Seghers, 1985, gr. in-8°, 319 pp, traduit du créole, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mémoire vive)
La vie quotidienne à la Guadeloupe à travers la vie de Léonora, paysanne guadeloupéenne. Un parlé vrai, vivant, imagé traduit les préoccupations, les interrogations de Léonora et toute une vie quotidienne qui évoque l'histoire, la culture de milliers d'anonymes dont la volonté de survivre à l'antique esclavage, à la colonisation, a fait la Guadeloupe. L'auteur, à travers l’histoire de cette paysanne, recueille la parole des sans voix, cela dans leur propre langue, dépassant le cadre du simple «récit de vie» pour aboutir à une nouvelle forme littéraire, un nouveau genre, à la croisée de l’ethnographie, de la psychologie, du roman et de l’histoire. — "Le récit de la vie d'une Guadeloupéenne, fille d'un coupeur de canne et d'une vendeuse de manioc, qui à quatorze ans devient « attacheuse de canne à sucre », puis élève ses treize enfants et se marie avec « l'économe d'une habitation »." (Actes de la recherche en sciences sociales, 1986)