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‎De septem verbis a Christo in Cruce prolatis libri duo. / De Arte bene Moriendi libri duo. ‎

‎ Cologniae Agrippinae [Cologne], Apud Cornel. ab Egmond, 1626 ; 2 parties en 1 vol. in-32 (11 x 6 cm). Titre gravé-8ff. (Crucifixion gravée au vers du 8e feuillet)-209pp.-1f. - 5ff. bl.-Titre gravé-6ff. (gravure au verso du 6e feuillet)-244pp.-3ff. Vélin ivoire à recouvrements, dos lisse muet. Petites tâches bunes marginales en marges de plusieurs feuillets de la seconde partie, si non bel exemplaire dans une agréable reliure de l'époque. ‎

6 Images

‎Les "Sept paroles prononcées par Christ sur la croix" ont paru pour la première fois en 1618, à Rome et chez Plantin à Anvers. Le titre est orné de la représentation des quatre évangélistes (qui ont rapporté les dernières paroles du Christ), surmontée du sceau de la Compagnie de Jésus (IHS), dont Bellarmini était membre. Les deux gravures qui accompagnent ce texte sont la figuration de deux moments de la Crucifixion : la première, en plein jour, le Christ semble s'adresser à Jean et à la Vierge pendant que les soldats jouent aux dés au pied de la Croix, et leur dit : "Femme, voici ton fils", et à Jean : "Voici ta mère". La seconde gravure montre le Christ à la nuit, le soleil est caché et la nuée luit d'étoiles, il vient de dire "J'ai soif" et un soldat lui tend une éponge imbibée de vin aigre, le regard de Jésus s'élève vers les cieux et il prononce sans doute ses dernières paroles : "Tout est achevé", ou "Père, entre tes mains je remets mon esprit". Le mouvement spirituel qui s'est développé autour de ces sept paroles à généré de nombreux commentaires spirituels dont ceux de Bellarmin ont été de nombreuses fois réimprimés. Il en va de même du Traité de la Bonne mort (paru une année avant la mort de l'auteur, en 1620 chez Plantin à Anvers). Le titre est orné d'une belle composition allégorique avec un riche personnage tenant une fleur épanouie, face à la figure squelettique de la Mort armée d'une faux. Cette représentation est complétée en dessous par une vanité réunissant les attributs habituels de ce genre : sablier, rose dont le vent emporte les pétales, vase d'où s'échappe de la fumée, crane servant d'appui à un putti qui semble faire des bulles de savon. Une autre gravure représente les offrandes données aux pauvres à l'occasion du décès d'un homme dont l'âme est accueillie par l'archange saint Michel. (Sommervogel I,1241 et I, 1244) ‎