Napoli Nella stamperia di Giovanni Gravier 1770 Prima edizione napoletana 1 vol. in-8 ( 20 x 12,5 cm ) (poids = 300 g ) T. ( 1 ) f. , 128 pp. . 6 tableaux dépliants dont 3 grands formats et un en deux parties . En italien . Contient : Tavola delle opere , Prolusione letta dal regio professore nelle scuole palatine (....) , Del disordine e de rimedj delle monete nello stato di Milano nel 1762 , Alcuni articoli estratti dall' Opera intitolata Il caffè avec Il faraone , Frammento sugli odori , Tentativo analitico su i contrabbandi , Frammento sullo stile , De fogli periodici , I piaceri dell' immaginazione . Une page de titre pour chaque grande partie . Bandeaux , lettrines . Pleine basane marbrée de l' époque . Dos lisse orné de vaguelettes dorées , p. de titre et de tomaison . Gardes papier marbré coquille . Bon état . Un très petit manque à la coiffe sup. ; un coin émoussé . Pliure angulaire aux derniers ff. . Un tableau dépliant mal replié .
Deuxième partie ( sur trois ) de la première édition non anonyme des oeuvres du célèbre philosophe , juriste et criminaliste BECCARIA . Son premier livre " Les désordres et les remèdes de la situation monétaire dans l' Etat de Milan " avait paru en 1762 , deux ans avant son fameux traité " Des délits et des peines " . Beccaria était membre de l' Accademia dei Pugni , société savante créée par Pietro et Alessandro Verri , à Milan , en 1761 ; réunissant des intellectuels lombards des Lumières , elle publia de 1764 à 1766 la revue " Il caffè " où étaient traités divers sujets de philosophie , littérature et politique . " Erano giovani aristocratici, studiosi di legge e di economia, convinti della necessità di riformare la gestione dello Stato. Molti di loro collaborarono attivamente con il governo asburgico di Maria Teresa e Giuseppe II . Pietro Verri e Cesare Beccaria partecipano ai lavori del Supremo Consiglio di economia, istituito nel 1765, a cui erano attribuite una vastità di competenze che facevano capo al funzionamento dei meccanismi finanziari e alla politica economica dello Stato .DallAccademia dei Pugni nacque nel 1764 la rivista Il Caffè . Il periodico usciva ogni dieci giorni e complessivamente furono realizzati 74 numeri , che vennero poi rilegati in due volumi corrispondenti alle due annate di pubblicazione , per un totale di 118 articoli . Il Caffè si stampava a Brescia , in territorio veneto , per sfuggire ai rigori della censura austriaca . Il modello a cui si ispiravano i giovani redattori de Il Caffè era il periodico inglese The Spectator , dal quale veniva ripresa anche lidea di creare una fittizia cornice narrativa in cui presentare i diversi articoli. (... )Il Caffè si proponeva la diffusione delle nuove idee dei philosophes francesi e inglesi ( Locke e Montesquieu, gli enciclopedisti ) in Italia . Era il primo giornale italiano agitatore di idee , volto a diffondere le nuove idee illuministe presso un pubblico di uomini e donne di media cultura , né eruditi né zotici, che potessero trarre utilità dalla lettura degli articoli . I redattori si proposero di utilizzare una lingua chiara e moderna non obbediente alle regole della purezza della lingua italiana imposte dalla tradizione in nome del principio che è cosa ragionevole che le parole servano alle idee, ma non le idee alle parole (Alessandro Verri , Il Caffé , IV, Rinunzia avanti notaio al Vocabolario della Crusca, in Il Sistema letterario , vol. 3, p.953) .Sulle pagine del Caffè intervengono gli illuministi milanesi con articoli che trattano di agricoltura , arti , commercio , politica , fisica , storia naturale , argomenti vivi e attuali cognizioni che ogni cittadino non manuale dovrebbe meno ignorare (Cesare Beccaria , Il Caffè , II , foglio 1, in Il materiale e limmaginario, vol. 3, p.1091) , lobbiettivo è quello di superare le tradizioni e i pregiudizi e dare vita a una cultura cosmopolita e moderna . Il giornale cessò di essere pubblicato nel 1766, anno in cui ebbe termine anche lAccademia dei Pugni . " [ LAccademia dei Pugni e il Caffè , in Lavoro di gruppo 4AL 2013-14 il 13 gennaio 2014 da erikaesilvia ; www.letteraturaitalia.it ]
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1766 In-12 (166 x 96 mm) demi-basane marbrée à coins de l'époque, dos lisse orné de compartiments garnis de doubles filets dorés en place de nerfs et fleuron répété au centre, pièce de titre de veau bordeaux, tranches mouchetées, xxxj, (1) bl., 286 p. Lausanne [i.e. Paris], 1766.
Véritable première édition de premier tirage de cette traduction française donnée par l'abbé Morellet, publiée à Paris à partir du 28 décembre 1765 sous l'adresse fictive de Lausanne.Cette traduction, effectuée à la demande de d'Alembert, fut rééditée à deux autres reprises en cette même année 1766, sous les adresses de Philadelphie et d'Amsterdam.Les corrections et ajouts mentionnés sur la page de titre avaient été préparés par Beccaria pour une nouvelle édition italienne et transmis à Morellet pour cette traduction qui obtint les félicitations de l'auteur."La clarté philosophique, la dénonciation de l'arbitraire et le réquisitoire contre la torture et la peine de mort valurent à cet ouvrage une notoriété exceptionnelle par les penseurs et les hommes d'État" (cf. 'Diderot et son temps', n° 176). L'un des livres emblématiques des Lumières européennes; "one of the most influential books in the whole history of criminology" (PMM, n°209).(Bengesco, 'Voltaire', II, 175. Camus-Dupin, n° 371. J. Pandolfi, 'Beccaria traduit par Morellet', in "Dix-Huitième Siècle", 1977, IX, p. 291-316).Trace de restauration aux mors. Quelques brunissures éparses.Bon exemplaire, relié à l'époque.
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Paris, J.-Fr. Bastien [Imprimerie de Michel Lambert}, 1773 in-12, titre, xxviij pp., xiv pp., pp. 15-424, [2] ff. n. ch. de privilège, 93 pp., [2] pp. n. ch. [Commentaire sur le livre des délits et des peines, par Voltaire], demi-basane fauve, dos lisse orné de filets, tortillons et fleurons dorés, pièce de titre brique, tranches citron (rel. du début du XIXe siècle). Légère mouillure claire infra-paginale sur une importante partie de l'ouvrage.
L'ouvrage fut d'abord publié en italien en 1764, et connut rapidement plusieurs rééditions avec des réaménagements successifs. Son rôle dans l'évolution de la philosophie du droit et l'évolution du droit pénal en Europe n'est plus à souligner.La première traduction française (de l'abbé Morellet) était parue dès 1766, même année que le Commentaire sur le livre des délits et des peines, anonymement commis par Voltaire et publié à l'adresse de Genève, Cramer.Il s'agit ici de la première édition publiée par Chaillou de Lisy.Quérard I, 249. Printing and the mind of man, 209. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT