Paris, Typographie de Henri Plon, 1872 ; in-12 de 85 pp., [1] f., reliure de l'époque veau blond, trois filets dorés en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de filets dorés, pièces caramel, roulette intérieure dorée, tranches dorées (Petit sccr de Simier).
Édition originale posthume. La longue préface biographique d'Émile Boutmy évoque le salon parisien de Benoît-Champy, président du tribunal de la Veine de Pesme et originaire de Provins. Le magistrat s'est essayé avec un certain talent au genre de la fable. Avec 7 jolies eaux-fortes d’Adrien Marie. Exemplaire imprimé sur papier vélin très fort, bien relié. Quelques rousseurs éparses.- Vicaire I, 391.- Lorenz, V, 142, donne la date de 1873.
BENOIT-CHAMPY (Adrien-Théodore), MARIE (Adrien) (1848-1891)
Reference : 023088
(1872)
Paris TYPOGRAPHIE DE HENRI PLON 1872 un volume in-8° (117 x 180mm). Reliure en plein veau blond, dos à nerfs orné de pièces de titre et d'auteur, caissons dorés, triple filet sur les plats, filet sur les coupes, roulette dorée sur les chasses, gardes peignées). (reliure un peu frottée, présence de rousseurs). Édition originale tirée sur papier fort et enrichie de sept eaux-fortes du peintre et graveur Adrien MARIE. RARE.
Paris TYPOGRAPHIE DE HENRI PLON 1872 un volume in-8° (117 x 180mm), 136 pp. Reliure en plein veau rouge, dos à nerfs soulignés de filet doré, orné du titre, de l'auteur et de caissons encadrés de triple filet dorés, triple filet or sur les plats, filet sur les coupes, roulette dorée sur les chasses, gardes peignées. (reliure un peu frottée, dos éclairci, présence de rousseurs éparses mais néanmoins plus nombreuses sur les feuillets blancs et sur le portrait). Édition originale tirée sur papier fort, ornée d'un portrait en frontispice de l'auteur par Adrien MARIE. RARE.
Adrien-Théodore Benoît-Champy (1805-1872), homme politique, député de la Côte-d'Or puis de l'Ain.
Reference : 013933
Adrien-Théodore Benoît-Champy (1805-1872), homme politique, député de la Côte-d'Or puis de l'Ain. L.A.S., Paris, 7 juin 1867, 1p 1/2 in-8. Au philosophe Elme Caro (1826-1887). « Mon cher Monsieur Caro, J'ai lu avec une profonde stupéfaction l'extrait du journal que vous avez eu la bonté de m'adresser dans votre lettre. Devant une déclaration si formelle & si publique, il faut convenir que l'attitude de Madame de B[ernis] est incompréhensible ou pour mieux dire inqualifiable. Il est désormais démontré pour moi que si Made de B. n'est pas l'auteur du Péché de Madeleine, elle a commis & commet tous les jours, en se laissant attribuer cette maternité, un péché beaucoup plus grave à mes yeux mais quel est maintenant l'auteur de ce charmant chef d'oeuvre ? Je me croirais presque sur sa trace et je serais tenté de vous en faire l'aveu, si je ne craignais que ma franchise ne vous causât quelque embarras. Veuillez mon cher Monsieur Caro, présenter mes respectueux hommages à Madame Caro, et recevoir l'assurance de ma haute considération et de mes sentiments très dévoués ». [317]