René Benjamin, né le 20 mars 1885 à Paris et mort le 4 octobre 1948 à la clinique Saint-Gatien de Tours, est un écrivain, journaliste et conférencier français. Prix Goncourt en 1915 pour son roman Gaspard qu'il écrivit à l'hôpital de Tours où il séjourna plusieurs mois, ayant été gravement blessé dès le mois de septembre 1914. Il a été reçu à l'académie Goncourt en 1938. Ami de Maurras et de Léon Daudet, partisan de l'Action française, il soutint le maréchal Pétain pendant l'occupation allemande et est considéré comme l'un des idéologues du régime de Vichy. Sisley Huddleston, né le 28 mai 1883 et mort le 14 juillet 1952 est un journaliste et écrivain britannique. Il est rédacteur en chef d'un journal des forces britanniques pendant la Première Guerre mondiale, et réside ensuite à Paris jusque dans les années 1930, écrivant pour le Times (Londres) et le Christian Science Monitor. Il publie en 1929 Europe in Zigzags, dans lequel il soutient le manifeste paneuropéen de Richard von Coudenhove-Kalergi, puis en 1933 War Unless, qui est un appel "délibérément alarmiste" à la révision du traité de Versailles. Il séjourne en France pendant la Seconde Guerre mondiale, prend la nationalité française et témoigne par écrit de sa sympathie pour le régime du maréchal Pétain, qu’il a l’occasion d’interviewer. Correspondance entre René Benjamin et Sisley Huddleston (de 1943 à 1948), lot de 11 lettres autographes signées René Benjamin (+ un brouillon manuscrit de lettre au Maréchal Pétain) et de 8 lettres autographes signées Sisley Huddleston (+ 1 lettre dactylographiée signée et 1 L.A.S. incomplète) - Bon état général L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 15 novembre 1943 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Monaco, 20 novembre 1943 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 28 novembre 1943 - 3 pages sur deux feuillets L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Monaco, ? 1943 - 4 pages sur deux feuillets L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 17 décembre 1943 - 2 pages sur un feuillet Brouillon manuscrit lettre René Benjamin au Maréchal Pétain - 29 décembre 1943 - 2 pages sur un feuillet L.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Monaco, 10 février 1944 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 15 février 1944 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 1er juin 1946 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Nice, 27 juin 1946 - 1 page sur un feuillet Copie dactylographiée d'une lettre de Sisley Huddleston à René Benjamin - 4 juillet 1946 - 2 pages sur deux feuillets L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Saint-Pierre-d'Autils, 5 octobre 1946 - 1 page sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 8 septembre 1946 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 9 octobre 1946 - 2 pages sur un feuillet (13,5 x 21) L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Saint-Pierre-d'Autils, 28 juin 1947 - 4 pages sur trois feuillets L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 3 juillet 1947 - 2 pages sur un feuillet (13,5 x 21) L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 15 février 1948 - 1 page sur un feuillet L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Genève, 29 février 1948 - 3 pages sur trois feuillets L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 9 mars 1948 - 1 page sur un feuillet (13,5 x 21) L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Saint-Pierre-d'Autils, 2 août 1948 - 1 page sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 6 août 1948 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Saint-Pierre-d'Autils, 9 août 1948 - 1 page sur un feuillet L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin incomplète - 5 pages sur 5 feuillets mais le 1er feuillet est manquant - s.l.n.d. 15 novembre 1943 - De René Benjamin à Sisley Huddleston "Monsieur, Je vous sais un gré infini d'avoir eu la pensée délicate de m'envoyer votre livre. Votre beau livre ! Car c'est un livre de conscience et de méditation, un livre de réflexions qui font réfléchir. Il y a là des fruits de votre verger que vous avez aimé voir mûrir, et la merveille, c'est que quand ils sont mûrs, c'est à nous que vous les offrez ! Merci. L'entretien sur la religion est celui qui m'a le plus ému. C'est le plus urgent. L'an dernier, en voyageant au Maroc, causant avec un grand chef religieux à Fez, j'ai entendu ce musulman, dont l'esprit était très élevé, me dire : " Le monde ne se relèvera pas, ne se sauvera pas, si tous les chefs de toutes les religions ne s'accordent pas sur un certain nombre de règles et de principes à proposer comme cadres à tous les gouvernements." C'est votre pensée majeure. Je la crois la vérité même. Comme vous le dites avec tant de force, que c'est dérisoire de voir tous ces humains errants à la recherche d'une "mystique" - par peur de dire "religion" ! Le mot "religion" est admirable, qui nous "relie". C'est l'ancre. C'est l'amarre. C'est la force. "Mystique" c'est la faculté de divaguer. Tout ce chapitre est extrêmement fort. Il faut redonner un sens spirituel à la vie des peuples, à la vie des hommes. Ce doit être le premier article du traité de paix. Ou bien elle ne sera pas la paix. Voici des semaines que pour ma modeste part, je rumine cette idée et cherche comment pratiquement on pourrait lui donner vie. Vous pensez alors à quel point la lecture de votre livre m'a saisi ! [...] René Benjamin" 28 novembre 1943 De René Benjamin à Sisley Huddleston "Cher monsieur, Votre lettre m'a beaucoup touché, et j'ai lu avec avidité cette brochure émouvante que je ne connaissais pas, parce que dans la zone occupée on ne peut pas avoir la "Revue Universelle". Si vous saviez comme nous sommes d'accord, et de quel cœur je vous tends les deux mains ! Nous avons vingt ans d'expérience commune (démocratie et Société des Nations) Nous avons eu les mêmes chagrins. Nous avons les mêmes espoirs. Je dis "Nous avons", parce qu'il faut que nous les ayons ! Vivre, c'est espérer. Le battement de cœur, c'est l'espoir. C'est admirable ce cœur qui ne s'arrête... qu'une fois, et qui en le prévoyant, nous donne encore l'espérance... de l'au-delà. Vous dites que j'ai adouci chez vous un peu de mélancolie ? Vous avez fait bien plus chez moi ! J'ai un grand projet. Je voudrais qu'on m'aide à ne pas le trouver absurde. Il y a des heures où je faiblis ; en vous lisant j'étais réconforté ; je me figurais que vous m'approuviez. L'Europe est en train de se suicider. Je voudrais aller trouver le Président de la République helvétique, pays de paix miraculeuse, d'honnêteté préservée, de charité active ; Franco, victorieux d'un drame cruel ; Salazar, le grand méditatif ; le Pape, qui doit être l'âme de l'Europe - et leur dire, oser leur dire : "Jetez-vous ensemble à la tête de l'Europe, qui ne sait plus ce qu'elle fait, qui sombre dans la honte. Ensemble criez-lui par la radio (cela réhabilitera la radio !) que vous vous constituez en Tribunal d'arbitrage, avec... oui avec... j'oserais cela aussi !... avec le Maréchal à votre tête, parce qu'il n'y a personne depuis trois ans qui ait servi comme lui, si hautement, si noblement, si clairement, la cause de la Paix ! (Ses messages, c'est la préfiguration de la Paix). Et qui sait - vous paraîtrez d'abord des fous, des naïfs, des idéalistes. Mais demain, vous serez peut-être une tentation pour l'Europe sanglante, frémissante, épuisée. Il faut tenter cela. Chacun de vous a sauvé son pays. Ensemble tâchez de sauver l'Europe. Un devoir en crée un autre. La paix ne doit pas être une victoire, une hégémonie. Elle doit être un apaisement. Un retour à des sentiments nobles. (et les sentiments nobles ne sont possibles que si on s'appuie à Dieu.) Un renoncement à l'horreur et à l'intérêt. Un rapprochement. Un accord. Un resserrement de la famille "Europe" pour résoudre ensemble la seule question à résoudre, la seule qui constituera la paix : la question sociale. Voilà, cher monsieur, ce que je voudrais faire, avec une audace qu'on n'a que quand on approche comme moi de la soixantaine - âge de la foi, sans souci du ridicule. [...] J'ai vu le Maréchal. Il a été ému. Il m'a dit : "Faites vite cela !" Et vite, son cabinet a demandé pour moi des passeports aux allemands. Il y a un mois de cela. Je n'ai rien... Aurai-je jamais quelque chose ? Excusez-moi de vous parler de tout cela. Mais tout cela me travaille. Une grande conviction monte en moi. Je n'ai plus de repos. J'ai senti en vous des tourments et des pensées proches des miens. Je me suis confié. Et je vous dis de loin ma profonde admiration pour votre caractère. René Benjamin Je pars pour Lyon jeudi. Je vais vois Maurras."
[Paris], 20 décembre 1821. 1718 1 feuillet double in-8° plié (185 x 120 mm) manuscrit rédigé à l'encre brune, adresse au verso du second feuillet avec adresse et cachets de poste rouge et noir indiquant l'année (trace de plis, petit manque de papier par bris du cachet de cire sans atteinte). Chemise de papier d'époque.
Lettre autographe signée adressée par Benjamin Constant à son ami éditeur et journaliste Jean-Pierre Pagès, document provenant des archives de ce dernier ou figurait sa correspondance avec La Fayette. Benjamin Constant (1767-1830), encyclopédiste, romancier, homme politique, et intellectuel français d'origine vaudoise, est lauteur de nombreux essais sur des questions politiques ou religieuses. Il a également écrit des romans psychologiques sur le sentiment amoureux comme Le Cahier rouge (1807). Républicain engagé en politique depuis 1795, Il devient sous le Consulat chef de l'opposition libérale. Élu député en 1819, il le sera encore à sa mort en 1830. Siégeant dans le groupe des célèbres « Indépendants », il est l'un des orateurs les plus en vue de la Chambre des députés et défend le régime parlementaire. Son discours « De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes », prononcé en 1819, oppose deux conceptions de la liberté, lune pratiquée par les « Anciens » (principalement, les citoyens de la Grèce antique), et l'autre par les « Modernes », dans nos sociétés. Il est l'un des phares de l'école libérale, luttant pour le respect des libertés individuelles dans le cadre de la Charte et contre les exigences ultraroyalistes. Ce combat est poursuivi dans la presse (le Mercure, la Minerve, la Renommée, le Courrier français), par la publication de nombreux ouvrages, et à la Chambre des députés ou il siège de 1819 à 1822 aux côté de La Fayette quil avait convaincu de se présenter aux élections. A lépoque, les deux hommes sont liés à Jean-Pierre Pagès (1784-1866), avocat, encyclopédiste et homme politique ariégeois et un des rédacteurs et fondateurs de la Constitution de la II? République Française. En 1815, sous la Restauration, Pagès est assigné à résidence à Angoulême Il commence alors un travail dhistorien (publié en 1817) sur les principes généraux du droit politique dans leur rapport avec lesprit de lEurope et avec la monarchie constitutionnelle du début de la Révolution. Pagès noue ainsi des relations épistolières avec des acteurs de la vie politique, dont Tissot, Benjamin Constant, La Fayette et Lamartine. Sur leur invitation, il sinstalle à Paris et continue décrire et de publier : Annales de la session 1817 et 1818 à Benjamin Constant, De la responsabilité ministérielle De 1818 à 1829. Journaliste, Il entretien une correspondance avec La Fayette au cours de son voyage aux Etats-Unis de 1824-1825. Levasseur, secrétaire du général, écrira "il était ami avec Lafayette en tant que journaliste, Lafayette est parti faire un voyage aux Etats-Unis pendant la Restauration, il lui a écrit pour que ces lettres soient publiées, et cela a donné lieu à des articles de presse à l'époque. La présente lettre de Benjamin Constant provient des archives de Pages qui incluaient ces fameuses lettres (vente publique de novembre 2022 à Toulouse). Dans cette lettre du 2O octobre 1821 expédiée par Benjamin Constant à ladresse parisienne de Jean-Pierre Pagès (24 rue Neuve St Roch), il lui réponds à son ami son état de santé : « Merci mon cher Pagès. Je me sens mieux, mais loin dêtre bien » « tranquillisez-vous pour ce qui regarde mon médecin ». Il évoque son activité parlementaire quil poursuit malgré son état : « Jai pourtant ce matin été à la séance préparatoire, dans lespoir dobtenir un billet. Le sort na pas récompensé mon courage ». Il sinquiète ainsi que son épouse de la santé de Mme Pagès : « Je suis fâché de ce que votre femme est toujours souffrante. La mienne lui dit mille choses et à vous aussi ». Il termine sa lettre « Bien des amitiés. B. Constant » suivi du pos script um « Quand aurais-je de vous des épreuves ? ». Cette question évoque un travail dédition dun article ou dun ouvrage en cours sur lequel travaillent alors les deux hommes. Beau et rare document, témoignage du travail et des liens damitié entre ces deux penseurs et acteurs du courant libéral français de la première moitié du 19éme siècle. 1 double leaf 8-vo folded (185 x 120 mm) handwritten in brown ink, address on the back of the second leaf with address and red and black postmarks indicating the year (trace of folds, small lack of paper by breaking the wax seal without damage). Vintage paper folder. Autograph letter signed by Benjamin Constant addressed to his friend editor and journalist Jean-Pierre Pagès, document coming from the archives of the latter where appeared his correspondence with La Fayette. Benjamin Constant (1767-1830), encyclopedist, novelist, politician, and French intellectual of Waldensian origin, is the author of numerous essays on political and religious issues. He also wrote psychological novels about love, such as Le Cahier rouge (1807). A Republican involved in politics since 1795, he became the leader of the liberal opposition under the Consulate. Elected deputy in 1819, he will be elected again at his death in 1830. Sitting in the group of the famous "Independents", he was one of the most prominent speakers in the Chamber of Deputies and defended the parliamentary system. His speech "De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes" (On the freedom of the Ancients compared to that of the Moderns), delivered in 1819, contrasts two conceptions of freedom, one practiced by the "Ancients" (mainly, the citizens of ancient Greece), and the other by the "Moderns", in our societies. He is one of the beacons of the liberal school, fighting for the respect of individual liberties within the framework of the Charter and against the ultraroyalist demands. This fight was pursued in the press (the Mercure, the Minerve, the Renommée, the Courrier français), by the publication of numerous works, and in the Chamber of Deputies where he sat from 1819 to 1822 alongside La Fayette, whom he had convinced to run for office. At that time, both men were linked to Jean-Pierre Pagès (1784-1866), a lawyer, encyclopedist and politician from Ariège and one of the drafters and founders of the Constitution of the II? French Republic. In 1815, under the Restoration, Pagès was placed under house arrest in Angoulême. He then began a work of historian (published in 1817) on the general principles of political law in their relationship with the spirit of Europe and with the constitutional monarchy of the beginning of the Revolution. Pagès thus established epistolary relations with actors of the political life, of which Tissot, Benjamin Constant, La Fayette and Lamartine. At their invitation, he moved to Paris and continued to write and publish: Annales de la session 1817 et 1818 à Benjamin Constant, De la responsabilité ministérielle... From 1818 to 1829. As a journalist, he kept up a correspondence with La Fayette during his trip to the United States in 1824-1825. Levasseur, secretary of the general, will write "he was a friend of Lafayette as a journalist, Lafayette left to make a trip to the United States during the Restoration, he wrote to him to have these letters published, and this gave rise to press articles at the time. The present letter of Benjamin Constant comes from the archives of Pages which included these famous letters (public sale of November 2022 in Toulouse). In this letter of October 20, 1821 sent by Benjamin Constant to the Parisian address of Jean-Pierre Pagès (24 rue Neuve St Roch), he answers his friend about his state of health: "Thank you my dear Pagès. I feel better, but far from being well" ... "Don't worry about my doctor". He evokes his parliamentary activity which he continues in spite of his state: "I however went this morning to the preparatory session, in the hope of obtaining a ticket. Fate did not reward my courage". He worries as well as his wife about the health of Mrs. Pagès: " I am annoyed that your wife is still suffering. Mine says a thousand things to her and to you too". He ends his letter "Best regards. B. Constant" followed by the poscript um "When will I have proofs from you? This question evokes the editing of an article or a work in progress on which the two men were working. This is a beautiful and rare document, a testimony of the work and the bonds of friendship between these two thinkers and actors of the French liberal current of the first half of the 19th century.
Phone number : 06 81 35 73 35
Editions Seghers , Savants du Monde Entier Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1965 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche et noir, titre en rouge, illustrée d'un portrait en noir et blanc de Benjamin Franklin In-8 1 vol. - 190 pages
8 planches hors-texte d'illustrations en noir et blanc (complet) et 2 planches dans le texte tirées de Lettres sur l'électricité de l'abbé Nollet 1ere édition, 1965 Contents, Chapitres : 1. Présentation (116 pages au total) - Jacques Ahrweiller : Benjamin Franklin - L'électricité avant Franklin - Vie de Benjamin Franklin - Un physicien très électrisant - Eloge de Franklin par Condorcet prononcé devant l'Académie des sciences le 13 novembre 1790 (environ 43 pages) - 2. Choix de textes : Mémoires de Benjamin Franklin - Mémoires scientifiques - Oeuvres diverses - Bibliographie abrégée et tables - Benjamin Franklin, né le 17 janvier 1706 à Boston et mort le 17 avril 1790 à Philadelphie, est un imprimeur, éditeur, écrivain, naturaliste, inventeur et homme politique américain. Il participe à la rédaction de la déclaration d'indépendance des États-Unis, dont il est un des signataires, ce qui fait de lui l'un des Pères fondateurs des États-Unis. Pendant la révolution américaine, il négocie en France en tant que diplomate non seulement le traité d'alliance avec les Français, mais aussi le traité de Paris. Délégué de la Convention de Philadelphie, il participe à l'élaboration de la Constitution des États-Unis. La vie de Benjamin Franklin est en grande partie caractérisée par la volonté d'aider la communauté. La fondation des premiers sapeurs-pompiers volontaires à Philadelphie, la première bibliothèque de prêt des États-Unis et l'invention du poêle à bois à combustion contrôlée illustrent son ambition d'améliorer la qualité de vie et l'accès à l'éducation de ses concitoyens. Avec l'invention du paratonnerre, il parvient à écarter le danger que représentait jusqu'alors ce phénomène naturel. Fils d'un marchand de suif et de chandelles, Benjamin Franklin mène une carrière d'imprimeur, avant de se retirer du milieu des affaires à l'âge de 42 ans pour entrer en politique. Son ascension sociale - rapportée à travers les nombreuses éditions de son autobiographie - restera longtemps un exemple de réussite par le travail et la discipline. (source : Wikipedia) couverture un peu jaunie avec de tres legeres traces de pliures, un numéro au coin supérieur gauche du plat inférieur, intérieur propre, papier à peine jauni, cela reste un bon exemplaire, bien complet des 16 planches hors-texte
Edition originale de la plus grande rareté de ce plaidoyer de Benjamin Constant défendant les droits du condamné à mort Wilfrid Regnault. Précieux exemplaire offert par l’auteur à Jacques-Claude Beugnot. Paris, chez Béchet, Juillet 1818. In-8 de (1) f. de titre, 27 pp., (1) p. Relié en velours vert, filet d’étain encadrant les plats, large motif feuillagé en étain au centre des plats, dos lisse, doublures et gardes de papier moiré blanc, tranches mouchetées. Reliure romantique de l’époque. 197 x 127 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de ce plaidoyer par lequel Constant prend position dans l’affaire judiciaire et hautement médiatique « Wilfrid Regnault ». C. P. Courtney, A bibliography of editions of the writings of Benjamin Constant, I, 30. “Printers déclaration, 18 July, 1 000 copies, dépôt légal, 18-20 July, 1 000 copies.” (C. P. Courtney). Wilfrid Regnault, soupçonné d’avoir participé aux massacres de septembre sous la Révolution, est accusé de l’assassinat d’une servante du village d’Amfreville en Normandie. Le maire royaliste du bourg Bénigne Porte de Blosseville et le représentant du ministère public poussent les investigations à sa charge dans cette direction. Il est condamné à mort le 29 août 1817. Selon Benjamin Constant, la réputation du condamné a déterminé la sentence de la Cour d’Assises de l’Eure. En 1818, l’auteur publiera deux lettres adressées à M. Odillon-Barrot, avocat de Wilfrid Regnault, dans lesquelles il démonte méthodiquement et avec talent la machination judiciaire dont son client est victime. Le présent mémoire fait suite aux poursuites juridiques contre le marquis de Blosseville qui avait publié le 7 septembre 1817 dans le Journal des Débats un article contenant des propos calomnieux, reprenant la rumeur de mauvaise réputation du condamné. Pour Benjamin Constant, il s’agissait de savoir si une personne condamnée à mort avait le droit de défendre son honneur. « La lutte pour la liberté de la presse est accompagnée d’une campagne non moins virulente contre les abus de la justice criminelle. Constant, suivant l’exemple de Voltaire dans l’affaire Calas, mais plus hardi que son illustre prédécesseur, s’engage dans une affaire juridique qui dépasse de loin les limites d’un simple cas particulier : le procès contre Wilfrid Regnault accusé d’un meurtre que probablement, il n’a pas commis. Les brochures et articles de Constant sont une accusation de la procédure criminelle qui ne recule pas devant l‘arbitraire, et qui n’hésite pas, comme l’observe E. Laboulay à “mêler la politique à la justice et la police à la magistrature”, cela dût-il coûter la vie à un citoyen innocent. Constant, excellent juriste, profitant de sa riche expérience en procès, monte en épingle les fautes ou les infractions de la procédure de l’instruction, les erreurs matérielles sur lesquelles repose le jugement, les abus du pouvoir, les lésions du droit de défense. L’engagement humanitaire est incontestable. Mais il est, chez Constant, toujours doublé d’un engagement politique précis ; la critique des procès est en même temps un programme d’opposition. Car des erreurs matérielles, mêmes si elles sont graves et tirent à conséquence, doivent causer l’inquiétude, mais non pas nécessairement une crise politique ; mais lorsque Constant s’applique à les démontrer, on croit l’autorité judiciaire en danger. […] La vie de Regnault sera finalement sauvée mais il sera condamné à vingt ans de prison sans preuves. Constant n’a donc obtenu qu’un succès partiel, mais sa réputation dans le public a considérablement grandi. » Kurt Kloocke, Benjamin Constant, une biographie intellectuelle, p. 235, p. 353. Précieux exemplaire offert par l’auteur à Jean-Claude Beugnot, portant cet ex dono autographe sur le feuillet de titre : « M. Beugnot de la part de l’auteur ». Jacques-Claude Beugnot (1761-1835) eut de nombreuses responsabilités gouvernementales de la Révolution française jusque sous la Restauration. Il fut tour à tour préfet, ministre, puis député. Selon Alfred François Nettment (Histoire de la littérature française sous la restauration), il fréquentait le salon de Mme de Staël où il aura côtoyé Benjamin Constant, le Comte de Ségur ou encore M. de Talleyrand. Il se distinguait par sa personnalité de « causeur piquant, sérieux, gai et instructif, [qui] prend tous les tons avec succès, suivant les hasards de la conversation. ». Selon le Journal intime de Benjamin Constant, celui-ci lui aurait-même promis la Légion d’Honneur et les Mémoires de Jacques-Claude Beugnot témoignent de quelques discussions politiques qu’ils ont pu avoir. Bel et précieux exemplaire dédicacé par l’auteur et conservé dans son élégante reliure de l’époque en velours vert. Localisation des exemplaires : seules 3 Institutions françaises semblent posséder cette rare originale.
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 29 août 1833 (Planche n°308)- La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No 147.coloriée. Plate 308. [Paris de Becquet for Maison Aubert [29 August 1833] Lithograph. Overall paper size 34.5 × 25.8 cm.French caricature of Talleyrand’s proposal to Lord Palmerston to form an alliance with Britain to counter-balance the continental league of the autocratic states of Russia, Austria, and Prussia.The print represents Talleyrand standing, supported on a crutch, reining in the infant Louis-Philippe, whilst King William IV bemus- edly looks on, commenting: ‘this child will never walk alone’. One rein is marked ‘Traite de 1815’, the other ‘Sainte Alliance’. Louis- Philippe is depicted from behind as a small boy in skirts playing with a miniature fortress and pulling a toy cannon. As usual with this artist, Talleyrand’s surgical boot is attached in error to his left foot.1 Benjamin Roubaud (1811–1847), lithographer, etcher and painter, made his name as an inspired Parisian caricaturist, contributing to the humorous comic journal La Caricature (1830–1835); he signed himself ‘Benjamin’or ‘A.B.’Dwyer 762 (misdated 1834).
signature : « Benjamin et Paillet » [Benjamin Roubaud, dessinateur, et Paillet, graveur]- Inscription - Sur le château de sable, un graffiti en forme de poire ; sur les laisses avec lesquelles Talleyrand tient le roi : « Traités de 1815 » et « Sainte alliance »Description iconographique:Talleyrand, à dte de la composition, vu de profil, appuie son bras gche sur une béquille. Il tient en laisse un enfant vêtu d’une robe rose et d’un petit fichu bleu (« en moutard tricolore » in explication). Vu de dos, il est reconnaissable au toupet et aux favoris : il s’agit du roi Louis-Philippe, occupé à construire un château de sable avec une truelle. Il tient en laisse un petit canon posé sur une plate-forme à roulettes. Allusion à son désir d’édifier des forts autour de Paris. Derrière eux se trouve Guillaume IV, roi du Royaume-Uni. Il montre Louis-Philippe du doigt tout en regardant Talleyrand avec un sourire moqueur. Il semble donner des ordres à Talleyrand. Cette pl. est une référence au projet de rapprochement avec l’Angleterre tenté par Talleyrand en direction de Palmerston pour contrer l’alliance continentale de la Russie, l’Autriche et la Prusse (Sainte-Alliance de 1815 entre ces trois pays, puis rejointe par la France en 1818 grâce à l’action de Talleyrand). Or, Guillaume IV s’y opposa, fervent défenseur de l’isolationnisme (le Royaume-Uni avait déjà refusé, en 1818, d’entrer dans la Sainte-Alliance). La pl. se moque du manque d’autonomie et d’autorité de Louis-Philippe sur l’échiquier européen.Personnages représentés:Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Louis-Philippe Ier, roi des Français
Lausanne, Institut Benjamin Constant / Genève, éditions Slatkine, 2005. Au sommaire : Benjamin Constant, romantique froid ? - Le moyen âge à Coppet - Johann Gottfried Herder et Benjamin Constant - Ethics and polytheism in Constant's early writings : the influence of Hume, Smith and Gillies - Benjamin Constant et la naissance du mot "individualisme" - An answer to the question : what is liberalism ? Benjamin Constant and Germany - L'idée de l'individualité dans les écrits politiques de Benjamin Constant - Two liberals on religion : Tocqueville and Constant compared - Lettres inédites de membres de la famille Constant à madame de Staël - Une lettre de Benjamin Constant à Charles Malo - Chronique des "Oeuvres complètes". In-8 broché, 286 pp. Très bon état, comme neuf.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 28 novembre 1833 (Planche n°335)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.2cmx Largeur: 35.8cm - Image: Hauteur: 20.9cm x Largeur: 27.9cm - Titre en bas au centre : « Voyez Messieurs et Dames ! » ; légende plus bas au centre : « Voyez comme il est bien dressé, il donne la patte à tout le monde et se met à genoux et reçoit toujours avec un nouveau plaisir les petites // étrennes de la société. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°159 [160]. », en ht à dte : « Pl. 333. » [erreur de numérotation, planche 335] - Dans la lettre : « chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « Lith. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur]Description iconographique:Dans une arène entourée de palissades de bois, Louis-Philippe est représenté avec un corps d’ours et une tête humaine, vue de dos, mais reconnaissable au haut toupet. L’explication de la pl. précise que Benjamin Roubaud a voulu montrer « le système de la paix à tout prix, dans un ours qui danse et qui fait le beau à volonté, sous le knout d’un Cosaque qui le tient enchaîné, et au son du fifre et du tambour qu’un Anglais fait sonner » (Guillaume IV, roi du Royaume-Uni ?). C’est sur un parapluie posé sur ses épaules que le roi fait reposer ses bras. A terre, à gche, gît un chapeau décoré de la cocarde tricolore. Derrière la palissade, une foule de monarques assistent au spectacle et semblent contents, à en juger par leur mine réjouie, « depuis le colosse d’Autriche jusqu’à la colossillonnette d’Espagne » (in explication). On peut notamment reconnaitre Méhémet Ali. L’explication spécifie que la pl. vise à montrer « la double nature d’un Système qui a toute la rudesse d’un ours envers les patriotes de l’intérieur, et toute sa gentillese et son obéissance pour les hommes de la sainte-alliance », faisant allusion en cela à l’attitude répressive et belliqueuse de Louis-Philippe envers le peuple français, et au contraire, sa docilité dans les affaires internationales, Louis-Philippe ayant mené une politique étrangère de non-intervention afin de se concilier les bonnes grâces des grands royaumes (notamment des trois pays formant la Sainte-Alliance). Cf. congrès de la Sainte-Alliance à Münchengraetz en septembre 1833.Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
iconographie:Dans une arène entourée de palissades de bois, Louis-Philippe est représenté avec un corps d’ours et une tête humaine, vue de dos, mais reconnaissable au haut toupet. L’explication de la pl. précise que Benjamin Roubaud a voulu montrer « le système de la paix à tout prix, dans un ours qui danse et qui fait le beau à volonté, sous le knout d’un Cosaque qui le tient enchaîné, et au son du fifre et du tambour qu’un Anglais fait sonner » (Guillaume IV, roi du Royaume-Uni ?). C’est sur un parapluie posé sur ses épaules que le roi fait reposer ses bras. A terre, à gche, gît un chapeau décoré de la cocarde tricolore. Derrière la palissade, une foule de monarques assistent au spectacle et semblent contents, à en juger par leur mine réjouie, « depuis le colosse d’Autriche jusqu’à la colossillonnette d’Espagne » (in explication). On peut notamment reconnaitre Méhémet Ali. L’explication spécifie que la pl. vise à montrer « la double nature d’un Système qui a toute la rudesse d’un ours envers les patriotes de l’intérieur, et toute sa gentillese et son obéissance pour les hommes de la sainte-alliance », faisant allusion en cela à l’attitude répressive et belliqueuse de Louis-Philippe envers le peuple français, et au contraire, sa docilité dans les affaires internationales, Louis-Philippe ayant mené une politique étrangère de non-intervention afin de se concilier les bonnes grâces des grands royaumes (notamment des trois pays formant la Sainte-Alliance). Cf. congrès de la Sainte-Alliance à Münchengraetz en septembre 1833.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
Grandville , dessinateur- Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) , dessinateur- Forest, Eugène-Hippolyte , dessinateur-lithographe
Reference : 25632
(1834)
1834 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 16 janvier 1834 (Planche n°351-352) - Vic. col. 72.- Lithographie, Pli vertical médian - Œuvre: Hauteur: 35.5cmx Largeur: 52.5cm - Image: Hauteur: 28.3cmx Largeur: 46.3cm - Titre en bas au centre : « Grand enterrement du gros Constitutionnel décédé en son hôtel rue Montmartre N°121, enface [en face] de l’apothicaire et du Marchand de Brioches. » ; légende plus bas au centre : « Cet infortuné vieillard tombé, après la révolution de Juillet, dans l’enfance et le philippisme fut attaqué de tous les fleaux [fléaux] qui marquerent [marquèrent] ce temps de calamités publiques, la croix dite d’honneur, la poignée de main, la truffe ministérielle enfin, il mourut frappé de l’affreux // désabonnement et s’éteignit dans les bras de ses actionnaires St. Albin (le Rousselin de 93) Chevassus (jadis attaché à la personne de Mr. de Stael) Jay (ancien censeur), Etienne (ancien censeur) », « que la terre te soit légère, ô naif [naïf] Constitutionnel !.... De profundis. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°167. », en ht à dte : « Pl. 351. 352. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ. Grandville X Benjamin // EF » [Jean-Jacques Grandville et Benjamin Roubaud, dessinateurs, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Grandville porte les « titres de gloire » (in explication) du journal : « articles Béotiens // banc d’huîtres // Lune de Mme de Sevigné. // Araignée diletante // Cosmétiques de Mme Ma // Articles Charadias de Mr XXX // horizons Politiques // Culte du vrai // napoles tricorniger // Fusées chromatiques // vaisseau de l’état // char de l’état ». Un pâtissier présente devant lui un registre comportant une colonne de nombreux « desabonnés [désabonnés] » et une colonne vide d’ « abonnés ». Sur l’affiche sur le mur de gche : « VENTE // par [suite ?] de décès // s’adresser // rue montmartre n°121 // en face le marchand de brioches ». Inscription en haut du mur à dte : « AUX LARMES D’ARGENT // denoyers fabricant de tombes épitaphes mausolées [ ?] »
Plusieurs articles de La Caricature s’étaient, précédemment, moqués du Constitutionnel et de ses désabonnements, qui allaient entraîner, à terme, sa chute. C’est donc la fin du journal Le Constitutionnel que la pl. propose de mettre en image. Sa mort provoque la joie d’un grand nombre de personnes et est un jour de fête. Au centre, le cercueil noir, décoré d’un motif de lune (lune-Sévignée), d’une araignée (dilettante), d’un bateau, d’une frise de poires, et d’une tête de mort. Des volatiles « fournisseur // de // plumes » sont devant. Un bonnet blanc, attribut caricatural traditionnel du Constitutionnel, se trouve au bout d’une tige et porte la croix d’honneur. Le cercueil est porté par les journaux d’opposition : le fou hilare de la « CARICATURE », le « CORSAIRE », Le National et La Tribune. Le Charivari, au premier, plan, joue du tambour pour célébrer cette mort. La marche funèbre est en réalité une grande fête pour l’opposition. Forest à dte porte un fauteuil d’académie, en forme de chaise percée (« ACADEMIQUE ET DIGESTIF »). Benjamin tient le portrait du Constitutionnel signé « Daumier » : représenté en buste, les bras croisés sur son gros ventre, assoupi, portant le bonnet de coton et la visière. Décoré de la croix d’honneur. Desperet tient l’encrier du journal en forme de poire à face humaine (Louis-Philippe). A gche au second plan, un épicier (figure du tamerlan) se lamente, et un carliste se réjouit. L’explication précise le nom des personnages se trouvant à l’arrière-plan, figures de l’opposition se réjouissant de la mort du Constitutionnel : Armand Marrast (rédacteur en chef de La Tribune), Charles Philipon (gérant de La Caricature), Becquet (imprimeur), Grégoire, Albert Cler (caricaturiste ?), Derville (contributeur à La Caricature), Altaroche (contributeur à La Caricature) et Jacques-Julien Dubochet (il participa à la création du journal d’opposition Le National).
Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) (Roquevaire, 01–06–1811 - Alger, 14–01–1847), dessinateur-lithographe
Reference : 25526
(1842)
1842 LE CHARIVARI Aubert et Cie, imprimeur-lithographe- Marie-Joseph dit Eugène Sue (1804-1857) (Titre factice), PANTHEON CHARIVARIQUE, nº97. (Titre de l'ensemble)- Vers 1841 — 1843- Lithographie-Description:-1 feuillet ; illustration page 3.-- texte imprime au dos,bon etat,marges courtes,rogné en haut,petit manque papier à l'angle du bas,dans l'etat. Hauteur: 36cmx Largeur: 27.3cm - Au recto, sur la lithographie, en bas à gauche, imprimer à l'encre noire : "Chez Bauger & Cie R. du Croissant 16.", au centre : "Chez Aubert & Cie Pl. de la Bourse." et à droite, imprimé à l'encre noire : "Imp. d'Aubert & Cie." ("ie" de "Cie" en exposant sur un point). impressionInscription concernant le titre - Au recto de la lithographie, en haut, imprimé à l'encre noire à gauche : "(Romanciers)" ; au centre : "PANTHEON CHARIVARIQUE." Impression - Au recto de la lithographie, en bas à droite, sur l'image, imprimé à l'encre noire : "Benjamin". (souligné). ImpressionInscription concernant le titre - Au recto de la lithographie, en bas au centre, sous l'image, imprimé à l'encre noire : "Sur la mer littéraire orageuse parfois, / En habile marin navigue Eugène Sue / Sans l'arreter jamais la critique déçue / Voir sa plume filer un succès tous les mois."
Paris, Association des Amis de Benjamin Péret, Juin 1996 - juin 2012, 21 x 30 cm, agrafé, collection quasi complète. Très bel état. Numéro 2 à 29. (N° 1, 21, 23, 24, 27, 28 manquants). Trois cerises et une sardine (29 numéros parus depuis 1995) a publié un grand nombre de documents inédits de Benjamin Péret : Des lettres inédites de Benjamin Péret à Nicolas Calas, René Char, Paul Eluard, E. Gómez-Correa, Alain Joubert, David Korner, Marcel Lecomte, Gérard Legrand, E.L.T. Mesens, Sophie Moën, Pablo Picasso, Raoul Ubac. Des lettres et cartes indédites d'André Breton, Paul Eluard, Eugenio Granell, Maurice Nadeau à Benjamin Péret. On trouvera également des textes peu connus ou inédits de Louis Aragon, Jacques Boursault, Juan Breá, Robert Desnos, Gaston Ferdière, Ernest Gengenbach, Georges Gérard, Elsie Houston, Mary Low, E.L.T. Mesens, Pierre Naville, Henri Pastoureau, Pierre Prévert, Philippe Soupault. Ont collaboré au bulletin : Leonor de Abreu, Partrice Allain, Lourdes Andrade, Jean-Louis Bédouin, Claude Courtot, Jérôme Duwa, Gérard Durozoi, Jean-Michel Goutier, Edouard Jaguer, José Pierre, Guy Prévan, Robert Ponge, Dominique Rabourdin, Gérard Roche, Richard Spiteri. Depuis la parution des Cahiers Benjamin Péret, Trois crerises et une sardine (nouvelle série) devient une lettre d'information. Source : Association des Amis de Benjamain Péret.
2002 Lausanne, Institut Benjamin Constant / Genève, éditions Slatkine, 2002. Sommaire : Conversation, causeries, bavardage et parlage dans les "Journaux intimes" de Benjamin Constant - Le dernier procès de Juste de Constant et l'esprit de famille chez Benjamin et chez Marianne Magnin - Les conceptions religieuses de Chateaubriand et de Constant - "Doux commerce", social organization, and modern liberty in the thought of Benjamin Constant - Benjamin Constant und Georg Sartorius - A note on John Wild - La philosophie de l'histoire d'Edmund Burke - Le "Philadelphie" à Paris. Brissot et la démocratie représentative. In-8 broché, 340 pp. Très bon état, comme neuf.
Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) (Roquevaire, 01–06–1811 - Alger, 14–01–1847), dessinateur lithographe
Reference : 25262
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 30 janvier 1834 (Planche n°355) - Œuvre : Hauteur: 27cmx Largeur: 35.5cm - Image : Hauteur: 21.2cmx largeur: 28.8cm- Titre en bas au centre : « Verse, verse, verse encore. // (Chanson Bachique) » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°169. », « Pl. 355. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur] - Inscription - Au bout des autres branches de vigne se trouvent diverses sommes d’argent touchées par le gouvernement suite aux amendes infligées aux journaux de l’opposition : « 2200 », « 24000 », « 6000 »…Description iconographique:Parodie d’une représentation du triomphe de Bacchus. Une des œuvres de référence est-elle "Le cortège de Bacchus" réalisée au XVIIe siècle par Cornelis de Vos (Madrid, musée du Prado)? Il semblerait que la pl. entretienne quelque ressemblance avec cette œuvre (le choix de représenter un âne, la disposition des personnages…). C’est Louis-Philippe qui est représenté en Bacchus ventripotent et nu. Il chevauche un énorme coq gaulois. Il tourne la tête vers Persil, représenté en corybante, en train de presser dans la coupe du roi la récolte de raisin, se transformant en écus de cents sous, fruit des procès et amendes dont furent frappés les journaux de l’opposition (le « NATIONAL », la « Tribune » et le « CHARIVARI »). Derrière le coq se trouve Viennet en Orphée chevauchant « un pégase d’Estagel » (in explication), qui est en fait un âne (en référence aux ânes d’Estagel) et jouant de la lyre. Un autre personnage (?) chevauche aussi le coq, et cache les parties génitales du roi avec une branche de vigne. Il est coiffé d’un bicorne. A dte, madame Athalin, en ménade vêtue d’une grande robe, suit le cortège tout en buvant une coupe de « CERISES // A // L’EAU DE VIE » dont elle porte le bocal sous son bras gche. La pl. dénonce le plaisir et l’ivresse procurés aux membres du gouvernement par la récolte de l’argent issu des amendes infligées aux journaux de l’opposition. Le titre est la phrase qu’on imagine Louis-Philippe prononcer pour continuer à se délecter de ce délicieux breuvage.Personne / Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Viennet, Jean Pons Guillaume
iconographie:Parodie d’une représentation du triomphe de Bacchus. Une des œuvres de référence est-elle "Le cortège de Bacchus" réalisée au XVIIe siècle par Cornelis de Vos (Madrid, musée du Prado)? Il semblerait que la pl. entretienne quelque ressemblance avec cette œuvre (le choix de représenter un âne, la disposition des personnages…). C’est Louis-Philippe qui est représenté en Bacchus ventripotent et nu. Il chevauche un énorme coq gaulois. Il tourne la tête vers Persil, représenté en corybante, en train de presser dans la coupe du roi la récolte de raisin, se transformant en écus de cents sous, fruit des procès et amendes dont furent frappés les journaux de l’opposition (le « NATIONAL », la « Tribune » et le « CHARIVARI »). Derrière le coq se trouve Viennet en Orphée chevauchant « un pégase d’Estagel » (in explication), qui est en fait un âne (en référence aux ânes d’Estagel) et jouant de la lyre. Un autre personnage (?) chevauche aussi le coq, et cache les parties génitales du roi avec une branche de vigne. Il est coiffé d’un bicorne. A dte, madame Athalin, en ménade vêtue d’une grande robe, suit le cortège tout en buvant une coupe de « CERISES // A // L’EAU DE VIE » dont elle porte le bocal sous son bras gche. La pl. dénonce le plaisir et l’ivresse procurés aux membres du gouvernement par la récolte de l’argent issu des amendes infligées aux journaux de l’opposition. Le titre est la phrase qu’on imagine Louis-Philippe prononcer pour continuer à se délecter de ce délicieux breuvage.Personnages représentés:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Viennet, Jean Pons Guillaume
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 27 décembre 1833 (Planche n°345)- Lithographie sur blanc- Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 18cmxLargeur: 28cm - Titre en bas au centre : « La France traine [traîne] son boulet. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) 164. », en ht à dte : « Pl. 345. » Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie vero dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur],pli à gauche,sinon bon.
Dans un paysage de plaine désolée, un monticule de pierres à dte, sur lequel est assise la figure de la France, sous les traits d’une femme plantureuse vêtue d’une robe sombre ouverte sur un large décolleté, couronnée d’une maquette de fortifications (la désignant comme l’allégorie de la France). Son bras gche est posé sur ses jambes, tandis qu’elle appuie son front sur sa main dte, le bras plié et posé sur une pierre. La pl. propose une image de la France affligée. La cause de cet accablement est accrochée à son pied gche : elle est en effet enchaînée à un boulet de prisonnier dont la forme s’apparente à celle d’une poire. Il est représenté au premier plan à gche. Il s’agit de la représentation caricaturale du visage du roi Louis-Philippe. Ainsi la pl. critique vivement la politique menée par le roi Louis-Philippe, en assimilant ce dernier à un boulet, c’est-à-dire une entrave au bon développement du pays. C’est une manière de dénoncer le bafouement des principes républicains. Une souche d’arbre mort située derrière la France contribue à amplifier l’atmosphère pathétique qui se dégage de cette pl. Enfin, à l’arrière-plan, deux hommes, habillés en gardes, surveillent la France. Il s’agit de Soult et Lobau. Critique de la situation présente jugée intolérable, cette pl. est également un encouragement à faire évoluer les choses et est signe d’espoir, si l’on en croit l’explication : « La France n’est pas condamnée au boulet à perpétuité, et tôt ou tard la Liberté le lui détachera ».Personnages représentés: Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Mouton, Georges, comte de Lobau
Ensemble de 15 volumes in-8 (202 x 123 mm), plein veau acajou moucheté de l'époque, dos lisses ornés d'un riche décor romantique de palettes, chaînettes, filets et fers spéciaux dorés, pièces de titre et de tomaison de veau vert bronze, tranches cailloutées assorties aux gardes.
Exceptionnel ensemble des oeuvres collectives non romanesques de Benjamin Constant, en édition originale, réunies et reliées uniformément à l'époque (sauf le dernier volume, relié à l'identique).1- Première édition collective en partie originale, recueil complet des écrits politiques, écrits de circonstances et articles de presse composés par Benjamin Constant, augmentés de l'histoire des sessions parlementaires de 1816 et 1818. (Courtney, 131a).2- Edition originale. Recueil de 69 discours prononcés par Benjamin Constant entre 1819 et 1827, précédés d'un avant-propos de l'auteur. (Courtney, 132a).3- Première édition collective de ces vingt importants essais de philosophie politique de Benjamin Constant, la plupart dans des éditions modifiées, et six inédits, précédés d'une préface de circonstance. Publié quelques mois avant la mort de l'auteur, l'ouvrage constitue l'ultime synthèse de sa doctrine et son testament politique, "véritable credo du libéralisme". (Courtney, 134a).4- Édition originale des cinq parties, conforme à la description donnée par Courtney, les deux dernières ont paru à titre posthume. (Courtney, 58a).5- Edition originale posthume. Le testament spirituel de Benjamin Constant, "expression interrompue et dernière d'une pensée qui aurait dû prolonger sa course longtemps encore". (Courtney, 63a).6- Première édition complète. Etablissement du texte, introduction et notes par Jean Mistler. Ce volume en reliure moderne à limitation de lensemble.Des rousseurs et piqûres éparses, plus soutenues à certains feuillets.Bel ensemble réuni dans une reliure romantique uniforme décorative de l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) (Roquevaire, 01–06–1811 - Alger, 14–01–1847), dessinateur lithographe - TALLEYRAND
Reference : 25148
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 3 juillet 1834 (Planche n°400)Inscription - Titre en bas au centre : « hop !…………. hop ! ……………… hop !!!! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°191. », en ht à dte : « Pl. 400. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, sur le socle à gche, signature : « BenjAMIN [le N est écrit en sens inverse] » [Benjamin Roubaud, dessinateur] - Sur le socle, un graffiti représentant une tête piriforme
Sur la piste d’un cirque, Louis-Philippe (vu de dos mais reconnaissable aux favoris et au toupet) bondit de son cheval et passe à travers un cercle de papier représentant la « CHARTE // constitutionn […] [constitutionnelle] » tenu par deux personnages. Il s’agit de Talleyrand, à gche, juché sur un petit socle, incarnant la diplomatie, et de Persil en habit de magistrat, à dte, au milieu du public, de l’autre côté d’une palissade. Il incarne la « jugerie » (in explication), c'est-à-dire le ministère de la justice. Parmi les spectateurs, on peut reconnaître Lobau à gche, portant un bicorne, et Viennet derrière lui. Dans la partie de dte : Bugeaud, Fruchard, ainsi qu’Odier et Jollivet derrière eux. Enfin d’Argout se trouve à l’extrême dte. Les autres sont plus difficilement identifiables. L’explication précise la signification des attributs du roi : « (…) avec le rifflard qui représente la prudence, les culottes rapiécées qui représentent l’économie, et le faux toupet qui représente la maturité, vigoureuse encore et virile ». De plus, à gche au premier plan gît à terre un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore. A dte, enfin, un cosaque excite le cheval, un fouet à la main. Il représente « l’indépendance nationale » (in explication). La pl. ironise sur l’immense dépendance de la France de Louis-Philippe vis-à-vis de la Russie dans les affaires diplomatiques. D’après la presse d’opposition, le roi des Français va dans le sens des décisions prises par la Sainte-Alliance afin de ne pas la contrarier et risquer un incident. La pl. se propose de mettre en image une phrase extraite d’un numéro récent du Journal des débats : « On verra bientôt que le système sait surmonter toutes les difficultés, traverser tous les obstacles et briser toutes les résistances ». Le roi est ainsi présenté comme un acrobate, un pantin obéissant aux exigences de la Russie, quitte à renier les principes fondamentaux de la Charte constitutionnelle française.Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Viennet, Jean Pons Guillaume; Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Mouton, Georges, comte de Lobau; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Jollivet, Adolphe; Bugeaud, Thomas-RobertCaricature of the liberalized Charter of 1830 which lifted censorship of the press and increased the electorate to double its previous size. Talleyrand is portrayed as a circus master in a long frock-coat standing on a pedestal in an arena, holding up a hoop with a paper screen marked ‘Charte Constitutionelle’ with the aid of a lawyer from the side of the audience: at a command, Louis-Philippe has jumped through the hoop from the back of a galloping horse to the applause of the audience, still clutching his umbrella. Talleyrand’s orthopaedic boot is here shown correctly on his right foot.
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 6 février 1834 LA CARICATURE (JOURNAL)/(N°170)(Planche n°358-359) - Œuvre : Hauteur: 35.5cmx Largeur: 53cm - Image : Hauteur: 29cm x Largeur: 47.5cm - Titre en bas au centre : « Le père si tendre avait promis (bis) // De fair’ égorger nos amis (bis) // Mais son coup a manqué // Grâce à nos bons jurés. // Dansons la Carmagnole, // Vive le son, vive le son // Dansons la Carmagnole // Vive le son du Canon. » ; indications : en ht à gche : « La caricature (Journal) N°170 », en ht à dte : « Pl. 358 et 359. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « Litho. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur]Inscription - Sur les bâtiments à l'arrière-plan : « COUR D’ASSISES » et « PALAIS DE JUSTICE ». Un des patriotes tient un mât dont le sommet est couronné par un bonnet phrygien, et auquel est accrochée une pancarte portant la mention « Declaration [déclaration] // DU // jury // non // ils ne sont // pas coupables ». Le surnom emblématique de ce procès (« conspiration // de la poele a [poële à] frire ») est inscrit sur une feuille à terre, que les patriotes ne tarderont certainement pas à piétiner. Sur les affiches collées sur le mur à gche : « L’ENRAGE », « Un scandale », « LE [ ?] », « FAUSSAIRE », « scandale », et d’autres titres et inscriptions, illisibles.La foule, composee d’ouvriers, de gardes nationaux, d’etudiants, de journa- listes, danse la farandole autour du Palais de Justice. Philippon bat la mesure devant le Charivari ; a gauche, Persil s’enfuit mais on a attache une poele a frire a la queue de sa robe.
iconographie:Célébration de l’acquittement des suspects dans la conspiration dite de la poële à frire, et de manière générale, expression de joie face aux diverses relaxes prononcées par la justice dans des affaires de conspiration montées de toutes pièces, d’après la presse d’opposition, par le gouvernement. La scène de la pl. prend place devant le palais de justice, alors que vient d’être rendu le verdict de l’affaire dite de la poële à frire. A gche, deux patriotes jettent par la fenêtre les pièces à conviction, déversées du grand sac du « COMPLOT » : s’y trouvent un fusil, une bouteille, une feuille (sur laquelle l’inscription est illisible), divers ustensiles, un parapluie… Sous la fenêtre, Persil s’enfuit à toutes jambes, en rasant les murs. Mais il n’est pas assez rapide puisqu’un homme est occupé à lui faire une farce en accrochant une poële au bas de sa robe de juge. Il tient sous le bras l’ « acte [d’] // accusation ». C’est la farandole formée par les patriotes en train de fêter la fin heureuse du procès que Persil fuit. Les parties dte et médiane de la composition sont occupées par la représentation de la ronde d’hommes se tenant la main et chantant la chanson formant le titre de la pl. Narguant Persil, au premier plan à gche se trouvent la figure de "La Caricature" (fou portant un bonnet à plumes et grelots et un vêtement à grelots) dansant au son du tintamarre joué par la figure du "Charivari" avec des ustensiles de cuisine. Le titre est teinté d’une note républicaine très prononcée, puisqu’il reprend les premières paroles du chant révolutionnaire La Carmagnole. Les paroles du premier couplet (qui sont, dans le chant original : « Madam’ Veto avait promis (bis) // De faire égorger tout Paris (bis) // Mais son coup a manqué // Grâce à nos canonniers ») sont adaptées à la situation contemporaine. En revanche, le refrain qui leur fait suite est inchangé, puisqu’il est repris tel quel. Peut-être ce complot dit de la poële à frire fait-il référence au procès des vingt-sept, dont les accusés furent en définitive acquittés.Personnage représenté:Persil, Jean-Charles
Chez F. Buisson, imp.-Lib., rue Hautefeuille, N°20 Paris, An VI de la République (1797-1798), deux volumes in-8 pleine basane fauve, dos à cinq nerfs, pièce de titre rouge, tomaison noire, fers dorés à motifs floraux et de toiles d'araignées. Tranches rouges. Reliure de l'époque. T.I 2ff.-VIII-382pp. Portrait frontispice par Duplessis gravé par Tardieu / T.II 2ff.-438pp. Cachet biffé à l'encre du premier propriétaire Joseph Bazin à Dinan qui a également apposé son ex-libris / étiquette de bibliothèque. On trouve la trace d'un négociant portant ce nom à Dinan autour de 1800. Les deux volumes portent également le cachet de la librairie Belloy Kardowick à Brest. Contient : Vie de Benjamin Franklin / Extrait du testament de Benjamin Franklin / Codicile / Sur les personnes qui se marient jeunes / Sur la mort de son frère, John Franklin / Lettre au Docteur Mather de Boston / Le Sifflet, histoire véritable, adressée, par Franklin à son neveu / Pétition de la main gauche à ceux qui sont chargés d'élever des enfans / La belle Jambe et la Jambe difforme / conversation d'un essaim d'Ephémères et soliloque d'un Vieillard à madame Brillant. / Morale des Echecs / L'Art d'avoir des songes agréables / Conseil à un jeune artisan / Avis nécessaire à ceux qui veulent devenir riches / Moyens pour que chacun ait beaucoup d'argent dans sa poche. / Projet économique adressé aux auteurs d'un journal. / Lettres sur les innovations dans la langue anglaise et dans l'Art de l'Imprimerie / Tableau du principal tribunal de Pensylvannie, le tribunal de la presse / Sur l'art de nager / Nouvelle mode de prendre des bains / Observations sur les idées générales concernant la vie et la mort / Précautions nécessaires dans les voyages sur mer / Sur le luxe, la paresse et le travail / Observations sur la traite des nègres / Observations sur la guerre / Sur la presse des matelots / Sur les lois criminelles et sur l'usage d'armer en course / Observations sur les sauvages d'Amérique septentrionale / Sur les dissensions entre l'Angleterre et l'Amérique / Sur la préférence que l'on doit donner aux arcs et aux flèches sur les armes à feu / Comparaison de la conduite des Anti-fédéralistes des Etats-Unis de l'Amérique, avec celle des anciens juifs / Sur l'état intérieur de l'Amérique ou tableau des vrais intérêts de ce vaste continent / Avis à ceux qui veulent aller s'établir en Amérique / Discours prononcé dans la dernière Convention des Etats-Unis / Projet d'un collège anglais / sur la théorie de la Terre / Pensées sur le fluide universel / Observations sur le rapport fait par le bureau du commerce et des colonies pour empêcher l'établissement de la province de l'Ohio / Sur un plan de gouvernement envoyé par le cabinet de Londres en Amérique / Lettre de Lord Howe à Benjamin Franklin / Réponse / Réflexions sur l'augmentation des salaires qu'occasionnera en Europe la Révolution d'Amérique / Dialogue entre la Goutte et Franklin / Lettres à madame Helvétius / Le Papier, poème / Conte / Fragment de la suite des mémoires de Franklin / Le chemin de la fortune ou la science du Bonhomme Richard.// Sabin 25543 / Brunet T.II 1382 première édition de cette traduction de la vie de Benjamin Franklin. Un coin légèrement émoussé et un petit manque au pied d'un mors du T.I / Trois coins émoussés, coiffe inférieure absente et manque sur trois cm à un mors en pied, petit manque en coiffe de tête et sur 3 cm en haut d'un mors au T.II. Une trace grace à la page de faux-titre du T.II. sinon intérieur en très bon état.
Calmann-Lévy, 1882, in-8°, xl-365 pp, deuxième édition, en partie originale, avec une notice sur Benjamin Constant par L. de Loménie, reliure demi-chagrin havane à coins, dos à 5 nerfs filetés et soulignés à froid et fleurons dorés, pièce de titre basane brune (rel. viennoise de l'époque), mors lég. frottés, trace de mouillure claire sur les 4 premiers feuillets, bon état
Préface - Notice sur Benjamin Constant, par M. de Loménie. - Lettres de Benjamin Constant à Mme Récamier (1807-1830). - Appendice : I. Fragments inédits des mémoires de Benjamin Constant sur Madame Récamier (Première années du mariage de Madame Récamier. M. de Laharpe. Madame de Staël. Lucien Bonaparte) ; II. Idées sur la conservation du royaume de Naples au roi Joachim 1er ; III. Extrait des 'Mémoires sur les Cent-Jours', par Benjamin Constant.
Paris F. Juven 1898-1899 -in-8 demi-percale un mini catalogue d'Etrennes de 4 pages, format in-octavo, 1ère de couverture illustrée en couleurs reproduisant la 1ère de couverture du livre de Louis GALLET : Aventures de Cyrano de Bergerac. Le Capitaine Satan, illustrée en couleurs par Ed. Carrier , 2ème page annonçant la parution des "Aventures de Cyrano de Bergerac", le Capitaine Satan par louis gallet avec texte de présentation + annonce de la parution de TINTIN LUTIN par Benjamin RABIER et fred d'Isly avec texte de présentation, 3ème page : annonce de la parution d'une collection : "les souverains intimes" avec texte de présentation, 4ème page : présentation de l'album TINTIN LUTIN par Benjamin RABIER et fred d'Isly avec des dessins en couleurs de Benjamin RABIER, 1898 à Paris : F. Juven Editeur,
trés grande RARETÉ ........ en trés bon état (very good condition). en trés bon état
1618 P., Chez Bauger, r. du Croissant, 16, Imp. dAubert & Cie, s.d. (1838), 1 planche encadrée (dimensions à vue : 280 x 230 mm), cadre du XIXe s. en placage de loupe (465 x 370 mm).Papier bruni, couleurs restées bien fraîches.
Superbe caricature, non signée, aquarellée et gommée sur blanc de Dumas, Hugo et Lemaître, chassés par Rachel, parue initialement dans la Caricature Provisoire de déc. 1838.Les exemplaires en couleurs dépoque sont rarissimes.Selon le site de La Maison de Victor Hugo :Description iconographique: Cette caricature montre Victor Hugo et Alexandre Dumas chassé du "Théâtre Français" et se dirigeant vers le "Théâtre de la Renais Cendre", allusion au Théâtre de la Renaissance qu'ils viennent de créer. Dumas porte un étendard avec la devise " Adultère Inceste ! Assassinat ! sang ! mort ! damnation ! ". Victor Hugo porte un sac inscrit "blague", une bouteille de "poison" et le texte de "Ruy Blas" sous le bras. Devant eux, de dos, l'acteur Frédérick Lemaître qui vient de créer le rôle de Ruy Blas, tient une paire de bottes et une épée de "Tolède".Commentaire historique: Cette caricature, parue dans « La Caricature provisoire », n° 6, du 23 décembre 1838, fit lobjet dune édition séparée sous la rubrique « Album théâtral », par Bauger, éditeur de "La Caricature" et du "Charivari". Elle fait allusion à la création du théâtre de la Renaissance, compagnie théâtrale Installée salle Ventadour, qui a été fondée à l'initiative de Victor Hugo et Alexandre Dumas par Anténor Joly, afin de disposer d'une troupe pour jouer le répertoire romantiques. Elle vient alors dinaugurer sa programmation le 8 novembre 1838 avec la création de « Ruy Blas », avec Frédérick Lemaître dans le rôle-titre. La lithographie, non signée, généralement attribuée à Benjamin Roubaud, est donnée dans le commentaire publiée en 2ème page du journal à « M. de Barray » : « dessins. / M. de Barray, qui estime beaucoup le talent de Mlle Rachel, nous la montre cependant sous des traits peu flattés : cest elle qui est ici la personnification de la tragédie renouvelée des Grecs, que lartiste naime guère, et dune administration théâtrale quil naime pas. Les romantiques, chassés du temple Védel, se réfugient dans celui de la Renais-Cendre, et font fort bien ». Il s'agit en fait d'un pseudonyme « provisoire » de Benjamin Roubaud créé par Philipon au moment du lancement de "La Caricature provisoire" comme le confirme un catalogue des publication de Beauger (Bauger) dans "Le Charivari" du 31 mars 1842 qui précise : " Les romantiques chassés du temple, par Benjamin....50".Nous tenons spécialement à remercier Jean-Paul Roubaud pour ces précieuses informations concernant l'attribution de cette gravure, n'hésitez pas à visiter l'excellent site qu'il consacre, en collaboration avec Pierre Quiblier, à Benjamin Roubaud.
1927 Paris, Éditions surréalistes, 1927. In-8, broché, couverture illustrée, en couleurs.Édition originale rare de ce recueil de poèmes, qui témoignent de la recherche d’une poésie originale et en phase avec l’écriture automatique du surréalisme naissant : association d'idées, métaphores, syntaxe saugrenue...Elle est illustrée de 14 dessins en noir d'Yves Tanguy, dont la couverture reprise en page de titre et 3 hors-texte.Tirage limité à 205 exemplaires, signés par l’auteur et l’illustrateur.Un des 175 sur vergé (après 10 japon, 30 hollande et 5 chine hors commerce). Le titre et la couverture ont été rehaussés à l’aquarelle par Yves Tanguy.Exemplaire ayant appartenu à l'avocat et bibliophile Edmond Bomsel, avec cet envoi autographe signé de l’auteur sur le faux-titre : “à Edmond Bomsel, dans la course de l’avoine et du pissenlit, Benjamin Péret, 9 mai 1953”. Très proche des surréalistes, important mécène, Edmond Bomsel avait financé l'ouverture de la Galerie Gradiva d’André Breton en 1937 et il avait été administrateur des Éditions du Sagittaire. Ce même jour du 9 mai 1953, il avait également présenté à Benjamin Péret son exemplaire sur japon nacré de Je sublime (Bibliothèque Paul Destribats, 5 juillet 2019, n° 420).Dos discrètement restauré. Belle provenance.-------In-8, paperback, coloured illustrated cover.Rare first edition of this collection of poems, which testify to the search for an original poetry in phase with the automatic writing of the nascent surrealism : association of ideas, metaphors, weird syntax...It is illustrated with 14 black drawings by Yves Tanguy, including the cover on the title page and 3 hors-texte.Limited edition of 205 copies, signed by the author and the illustrator. This is one of 175 copies on laid paper (after 10 japon, 30 hollande and 5 chine hors commerce). The title and the cover have been highlighted in watercolour by Yves Tanguy.Copy having belonged to the lawyer and bibliophile Edmond Bomsel, with this autograph note signed by the author on the false title : "à Edmond Bomsel, dans la course de l'avoine et du pissenlit, Benjamin Péret, 9 mai 1953 " (To Edmond Bomsel, in the race of oats and dandelion, Benjamin Péret, 9 May 1953). Edmond Bomsel was a close friend of the Surrealists and an important patron of the arts, he had financed the opening of André Breton's Gradiva Gallery in 1937 and was a director of the Sagittaire publishing house. On the same day, May 9, 1953, he had also presented to Benjamin Péret his copy of Je sublime, on japon nacré (Bibliothèque Paul Destribats, July 5, 2019, n° 420).Spine discreetly restored. Nice provenance.
Sympathique billet adressé à Paul Fort ...Ce nest pas une raison parce que je ne suis pas après-demain à Paris pour que je sois "absent" de votre gala. Voici de tout cœur ma participation pour une place, dont vous ferez profiter quelquun que vous aimerez, et vous me croirez en esprit tout près de vous…On joint une L.A.S "E. Benjamin" [Elisabeth, son épouse] à M. Bouquet-Nadaud. Le Plessis, Savonnières, 9 juin [1933]. Enveloppe timbrée et cachets postaux....Monsieur Benjamin est actuellement hors de France (...). Vous lui demandez son nom pour joindre à ceux qui forment déjà le comité dont vous lui apprenez lexistence et le but généreux. Je crois pouvoir vous dire quil nhésiterait pas à répondre à votre appel et en son absence vous autorise à inscrire son nom…Après avoir été journaliste au Gil Blas et à Lécho de Paris, René Benjamin se consacra à la littérature et au théâtre. Plusieurs de ses pièces furent jouées à lOdéon et au Vieux-Colombiers. En 1936, le cinéaste Jean Choux adapta sa pièce Paris au cinéma, les rôles principaux furent tenus par Renée Saint-Cyr et Harry Baur. Après la Libération, René Benjamin, qui avait soutenu le Maréchal Pétain, fut exclu de lAcadémie Goncourt.Paul Fort (1872-1960), écrivain français, est lauteur des Ballades françaises (1922-1958). Élu Prince des poètes en 1912, il créa, en 1887, aux côtés dAurélien Lugné-Poe, le théâtre de lŒuvre.
Paris, Société d’études Benjamin Fondane, Cahier n° 1 – automne 1997. In-8, agrafé, couverture illustrée, 72 pages. Au sommaire : Correspondance inédite (Benjamin Fondane et Victoria Ocampo - Sur 5 lettres inédites de B. Fondane à F. Guthmann – B. Fondane et Georgette Gaucher « des liens au-dessus du temps », Lettre de Fondane à P.L. Flouquet), Fondane cinéaste (Lettre à Germaine Dulac - Du nouveau sur Tararira, Gloria Alcorta - Réapparition de deux scénarios inédits, Alain Virmaux). Bibliographie récente. Bel exemplaire. Joint une lettre manuscrite d’accompagnement de Monique Jutrin.
Landerneau, Ololê, publication culturelle bretonne pour la jeunesse, [1943]. In-4 de 64 pages, cartonnage souple d'éditeur (légèrement frotté), illustré en couleurs, dos de toile rouge. Marque de plis aux coins, 2 traits de crayons au second plat, bords des pages gondolant très légèrement.
Illustré de cases, en noir et couleurs, par Benjamin Rabier. La première histoire, en 8 cases, est dessinée par "Le jeune Benjamin, à 8 ans". Portrait photographique de l'auteur en hors-texte. Comme souvent, le nom de l'éditeur est associé à celui du mouvement de jeunesse nationaliste "Urz Goanag Breiz".
Paris Garnier Frères 1928 in-8 cartonné un volume, reliure pleine percale bleu roi, cartonnage illustré grand in-octavo Editeur (hard-back in-8 editor) (28,6 x 20,3 cm), cartonné éditeur à plaque spéciale pour le dos or, 1ère de couverture illustrée en couleurs par Benjamin RABIER, (cover illustrated by Benjamin Rabier), plats bizeautés, tête bleue, toutes tranches lisses, album abondamment illustré en noir et en couleur par Benjamin Rabier, 114 pages, 1928 Paris Librairie Garnier Frères Editeur,
EDITION ORIGINALE...................en bon état ( good condition), trés bon état