Paris, Gallimard 1945, 1947, 205x145mm, 308 + 300pages, reliure toile avec pièce de titre et d’auteur dorés au dos. Ex-libris au tome I. Bel exemplaire.
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Paris, Librairie Grasset 1925, 185x125mm, 218pages, broché. Dos et couvertures insolés autrement bel exemplaire, intérieur propre. Edition originale sur papier vélin pur fil Lafuma, numéroté n.° LXXV / CXL.
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Lausanne, Marguerat 1946, 190x140mm, 120pages, broché. Couverture à rabats. Un des 2’400 exemplaires de l’édition originale numérotée, n° 137.Cachet de possesseur. Bel exemplaire.
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Vésenaz Près Genève, Pierre Cailler 1946, 195x130mm, 62pages, broché. Trè bel exemplaire. Exemplaire sur papier chamois vélin apprêté, numéroté n.° 951 / 2508.
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Sans lieu, sans nom d'éditeur. [Abbeville, chez l'auteur]. 1930. Plaquette in-8° agrafée. 23 pages. E.O. Peu courant. Bon état.
Le titre parodie ceux de Mort de la pensée bourgeoise et de Mort de la morale bourgeoise, d'Emmanuel Berl, parus en 1929. Le pamphlet de Philippe Lamour attaque et démonte les pamphlets de Berl dont il dénonce : " une indigence de pensée et une impuissance à construire qui ne sont pas la moindre illustration de la décadence effective de cette pensée bourgeoise, dont Monsieur Berl, pamphlétaire, est un digne représentant ". Il s'en prend aussi à Drieu la Rochelle [co-directeur avec Berl de la revue les Derniers jours] : " Le tandem Drieu la Rochelle-Emmanuel Berl est celui qui m'a toujours le plus inquiété. Je les vois se casser la figure à chaque tournant. Imperturbables, ils se remettent en selle et continuent. () Ce qu'il faut admirer sans réserve, c'est le tranquille culot avec lequel ces excellents garçons parlent de ce qu'ils connaissent mal, avec une sécurité proportionnelle à leur ignorance ". Une certaine dose d'antijudaïsme n'est pas absente de la philippique de Philippe Lamour (qui fut dès 1925, membre du " Faisceau " de Georges Valois - premier parti fasciste français -, puis du Parti Fasciste Révolutionnaire de Pierre Winter), traitant Berl de " plus juif que nature, juif à en gêner les Juifs ". Cependant, dès 1931, Lamour prône la lutte contre l'hitlérisme. En 1938, il s'élève contre les Accords de Munich (encore en cela opposé à Berl, qui les approuve). Engagé volontaire en 1940, il ne cesse de dénoncer le gouvernement de Vichy et la politique de Collaboration. Après la Libération, il se consacre au redressement de la France et entame une longue et brillante carrière dans le domaine de l'aménagement du territoire, particulièrement dans son département d'adoption du Gard. Le canal du Bas-Rhône porte aujourd'hui son nom, de même qu'un lycée de Nîmes.
Gallimard, 1983, 3 vol. in-8°, 334, 326 et 302 pp, annexes, biblio, brochés, sous coffret cartonné imprimé, bon état (Coll. La Suite des temps)
Complet. – Tome 1: D'Attila à Tamerlan. – Au XVIIIe siècle, l'Histoire était généralement exempte des passions nationales : les historiens du XIXe siècle et, plus que tous les autres, les historiens allemands s'y adonnèrent avec une croissante frénésie. Ils transformèrent en arsenaux les archives. L'Europe du XXe siècle est sans doute trop menacée, elle devient trop misérable pour le luxe monstrueusement onéreux de ses antagonismes nationaux. Elle doit prendre, et elle prendra, une conscience toujours plus claire de ses profondes solidarités. Aux histoires de ses diverses patries, elle substituera celle de leur commun passé. Ce premier volume considère l'Occident chrétien d'Attila à Tamerlan : c'est l'épopée de la Chrétienté gothique. Entre la Louve et le Croissant, l'Europe, qu'après le désastre de Rome l'Asie menace de submerger, se ressaisit et se reforme : les Croisés poussent ses frontières jusqu'à la Syrie. Les contradictions du césaropapisme, les guerres intestines, les hérésies, la retombée de l'élan vital – dans l'Islam comme dans la Chrétienté – ouvrent une chance nouvelle à l'Asie, qui, en cinq siècles, produit les empires formidables et précaires des Khitais, des Ghaznévides, des Seldjoucides, de Gengis Khan, de Mengou, de Bajazet, de Tamerlan. Si bien qu'à la fin du XV ? siècle, l'Occident paraît promis aux mêmes périls qu'il avait surmontés entre le Ve et le Xe siècle. Il va d'ailleurs les surmonter encore par un nouveau miracle culturel : les grandes découvertes, l'humanisme et la Renaissance ; les sédentaires l'emportent décidément sur les nomades. Ce millénaire, si longtemps méconnu, est pourtant celui qui comporte pour nous les plus précieuses leçons. — Tome 2 : L'Europe classique. – Avec le XVIe siècle, un monde finit et un autre monde naît. C'est une banalité, mais aussi une vérité. Depuis plusieurs millénaires, une culture méditerranéenne se cherchait, se trouvait, se perdait, s'effondrait et se rebâtissait derechef ; désormais, une culture atlantique s'élabore ; sa tragique éclosion n'est sans doute pas terminée. Elle en est encore à sa période épique. Et les peuples artisans de cette épopée n'ont pas encore pris une conscience claire de sa grandeur. L'épopée européenne aura ses Homères et ses Plutarques ; on sait bien, on finira par sentir que les navigateurs occitaniens ont modifié à jamais l'équilibre millénaire du monde en faisant entrer en scène les Amériques ; l'oeuvre des Russes, qui n'est guère moins grande, est encore plus ignorée. Depuis l'origine des civilisations, les nomades de la steppe avaient abattu tour à tour les grands empires, les grandes cultures et les grandes cités, ils avaient ruiné l'Egypte de Ménès et la Crète de Minos avant de submerger l'empire romain, l'empire chinois, l'empire maurya, le grand Islam des Omeyyades, la grande Perse des Abbassides. La victoire des Russes sur les Mongols de la Horde Dorée, la lente conquête de la steppe depuis Sibir jusqu'à Vladivostok ont renversé le cours de l'Histoire et transformé tous les destins de l'humanité. La suprématie qu'on croyait éternelle de la steppe sur le champ et du reître sur le paysan cessa. Le travail s'avérait enfin plus fort, plus efficace que le pillage. Cette histoire-là, la vraie, c'est, nous en sommes persuadés, l'histoire de demain. Les hommes finiront par connaître que ce qui les divise importe moins que ce qui les rassemble. — Tome 3 : La crise révolutionnaire. – Dans ce troisième et dernier volume de sa célèbre Histoire de l'Europe, Emmanuel Berl peint une crise qui débute vers 1740. L'équilibre de l'Europe classique va être détruit. Le triomphe de la raison s'accompagne de la croissance de l'Etat. La révolte féodale, la fin de la monarchie absolue, l'avènement du libéralisme démocratique sont autant de signes que désormais l'Etat ne semble plus fait pour la Nation, mais la Nation pour l'Etat. Emmanuel Berl poursuit avec la Première République et le 18-Brumaire. L'Etat est devenu dictatorial. Succédant à vingt-trois années de guerre, le congrès de Vienne traite l'Europe comme une grande malade et instaure le "concert européen" qui va assurer la paix pour cinquante ans. Mais lorsque les émeutiers de 1848 brûlent l'hôtel de Metternich, à Vienne, c'en est fait de l'Europe dynastique. L'Europe "nationalitaire" commence. La nouvelle crise révolutionnaire, le progrès mécanique, et jusqu'aux idéologues, vont assurer la toute-puissance de l'Etat, sa dictature. Mais chaque renforcement des Etats occidentaux, des empires qu'ils construisent, coïncide en fait avec le déclin de l'Europe et la montée d'autres parties du monde. C'est que, de tout temps, montre Emmanuel Berl, "l'Europe paraît éprouver une sorte de répulsion envers l'unité". Analyse pessimiste qui mérite toujours d'être méditée.
Julliard, 1985, fort in-8°, 773 pp, biographie de Berl par Bernard Morlino in-fine (57 pp), broché, couv. illustrée, bon état
Auteur d'une vingtaine de livres et de plusieurs centaines d'articles, parent de Bergson et de Proust, ami de Drieu La Rochelle et de Malraux, Emmanuel Berl a occupé une place importante dans la littérature de l'entre-deux-guerres. Il est aujourd'hui très injustement oublié. Voici l'occasion de découvrir un des "grands méconnus" de ce siècle. Modèle d'esprit critique, sans conformisme, sans sectarisme, sans dogmatisme, il est un représentant très original de la pensée libérale. Il est aussi, par l'acuité de son jugement et la limpidité du style, un grand moraliste français. Essayiste, historien, pamphlétaire, journaliste politique, écrivain d'art, mémorialiste, Berl a touché à beaucoup de genres. Il passe de Tamerlan à l'affaire Dreyfus, d'un cours de Bergson à une lecture de Simone Weil, de la sagesse de Goethe à l'amour chez Proust, de la Kabbale à la psychanalyse. Il lit, il regarde, il écoute, il réfléchit, il commente. A travers mille anecdotes, portraits, souvenirs ou citations, il s'interroge aussi sur l'oubli, le progrès, le langage, la culture, la réflexion, la mort. Il avait un goût extrême de l'amitié. Dans les hommages qu'il a rendus à tel ou tel de ses amis – Daniel Halévy, Martin du Gard, Camus et bien d'autres –, c'est lui que nous voyons comme dans un miroir. Dans ces textes, classés par thèmes mais si divers, on trouvera le meilleur de Berl. Car il n'est jamais plus frappant que quand il réagit à une lecture ou à un événement, passant de la réaction à la réflexion et s'élevant avec facilité à l'essentiel. Il faut lire les écrivains morts non pour les juger mais pour la nourriture qu'ils nous apportent. La lecture de Berl est l'une des plus enrichissantes qui soient. Elle nous permet de rencontrer l'un des esprits les plus complets, les plus intelligents, les plus justes de notre temps.
Paris, Editions de Fallois, (2007). Un fort vol. au format in-8 (242 x 156 mm) de 773 pp., broché.
''Auteur d'une vingtaine de livres et de plusieurs centaines d'articles, parent de Bergson et de Proust, ami de Drieu La Rochelle et de Malraux, Emmanuel Berl a occupé une place importante dans la littérature de l'entre-deux-guerres. Il est aujourd'hui très injustement oublié. Voici l'occasion de découvrir un des " grands méconnus " de ce siècle. Modèle d'esprit critique, sans conformisme, sans sectarisme, sans dogmatisme, il est un représentant très original de la pensée libérale. Il est aussi, par l'acuité de son jugement et la limpidité du style, un grand moraliste français. Essayiste, historien, pamphlétaire, journaliste politique, écrivain d'art, mémorialiste, Berl a touché à beaucoup de genres. Il passe de Tamerlan à l'affaire Dreyfus, d'un cours de Bergson à une lecture de Simone Weil, de la sagesse de Goethe à l'amour chez Proust, de la Kabbale à la psychanalyse. Il lit, il regarde, il écoute, il réfléchit, il commente. A travers mille anecdotes, portraits, souvenirs ou citations, il s'interroge aussi sur l'oubli, le progrès, le langage, la culture, la réflexion, la mort. Il avait un goût extrême de l'amitié. Dans les hommages qu'il a rendus à tel ou tel de ses amis - Daniel Halévy, Martin du Gard, Camus et bien d'autres -, c'est lui que nous voyons comme dans un miroir. Dans ces textes, classés par thèmes mais si divers, on trouvera le meilleur de Berl. Car il n'est jamais plus frappant que quand il réagit à une lecture ou à un événement, passant de la réaction à la réflexion et s'élevant avec facilité à l'essentiel. Il faut lire les écrivains morts non pour les juger mais pour la nourriture qu'ils nous apportent. La lecture de Berl est l'une des plus enrichissantes qui soient. Elle nous permet de rencontrer l'un des esprits les plus complets, les plus intelligents, les plus justes de notre temps.'' Très belle condition.
Paris, Gallimard, Collection Témoins, 1976. Un volume in-8, broché, 198 pp-[1], couverture glacée et illustrée d'un portrait d'Emmanuel Berl en couverture et d'un portrait de Modiano en 2ème de couverture,
Édition originale sans grand papier annoncé. Préface de Pierre Nora. " Les deux manuscrits associés ici étaient initialement destinés à former des publications indépendantes. Emmanuel Berl, contraint à dicter par la baisse de sa vue, évoquait ses souvenirs d'enfance et de jeunesse quand Patrick Modiano vient le soumettre à cet " interrogatoire " dont l'essentiel porte sur l'entre-deux-guerres ". Pourtant à les lire d'affilée, le lecteur ne pourra qu'être frappé par leur parenté profonde. Photos sur demande.
Grasset, Paris 1965, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des 200 exemplaires numérotés sur alfa réservés à la presse. Quelques piqûres sur la première garde, sinon agréable exemplaire complet de son prière d'insérer. Bel envoi autographe signé d'Emmanuel Berl : "A Claude ces huit grâces qu'elle a déjà lues & que j'eusse voulu qu'elle illustrât. Avec la tendre et malheureuse affection & les hommages d'Emmanuel Berl." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1974 1 P., Le Livre de Poche, 20 décembre 1974, in-12 broché de 58 pp. - 3 ff., couverture uniquement illustrée à pleine page d'un beau portrait photographique de l'auteur par Boubat et du logo de la collection, dos muet, la quatrième de couverture, imprimée, donnant les éléments habituellement en première de couverture : auteur, titre, collection (et date).
Edition originale numérotée ! (à notre connaissance, la seule dans "Le Livre de poche"). Fort joli texte et peu commune édition. "Cet ouvrage inédit est le deux mille sept cent cinquante-troisième titre de la collection. Le tirage a été limité à 1500 exemplaires, tous hors commerce, réservés aux Amis du Livre de Poche. Il a été imprimé sur rotative et broché par Brodard et Taupin, usine de La Flèche, qui a déjà tiré sur les mêmes presses plus de quatre cent cinquante millions d'exemplaires du Livre de Poche.. Il a été composé en Aster corps 10 par la composition moderne Luxain. La photogravure de la couverture est de la S.O.P. d'après une photographie de l'auteur par Edouard BOUBAT. Le papier est un vélin Belledonne des papeteries du Domeynon." (Justification de tirage) Est joint le bandeau entourant les exemplaires d'une réimpression parue à l'automne 1975 : "Cet ouvrage inédit d'Emmanuel BERL, publié hors commerce par Le Livre de Poche en décembre 1974, a connu aussitôt un succès foudroyant et un retentissement considérable. "L'Express" en a publié des extraits en février 1975. En avril, François Mitterrand demandait à l'auteur de venir dialoguer avec lui à "France-Inter". La "Société des Gens de Lettres" lui a décerné son Grand Prix en juillet. Enfin Emmanuel Berl vient de se voir attribuer pour cet ouvrage le Prix Marcel Proust 1975."
Grasset, Paris 1965, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des 200 exemplaires numérotés sur alfa et réservés au service de presse. Envoi autographe signé d'Emmanuel Berl à son ami le cuisinier Raymond Oliver : "A Raymond, son voisin, ami, auteur..." Raymond Oliver est le chef réputé du "Grand Véfour", dont une table est en permanence réservée à son ami et voisin Emmanuel Berl qui vient d'ailleurs de signer, l'année précédente, la préface de son ouvrage illustré par Jean Cocteau: Recettes pour un ami. Tampon à froid de bibliophile en dessous de l'envoi autographe, une déchirure en tête du second plat. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
[Revue: cahier politique et littéraire fondé et rédigé par Pierre Drieu La Rochelle et Emmanuel Berl-1927] ; in-4°, demi-chagrin à coins rouge vif, dos à quatre nerfs encadrant les auteurs et le titre.
Recueil de fragments de notes manuscrites, tapuscrits et épreuves corrigées d’articles parus dans la revue Les derniers jours dont ils étaient les deux seuls rédacteurs. Cette revue bimensuelle qui a compté seulement 7 numéros (appelés «cahiers») a disparu, non pas faute de lecteurs, mais d’intérêt de ses rédacteurs pour la poursuite de sa parution…Drieu la Rochelle :I. – «Le capitalisme, le communisme et l’esprit» : article paru dans le 1er cahier (1er février 1927), pages 1-4 et repris avec coupures, pp. 216-220 de “Genève ou Moscou”. (Drieu la Rochelle ou la passion tragique de l’unité. Tome III, Aux amateurs de livres, 1991, p. 44 par Pierre Lansard) . 1) Notes manuscrites : 20 ff. numérotés (1; 2; 2bis; 3; 4; 5; 6; 6bis; 7; 8; 9; 10; 11; 11bis; 12; 13; 14; 15; 16; 16bis). Le f. n° 1 est recto-verso. Le autres, recto seulement ; 2) Tapuscrit annoté et signé de la main de Drieu: 9 ff. recto.II. – «Première note sur le drame de l’Action française» : article paru dans le 1er cahier (1er février 1927), pages 5-8 et repris pp. 260-266 de “Genève ou Moscou” . 1) Notes manuscrites, certaines au crayon et la plupart à l’encre noire, qui constituent une première version de l’article sous le titre «Le trône, l’autel, le coffre-fort» : 14 ff.; 2) Première version manuscrite de l’article sous son titre définitif : 5 ff. foliotés de 1 à 5 ; 3) Fragments reliés à la suite : 3 ff. ; 4) Tapuscrit annoté et signé de la main de Drieu : 10 ff. recto ; 5) Épreuves d’imprimerie corrigées de la main Drieu : 2 ff. recto.III. – «Consolation à Maurras»: article paru dans le 4e cahier (20 mars 1927), pages 1-6. Manuscrit de 26 pages de la main de Drieu. La page de titre porte en plus de celui-ci la date, postérieure à la date de publication, d’avril 1927. Il est assez fréquent de trouver des erreurs de date ou de titre dans les indications dont Drieu annote tardivement ses manuscrits. Par exemple, comme le relève Lansard dans sa bibliographie (p. 47), il indique dans “Genève ou Moscou” que sa «Réponse à l’Enquête sur l’intelligence et les partis» a paru dans Les derniers jours, dont le dernier numéro date du 8 juillet 1927, alors que ce texte a paru dans la Grande Revue en mai 1928.Double foliotage des feuillets : à la même encre noire et dans la même taille de caractères que le texte (en haut à droite des feuillets, avec parfois des numéros bis) et, en caractères plus gros et au crayon bleu (en général en bas des feuillets), en commençant à 12 bis pour la page de titre qui n’est pas numérotée en noir. La page foliotée 33 bis en bleu ne porte pas non plus de folio en noir (elle aurait dû être la 18 bis), mais se situe néanmoins au bon endroit si l’on en juge par la version imprimée dans la revue.Exceptionnel ensemble présentant les différentes étapes de la rédaction d’un article de Drieu, permettant de comprendre sa méthode de travail et de suivre le cheminement de sa pensée.Emmanuel Berl : «Notes sur la Révolution»: manuscrit d’un premier jet (assez éloigné de la version définitive) de l’article «Propos sur la Révolution» paru dans le 4e cahier (20 mars 1927), pages 7-11.8 ff. manuscrits d’une écriture très lisible, non foliotés et non signés.
Phone number : 06 60 22 21 35
S.l., Gallimard / Coll. ''Témoins'', (2003). Un vol. au format pt in-8 (222 x 151 mm) de 197 pp., broché.
''Les deux manuscrits associés ici étaient initialement destinés à former des publications indépendantes. Emmanuel Berl évoquait ses souvenirs d'enfance et de jeunesse quand Patrick Modiano vient le soumettre à cet «interrogatoire» dont l'essentiel porte sur l'entre-deux-guerres. Pourtant, à les lire d'affilée, le lecteur ne pourra qu'être frappé par leur parenté profonde. Ils sont enfants de la même portée. Il fait beau, allons au cimetierre possède sans doute son rythme et sa nécessité propres, tandis que l'Interrogatoire eût à coup sûr été tout différent si c'était aux curiosités de tel ou tel de ses autres habitués du Palais-Royal que Berl avait répondu. Mais l'homme-reflet que Modiano a l'art de faire apparaître dans son Interrogatoire, ce pamphlétaire de Mort de la pensée bourgeoise nourri dans le sérail de Bergson et de Proust, ce déroutant directeur de Marianne qui en vint à rédiger les premiers discours de Pétain tout en trouvant ridicule la seule idée de la révolution nationale, ce Juif munichois intime de Malraux et mari de Mireille, toute cette personnalité apparemment déconcertante d'intellectuel aux aguets et de pacifiste forcené s'éclaire du récit de son enfance et de sa formation.'' Annotations à la mine de plomb en marge de plusieurs feuillets. Du reste, très belle condition.
Paris Plon 1923 1 vol. broché in-12, broché, 312 pp. Edition originale (sans grand papier) du premier livre de l'auteur (qui n'écrira pas la suite annoncée en début de volume). Berl commence la rédaction de cette vaste étude dès 1917, puis rencontre Marcel Proust pour confronter leurs idées sur la nature de l'amour. Des divergences d'opinion les conduiront à se brouiller au bout de cinq semaines ! De fait, ce livre défend la théorie du dynamisme sentimental et de l'amour possible sans aliénation, aux antipodes des conceptions proustiennes... Papier un peu jauni, sinon bon état.
Paris, Grasset, 1971. In-12 ; 202 pp., 1 f.n.ch. Broché, couverture beige gaufrée imprimée d'éditeur, dos insolé.
Édition originale enrichie d'un envoi autographe signé : À Jacques Baron avec l'amitié de Berl. Exemplaire du Service de Presse. Jacques Baron (1905-1986) a fait partie du mouvement dada avant d'être un des membres créateurs du surréalisme avec André Breton.
Paris Témoins/Gallimard 1976, in-8, 198 pages(5). Couverture souple illustrée d'un portrait de Berl.. 1er tirage; pas de grand papier.
Les deux manuscrits associés ici étaient initialement destinés à former des publications indépendantes. Emmanuel Berl, contraint à dicter par la baisse de sa vue, évoquait ses souvenirs d'enfance et de jeunesse, quand Modiano vint le soumettre à cet "interrogatoire" dont l'essentiel porte sur l'entre-deux-guerres.
Paris Gallimard, coll. "Témoins" 2007 1 vol. broché in-8, broché, couv. illustrée, 376 pp. Excellent état.
Paris Plon 1923 1 vol. broché in-12, broché, 312 pp. Edition originale (sans grand papier) du premier livre de l'auteur (qui n'écrira pas la suite annoncée en début de volume). Berl commence la rédaction de cette vaste étude dès 1917, puis rencontre Marcel Proust pour confronter leurs idées sur la nature de l'amour. Des divergences d'opinion les conduiront à se brouiller au bout de cinq semaines ! De fait, ce livre défend la théorie du dynamisme sentimental et de l'amour possible sans aliénation, aux antipodes des conceptions proustiennes... Envoi de l'auteur (nom du dédicataire gratté). Couverture défraîchie, un peu usée en bordures. Sinon bon état.
Paris, Bernard Grasset, " Les Cahiers Verts " - N° 71, 1965. Un volume in-12, broché, non coupé, 232 pp.
Édition originale. Un des 52 exemplaires du tirage de tête sur Hollande (abs du n°). Bel exemplaire en parfait état. Photos sur demande.
Editions Gallimard Broché D'occasion bon état 08/05/1968 372 pages