Saint-Pol-Roux. Marqué par l'émulation intellectuelle des débuts du symbolisme et la liberté grisante des années 1880 dont il demeura l'éternelle incarnation, son talent fut très vite reconnu par ses pairs: on le compta parmi les habitués des fameux "mardis" du poète Stéphane Mallarmé qui enseignait aussi à Condorcet. Mikhael fréquenta également Heredia, se lia d'amitié avec Villiers de l'Isle-Adam dans les cafés de Montmartre et fut rapidement invité à contribuer aux revues symbolistes, notamment La Basoche, La Pléiade, ou La Jeune France dirigée par Paul Demeny, destinataire de la célèbre Lettre du voyant de Rimbaud(«JE est un autre [...]»). Durant ses huit années d'activités littéraire, Ephraïm Mikhael produisit une uvre conséquente, suggérant le mystère du monde, la magie et le prodige; on y rencontre des thèmes baudelairiens, des mythes antiques (Briséis, «La reine de Saba») et du moyen-âge chevaleresque sous l'influence de Wagner («Siegfried», «Florimond»). Mikhaël abandonna le mètre pour quelques uvres dramaturgiques, dont le Cor fleuri, sa «féerie en un acte» qu'il monta au Théâtre Libre en 1888. Souvent qualifié de Décadent au regard de son mélancolique recueil de poèmes L'automne, il suscita l'admiration de Mallarmé, Maeterlinck et surtout Catulle Mendès, qui signe une des plus belles élégies après sa tragique disparition : «Ses tristesses sont bien les siennes, et il pleure, le cher enfant, nostalgique de tant de ciels de jadis, l'automne, c'est le passé, des larmes que ses yeux seuls ont pleurées.» [1] Gilbert Lély, «Ephraïm Mikhaël», Nos Poètes, 15 fév. 1925, cité dans Ephraïm Mikhaël, Poèmes en vers et en prose, édités par Matthew Screech,Droz, 1994 - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 43 29 46 77
Paris, Editions Allia, 1992. In-8 broché blanc, couv. à rabat, xxv-225 p. 1 illustration : portrait de Lazare. Très bon état.
Lazar B. Anti-Semitism and the Revolution. In Russian (ask us if in doubt)/Lazar B. Antisemitizm i revolyutsiya. Translation from French by Prof. M. Reisner. Publishing House of the Petrograd Soviet of Workers and Red Army Deputies 1918. 24s. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb8fceebec296880f4
Editions Allia 1992, in-8 broché, 226pp; quelques traits en marge - bon état
Editions Jean Crès Paris 1934 In-8 ( 185 X 120 mm ) de 298 pages, broché sous couverture imprimée. Edition définitive orné d'un portrait de l'auteur. Bon exemplaire.
Editions de la Vieille Taupe 1985, in-8 broché, 200 p. (pliure au premier plat de couverture, sinon très bon état ; épuisé) Un classique indispensable, écrit à l'époque par un des premiers défenseurs de Dreyfus pour répondre aux livres de Drumont.
P.-V. Stock. 1897. In-8. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Papier jauni. 303 pages - nombreuses planches de facs-similé hors texte. Plats et contreplats jaspés. Dos cuir, coiffes toilées. Léger accroc sur le dos.. . . . Classification Dewey : 944.081-IIIe République, 1870-1945
Classification Dewey : 944.081-IIIe République, 1870-1945
Paris, 1895, in-8, 277pp, broché, Quelques défauts mineurs sinon très bel exemplaire! 277pp
Paris, éditions Allia, 1993, 14 x 22 cm, 81 pp., bon état,comme neuf,
édition établie par Philippe Oriol.
Paris, éditions Allia, 1992, 14 x 22 cm, 224 pp., bon état,comme neuf,
édition établie par Philippe Oriol.