France-Empire, 1977, fort gr. in-8°, 611 pp, broché, couv. à rabats, bon état
Les Carnets secrets d'Aristide Corre (Dagore pour la Cagoule). — La Cagoule ! Mystérieuse cagoule. Si mystérleuse qu’aujourd’hui encore, devant l’absence d’archives, de documents officiels (Ia plupart des dossiers de police et d’instruction ont été pillés ou simplement épurés pendant Ia Seconde Guerre mondiale par d’anciens Cagoulards) et surtout devant le truquage des pièces fournies aux divers interrogatoires d’avant-procès, devant les faux témoignages, les repentirs, les aveux extorqués et repris, les alibis fabriqués, les dénonciations, les soutiens politiques et militaires, journalistes, écrivains, historiens, en sont à s’interroger sur Ia réalité de ses actions de commando ou de plastiquage, l‘organisation interne du mouvement, son financement, son armement, ses relations avec les facismes italien, espagnol, allemand... La Cagoule – organisation secrète d’action révolutionnaire – fondée en 1936 par des membres dissidents de l’Action française, deçus et irrités par « le manque de combativité » du vieux mouvement royaliste et nationaliste, devant Ia « montée et les dangers » du Front Populaire et du communisme, avait son chroniqueur quotidien et, jusqu’à Ia pubIication de ce livre, chacun l’ignorait. Les Carnets d’Aristide Corre (Dagore pour Ia Cagoule) contiennent Ia plupart des secrets de I’organisation terroriste. Comment imaginer que celul, sans qui sans doute, le fondateur Eugène Deloncle, n’aurait rien entrepris, alt pu commettre l’imprudence de confier chaque jour à des cahiers : notations, réflexions, commentaires, informations concernant les crimes et les objectifs de la Cagoule. Assurément, nul homme n’aurait été plus mal choisi pour occuper le poste de chef du Deuxième Bureau, chargé du renseignement et de Ia mise en place des actions de l’organisation. Ce besoin d’écrire – noir sur blanc – qul est refusé à tout agent secret, Dagore allait se montrer incapable de le réprimer et, lorsque le policier Jobard perquisitionnera chez lui, les carnets reliés – racontant tout ou presque tout – seront là, bien rangés à quelques centimètres du bout de son nez, sur les rayons de la bibliothèque. II est vrai que Ia police a des excuses de ne pas avoir poussé plus loin ses investigations, elle venait de trouver chez Dagore une grande liste d'« abonnés » de I’O.S.A.R., ce qui permit, indicateurs infiltrés aidant, de mettre pratiquement fin à l’organisation. C’est par hasard que Christian Bernadac a retrouvé les précieux carnets secrets d’Aristide Corre et a décidé de les publier et de les présenter en les commentant. La vie d’Aristide Corre, telle qu’iI Ia raconte sans rien cacher ni de son action, ni de ses amours, est un document humain qul révèle un personnage hors série... — "En poursuivant des recherches sur les camps de concentration, le journaliste Christian Bernadac fut amené à rencontrer, en 1969, le père Joseph Fily, déporté à Dachau et ancien Cagoulard. Ce dernier lui communiqua les carnets d'Aristide Corre, qu'il avait en dépôt depuis 1942. Aristide Corre, dit Dagore, fut le chef du 2e Bureau de la Cagoule. Ami d'enfance d'Eugène Deloncle, il le suivit à l'Action Française, puis dans la constitution de l'organisation clandestine qui devait renverser le régime honni par l'extrême-droite. Recherché par la police française, Dagore se réfugia à Saint-Sébastien en octobre 1937 et il vécut en exil en Espagne jusqu'à la défaite de 1940. Engagé dans la Résistance, contrairement à ses amis Deloncle, Filliol et Darnand, il fut fusillé à la prison du Cherche-Midi le 31 mars 1942, sous la fausse identité de Claude Meunier, ce qui explique qu'à la Libération la police le recherchait toujours. Bernadac vient de publier ces carnets sous la forme de larges extraits annotés qui, au-delà des renseignements fournis sur l'Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire, apportent une meilleure compréhension de la psychologie des principaux Cagoulards, tels que Deloncle, Filliol, Jeantet, sans oublier l'auteur méconnu, écrivain manqué qui mêle l'introspection à la conspiration. Il peut paraître surprenant de voir le responsable du 2e Bureau d'une organisation clandestine tenir régulièrement un journal dans lequel il consigne des notations parfois détaillées sur les réunions auxquelles il a participé ou sur les projets de "coups" à monter, même si elles apparaissent sous une forme qui n'est pas toujours très claire pour le non- initié. C'est ce qui fait l'intérêt de cette publication originale qui nous permet de mieux connaître le milieu Cagoulard, à défaut de tout savoir sur le "Complot" et ses prolongements. Aristide Corre signale souvent qu'il ne peut encore noter dans son journal ce qu'il a vu ou entendu le jour même, mais il y revient à coup sûr les jours suivants avec des précisions de plus en plus nettes, qu'il s'agisse du trafic d'armes, de la suppression de traîtres et d'ennemis ou de la constitution de dépôts d'armes et de munitions dans la région parisienne. Il écrit plus librement après son exil en Espagne, certes, mais sa situation d'isolement et de dépendance le préoccupe de plus en plus, au détriment des notations politico-militaires, qu'elles concernent la situation française ou la guerre civile. C'est pourquoi le lecteur reste souvent sur sa faim, à moins qu'il n'apprécie l'étalage des états d'âme et des phantasmes de l'auteur. La lecture de ces carnets apporte la confirmation que la Côte d'Azur a constitué pour la Cagoule un secteur important, que ce soit pour le trafic d'armes ou pour les contacts avec les services spéciaux italiens. Joseph Darnand est intimement lié à ces deux affaires et son nom revient souvent sous la plume de Dagore." (Jean-Louis Panicacci, Cahiers de la Méditerranée, 1977)
France-Empire, 1977 pt in-8°, 365 pp, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
L'épopée, minute par minute, d'un des voyages les plus atroces vers Dachau, le train 7909. — "Au lendemain du débarquement de juin 1944, les différents services de police et de sécurité du Reich, pour une fois d'accord, estiment que la masse impressionnante des détenus des prisons de France ne doit en aucun cas grossir les effectifs des forces alliées d'invasion ou de la Résistance, mais au contraire participer dans les camps de concentration à l'effort de guerre allemand. Rassemblés dans le centre de triage de Compiègne, ces prisonniers alimentent les derniers grands convois de la déportation. Le 2 juillet 1944, ils sont plus de 2000 entassés dans les wagons à bestiaux du train 7909. Cent hommes par wagon. La température extérieure est de 34 degrés. Les gardiens, irrités par un sabotage de voie et un déraillement de locomotive, interdisent le ravitaillement en eau. Les déportés sombrent dans la folie...des bagarres éclatent ... Le 5 juillet, sur le quai de débarquement de Dachau sont alignés plus de cinq cents cadavres de « voyageurs ». Christian Bernadac a recherché et trouvé 340 survivants du train de la mort et 215 témoins extérieurs (cheminots, personnel de la Croix-Rouge, etc.) Cette enquête sans précédent et trois cents manuscrits inédits, rédigés spécialement pour ce livre ont permis à l'auteur de reconstituer minutieusement le voyage et l'histoire de chaque wagon. Ce livre hallucinant est unique dans le domaine de l'enquête historique, un genre ou Christian Bernadac s'est déjà particulièrement illustré..." (4e de couverture)
France-Empire, 1979 pt in-8°, 413 pp, annexe, broché, couv. illustrée, bon état
Renouant avec la tradition de ses grandes enquêtes historiques sur les camps d'extermination de la seconde guerre mondiale – dix ouvrages, dont les témoignages inédits constituent l'acte d'accusation le plus complet et le plus irréfutable contre la barbarie nazie – Christian Bernadac s'est attaché dans “L'Holocauste oublié” au martyre inconnu de ce peuple du voyage, les tsiganes, qui était condamné au même titre que les juifs, par les lois raciales du Reich. L'horreur et l'immensité de la « Solution finale » du problème juif ont le plus souvent masqué le massacre organisé des tsiganes européens. Aucun tsigane ne témoigna au procès de Nuremberg. Ce « silence » sur la disparition d'au moins 250.000 tsiganes trouve une explication logique dans l'absence de langue écrite tsigane, mais aussi et surtout dans la « mauvaise conscience » de tous ceux qui ont eu à coeur, pendant des siècles, de mépriser, insulter, poursuivre, rejeter, condamner ces bohémiens, romanichels ou autres « voleurs d'enfants et de poulets », marginaux non par atavisme, mais par la seule force des attitudes de leurs contemporains. Sait-on que les autorités françaises avaient commencé l'internement « des nomades » dans de véritables camps de concentration français, construits sur le territoire français dans les mois qui ont précédé la seconde guerre mondiale ? Christian Bernadac a retrouvé les archives de ces camps que l'on néglige aujourd'hui encore de mentionner. Ces documents et un ensemble inégalable de témoignages ont permis à l'auteur de retracer dans L'Holocauste oublié la longue persécution de ces familles marquées depuis « la fuite indienne » par une malédiction, en de nombreux points comparables à celle qui frappa la race juive. “L'Holocauste oublié”, une révélation qu'il faut – enfin – avoir le courage de découvrir et de lire.
France-Empire, 1971 pt in-8°, 318 pp, biblio, broché, jaquette illustrée, bon état
Poursuivant son hallucinante enquête sur les camps de la mort, Christian Bernadac aborde avec les « Mannequins nus », le premier dossier d'une nouvelle série consacrée aux camps de femmes. On ignore en général que l'enceinte d'Auschwitz abritait, à l'ombre des fours crématoires, un immense camp de femmes ; un camp où chaque déportée, dépouillée de cette enveloppe qui la rattachait à son passé, est précipitée dans un monde qu'elle est incapable de comprendre ou d'imaginer. Nue, elle n'a que quelques jours pour se fondre dans la masse, pour réaliser l'amalgame, pour n'être plus que le numéro matricule d'une série, d'un block, d'un kommando. Elle devient un « Mannequin nu », un objet. Ces femmes d'Auschwitz ont connu la pire existence concentrationnaire, mais elles ont su comme les hommes, peut-être mieux qu'eux, s'organiser, s'entraider, résister. Beaucoup, malgré la hiérarchie saris cesse préoccupée de trancher les franges de la masse, sont sorties de ce « troupeau de choses » pour ébranler le Système. Recherchant et retrouvant documents et témoignages inédits, Christian Bernadac retrace ces miracles quotidiens de la survie et de l'espoir. Peu à peu, de cet enchevêtrement de crânes tondus, émergent les visages paisibles du refus. Mala la Belge, Danielle la Française, Régina la Russe, Bella la Polonaise...
1993 Editions France-empire 1993 très bon état 316 pages in 8 broché .Tome 3 de l'édition intégrale de l'oeuvre de Bernadac sur les camps de la mort, les 3 volumes de ce tome sont exclusivement consacrés à Mathausen et ses kommandos .
1977 Editions France-Empire. 1977. 1 vol in-8, broché, couverture ilustrée. 609 pages.
Bon état
France-Empire 2006 15 4x3 2x24cm. 2006. Broché. Bon Etat intérieur propre
France-Empire 1977 in8. 1977. Broché.
jaquette défraîchie bords frottés intérieur propre
FLAMMARION 1976 In-4 relié 28 cm sur 21. 96 pages. Jaquette en bon état. Bon état d’occasion.
Ouvrage dédicacé par l’auteur Bernard Noël à l’écrivain Christian Bernadac. ‘Pour tout ce que vos mains rêves de nous donner à voir” Bon état d’occasion
1966 BERNADAC Christian : L’exécution de Budapest. France-Empire Paris 1966. E.O. (pas de grand papier). Envoi à Michel de Saint-Pierre. Broché in-8, très bel état
Trois volumes reliures de l'éditeur, 19X12 cm, 1976, 376+388+362 pages, photos en noir hors-texte, éditions Famot / Beauval. Très bon état.
Reliure de l'éditeur, 19X12 cm, 1976, 356 pages, photos en noir hors-texte, éditions Famot / Beauval. Très bon état.
Reliure de l'éditeur, 19X12 cm, 1984, 332 pages, photos en noir hors-texte, éditions Famot / Crémille. Très bon état.
Reliure de l'éditeur, 19X12 cm, 1976, 374 pages, photos en noir hors-texte, éditions Famot / Beauval. Très bon état.
Trois volumes reliures de l'éditeur, 19X12 cm, 1975, 336+311+294 pages, photos en noir hors-texte, éditions Famot / Beauval. Très bon état.
France-Empire, 1980 pt in-8°, 284 pp, broché, couv. illustrée, bon état
« C’est par Orianienburg Sachsenhausen, « Le Dernier Camp », que j’aurais dû ouvrir cette longue enquête sur « l’univers concentrationnaire ». D'abord parce que mon père, Robert Bernadac, a été déporté à Orianenburg, et que cette longue absence marqua mon enfance, comme les récits qu’il fit à son retour impressionnèrent mon adolescence... » (4e de couverture). Rouge-Gorge était le pseudonyme attribué à Robert Bernadac par le réseau de résistance du camp d'Oranienburg Sachsenhausen.
Paris, France-Empire, 1978. Fort in-8, broché, couverture illustrée en couleurs, 483 pp.
Edition originale. Planches hors-texte. Bel ex. Photos sur demande.
Paris, Editions France-Empire, 1979 In-8, broché, couverture illustrée, 413 pages.
Photos sur demande.
Broché, 24X15 cm, copyright 1975, 188 pages, illustrations en noir, éditions France-Empire. Couverture défraichie sans gravité, bon état.
France-Empire, 1981 gr. in-8°, 369 pp, broché, bon état (Coll. Le glaive et les bourreaux, 1)
Témoignages choisis par Christian Bernadac dans les archives de Nuremberg : Goering, Doenitz, von Papen, Ribbentropp, Streicher, Speer, Hess, Keitel, Rosenberg, Kaltenbruner, etc.
France-Empire, 1982 gr. in-8°, 407 pp, broché, bon état (Coll. Le Glaive et les bourreaux, 3)
Témoignages d'acteurs et de témoins choisis par Christian Bernadac à partir des principaux documents de l'accusation et de la défense des procès de Nuremberg.
1982 Editions France-empire " le glaive et les bourreaux " 1982, état correct 430 pages in 8 broché rousseurs, usures et frottements coins légèrement cornés.
1973 Editions France-empire 1973 très bon état 316 pages in 8 broché avec jaquette .