Paris : Giguet et Michaud, 1803 In-12, frontispice, 176 pages. Basane racinée de l'époque, dos lisse orné.
Quelques légères épidermures. "Ce spirituel badinage parut en 1800 et assura à l'auteur une gloire durable. [...] La Gastronomie fut traduite en plusieurs langues ; certains vers devinrent des proverbes : 'Un poème jamais ne valut un dîner' ou encore 'Rien ne doit déranger l'honnête homme qui dîne.' La Gastronomie est une excellente illustration de la joie de vivre remise à l'honneur par le Directoire". (Oberlé 385). Le frontispice, gravé par Bovinet, représente la fameuse scène du Turbot. Au bas on lit les deux vers du chant premier : "Le Sénat mit aux voix cette affaire importante, Et le turbot fut mis à la sauce piquante". Vicaire 83.