Exceptionnelle lettre préface de Georges Bernanos consacrée au roman Sous le soleil de Satan. Elle sera publiée dans un numéro des Chroniques du Roseau d'or. S.l.n.d. [circa mai 1926]. 10 pages en 10 f. (210 x 270 mm) à l'encre bleue sur papier quadrillé. Exceptionnelle lettre préface de Georges Bernanos consacrée au roman Sous le soleil de Satan. Elle sera publiée dans un numéro des Chroniques du Roseau d'or. Bernanos a rédigé sa lettre en 17 paragraphes bien distincts et de longueur inégale. Le manuscrit ne comporte que de rares ratures et d'une autre encre deux ajouts ainsi que le titre "Lettre de Georges Bernanos à Frédéric Lefèvre".
Elle fait suite à la fameuse interview qu'il a donné au même Frédéric Lefèvre, alors directeur des Nouvelles littéraires, en avril - sans doute quelques jours ou semaines plus tôt. Dans cette dernière, Bernanos commençait par affirmer : « Je crois en effet que mon livre est un livre né de la guerre ». Alors que le roman ne représente nulle part la guerre, et n'y fait pas la moindre allusion. Et Frédéric Lefèvre d'exprimer sa surprise : « Je serais bien curieux de vous entendre exposer comment la guerre et les réactions de la guerre ont pu engendrer en vous ce roman puissant, dramatique et mystique, d'autant plus dramatique qu'il est mystique. » La réponse de Bernanos est alors très éclairante et d'une grande lucidité sur ce qu'il a voulu faire : " Ah ! voilà : il faut d'abord savoir comment je l'ai écrit. On peut dire de lui ce qu'on voudra. On peut réellement tout dire. Je m'y suis engagé à fond. Je m'y suis totalement donné. D'ailleurs, je l'ai commencé peu de mois après l'armistice. Le visage du monde avait été féroce. Il devenait hideux. La détente universelle était un spectacle insurmontable. Traqué pendant cinq ans, la meute horrible enfin dépistée, l'animal humain rentré au gîte à bout de forces, lâchait son ventre et évacuait l'eau fade de l'idéalisme puritain. Lequel d'entre nous ne se sentit alors dépossédé ? L'idéologie démocratique était encore supportable, dans notre pays latin, parce qu'elle avait pris jusqu'alors le masque jovial, bon enfant, de l'arrivisme politique. Pour la première fois, nous avions vu sa vraie figure. On nous avait tout pris. Oui ! quiconque tenait une plume à ce moment-là s'est trouvé dans l'obligation de reconquérir sa propre langue, de la rejeter à la forge. Les mots les plus sûrs étaient pipés. Les plus grands étaient vides, claquaient dans la main. On traitait communément, je ne dis même pas de héros, mais de saint, l'adjudant rengagé, tué par hasard au créneau. La douleur et la mort étaient devenues une espèce de monopole d'État. La patrie divinisée recevait l'encens de tous les cultes, - comme si le règne dont l'oraison dominicale implore l'avènement était celui de la Démocratie Universelle." Voilà qui était dit, mais peut-être pas assez. Et Lefèvre de revenir à la charge dans cette importante lettre, un véritable manifeste encore plus éclairant que l'interview elle-même : " vous voulez absolument que je parle encore de mon livre : je dois bien ce petit exercice à votre amitié (...) « Le malentendu essentiel, la cruauté absolue de la vie de l'écrivain m'apparaît chaque jour avec plus d'évidence...» «Le Soleil de Satan, au contraire, je l'ai écrit sincèrement, avec une belle imprudence.. .» Il est vrai que la guerre nous a contraints à une révision complète des valeurs morales [...] que nous nous sommes sentis révoltés, soulevés de haine comme la mystique que les grands quotidiens, offraient à ce pauvre peuple surmené : la religion de la déesse France et de Saint Poilu... » Quand Bernanos achevait la composition de son premier roman - durant l'hiver 1924-1925 -, il savait très bien l'effet que celui-ci allait produire. Un jeune prêtre (il s'agit de l'abbé Pierre Camonin tout juste sorti du séminaire) avait été amené à rendre visite à l'écrivain. Bernanos le reçut, dans la salle du rez-de-chaussée où il travaillait et lui dit en le raccompagnant : « Monsieur l'abbé, je suis en train d'écrire un livre qui fera du bruit parmi vos confrères ! », comme une annonce à venir du roman qui portera un titre de poème romantique et presque hugolien, en manière d'oxymore : Sous le soleil de Satan. Bernanos s'est souvent expliqué sur la conjoncture historique lors de la naissance de ce roman, et ses déclarations ont peu varié dans leur substance. Il sort de la guerre métamorphosé. Il avait été un militant insolent, un journaliste très polémique et un étudiant un peu dandy : « [...] j'aimais le bruit ». Une telle perspective et un tel vacarme ne le gênait guère ; cependant le fracas de celui-ci devait dépasser le pronostic, et loin de se limiter au cercle des presbytères, s'étendre à tout le monde littéraire français (on connaît la formule de Robert Vallery-Radot : « un coup de tonnerre dans le ciel des Lettres ». Interview de Bernanos par Frédéric Lefèvre, Les Nouvelles Littéraires, 17 avril 1926 ; Essais et Écrits de combat, I, p. 1039-1040.
P., Société des Amis de Georges Bernanos, 1949-1961, in-8, du n° 1 (décembre 1949) au n° 39/40 (septembre 1960), et n° 42 (juillet (1961), soit 41 n° en 28 fasc. agrafés. (S2B60)
Comité d'administration : Albert Béguin (secrétaire général), Maxence de Colleville, Gabriel Cordoin (trésorier), Michel Dard, Luc Estang (vice-président), Guy Hattu, Eugène Magnificat (président), André Rousseaux (vice-président), Jacques Vallery-Radot, etc.Lettres inédites, 1926-1947, 1933-1945, 1946-1948. Vie de Jésus, Bernanos au Brésil, Le Journal d'un curé de campagne, film de Robert Bresson. Monsieur Ouine, histoire d'un roman par Albert Béguin. Charles Péguy. Un ancêtre de Bernanos, flibustier, par Maurice Dubourg. Le premier article de Bernanos (1909). Ecrits du Brésil. Bernanos et Maurras (n°17-20, 1953, supplément dans le n°23). Les origines lorraines de Georges Bernanos par H. Tribout de Morembert (n°21). Textes du Brésil. Appels et messages (1940-1944). Textes de la 19e année (1907). Articles inédits de 1940. Journal de la guerre d'Espagne. Les grands cimetières sous la lune, pages inédites. Albert Béguin (numéro spécial, n°31, 1958). Chronique du dernier combat 1944-1948. La Commune de 1871, par Georges Bernanos (n°33-34, 1959). Du nouveau sur Monsieur Ouine. Les témoins qui se firent égorger, par G. Bernanos. Le film du P. Bruckberger est-il fidèle à Bernanos ? par Daniel Pezeril. Le Dialogue des carmélites jugé par la presse française.Joint extrait des statuts et le bulletin d'adhésion (supplément au n°1).Après avoir changé de titre, le bulletin cesse en 1974.Tête de collection.
Rio de Janeiro, Éditions France libre, (juillet) 1946 1 vol. (200 x 275 mm) de 115 p. et [1] f. Broché, non coupé, couvertures à rabats. Édition originale. Portrait-frontispice en héliogravure. Tirage unique à 250 exemplaires sur vélin, signés par l'auteur (n° 222).
"On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. » Le texte fut rédigé à la fin de l'année 1944, au Brésil, puis fut ensuite donné au Comité de la France Libre qui le fit imprimer et publier sur place dans cette édition à petit nombre. Cet essai visionnaire est sans doute le plus dense et le plus importants des essais de Bernanos, qui écrit ces lignes - "les dernières que j'écrirai au Brésil, après sept années d'exil -", dont le titre principal devait être "Hymne à la liberté". Georges Bernanos met en garde les hommes contre la civilisation des machines et la technique déshumanisante, dont l'objectif est de nier l'existence de l'âme et donc d'abolir la liberté. A l'homme productif, modèle de la société technicienne, Bernanos oppose le modèle antique de l'homme contemplatif. " C’est un membre du Comité de la France libre de Rio de Janeiro qui lui a suggéré de l’intituler « La France contre les robots ». Une puissante intuition. Le mot « robot » était encore neuf dans la langue française. Il était apparu dans une pièce de théâtre de l’écrivain tchèque Karel Čapek intitulée R.U.R, Rossum’s Universal Robots, jouée à Paris en 1924. En tchèque, robota signifie « travail forcé », « corvée ». Dans la pièce, les robots fabriqués à la chaîne condamnent les individus à l’oisiveté. Une guerre s’ensuit entre les hommes désœuvrés et les machines révoltées contre leurs créateurs. En 1944, avant que paraissent les nouvelles de science-fiction d’Isaac Asimov, le mot « robot » renvoyait encore à un automate à forme humaine, à l’homme-machine d’une civilisation nouvelle. Les robots n’avaient pas fait leur apparition dans les chaînes de production industrielle (1961) ou dans les tâches ménagères (1963). Leur nom évoquait une rivalité dangereuse avec l’espèce humaine. Quand le mot « robot » fait son entrée en littérature française en 1944, il le fait simultanément chez deux écrivains, Georges Bernanos et Antoine de Saint-Exupéry. Le 31 juillet 1944, avant d’embarquer pour son dernier vol, l’écrivain-aviateur a laissé cette lettre sur la table de sa chambre : « Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m’épouvante. Et je hais leurs vertus de robots. Moi, j’étais fait pour être jardinier. » (in Georges Bernanos et la question de la technique, Revue des Deux Mondes, 2021, p. 106 et sq.) L'ouvrage est dédié à Auguste Rendu, justement Président du Comité de la France Libre au Brésil et à ses membres. La longue et importante préface est adressée Rendu et ses amis : " Vous étiez pour la plupart des hommes tranquilles et laborieux, attachés à leur métier, à leur négoce, à leur famille, et généralement peu soucieux de politique. La nouvelle de l’armistice vous a tous frappés de stupeur avant de vous enflammer de colère. Vous n’avez pas discuté l’armistice, vous avez refusé d’entrer dans les prétendues raisons de l’armistice. Vos adversaires en profitent pour vous accuser d’intransigeance, et même de fanatisme. Ils ont ainsi dupé un certain nombre de naïfs qui, dans le but de rassurer leur propre conscience, ne demandaient pas mieux que de vous croire aveuglés par la passion (…) Les événements vous ont donné raison, ils ont donné raison à vous et à l’honneur. Cela devrait clore le débat. Malheureusement ce n’est ni à vous, ni à l’honneur que se sont ralliés vos anciens adversaires ; ils ne se sont ralliés qu’au succès, afin d’en tirer parti (…) Nous souhaitons autant que personne l’union des Français ; je ne voudrais pas la retarder d’un jour, d’une heure. Mais, il y a quelque chose de plus précieux que l’union, ce sont les principes au nom desquels on s’unit. L’esprit de l’armistice est inséparable de l’esprit de collaboration, le drame de l’armistice et celui de la collaboration ne font qu’un seul et même drame, celui de la conscience nationale, obscurcie par les équivoques. La loyauté inflexible d’hommes tels que vous a dissipé ces équivoques. Il ne faut pas qu’elles se retrouvent un jour, sous une forme ou sous une autre, dans la conscience des futurs petits Français.". Les autres membres du Comité à qui l'ouvrage est dédié sont Marcel Layolle, Jean Hauser, André Faure, René Bouguié, Léon Reuché, René Wurmser, Maurice Cellier, Pierre Aubaud, Louis Hutier et Arthus Germain et Yves Mainguy. Le feuillet de dédicace ne sera imprimé que pour l'édition française paru chez Robert Laffont en 1947. L'ouvrage original, comme les précédents titres de Bernanos au Brésil (Lettre aux Anglais, Monsieur Ouine, Le Chemin de la Croix-des-Âmes) est imprimé sous la direction de Charles Ofaire, le fondateur des éditions Atlântica editora, et principal éditeur francophone au Brésil. Charles Ofaire aura exprimé son engagement en faveur de la France Libre par ce texte, mais aussi en publiant - en français comme en portugais - la biographie de Charles de Gaulle de Philippe Barres. Après la Guerre, il quitte Rio de Janeiro à l’appel de Charles de Gaulle qui compte lui confier, comme à Georges Bernanos, d’importantes responsabilités. Outre Bernanos, L’Atlantic Editora publia le Jeanne d’Arc de Jules Michelet, des ouvrages engagés en faveur des alliés comme L’Honneur des poètes, et mit en place une collection, « Les Cahiers de la Victoire », consacrée à des ouvrages de résistance.
Les Belles Lettres, nov. 1962. Bel in-8° , couverture éditeur , broché , pagination marmoréenne, 128 pages dont deux de biographies. Très propre.
COMME NEUF Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Archives des lettres modernes Archives des Lettres modernes, 1978. In-8 broché de 110 pages. Numéro 7. Interférences 2. Joseph Jurt Bernanos et Jouve. Michel Estève : Bernanos et Bresson. Très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Rio de Janeiro, Atlantica Editora, (février) 1942. 1 vol. (140 x 200 mm) de 303 p. et [1] f. Broché. Édition originale. Envoi signé : « Pour Dominique Braga, nous nous sentirons à nouveau chez nous à Paris. Affectueusement, Bernanos ».
C'est le premier ouvrage publié par Bernanos au Brésil, avant Le Chemin de la Croix-des-âmes et Monsieur Ouine, tous les deux en 1943. Tous seront édités par Charles Ofaire, un exilé suisse mi-aventurier, mi-homme de lettres, alors patron de la puissante Atlantica Editora. Cette Lettre aux anglais se veut un livre de « grand chemin », comme le surnomme les notes de La Pléiade : « Bernanos s'y est mis au large et à l'aise : il parle de l'avenir du monde aux citoyens du monde, et son apocalypse n'a pas encore fini d'épuiser ses révélations. Car il a pressenti, par-delà le conflit de 1939-1945, la guerre universelle dans laquelle nous sommes actuellement comme une lutte à mort de l'homme, ou de ce qu'il en reste, contre les puissances inhumaines de l'homme et de l'idéologie ». L'ouvrage est dédié à son fils Yves, qui rejoindra les FFL à Londres en 1942 et participera au débarquement allié en Normandie. Connu comme écrivain, Dominique Braga (Domingos de Figueiredo Braga) est brésilien, par ses parents. Né en 1892 à Paris, il y fit toute sa carrière : critique et directeur littéraires de l´Europe Nouvelle, critique musical au Monde nouveau, rédacteur en chef de la revue Europe, directeur littéraire des Editions Rieder et enfin directeur de la collection « La Grande Fable » à la Librairie Plon - où il fait la connaissance de Bernanos. Nommé, en 1929, chef de la section littéraire de l'Institut internationl de coopération intellectuelle de la Societé des Nations, il occupe ce poste jusqu'à s'exiler en 1940 au Brésil de ses aïeux et y retrouver Bernanos. Pionnier de la littérature sportive, il connut un succès avec 5 000, publié en 1925, monologue intérieur d'un coureur de 5 000 m pendant une épreuve des Jeux olympiques de 1924 à Paris - qui inspira au cinéma Les Chariots de feu - où il introduit la technique cinématographique du ralenti dans sa narration ; où le rythme de lecture s'accorde avec la foulée : la tête gamberge, les jambes sont à la peine et une communion de destins se noue sur la piste. « Les athlètes qui courent en groupe, quelles que soient les hostilités qui les divisent, trouvent dans l'escorte de leurs rivaux une assistance » écrit-il. Dans une autre de ses chroniques, Braga s'emballe pour la Finlande où « le sport est considéré presque comme un culte », regrette les mauvais gestes, s'inquiète d'un Tour de France trop commercial mais se délecte d'un tel spectacle sur les routes de l'été. Citons aussi une longue nouvelle, Quinze hommes à Twickenham, récit circonstancié d'un match de 1926 opposant l'Angleterre à la France lors du Tournoi des V Nations. Notre défaite (11-0) et la rencontre en elle-même ne prennent qu'une part infime dans cette épopée à hauteur d'hommes, embarquant le lecteur dans un voyage au coeur des Bleus pendant tout un week-end.
Paris, Plon, " Présences ", 1947. In-12, broché, 318 pp.
Un texte inédit de BERNANOS. Photos sur demande.
Gallimard, 1971, in-12 rel. cuir marron, LI-1712 p., coll. "Bibliothèque de la Pléiade", préface de Michel Estève, jaquette, rhodoïd, sous étui cartonné, très bon état.
Ce volume contient : Saint Dominique - Jeanne, relapse et sainte - La Grande peur des bien-pensants - Les Grands cimetières sous la lune - Scandale de la vérité - Nous autres Français - Les Enfants humiliés - Textes non rassemblés par Bernanos (1938-1945). Deux courants essentiels partagent l'œuvre de Bernanos. Un courant inspiré par la fiction ou courant romanesque, indissociable cependant des années 1920-1940. Un courant de caractère "politique", inspiré encore plus directement par l'histoire, auquel se rattachent des écrits, appelés d'ordinaire "pamphlets", que nous désignons ici même par les termes : "essais et écrits de combat". Pourquoi ? Parce que le genre littéraire auquel ils appartiennent les définit beaucoup moins que l'inspiration qui leur insuffle la vie, que le but visé par l'écrivain à travers eux. Qu'il s'agisse du courant "romanesque" ou du courant "politique", ce qui fait constamment problème - et retient toute notre attention - c'est le double destin charnel et surnaturel de l'homme et de la France engagés dans l'histoire. Quels que soient le genre et le registre adoptés, les tribunes ou les modes d'expression de la pensée utilisées, une inspiration fondamentale guide Bernanos : confronter notre vie, nos passions, notre être intérieur, notre pays, notre univers et notre temps avec son destin surnaturel, avec l'aventure du spirituel. L'homme, pour lui, n'est pas seulement corps ou âme, passions ou ascèse, appétit de bien-être ou soif de sainteté, courage ou lâcheté, mais l'un et l'autre. L'homme qui intéresse Bernanos, qu'il observe, auquel il s'adresse dans son œuvre avec colère, rage, passion et tendresse, n'est pas, si l'on veut reprendre un terme beaucoup employé, "unidimensionnel", mais au contraire "multidimensionnel".
Paris Plon, coll. "Présences" 1947 1 vol. Broché in-12, broché, XIX + 318 pp. Edition originale. Exemplaire du service de presse avec un bel envoi de l'auteur "à Maurice Nadeau, cette [Présence de Bernanos] vous est sans doute étrangère, sinon inutile. Je souhaite du moins qu'elle ne vous laisse pas indifférent !". En très bonne condition.
Le Rocher / Jean-Paul Bertrand, 1987, in-8 br. (14 x 23), 904 p., coll. "N.R.P. Littérature", nouvelle édition complétée, corrigée et annotée par Brigitte et Jean-Loup Bernanos d'après les manuscrits, augmentée de tous les articles et messages écrits au Brésil, bon état.
" En 1938, Bernanos quitte l'Europe pour le Brésil où il apprend, trois mois plus tard, la nouvelle es accords de Munich puis celle de la déclaration de guerre. Dans un profond isolement et sans grand moyen d'information, il souffre de l'éloignement. Afin de surmonter celui-ci, il commence la rédaction d'un journal de guerre qui lui rappelle celle de 1914-1918. Il intensifie peu à peu sa campagne en faveur de la France combattante dans la presse étrangère et dans les journaux clandestins. Ce n'est que des années après sa mort que ces textes ont été retrouvés. Cette édition est la première qui en permette la lecture chronologique. Elle est enrichie de nombreux inédits et son propos est de rassembler en un seul volume la totalité connue à ce jour des articles de guerre et des conférences rédigées par Bernanos au Brésil entre Septembre 1938 et mai 1945. Il en avait lui-même manifesté le désir, mais en avait été empêché par la trop grande dispersion de ces textes offerts aux uns et aux autres au fur et à mesure de leur rédaction.Cette publication, première édition complète du ""Chemin de la Croix-des-Ames"", est un document exceptionnel. Elle ranime, dans l'esprit tumultueux et tragique de la Seconde Guerre Mondiale, un esprit de clairvoyance que l'on apprécie mieux avec l'actualité. On y retrouve tout l'écrivain. On y écoute aussi le visionnaire, toujours attentif et présent, et son cri d'espérance. "
P., Plon, 1986, gr. in-8, br., couv. ill., 505 pp., cahier de photos en noir hors-texte, bibliographie, index des noms cités. (DG2)
Pliure au bas de la couv. sup. Notes manuscrites au crayon sur la première garde.
Revue des lettres modernes Revue des Lettres modernes, 1968. In-8 broché de 211 pages. volume 9. Nouvelle histoire de Mouchette, de Bernanos à Bresson. La revue des lettres modernes, N° 175 - 179. Rares passages discrètement soulignés au crayon de papier sinon très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Revue des lettres modernes Revue des Lettres modernes, 1982. In-8 broché de 205 pages. Volume 17. Bernanos et la fonction de l'écriture. Très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Plon Fort In Octavo, broché, couverture souple glacée et portrait en noir, 505 pages, ensemble un peu fané tout de même, bel exemplaire par ailleurs, doté d'une bonne biblio in fine.
Épuisé. Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Esprit, Paris Décembre 1948, 14,5x22,5cm, broché.
Edition originale du numéro de cette importante revue humaniste fondée par Emmanuel Mounier, un des 50 exemplaires numérotés sur alma du Marais, seuls grands papiers. Ce numéro est en partie consacré à Georges Bernanos disparu cinq mois plus tôt avec Albert Béguin "Bernanos n'appartient à personne", Georges Bernanos "J'ai mené une vie de chien", Bertanrd d'Astorg "Mort au champ de son honneur". Autres contributions de Paul Ricoeur "Dimension d'une recherche commune", Marius Gandilhon "Derrière le silence de l'Espagne", Jacques Ayencourt "Ils ont voté Roosevelt"... Rares rousseurs principalement marginales. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.A. Ricordi. 1957 Copyright. In-16. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 55 pages.. . . . Classification Dewey : 782.1-Théâtre musical, opéra
Musique de Francis Poulenc - Texte de la pièce de Georges Bernanos porté à l'opéra avec l'autorisation de Emmet Lavery - Scénario de philippe Agostii et du R. .V .Bruckberger - Classification Dewey : 782.1-Théâtre musical, opéra
Société des amis de George Bernanos 1953 1 vol. broché in-8, agrafé, 79 pp. Bon état.
Esprit Paris 1948 In-8 broché.Spécial Bernanos.Décembre 1948. N° 12.Béguin, Bernanos n'appartient à personne.Bernanos, J'ai mené une vie de chien.D'Astorg, Mort au champ de son honneur.Etc.
Paris, Plon - Gallimard, 1959. In-8 relié d'après la maquette de Paul Bonet, 1001 p. Avec 32 aquarelles par Guerrier, Fontanarosa, Chapelain-Midy, Roland Oudot, Jean Terles, Elie Lascaux. Très bon état.Tirage limité à 10250 ex. Exemplaire sur vélin No 2201 / 10000.Contient : Sous le soleil de Satan - Nouvelle histoire de Mouchette - L'Imposture - La Joie - Un Crime - Journal d'un curé de campagne - Monsieur Ouine - Un mauvais rêve.
1955 Club Français du Livre 1955, in-8 relié toile noire décorée de l'éditeur, titre en rouge et blanc. 227 p. (bon exemplaire)- Joint un cahier de 16 pages d'illustrations en noir de facsimilés de la couverture originale, photos et textes manuscrits de Bernanos. Tirage limité à 8126 exemplaires numérotés sur bon papier,N°4952. Une édition club très réussie (maquette de Jacques Darche) du plus abouti de ses cris de révolte contre le monde moderne.
Paris Gallimard 1948 1 vol. broché in-8, broché, non coupé, XI + 509 pp. Deuxième édition enrichie de ce recueil de chroniques écrites du Brésil, entre 1940 et 1945, où Bernanos commente les événements de la guerre. Exemplaire du Service de Presse, justifié S.P., après les 54 exemplaires numérotés sur pur fil. Dos passé, sinon en bonne condition, non coupé et complet de son prière d'insérer.
Paris Grasset, coll. "Pour mon plaisir" 1931 1 vol. broché in-4 tellière, broché, sous double couverture, 458 pp. Édition originale de ce premier essai polémique dans lequel, s'appuyant sur la figure de Drumont dont il partage la détestation de la bourgeoisie bien-pensante, Bernanos pose un violent réquisitoire contre les dérives de son époque. Un des 112 exemplaires réimposés et numérotés sur vélin pur fil Lafuma (n° 70), en excellente condition dans son emboîtage éditeur d'origine.
Montreux, 1.2.[19]47. Dessin original en noir 19 x 15, titré, signé et daté de la main de l'artiste, sous cadre.
Discret portrait de 3/4 de l'écrivain Georges Bernanos, réalisé en larges aplats de crayon noir clair (ou gris froncé) par l'artiste suisse allemand. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
FOUCHET (Maw-Pol) - BERNANOS (George) - BURNS (Robert) - HELL (Henri) - ARAGON - THOMAS (Dylan) - ORIEUX (Jean) - SCHLOEZER (Boris de) - LANZA DEL VASTO -
Reference : 43716
Alger : Fontaine, 1942. Directeur : Max-Pol Fouchet, comité de rédaction : Jean Denoël, André de Richaud, Jean Rousselot et Max-Pol Fouchet, René Daumal, Georges-Emmanuel Clancier et Pierre Emmanuel. Un volume broché (15,8x23,7 cm), 118 pages. Comprend notamment "Lettre aux Anglais" de Bernanos et "Le jour se lève sur la Fontaine des Innocents". Manque au dos de 3x1 cm sans atteinte au texte. Bon état.
La revue Fontaine fondée par Max-Pol Fouchet en 1939 est la principale revue de la résistance intellectuelle française pendant la seconde guerre mondiale. Depuis Alger, Fontaine rallia tous les poètes, artistes et écrivains hostiles à la collaboration. De 1942 à 1944, à Limoges où résidait Georges-Emmanuel Clancier, étaient collectés les articles et poèmes écrits en France occupée, et envoyés à Albert Béguin à Genève puis expédiés à Tanger... Et de là en Algérie par Georges Blin. La revue publiait aussi les auteurs français réfugiés alors aux U.S.A. et dans le monde libre comme André Breton, Saint-John Perse, Georges Bernanos, etc. (L'Intelligence en guerre, Vignes-Lacroix, 2001, pages 201 et suivantes.)
B. Grasset, 1931. In-12 br. La Grande Peur des bien-pensants, premier essai de Bernanos, rassemble pour partie des textes publiés entre 1929 et 1931, souvent dans L'ACTION FRANÇAISE. Textes de soutien à Édouard Drumont et à son oeuvre majeure La France juive. Édition pré originale, sous forme de " Bonnes feuilles " tirée à 60 exemplaires numérotés. Bel exemplaire, hyper rare !