Le cherche midi 14X21 cm. Sans date. Broché. 204 pages. Bon Etat intérieur propre
Artheme fayarde / modern bibliotheque in8. Sans date. Cartonné. 125 pages. Bon Etat
Livre club du librairie 1964 in8. 1964. Reliure pleine toile sous rhodoid. 323 pages. envois en suivi pour la france et l'etranger Bon Etat intérieur propre
Le document, Paris 1933, 15,5x20,5cm, relié.
Edition originale, un des 144 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seul tirage après 12 japon. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill. Exemplaire joliment établi. Rousseurs affectant principalement les tranches. En frontispice, ouvrage illustré par Don d'un portrait de Tristan Bernard. Envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A Carlo Rim je dédie ces purs accents d'une âme poétique." Nous joignons un bristol d'invitation de Jacques Duhamel, ministre des affaires culturelles,pour l'érection du buste de Tristan Bernard sur la place Tristan Bernard aux Ternes à Paris le Jeudi 18 Mai 1972 à 11h. Nous joigons un article de presse de Carlo Rim à propos de cet évènement culturel. Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s.l. s.d.( circa 1942), 7,5x12cm, une feuille.
Carte postale photographique manuscrite signée de Tristan Bernard adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (21 lignes à l'encre noire à l'en-tête de l'hôtel Windsor à Cannes). Un petit trou de punaise en tête de la photographie montrant toute l'affection que portait Carlo Rim à son vénérable ami Tristan Bernard, ayant certainement accroché cette carte postale chez lui. La carte postale représente Tristan Bernard de face avec sa belle et imposante barbe. Au verso, il a ajouté : Le monsieur du verso, c'est évident, c'est sûr... c'est le plus beau vieillard de la Côte d'Azur. Je vous embrasse bien affectueusement chère Alice et cher Carlo. Tristan Bernard." Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme Résistant et déporté à Mauthausen où il mourra. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Cannes 1943, 6x9cm, une photographie.
Photographie originale réalisée probablement par Carlo Rim et représentant Tristan Bernard barbu, en pardessus, posant légèrement de profil devant un palmier, tirage argentique d'époque. Précisions manuscrites au verso, de Carlo Rim (qui a certainement pris en photo Tristan Bernard) : "Tristan Bernard Cannes", au stylo bleu, puis reprenant au crayon de papier son stylo lui faisant défaut: "Cannes 1943". Provenance :de la bibliothèque del'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.l. s.d.( circa 1942), 13,5x21,5cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Tristan Bernard adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (21 lignes à l'encre noire à l'en-tête de l'hôtel Windsor à Cannes). Tristan Bernard ne tarit pas d'éloges sur les talents de Carlo Rim en tant que feuilletoniste pour la radio: "Mercredi 22. Mon vieux Carlo, J'ai lu avec un très grand plaisir les sketches que vous m'avez envoyés, et j'ai apprécié tout particulièrement celui que vous m'avez dédié. Vous êtes un des rares individus qui aient compris parfaitement "la dramaturgie de la radio". Vous avez su, en écrivant, faire à l'écouteur une âme d'écouteur. C'est là une tâche que ne comprennent pas la plupart des auteurs dramatiques qui, lorsqu'ils écrivent pour le théâtre, prennent le spectateur pour un lecteur. Tachez de venir me voir bientôt, avec votre chère Alice. Moi, je ne me déplace pas facilement. Nous vous embrassons ainsi que le vénérable Babou. Tristan Bernard." Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme Résistant et déporté à Mauthausen où il mourra. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Flammarion, Paris s.d (circa 1930), 12,5x17cm, broché.
Edition originale en volume. Dos insolé comportant des manques en tête et en pied, petits manques angulaires sur les plats. Envoi autographe daté de Mars 40 et signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A Carlo Rim un poilu bien chenu ! Tristan Bernard. Mars 40." Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Clayes-sous-Bois 3 Novembre 1939, 13,5x9cm, une feuille.
Humoristique carte postale manuscritesignée de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim alors mobilisé comme caporal à Fontanès dans le Gard. "3 Novembre, Cher Carlo, je réponds avec un peu de retard à votre amusante lettre du 19 octobre. N'en accusez que ma flemme congénitale, accrue encore par l'état de guerre. Nous sommes depuis le 24 septembre chez Hessel aux Clayes sous Bois (Seine et Oise). Nous allons très bien. Et nous pensons tendrement à nos amis Carlo, Alice et le Babou. On vous embrasse. Tristan Bernard." Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Calmann Lévy, Paris 1928, 12x19cm, relié.
Edition originale collective. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill. Agréable exemplaire joliment établi. Envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A mon cher Carlo Rim que j'aime autant que s'il avait mon âge. Tristan Bernard" Provenance : de la biblothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Albin Michel, Calmann-Lévy, Flammarion, Les éditions des portiques Broché Lot de 5 ouvrages, 4 x in-12 (12 x 19 cm.) et 1 x in-8 (15,5 x 23 cm.), 4 brochés et 1 dos carré collé avec 1er plat illustré, I. Paris secret (1933 - 254 pages) / II. Visites nocturnes (1934 - 251 pages) / III. Décadence et grandeur (1928 - 110 pages) / IV. Rires et sourires (1963 - 348 pages) / V. Tristan Bernard ou le temps de vivre (1989 - 316 pages) ; tome I à IV au dos plissé ou incurvé et non-rognés, quelques rousseurs (I et III), frottements aux mors et coins (IV), bon état pour le V, assez bon état d'ensemble pour ce lot de 5 ouvrages. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Calmann Lévy, Paris 1939, 12x19cm, relié.
Edition originale collective. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos insolé conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill. Agréable exemplaire joliment établi. Envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim et sa femme Alice. Provenance : de la biblothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1925 Paris, Grasset, 1925. Un volume in-12 carré, reliure d'éditeur entoilée de couleur beige, premier plat illustré d'un portrait de Tristan Bernard sous quadrillage, contreplats illustrés, avec crayon qui n'est pas d'origine (ici HB Toison d'or 1900, bohemia works), dos légèrement dérelié en tête (voir photo du 1er contreplat). 111 pages, 8 feuillets de publicités, contenant 50 problèmes de mots-croisés, quelques grilles avec des résultats gommés. Tristan Bernard, féru de mots-croisés, propose ici 50 grilles, commentées avec humour et esprit. Bon exemplaire de cette édition originale.
Bon
Paris Bibliothèque - Charpentier Eugène Fasquelle éditeur 1905 ( E. O. ) 1 vol. in-18 jésus format Charpentier ( 19 x 12 cm ) ( poids = 550 g ) Fx. t. , t. , II , 304 ( 1 ) pp. . Avec dédicace A Romain Coolus , et in fine , Table . E. A. S. : " A mes amis Strauss bien affectueux souvenir Tristan Bernard " . Demi-chagrin brun . Dos à 5 faux nerfs , nom de l' auteur et titre dorés . Plats papier caillouté . Gardes papier ombré . Ex-libris René Sibilat , d' après et gravé par H. Bouvier , collé à la contregarde . Couvertures jaunes imprimées conservées .De très légers frottés . Papier jauni surtout dans les marges . Une tâche assez claire p. I .
E. O. de ce recueil de nouvelles de Tristan BERNARD ( 1866 - 1947 ) , provenant de la bibliothèque de René Sibilat ( 1868 - 1947 ) , assureur maritime et célèbre bibliophile . " Il a été tiré de cet ouvrage 5 exemplaires numérotés sur papier du Japon et 20 exemplaires numérotés sur papier de Hollande " . Le dédicataire est peut-être la famille de Paul Strauss ( 1852 - 1942 ) , qui fut ministre dans le second gouvernement Poincaré , puis vice-président du Sénat et qui était un beau-frère de Tristan Bernard . La Bibliothèque Charpentier , première collection de l' édition française , avait été créée en 1838 par le libraire et éditeur Gervais Charpentier , à l ' origine du format in-18 grand jésus vélin pour ces livres à la couverture jaune " serin ou beurre frais " . Emile Bosquet note dans son " Guide-manuel théorique et pratique de l' ouvrier ou praticien relieur " ( Librairie polytechnique C. Béranger , 1903 ) : " L' in-18 jésus a remplacé dans la librairie française l' in-12 raisin , tous deux étant pliés et brochés ont les mêmes dimensions . On les désigne aussi sous le nom de format Charpentier ." Ce sont les origines du format poche .
Phone number : 05 53 48 62 96
Editions littéraires de France, 1945, in-4 broché de 122 pages sous emboîtage, couverture illustrée rempliée, dessins et culs-de-lampe de Lucien Boucher, 2 planches hors-texte : Tristan Bernard par Toulouse-Lautrec et Tristan Bernard par Vuillard. Tirage limité à 1520 exemplaires sur vélin de Rives numérotés. Excellent état.
Paris, Omnibus, le Grand Livre du Mois, 1994. Petit in-8 broché, 1122 pages, 2 portraits h.t.. Bon exemplaire.
Receuil des Oeuvres de Tristan Bernard. Romans, Chroniques, Théâtre. Des Mémoires d'un Jeune Homme Rangé à Le Petit Café.
Paris, Édition du monde illustré, (Rennes, Imprimerie Oberthur, août) 1908 1 vol. (120 x 190 mm) de XII et 292 pp. Demi-chagrin vert, dos à nerfs orné, titre doré, couvertures conservées. Edition originale. Monté en tête : 5 feuillets manuscrits du premier jet de la préface (avec nombreuses variantes et corrections). Précieux exemplaire. Dos insolé et coins émoussés.
Ce premier jet - avec nombreuses variantes et corrections - présente les circonstances précises de la naissance du roman : la visite d'un admirateur qui lui livre le canevas de Secrets d'État. Le reste ? Un pari : " Alors pour me débarasser de lui, j'écrivais un matin délibérement sur la première page : Chapitre I, et pour ne pas m'ennuyer pendant trois cents pages, je résolus de m'amuser le plus que je pourrais, et je me mis à raconter cette histoire, ma foi ! avec assez de plaisir...". Fils d'architecte, Paul Bernard (il prendra pour pseudonyme Tristan, du nom d'un cheval sur lequel il avait misé avec succès aux courses, en 1891, lorsqu'il commence à collaborer pour La Revue Blanche, se fait rapidement connaître pour ses jeux de mots et ses pièces, ainsi que pour ses mots croisés, il contribue aussi au genre policier avec Amants et Voleurs (1905), L'Affaire Larcier (1907) et Secrets d'État, publié en 1908 : le récit d'un complot contre le souverain de l'État imaginaire de Bergenslan, dans lequel un jeune professeur de français - engagé par l'ambassade pour traduire et informer le gouvernement des nouvelles de son pays - vient à rencontrer le chancelier, le roi et tous les personnages importants de ce petit État. Toutes ces sympathies lui permettent de découvrir une sordide lutte de pouvoir, et le mettent en danger. Le roman contient aussi un des premiers réquisitoires contre la peine de mort, lorsque Bernard fait dire au bon roi philosophe Charles XVI que « la boutade bien connue : " Que messieurs les assassins commencent " est une des paroles les plus misérables qu'on ait pu prononcer. Le plus coupable n'est pas celui qui commence, mais celui qui continue, et la société est beaucoup plus coupable que l'assassin, parce qu'il est ignorant et corrompu, tandis qu'elle est savante et policée. En attendant qu'elle veuille bien commencer à être civilisée, la société se ravale au niveau de cet être barbare. Si la suppression de la peine de mort augmente dans quelques années le nombre des crimes, tant pis : tout vaut mieux que de propager pendant des temps infinis cette monstrueuse idée que la société intelligente a le droit de tuer ». Pendant l'Occupation, menacé comme Juif, Tristan Bernard se réfugie à Cannes, où il vit à l'hôtel Windsor. À son ami, le scénariste Carlo Rim qui le pressait de venir se cacher chez lui la nuit, il répond : "À mon âge, on ne découche plus !" et d'ajouter : "Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse". Son ami Roland Dorgelès le pressait aussi de venir se cacher chez lui à la campagne, et il est arrêté par les Allemands en 1943 alors qu'il venait d'acheter les billets de train pour le rejoindre. Il est interné au camp de Drancy : « jusqu'à présent nous vivions dans l'angoisse, désormais, nous vivrons dans l'espoir. » Il est libéré trois semaines plus tard grâce à l'intervention de Sacha Guitry et d'Arletty. Il refuse une première fois sa libération, ne voulant pas laisser sa femme, Mamita ; ils sortent finalement tous les deux quelques jours après, accueillis par Guitry à Paris.
LE POIL CIVIL. Paris. Avril-Juillet 1915. In-12. 15 fascicules reliés en 1 volume. Reliure plein papier, pièce de titre. Collection complète de cette revue exclusivement animée par Tristan Bernard à la fois rédacteur en chef, leader, chef des échos, critique militaire et gérant. E.O. Ex-libris de Roger Bloch.
Albin Michel, Paris 1933, 12x19cm, relié.
Edition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en pleine toile vert anis, dos lisse très légèrement éclairci et comportant deux petites taches en tête, plats, gardes et contreplats de papier à effet moiré, couvertures et dos conservés, modeste reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Tristan Bernard à Henri Lavedan : "... ce livre où j'ai essayé de contenter par un mirage des tas de goûts insatisfaits. Bien affectueusement Tristan Bernard." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Le document, Paris 1933, 16x20,5cm, broché.
Edition originale, un des 144 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seul tirage après 12 japon. Petites rousseurs affectant principalement certains feuillets en leurs marges. En frontispice, ouvrage illustré par Don d'un portrait de Tristan Bernard. Envoi autographe signé de Tristan Bernard à Paul Bouju. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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