Paris, Didot Le Jeune, 1833 ; in-4, broché. VIII-42 pp. - 1 planche hors-texte. Des rousseurs, couverture effrangée. Cachet ex-libris de la Bibliothèque de Francis Pérot.
Rare édition originale de cette thèse de médecine par un étudiant originaire d'Ebreuil (Allier), avec un bel envoi autographe de l'auteur à ses parents sur la couverture : "A mon bon père et à mon excellente mère, gage de la plus vive reconnaissance et du plus inviolable attachement". Camille Bergeon est né à Ebreuil le 27 juillet 1804 (fils d'Ouradoux Bergeon, propriétaire, et Sophie Juge). Il exerça à Moulins (il est dit "médecin des prisons et du Lycée") où il a présenté au Préfet un "Rapport général sur les travaux des conseils d'hygiène publique et de salubrité du département pendant l'année 1868" (Moulins, Desrosiers,1869). Dans l'avant-propos de sa thèse il signale ce qu'il doit au "savant auteur du Catarrhe utérin, M. Blatin, mon oncle". (Jean-Baptiste Blatin, médecin à Clermont (1771-1835) a publié cet ouvrage en 1801 et ne saurait être confondu avec J.B. Blatin, médecin et maire de Clermont de 1884 à 1889. Il avait épousé une demoiselle Marie Bergeon vers l'an 1800 et avait pour frère Antoine Blatin, également médecin, qui fut maire de Clermont de 1822 à 1830).