Rouen, de l'Imprimerie Privilégiée, 1790. "10 x 17, xx-256 + 248 pages, lettrines, bandeaux et culs-de-lampe, reliure d'époque plein cuir, dos : 1 pièce de titre et 5 décors floraux, filets dorés, décors à la roulette, chants décorés, tranches mouchetées, bon état (reliure état d'usage; papier légèrement bruni)."
"2 différents auteurs sur un même sujet réunis en 1 seul volume; 1 inscription latine pleine page en regard de la page de faux titre."
Paris, Chez Barthélémy Alix, Librairie, 1731. "9 x 15, 159 + 226-6 pages, bandeaux, lettrines et nombreux culs-de-lampe, reliure plein veau brun d'époque à 5 nerfs, dos : 1 pièce de titre et 5 caissons ornés de fleurons, tranches rougies, bon état (peu rousseurs; pied légèrement abîmé)."
2 livres en 1 volume : Traité du libre-arbitre + Traité de la concupiscence.
Paris, Chez Guillaume Desprez et Jean Desessarts, 1734. "10 x 16, xxxiii-7-509-28 pages, bandeaux et lettrines, reliure d'époque plein cuir à 5 nerfs, dos : 1 pièce de titre et 5 caissons avec décor floral, tranches rougies, bon état (reliure état d'usage; sans rousseurs; tête restaurée)."
Tome 1 seul.
Paris, Chez Antoine Auguste Renouard, 1805-1806. "8 x 14, 6 volumes, 258 + 244 + 253 + 218 + 306 + 310 pages, reliure d'époque plein cuir, dos lisse : 1 pièce de titre, 4 fleurons et filets dorés, chants décorés, tranches mouchetées, pages de garde papier marbré, bon état (reliure bien conservée; intérieur propre sans rousseur)."
"Série complète en 6 volumes; bel exemplaire."
Bruxelles, chez Eugène Henry Fricx, 1698. 7 x 13, 90 + 97 pages, bandeaux et lettrines, reliure d'époque plein cuir à 4 nerfs, dos richement décoré, 3 tranches mouchetées, état moyen (reliure usagée mais solide, coiffe abîmée, quasi pas de rousseurs).
2 tomes en 1 seul volume.
Paris, Librairie Catholique de A. Royer, 1845. 11 x 18, 576 pp., 1 gravure en frontispice, reliure d'époque dos cuir lisse, 1 pièce de titre et décor à la roulette, 3 tranches jaspées, bon état (coiffe légèrement abîmée, pas trop de rousseurs et peu foncées, 4 cachets ex-propriétaire).
Paris, Chez Michel Guérout/Bruxelles, Chez Jean Léonard, 1690. 7 x 13, 24-189-3 pages, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, reliure d'époque plein cuir à 4 nerfs, dos : 1 pièce de titre, 4 fleurons et filets dorés, tranches mouchetées, bon état (mors arrière abîmé).
Ex-libris armorié : Nordkirchen.
Paris, chez Michel Guerout/Bruxelles, chez Jean Léonard, 1690. "9 x 14, 22-188 pages, reliure carton moderne muet, bon état (1 accroc à la page 2; tranches légèrement roussies)."
Paris, Garnier-Flammarion, 1970. 11 x 18, 189 pp., broché, bon état (couverture légèrement défarîchie).
"chronologie, préface et bibliographie par Jacquet Truchet; texte intégral."
Lyon (France) Périsse Frères, Libraires, 1833. 11 x 18, viii + 283 pages, reliure dos toilé, avec 1 pièce de titre, bon état (cachets du Collège jésuite Saint Stanislas à Mons).
Relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publications de ces traités. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 162 x 92 mm.
Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. « La conclusion de cette brève étude sur Bossuet un des génies les plus hauts et les plus féconds de notre littérature, n’est-ce pas à La Bruyère qu’il faut l’emprunter : « Orateur, théologien, philosophe… Parlons d’avance le langage de la postérité : un Père de l‘église ». Encore convient-il d’ajouter à cette place : un maître de la langue française qui n’eut peut-être jamais son égal, un de ceux à qui notre pays est le plus redevable de sa magistrature littéraire universelle. » (Rév. D. Delafarge). Prestigieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publication de ces traités. « Jacques-Bénigne Bossuet (1664-1743), neveu du célèbre orateur, devint licencié en théologie, vicaire général de Meaux et abbé de Saint-Lucien de Beauvais, à la mort de son oncle, en avril 1704 ; il fut nommé évêque de Troyes en mars 1716, mais il n’obtint ses bulles que deux ans plus tard, en 1718 ; il se démit de son évêché le 30 mars 1742. L’évêque de Troyes avait hérité de la bibliothèque de son oncle qu’il augmenta considérablement. » (OHR, n°2299). Le présent exemplaire est cité en référence par Olivier-Hermal pour les fers apposés sur sa reliure (OHR, n°2299, fer n°3). Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque armorié ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.
Exemplaire à belles marges relié en maroquin doublé de maroquin de Chambolle-Duru. Paris, chez la Veuve de Sebastien Mabre-Cramoisy, 1689. In-12 de (2) ff., 562 pp., (1) f. de privilège. Plein maroquin brun doublé de maroquin rouge, plats et dos richement ornés aux petits fers, double filet or sur les coupes, riche dentelle dorée sur la doublure, tranches dorées sur marbrures. Chambolle-Duru. 163 x 90 mm.
«Edition originale des six grandes oraisons funèbres de J.-B. Bossuet, réunies en recueil.» (Tchemerzine, I, 862). Elle contient les Oraisons funèbres de Henriette Marie de France, Reine de la Grande-Bretagne; Henriette Anne d’Angleterre, Duchesse d’Orléans; Marie-Thérèse d’Autriche, Infante d’Espagne, Reine de France et de Navarre; Anne de Gonzague de Clèves, Princesse Palatine; Messire Michel Le Tellier, Chancelier de France; Louis de Bourbon, Prince de Condé. «Les ‘Oraisons funèbres’ sont les œuvres par lesquelles Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), conquit une gloire universelle. Comme La Fontaine a recréé la fable, on peut dire que Bossuet a réinventé l’oraison funèbre. Il fut toute sa vie un prédicateur; sa carrière lui fut imposée, dès son ordination, par son directeur de conscience, Saint-Vincent de Paul, qui exerça une influence si décisive sur lui qu’il avait coutume de dire qu’il croyait en l’entendant, entendre parler Jésus-Christ lui-même. Ce n’est que parce qu’il devint un orateur célèbre que Bossuet se trouva, dès 1656, dans l’obligation de prononcer des éloges funèbres. On trouve dans les ‘Oraisons funèbres’ non seulement un pathétique qui porte, mais de rudes leçons pour les Grands. Bossuet n’est jamais un plat courtisan: il a le respect de l’histoire et s’il est contraint à d’indispensables ménagements, il demeure fidèle à la vérité et il sait se faire entendre; il demeure avant tout un homme d’Eglise, un évêque. L’orateur sacré est, pour lui, le successeur des prophètes d’Israël, il doit enseigner les Grands et les reprendre. Aussi ces éloges sont-ils, avant tout, l’occasion de solennelles exhortations chrétiennes, car Bossuet, comme l’a dit un de ces biographes, est ‘le catholicisme fait homme’. L’éloquence n’est pour lui qu’un moyen, mais ce moyen il le veut aussi parfait que possible: la simplicité et la noblesse de la langue, l’éclat de son style ne sont rien auprès de cette séduction foudroyante, de cette fascination du verbe qui fond du ciel sur les âmes, qui subjugue et convainc et par quoi Bossuet a mérité d’être appelé ‘l’aigle de Meaux’.» Précieuse édition originale «imprimée en beaux caractères et sur bon papier» dit Brunet, I, 1133. Elle fut réimprimée en 1699, 1704 et de nombreuses éditions suivirent au XVIIIe siècle. Superbe exemplaire à belles marges, relié en maroquin doublé de maroquin par Chambolle-Duru.
A Amsterdam, Chez Emanuel Tourneisen, 1754, 4 volumes in-16 de 150x90 mm environ, tome I : lxv-(titre, avertissement, table, avertissement sur cette nouvelle édition, 1f.blanc, avis sur les figures), 9 planches dépliantes d'Eustachius avec le texte explicatif de M. LANSISIUS (pagination de xlv à civ), 348 pages, 1f.blanc, tome II : 414 pages, - tome III : 379 pages, - tome IV : 380 pages, pleine basane fauve, dos à nerfs portant titres dorés, ornés de caissons à fleurons et motifs dorés, coupes dorées, gardes marbrées, tranches rouges. Sans les gardes blanches ni les pages de faux-titre, les feuillets son mal reliés en début de tome I, et la pagination parfois erronée (sans manque, les réclames et signatures sont cohérentes), quelques petits défauts de marge, des pages brunies, une mouillure dans la marge ((p.142-142, tome IV), 2 coiffes légèrement ébréchées, 4 coins dénudés, une déchiure sans manque sur la première planche.
Jacob Benignus Winsløw, ou Jacques-Bénigne Winslow, né à Odense (Danemark) le 2 avril 1669 et mort à Paris le 3 avril 1760, est un médecin et anatomiste français dorigine danoise, professeur au Jardin du Roi (1743-1758). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A Paris, chez , Imprimeur du Roy, 1730, 4 volumes in-12 de 170x95 mm environ, Tome I. 1 f.blanc, 33 ff. ( titre, préface), 3ff. (sommaire des livres), 509 pages, 13 ff. (table des matières), 1f. blanc - Tome II. 1f. blanc, 5 ff. (faux-titre, titre, sommaire), 509 pages, 15 ff. (table), 1f.blanc - Tome III. 1 f.blanc, 8ff. ( titre, table des chapitres), 364 pages, 2ff. de privilège, 1f.blanc - Tome IV. 1f.blanc, 11ff. (titre, table des chapitres), 328 pages, 1f.blanc, plein veau granité fauve, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, coupes dorées, gardes marbrées, tranches mouchetées. Rousseurs et pages brunies, reliures restaurées, bon état.
Jacques-Bénigne Bossuet (surnommé parfois l'« Aigle de Meaux »), né le 27 septembre 1627 à Dijon et décédé le 12 avril 1704 à Paris, est un homme d'Église, évêque de Meaux, prédicateur et écrivain français. Certains voient en lui « le plus grand [orateur] peut-être que le monde ait connu. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris: Chez Jean Desaint, 1772. In-12, 256+250 p. Reliure plein veau d'époque, dos à nerfs orné, pièces de titres, bordeaux, coins frottés, toutes tranches rouges,petit manque de cuir bas du dos.
Oraisons funèbres de Madame de Montausier, de Madame d'Aiguillon, de Turenne, de Lamoignon, de Marie-Thérèse d'Autriche, de Michel Le Tellier, de Marie-Anne-Christine de Bavière, du duc de Montausier etc
- Pour Relation sur le quiétisme , Chez Jean Anisson, Paris, 1698- Pour Réponse au premier mémoire , lieu non precisé, 1717- Pour MEMOIRE DANS LEQUEL ON EXAMINE, lieu non precisé, 1717- Pour ACTES DE l’APPEL INTERJETTÉ, lieu non précisé, 16 mars 1717
Un volume in-8°, reliure rigide éditeur plein cuir de l’époque, avec un dos à 5 nerfs, avec une unique pièce de titre (”PIÈCES DIVERSES”). Ce titre s’explique par la présence dans un même volume de 4 textes relatifs à une crise grave de l’église française entre la fin du 17ème et les débuts du 18 ème, celle d’un risque de schisme face à la propagation du QUIÉTISME , du JANSÉNISME rt du Gallicanisme. Et le propriétaire de ce livre, sans doute partisan de l’opposition au PAPE Clément XI (auteur de la Bulle UNIGENITUS ( sept 1713) a pu regrouper sur ce sujet les divers textes qu’il avait en sa possession. *-RELATION SUR LE QUIÉTISME , par Messire Jacques Bénigne BOSSUET, Evêque de Meaux, Conseiller du Roy en ses Conseils, & ordinaire en son Conseil d’Éstat, cy-devant Précepteur de Monseigneur le Dauphin, Premier Aumosnier de Madame la Duchesse de Bourgogne. C’est l’édition originale de ce texte majeur de 148 pages, dont la première est la page titre et la deuxième une page intitulée “Table des sections”. La lecture de ce texte dans lequel BOSSUET , Évêque de Meaux, et défenseur ardent de l’Église catholique romaine et de son chef, le Pape, s’exprime de façon très personnelle et donne une large idée des étapes du conflit qui l’opposa à FÉNELON, Évêque de CAMBRAI, à propos du Quiétisme, des actes et écrits de Madame Guyon ( lesquels eurent on le sait, une grande influence sur FENELON) . Un conflit d’où FENELON sortit vaincu.*-Le 2ème texte consiste en une RÉPONSE AU PREMIER MÉMOIRE PRÉSENTÉ À Mr LE REGENT PAR PLUSIEURS CARDINAUX, ARCHEVÊQUES, ÉVÊQUES, contre plusieurs Chapitres, Curés & universités, avec la profession de foi de Monsieur RAVECHET, Syndic de Sorbonne, ou de la Faculté de théologie de Paris . Ce MÉMOIRE de 28 pages, non signé, adressé au RÉGENT Philippe d’Orléans exprime lui aussi une totale opposition au Jansénisme en train de renaître après la mort de LOUIS XIV malgré la bulle UNIGENITUS du PAPE CLEMENT XI supposée mettre un terme à la progression des idées jansénistes. Il se termine par une Profession de Foy de son auteur rédigée à la veille de sa mort, laquelle confirme sa position : « Je confesse hautement devant Dieu et devant les hommes, et à la face du Ciel & de la terre, que je ne reconnais qu’une seule religion véritable, qui est la Catholique & Romaine, dans laquelle Dieu m’a fait la grâce de naître et de vivre, et que dans cette religion, il n’est qu’une seule Église dont le Pape est le Chef visible, comme étant le successeur de Saint-Pierre et le Vicaire de Jésus-Christ etc.. ». Ce Mémoire, « seconde édition, revue, corrigée & augmentée » est daté du 13avril 1717 et compte 28 pages.*- Le Troisième texte (160 pages) est “MEMOIRE DANS LEQUEL ON EXAMINE CES DEUX QUESTIONS. 1 : Si l’Appel interjetté au futur Concile général de la Constitution UNIGENITUS par quatre évêques de France, auquel d’autre Évèques, plusieurs Facultés, Chapitres d’Eglise Cathédrales & Collegiales, Communautés régulières & un grand nombre de chanoines , & de Cures du Royaume ont adhéré, est légitime & canonique. 2 : Quels sont les effets de cet Appel ». Ce Mémoire est particulièrement intéressant en ce sens qu’il commente en l’argumentant de façon parfaite la position des Évêques et autres nombreux opposants dans un Appel (dont le texte est reproduit intégralement dans le dernier des textes de ce volume) contre la bulle UNIGEITUS), lequel Appel demande la convocation d’un Concile, soutient que l’autorité d’un Concile aurait autorité sur celle du Pape ( qui a largement exprimé son opposition à ce Concile dans sa bulle de 1713 (UNIGENITUS), bulle dans laquelle il condamnait formellement les idées d’un des théoriciens du Jansénisme en vogue (Pasquier QUESNEL) mais aussi celles des partisans du Gallicisme . Ce Mémoire , qui n’est pas signé et qui, selon son auteur dans son Avertissement de la seconde édition (datée comme la 1ère de l’année 1717), a été « rédigé avec une telle précipitation qu’il s’y est glissé un grand nombre de fautes » , est donc présenté ici dans une seconde édition « revue, corrigée et augmentée. » Ce Mémoire compte 160 pages.*-4ème texte: ACTE D’APPEL INTERJETTÉ au 1er mars 1717. Il s’agit de 62 pages à double colonnes, l’une en latin, l’autre en français.On peut voir ici le texte de l’Appel que 4 Évêques publièrent le 1er mars 1717 contre la bulle UNIGENITUS demandant que celle-ci soit rapportée ou au moins discutée. Cet APPEL rallia un grand nombre d’évêques et prélats qu’on appela ‘les Appelants”” (on estime leur nombre à 7000. Mais le REGENT Philippe d’Orléans décida de soutenir la papauté et d’imposer aux “Appelants”, non sans mal, en 1719, ce qu’on appela un ACCOMMODEMENT...Notre livre, malgré quelques traces d’âge, se trouve dans un ÉTAT TRÈS SATISFAISANT
A Paris, chez Ant. Aug. Renouard - An X - 1802 - xv, 228 et 243 pages. Portrait frontispice de l'auteur par Aug. St. Aubin.Reliure plein veau raciné de l'époque. Dos lisse orné et doré. Pièces de titre et de tomaison noires. Large dentelle dorée encadrant les plats. Roulette bordant les contreplats. Tranches dorées. Un mors fendillé au T2. Quelques mouillures centrales au T2. Pas de rousseur. Bon état. Format in-12°(16x10).Jacques-Bénigne Bossuet, surnommé parfois l'Aigle de Meaux (1627-1704), était un homme d'Église, Évêque de Meaux, prédicateur et écrivain français. Certains voient en lui "le plus grand orateur, peut-être que le monde ait connu".C'est Voltaire, au siècle des Lumières, qui a surnommé Bossuet l'Aigle de Meaux. L'aigle est l'un des rares oiseaux capables de voler face au soleil sans être ébloui. Or Bossuet était un évêque irrévérencieux, seul homme religieux à tenir tête à Louis XIV, le Roi-Soleil, à qui il a notamment lu un sermon sur les devoirs des riches envers les pauvres. Jacques Bénigne Bossuet, nommé évêque de Meaux en 1681, n'a jamais connu ce surnom d'Aigle de son vivant.
prononcées par feu messire Jacques-Benigne Bossuet, évêque de Meaux. Nouvelle édition dans laquelle on a ajouté un précis de la vie de l'auteur.Paris, chez Jean Desaint, libraire. - 1761 - xi pp et 206 pages. Distribution des prix de 1778 sur une page de garde.Reliure plein veau raciné de l'époque. Dos lisse orné de fleurons dorés avec titre. Tranches rouge. Un trou sur le bas de dos. Menus frottements. Pas de rousseur. Bon état. Format in-12°(17x10).Jacques-Bénigne Bossuet, surnommé parfois l'Aigle de Meaux (1627-1704), était un homme d'Église, Évêque de Meaux, prédicateur et écrivain français. Certains voient en lui "le plus grand orateur, peut-être que le monde ait connu".
Paris, Librairie Catholique Internationale de l'Oeuvre de Saint-Paul, 1884. 1 volume in-12, 223 pp., reliure ancienne, cartonnage d'éditeur, coins un peu frottés, bon état général.
Témoignage d 'un Père Missionnaire du surnom usuel de Bénigne sur ses années passées en Annam et réflexions sur les moeurs annamites et cochinchinoises. Peu courant.
Richard (Hugues) - Revue La Révolution en Côte-d'Or sur Bénigne Poncet
Reference : 86980
(1977)
Archives Départementales de la Côte-d'Or, Dijon , Revue La Révolution en Côte-d'Or - Nouvelle série - Fascicule 14 Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1977 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur orange grand In-8 1 vol. - 62 pages
14 pages de fac-similés de documents juridiques anciens 1ere édition, 1977 "Contents, Chapitres : Selon le site de l'Académie de Dijon : ""Né à Dijon le 20 octobre 1766, Bénigne Poncet étudie au collège des Godrans et à la Faculté de droit. Reçu avocat en 1785, il devient, à la Révolution, employé dans les bureaux du district de Beaune. En 1792, avec le bataillon des grenadiers de la Côte-dOr, il prend part à la campagne de Belgique et est promu capitaine. En 1795 il est nommé professeur de législation à lÉcole centrale du département établie à Dijon. Le principe de ces écoles centrales était que les élèves choisissaient librement un ou plusieurs cours, et les professeurs le programme du leur. Celui de législation, destiné aux élèves les plus âgés (à partir de 16 ans), était conçu comme une étude philosophique des lois. Poncet a fait évoluer lobjet de son enseignement : dabord attaché aux « principes de législation » avec une présentation du droit public et du droit privé, il sest ensuite consacré à létude du droit privé, pour satisfaire les désirs de ses élèves et il réussit bien (ce nest pas le cas partout). La création des lycées en 1802 ferme les écoles centrales, Poncet continue son enseignement chez lui. Avec le soutien de Berlier (Célébrations 2011, p. 12), il contribue à faire établir à Dijon une des dix écoles de droit prévues par la loi du 11 floréal an X et il est nommé professeur de législation criminelle et de procédure civile et criminelle à cette école, devenue en 1808 faculté dans le cadre de lUniversité impériale. Les événements de 1814 et 1815 lamènent à écrire une « Réflexion sur le droit de souveraineté » (inédite). À côté de son enseignement, Poncet a eu une activité davocat importante et a été élu bâtonnier du barreau de Dijon. Après un petit livre anonyme au sujet dune affaire dinfanticide en lan X, il a publié un Traité des actions (181)7 et un Traité des jugements (1821), tirés de son cours de procédure et destinés à ses étudiants. Il a écrit avec Proudhon une consultation, imprimée en 1831. Membre de lAcadémie de Dijon dès 1802, élu au conseil municipal de Dijon en 1834, marié sans enfants, il meurt à Dijon le 5 février 1835""." infime trace de pliure sur le haut et le coin droit du plat supérieur, sans gravité, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, une légère tache sur le haut de la tranche centrale, n'affectant pas l'intérieur
A Tulle, chez R. Chirac, 1808, à Paris chez les Libraires Associés, 1818, 1 Pleine basane d'époque, dos orné, légèrement craquelé. in-12, 254, f.t., 236 pp. ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris, Chez la Veuve de Sebastien Marbre-Cramoisy, Imprimeur du Roy, rüe Saint-Jacques, aux Cigognes, M.DC.LXXXIX [1689], 1 vol. in-octavo (19,7 x 12,8 cm). Complément au titre : Par Messire Jacques Benigne Bossuet, évesque de Meaux, Conseiller du Roy en ses conseils, cy-devant Précepteur de Monseigneur le Dauphin ; Premier Aumosnier de Madame la Dauphine. L'ouvrage se compose de : 1 f. blanc, 1 f. de titre, p. 3-96 : préface, p. 1-496 : L'Apocalypse ou révélation de Saint Jean apostre, en 22 chapitres, 16 f. : Abrégé de l'Apocalypse, p. 497-732 : Avertissement aux protestans sur leur prétendu accomplissement des Prophéties, p. 733-838 : Récapitulation, Éclaircissement et Confirmation de toutes nos preuves, et de tout cet Ouvrage sur l'Apocalypse, 15 f. de table des matières contenües tant dans la préface que de l'explication de l'Apocalypse, & de l'avertissement, 1 f. d'extrait de privilège du Roi, 1 f. blanc. Texte sur 1 colonne ; 2, pour la table des matières. Très élégant travail typographique servi par de belles marges. Le feuillet d'extrait du privilège du Roi indique un 'achevé d'imprimer pour la première fois ... le 7 may 1689'. Édition originale, conforme au descriptif détaillé donné par Tchemerzine. Marque d'imprimeur 'Aux cigognes' en page de titre et bandeau au burin en p. 97. Jacques Benigne Bossuet (1627-1704) : formé à la religion et aux humanités, il est théologien, orateur et historien. Évêque de Condom puis de Meaux. Précepteur du Grand Dauphin. Veuve de Sébastien Marbre-Cramoisy [Françoise Loir] (16..-1717) : Imprimeur du Roi, libraire. Directrice de l'imprimerie royale du Louvre (jusqu'en 1691). Fille d'un orfèvre parisien. Épouse Sébastien Marbre-Cramoisy en 1670. Elle lui succède en juin 1687. Son officine est déclarée sans activité en 1697 puis liquidée en 1698. Jean-Joseph Barbou rachète son fonds et sa maison en 1715.
Reliure plein veau brun d'époque. Dos orné de fleurons, petits fers et titre or. Piqûres éparses et peu profondes à mi-hauteur. Ces dernières ainsi que de petits manques aux coiffes sont restaurés. Beau papier de chiffon de lin vergé, clair, régulier, sans dégradations. Couture sur 5 nerfs de ficelle de chanvre, bien conservée. 2 tranchefiles chapiteau bleu-blanc. 3 tranches jaspées rouge fin. Bel exemplaire, complet. Édition originale de cet important texte de doctrine catholique. Brunet, I-1136 ; Tchemerzine, II-384. Bibles imprimées, Bnf, 4792.
Edition originale posthume des Méditations sur l’Evangile de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), composée et adressée aux religieuses de la Visitation de Meaux en 1695. Paris, Pierre-Jean Mariette, 1730-1731. 4 volumes in-12 de: I/ (1) f.bl., 63 pp., (17), 519 pp., (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (1) f., 464 pp., (6) ff., (1) f.bl.; III/ (1) f.bl., (2) ff., 454 pp., (8), (1) f.bl.; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 506 pp., (18), (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, double filet doré d’encadrement sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 163 x 90 mm.
Edition originale posthume des Méditations sur l’Evangile de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), composée et adressée aux religieuses de la Visitation de Meaux en 1695. Tchemerzine, I, 904 ; Picot, Catalogue Rothschild, 68; Bibliothèque Rahir, n°982; Catalogue du Baron Pichon, n°70 ; Brunet, I, 1139. « Bossuet les appelait alors ‘Réflexions sur l’Evangile’ ; c’est son neveu, l’abbé Bossuet, qui en donna la première édition, à titre posthume, sous le titre de ‘Méditations’, en 1730-1731. Les Méditations font partie du groupe d’ouvrages de piété, qui comprend également l’Elévation à Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne, 1695, et le Traité de la concupiscence, 1694. Ces ouvrages marquent l’époque de la vie de Bossuet où il se retire du monde et se consacre à sa tâche pastorale. Sa pensée aussi se retire en elle-même ; il s’aperçoit qu’il a trop temporisé avec le siècle et il éprouve le besoin de retrouver, dans toute leur pureté, les textes mêmes de la foi. Les Méditations sont un commentaire suivi des paroles prononcées par le Christ, considérées comme formant un unique Discours, qui va des débuts de sa vie publique jusqu’à sa mort ; de là, les sous-titres de l’œuvre : ‘Sermon ou Discours de Notre-Seigneur depuis le dimanche des Rameaux jusqu’à la Cène’. Ces divisions chronologiques sont elles-mêmes subdivisées en journées, qui constituent, chacune, une méditation séparée. Beaucoup moins abstraites et métaphysiques que l’Elévation, les Méditations sont d’une simplicité admirable ; la vigueur de la pensée se mêle à l’onction et à la douceur persuasive du ton. Le style n’y est plus noble et soutenu, mais sans artifices et comme sans apprêts, ce qui ne veut pas dire qu’il soit négligé. Sans doute, c’est ici qu’on trouve le vrai visage de Bossuet, le Bossuet docteur de l’Eglise et mystique, et qu’on découvre le fondement solide sur lequel repose l’édifice de ses prédications et de ses œuvres destinées au public. » Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Charles-Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (1655-1746), nommé évêque de Marseille en 1684, puis archevêque d’Aix en 1708 et enfin archevêque de Paris en 1729. « La collection de ce bibliophile émérite jouissait, de son temps, d’une grande réputation par la beauté des volumes et l’élégance des reliures » (Guigard, Armorial du Bibliophile, I, 379). Provenance : Charles-Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (armes frappées sur les plats) ; ex dono manuscrit presque effacé au titre du tome 3 : « Ce livre a été donné à la communauté des Ursulines de Joinville par Madame de St Genis La compaire y étant pensionnaire au mois de mai 1733 » ; ex libris gravé de Claude Gabriel Doüet de Vichy Conseiller au Parlement sur le contreplat de chacun des volumes ; cachet d’appartenance de la Bibliothèque du Grand Séminaire de Versailles apposé sur la p. 121 de chacun des volumes.
[LIVRES ANCIENS] - BOSSUET & ESPRIT FLÉCHIER (Jacques-Bénigne & …)
Reference : J0574
(1787)
Nismes, Pierre Beaume, Imprimeur Libraire, 1787 ; in-4 (206 x 259 mm), 4-208 pp., 204 pp., relié plein cuir, dos orné à 5 vrais nerfs (coiffes déchirées et manquantes, frottements, épidermures), tranches marbrées (quelques traces de mouillure) (mérite une nouvelle reliure). Etonnante édition in-quarto de Nîmes. Malheureusement la reliure laisse à désirer. Jacques-Bénigne Bossuet, auteur des célèbres Oraisons Funèbres, précepteur du dauphin Louis de France, fut surtout connu pour ses sermons, dont il ne reste d’ailleurs qu’à peu près un tiers aujourd’hui (200 sur environ 600). Bon état.
P., Jean Villette, 1692, pt in-8°, 96-838-(32) pp, pleine reliure de l’époque en veau marbré, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés dorés, titre doré, coiffe sup. arasée, un mors fendu, bon état. Intérieur très frais avec une belle vignette et 16 ff. n. ch. (entre les pp. 496-497) contenant “l’abrégé de l’Apocalypse”
Deuxième édition (la première en 1689) de l'une des plus marquantes interprétations de l'Apocalypse faites au XVIIe siècle. Cet ouvrage constitue aussi une réponse au livre publié par l’exalté Pierre Jurieu en 1686, L’Accomplissement des prophéties, dans lequel ce célèbre réformé prédit que le rétablissement de l’Église protestante de France aura lieu infailliblement au mois d’avril 1689. Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) est un si puissant génie que le siècle de Louis XIV le considéra comme l'ultime père de l'Eglise. Universaliste au vrai sens, et plaçant la recherche de la Vérité au-dessus de tout, sa pensée est exactement le contraire de tout ce que, de nos jours, l'homme moyen considère comme évident. Détenteur d'arguments irréfutables qui, en un verbe d'une force jamais vue et un cinglant humour, mettent à bas, sans effort et avec plusieurs siècles d'avance, les obsolètes et maigrelettes bases de notre « nouveau » monde, l'oeuvre de Bossuet est un cauchemar pour l'idéologie et le bien-pensant.