Philadelphie, sn, 1766, in-8, XXVIII-148pp., relié pleine basane marbrée époque, dos lisse orné avec pièce de titre, frottements, coiffe sup. arasée, tache sur quelques feuillets en marge.
Beccaria s’intéresse très tôt aux questions liées à l’équité du système judiciaire. Il signe son chef-d’œuvre à 26 ans avec « Dei Delitti e Delle Pene » (1764-1766)3, qui pose les bases de la réflexion moderne en matière de droit pénal et amorce le premier mouvement abolitionniste, il y établit les bases et les limites du droit de punir et recommande de proportionner la peine au délit. Dénonçant la cruauté de certaines peines comparées au crime commis, il juge « barbare » la pratique de la torture et la peine de mort, et recommande de prévenir le crime plutôt que de le réprimer, amorçant le débat entre prévention et répression, son ouvrage fut publié très rapidement traduit en français (1765), en allemand (1766), en anglais (1767), en suédois (1770), en polonais (1772), en espagnol (1774) et aux États-Unis en 1777. M3-Et4