Gallimard, 1997, 611 p., broché, couverture légèrement défraîchie, pli de lecture sur le dos, trace d'étiquette sur le dos, état correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Gallimard, 1966, édition originale sur papier ordinaire, exmplaire de service de presse, 258 pp., broché, couverture un peu défraîchie, état correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Gallimard, 1969, 484 pp., broché, passages signalés et annotés à l'encre, traces d'usage, état correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Paris, Gallimard, 1997, 14,5 x 22,5, 613-XVI pages sous couverture imprimée et jaquette illustrée d'un portrait de Beauvoir. Avec un cahier de XVI pages d'illustrations noir & blanc. Texte établi, traduit de l'anglais et annoté par Sylvie Le Bon de Beauvoir.
Très bon état.
Editions Gallimard 1972 1972. Simone de Beauvoir - Tout compte fait / Gallimard 1972
Etat correct
Le Livre de Poche 1960 1960. Simone de Beauvoir: La force de l'âge / Le Livre De Poche 1960
Etat correct
Le Livre de Poche 1964 1964. Simone de Beauvoir - Mémoires d'une Jeune Fille rangée / Le livre de poche 1964
Bon état
Le Livre de Poche 1966 1966. Simone de Beauvoir - Mémoires d'une Jeune Fille rangée / Le Livre de Poche 1966
Bon état
Gallimard 11 x 17,5 Paris 2018 N.R.F."Bibliothèque de la Pléiade". Par Sylvie Le Bon de Beauvoir. Reliure éditeur pleine peau souple sous rhodoïd et étui illustré, dos orné de filets dorés et titre doré sur fond rouge; signet jaune, 245 p., abondantes illustrations, 57e volume de la collection. Etui, reliure et intérieur en parfait état. Exemplaire à l'état neuf.(DromB25) Livre
Paris, Gallimard, 1967. In-folio de 165-[5] pages, reliure maroquin vert à long grain sur 5 nerfs, titre et tranche de tête dorés. Couverture conservée.
Illustré de 16 burins originaux par Hélène de Beauvoir, in-texte. Edition originale. No 7 des 36 exemplaires numérotés sur Japon nacré Kaji (sur un tirage total de 136). Les gravures sont tirées par les Ateliers Leblanc. La seule coopération des soeurs pour un ouvrage. A l'époque, l’échec du livre les peina beaucoup. Hélène de Beauvoir reste à découvrir. Dos légèrement décoloré.
Gallimard Nrf 1992 1992. Mircea Eliade: Journal des Indes/ L'Herne collection Méandres 1992 . Mircea Eliade: Journal des Indes/ L'Herne collection Méandres 1992
Bon état
Rare édition originale de ce roman autobiographique de Simone de Beauvoir, tirée à 160 exemplaires seulement. Paris, Gallimard, 1963.In-8 de 686 pp., (2) pp. Maroquin bleu marine, plats recouverts de daim bleu nuit avec, sur le premier, un grand rectangle vertical de box de même couleur avec le titre de l’ouvrage et la date de l’édition mosaïqués en grandes capitales de box grenat, chaque initiale étant inscrite dans un petit caisson carré de box irisé noir, dos lisse orné de petits rectangles mosaïqués de box vert et bleu ciel, ces derniers portant les initiales du nom de l’auteur, du titre de l’ouvrage et de la date de l’édition poussés en lettres dorées, doublures de papier grenat et gardes de papier bleu ciel, tête dorée, non rogné, couvertures imprimées et dos conservés. Chemise à dos transparent et étui. Pierre-Lucien Martin, 1964.206 x 138 mm.
Rare édition originale de ce roman autobiographique de Simone de Beauvoir, tirée à 160 exemplaires seulement.Exemplaire n°10, l’un des 35 exemplaires de tête sur vélin de Hollande Van Gelder. « En 1963 Simone de Beauvoir publie le troisième volume de ses souvenirs : ‘la Force des choses’. Avec une sincérité aussi dépourvue de vantardise que de masochisme, l’auteur reprend son autobiographie où elle l’a laissée, c’est-à-dire en 1944, à la libération de Paris. Avec impartialité aussi quoiqu’elle reconnaisse : ‘Je suis objective dans la mesure bien entendu où mon objectif m’enveloppe’. Certes, à partir de 1944, l’histoire de Beauvoir est devenue quasi publique. Mêlée beaucoup plus que naguère aux événements politiques, elle va se recouper avec certaines autres des œuvres de l’auteur… Ces souvenirs évoqués sont de tous ordres ; ce sont aussi bien des aspects de la vie politique et sociale que des visages, des livres, des films, des rencontres. Aux yeux de Simone de Beauvoir, tout a une égale importance, chaque fait en lui-même n’étant jamais essentiel, mais l’ensemble aidant de toute évidence à sa réalisation propre : ‘il s’agissait de me réaliser, non de me former’. A partir de la guerre, l’histoire de Simone de Beauvoir c’est surtout celle de ses œuvres dont la publication s’échelonne au long des années, les romans d’abord, puis son essai sur ‘le Deuxième Sexe’, mais c’est aussi celle de Sartre qui commence à connaître une grande célébrité. Après le prix Goncourt des ‘Mandarins’, c’est la guerre d’Algérie qui va mobiliser en grande partie son attention, puis les évènements de mai 1958 et l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle, le procès Jeanson, le manifeste des 121. L’ouvrage se termine avec le printemps de 1963 et la fin des hostilités en Algérie ; et l’auteur de conclure : ‘ce qui m’est arrivé de plus important, de plus irréparable depuis 1944, c’est que - comme Zazie – j’ai vieilli’ ». (Dictionnaire des Œuvres, IV, 484).Magnifique exemplaire provenant de la collection personnelle de Pierre-Lucien Martin qui l’a revêtu en 1964 d’une superbe reliure mosaïquée.Le présent exemplaire a figuré a figuré à sa vente du 20 mai 1987 sous le n°37.Provenance : P. L. Martin et François Ragazzoni avec ex libris.
In-8, (260 x 143 mm), broché, couverture imprimée de l'éditeur, 224 p., (1) f. d'achevé d'imprimer. Paris, Gallimard, 1945 (Paris, Chantenay imprimeur, 25 juillet 1945).
Edition originale tirée à 56 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul grand papier. Celui-ci 1/6 hors commerce (exemplaire numéroté "E"). La dédicace à Nathalie Sorokine, élève et amie de Simone de Beauvoir, porte en exergue une citation de Dostoïevski: "Chacun est responsable de tout devant tous".Publié en 1945, ce deuxième roman de Simone de Beauvoir a été composé d'octobre 1941 à mai 1943, en grande partie au Café de Flore. Reçu hâtivement comme "roman sur la résistance", le récit débute dans les années 30 pour se prolonger jusquau milieu de la guerre. Il offre à l'autrice l'occasion de livrer une réflexion "existentialiste" sur l'engagement politique à travers les vicissitudes d'un jeune couple."Témoin de son temps et de la philosophie de lengagement, Simone de Beauvoir continue à déconstruire le couple ici Blomart et Hélène, cette dernière mortellement blessée dans une action de résistance décidée par Blomart. Le 'sang des autres', ou le sang dune femme ?" (cf. Julia Kristeva, "Beauvoir et la psychanalyse", in 'L'Homme & la Société', 2011, n°179-180, p. 81-98).Le thème de lavortement y est également traité par l'autrice qui adapte l'expérience vécue en 1940 par Olga Kosakiewicz, l'amie du couple Sartre Beauvoir.L'ouvrage a obtenu un large succès et de nombreuses traductions.(Francis & Gontier, 'Les écrits de Simone de Beauvoir', p. 129).Bel exemplaire, frais, non rogné, témoins conservés, tel que paru.
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SARTRE Jean-Paul & (BEAUVOIR Simone de) & SABINO Fernando & BRAGA Rubem
Reference : 67586
(1960)
Editôra do autor, Rio de Janeiro 1960, 14x20,5cm, broché.
Rare édition originale, publiée seulement en portugais, de cet important écrit politique de Jean-Paul Sartre rédigé à Cuba en 1960. Ce texte ne fut publié en France que sous la forme d'articles dans le journal France-Soir, puis intégralement en 2008 dans la revue Les Temps Modernes. à la fois reportage sur Fidel Castro et violent pamphlet contre la politique américaine durant la dictature de Batista, cet essai sur la révolution cubaine est précédé d'une préface inédite de Sartre et suivi d'articles des intellectuels brésiliens Fernando Sabino et Rubem Braga. Envoi autographe signé de Jean-Paul Sartre adressé à Georges Raillard, surmonté de la signature de Simone de Beauvoir. Dos habilement restauré, une petite restauration de papier en marge basse de la page de titre. C'est sur l'invitation de Carlos Franqui, alors directeur du journal Revolucion, que Sartre et Simone de Beauvoir se rendent à Cuba entre février et mars 1960. Quatorze mois après la Révolution, le couple d'intellectuels accompagnent Fidel en tournée dans l'île. De ce périple et de leurs multiples rencontres, notamment avec Che Guevara, naît ce long reportage très engagé intitulé Ouragan sur le sucre qui sera divisé en une série de seize articles publiés dans France-Soir entre le 28 juin et le 15 juillet 1960 dans le but de faire connaître au grand public la jeune révolution cubaine, un an après la chute de Fulgencio Batista. En 2008, près d'un demi-siècle plus tard, la revue Les Temps Modernes publia enfin, dans un seul numéro, ce sulfureux essai de Sartre, elle y joignit les notes contemporaines inédites de l'écrivain rédigées à l'époque en vue d'une édition française. Celle-ci ne vit jamais le jour, sans doute parce que, au même moment, en France, un autre combat pour la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes occupe l'énergie du philosophe?: l'indépendance algérienne. C'est d'ailleurs avec la volonté de réunir les deux combats que Sartre et Beauvoir acceptent en septembre 1960 l'invitation du Congrès des Critiques qui se déroule à Recife au Brésil. Ils n'évoqueront que très brièvement la littérature brésilienne mais utiliseront ce voyage comme tribune pour rapprocher la Guerre d'Algérie et la Révolution Cubaine, comme le racontera Simone de Beauvoir dans La Force des Choses II. Très vite, le séjour brésilien des deux figures de proue de la gauche intellectuelle française prend une tournure hautement politique et durant les conférences de presse, Sartre concentre ses interventions sur la révolution cubaine comme réponse à la situation algérienne, parce que «?le phénomène le plus important de ce siècle est la libération des peuples coloniaux?». Affirmant que l'Amérique Latine et le Brésil en particulier seront amenés à jouer un rôle essentiel contre la politique des blocs et en faveur de cette nouvelle forme de communisme fondée sur la recherche de la paix et non du pouvoir, Sartre galvanise de nombreux intellectuels. Parmi eux, le futur grand critique littéraire et artistique Georges Raillard, alors jeune professeur à l'Université de Rio de Janeiro, et sa femme Alice, traductrice, décident avec quelques grandes figures de l'intelligentsia brésilienne de laisser une trace de cette présence historique du philosophe qui, par sa constante assimilation de la situation cubaine à celle de l'Algérie, semble porter l'espoir d'une révolution universelle. Réunissant plusieurs grands écrivains comme Jorge Amado, proche ami des Raillard, Fernando Sabino et Rubem Braga, le groupe de jeunes intellectuels décident donc de publier pour le continent sud-américain un ouvrage entièrement inédit du philosophe, avant son retour en France. En quelques semaines, un éditeur brésilien réussit ce tour de force et bientôt, cette Tempête sur Cuba (Furacão Sôbre Cuba) en déclenche une autre à la librairie française de São Paulo qui connaît alors «?la plus affolante des séances de signatures?: plus de mille cinq cents personnes se ruèrent dans la boutique, Sartre s'exécuta au cours de longues heures de paraphes, et Simone de Beauvoir fut également priée d'accoler son nom à celui de son compagnon...?» (Annie Cohen-Solal, Sartre, 1985) Avec cette signature manuscrite, Sartre, reconnaît la paternité de son brûlot offert en exclusivité au public brésilien, mais ce n'est probablement qu'aux participants de cet acte politique majeur et exploit éditorial qu'il adresse quelques envois personnels, comme celui à Georges et Alice Raillard. C'est d'ailleurs le seul exemplaire nominativement adressé de ce rare ouvrage qu'il nous ait été donné de rencontrer. L'ouvrage reprend donc le texte intégral de la visite de Sartre à Cuba, mais contient également un préambule éditorial et une préface inédite de l'auteur. Elle est l'occasion pour Sartre de reformuler son parallèle entre la France - nation colonisatrice - et Cuba - terre colonisée - et de mettre également en relation la situation de l'île avec celle du Brésil?: «?E, apesar de tôdas as características que distinguem um pais do outro, acabei compreendo que falar aos brasileiros sôbre a ilha rebelde cubana era falar dêmes proprios.?» («?Et malgré toutes les caractéristiques qui distinguent un pays de l'autre, j'ai fini par comprendre que parler aux Brésiliens de l'île rebelle cubaine, c'était leur parler de leur pays.?»). Jean-Paul Sartre souligne l'importance d'étendre les principes de la Révolution Cubaine à l'ensemble de l'Amérique latine et précède ainsi de sa plume l'imminente épopée tragique du Che. Ce texte, qui connut un grand succès au Brésil et fut même réédité, demeura tout à fait confidentiel en France. Ce silence a probablement des raisons politiques?: le 6 septembre 1960, concomitamment à la publication de Furacão Sôbre Cuba, paraît dans Vérité-Liberté le célèbre Manifeste des 121, plaidoyer dénonçant la violence et les injustices de la guerre d'Algérie et auquel Jean-Paul Sartre appose sa signature. Sans doute, Sartre découvrit-il assez tôt les limites et les dangers de la politique de Fidel Castro, et préféra concentrer son engagement sur les problèmes français. Alors qu'à sa suite se succéderont sur l'île les visites d'intellectuels envoûtés par la figure charismatique de Fidel Castro, Sartre ne retournera jamais à Cuba ni au Brésil. Ne demeureront, pour toutes traces de son engouement cubain, que les quelques articles oubliés de France- Soir et cette édition brésilienne demeurée à peu près inconnue en France. Le 22 mai 1971, le philosophe mettra un terme définitif à ses liens avec «?El Commandante?» en signant, avec une soixantaine d'intellectuels, une lettre ouverte dans Le Monde pour manifester leur soutien au poète cubain Heberto Padilla et «?leur honte et leur colère?» contre Fidel. Rarissime exemplaire de cet ouvrage unique et dédicacé à l'un des très rares français ayant participé à la courte mais intense aventure révolutionnaire internationale du philosophe germanopratin. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gallimard 1972 507 pages 11x18x2cm. 1972. Poche. 507 pages.
Bon état