[Paris], chez Aubert / Imprimerie d'Aubert et Cie, s.d. [circa 1837]. Dimensions : 309 x 238 mm.
Lithographie marouflée sur carton fort signée dans la plaque Benjamin (pour Benjamin Roubaud). ''Benjamin est un artiste parmi les plus remarquables collaborateurs de Philippon à La Caricature et au Charivari qui s'est le plus rapproché de notre grand Daumier. Il se montra, dans ses portraits chargés, un artiste fort remarquable. Dans La Galerie de la presse et Le Panthéon charivarique, il a tracé les effigies des personnalités les plus intéressantes du règne de Louis-Philippe avec une puissance d'expression qui en fait des documents iconographiques de premier ordre pour l'histoire de cette époque''. (in Bénézit). ''Elève d'Hersent, Benjamin exposa au Salon, à partir de 1833 et jusqu'à la fin de sa vie, des portraits et des natures mortes. Quant à ses talents de dessinateur et de caricaturiste, ils s'exprimèrent notamment dans les journaux et revues de Charles Philippon''. (in Osterwalder). ''C'est probablement à cet artiste que l'on doit l'apparition de la formule grosse tête sur petit corps qui fit longtemps école. De février 1838 à juin 1842, il donne au Charivari la série dite du Panthéon charivarique''. (in Saint-Martin). Béraldi, Les Graveurs du XIXème, 33 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 120 - Bénézit I, Dictionnaire des peintres, p. 127 - Saint-Martin, 5.000 dessinateurs de presse, p. 67. Petits manques angulaires et deux infimes déchirures marginales Papier oxydé (principalement en marge).
Paris, Au Bureau du Charivari, s.d. [1838 à 1842]. Un vol. au format in-4 (352 x 288 mm) de 2 ff. bl., 1 page de titre n.fol., [100] planches et 3 ff. bl. Reliure légèrement postérieure de demi-cuir marine de Russie à coins, filets à froid portés sur les plats, dos lisse, titre doré.
Rare ensemble comportant 100 planches lithographiées tirées sur papier fort et montées sur onglet ; chacune signée Benjamin. Le présent recueil recèle ici bien sa page de titre. Certaines des planches le composant sont revêtus du timbre à froid de Beauger & Cie. ''Benjamin est un artiste parmi les plus remarquables collaborateurs de Philippon à La Caricature et au Charivari qui s'est le plus rapproché de notre grand Daumier. Il se montra, dans ses portraits chargés, un artiste fort remarquable. Dans La Galerie de la presse et Le Panthéon charivarique, il a tracé les effigies des personnalités les plus intéressantes du règne de Louis-Philippe avec une puissance d'expression qui en fait des documents iconographiques de premier ordre pour l'histoire de cette époque''. (in Bénézit). ''Elève d'Hersent, Benjamin exposa au Salon, à partir de 1833 et jusqu'à la fin de sa vie, des portraits et des natures mortes. Quant à ses talents de dessinateur et de caricaturiste, ils s'exprimèrent notamment dans les journaux et revues de Charles Philippon''. in Osterwalder). ''C'est probablement à cet artiste que l'on doit l'apparition de la formule grosse tête sur petit corps qui fit longtemps école. De février 1838 à juin 1842, il donen au Charivari la série dite du Panthéon charivarique''. (in Saint-Martin). Ex-libris Victor Mercier apposé au revers du premier plat. Le Men, L'Art de la caricature, 2011 - Benjamin Roubaud et le Panthéon Charivarique / Maison de Balzac, dossier n° 3 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 120 - Bénézit I, Dictionnaire des peintres, p. 127 - Saint-Martin, 5.000 dessinateurs de presse, p. 67. Angles et coiffes élimés. Quelques feuillets parfois légèrement oxydés. Présence de quelques rousseurs ou tâches claires sur certaines planches. L'ensemble demeure cependant séduisant.
[ALGERIE] — ROUBAUD (Joseph Germain Mathieu, dit Benjamin).
Reference : LBW-8179
(1845)
Paris, 1845. En feuilles, (31 x 49 cm avec le montage).
Série complète de 6 planches parue dans Le Charivari, de janvier à février 1845. Elles illustrent le voyage à Paris de huit chefs arabes de tribus ralliées à la France, dans la province de Constantine, qui avaient été invités par le Duc d’Aumale, fils de Louis-Philippe. Ils vinrent accompagnés par le Maréchal Bugeaud et l’interprète principal de l’Armée, Léon Roches. Le journal Le Charivari décida de confier la réalisation de ces illustrations à Benjamin Roubaud. Ce dernier mena de front une carrière de caricaturiste aux côtés d’artistes comme Daumier ou Grandville, de portraitiste satirique et de peintre de genre et de paysages. A partir de 1842, il fit de longs séjours en Algérie et suivit les campagnes de l’Armée d’Afrique. Il réalisa plusieurs albums de lithographies et des tableaux représentant des scènes de la vie militaire ou civile, des types indigènes, ou des costumes locaux traditionnels. En 1844, lors de la campagne de Kabylie, il contracta le paludisme et en mourut, à Alger, le 13 janvier 1847. Les gravures, les titres et les légendes ont été découpées et soigneusemnt remontées par un collectionneur de l'époque sur des feuilles dans des encadrements manuscrits. Bon état de conservation.