Paris, Imprimerie de Valleyre, 1773. In-4 de 42 pp. Cordier, 332. Supplément au Mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Ecuyer, Conseiller-Secrétaire du Roi & Lieutenant-Général des Chasses au Bailliage & Capitainerie de la Varenne du Louvre, Grande Vénerie & Fauconnerie de France, accusé en corruption de Juge & calomnie. De l'Imprimerie de Quillau, 1773. In-4 de 64 pp. Cordier, 334. Addition au Supplément au Mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Écuyer, Conseiller-Secrétaire du Roi & Lieutenant-Général des Chasses au Bailliage & Capitainerie de la Varenne du Louvre, Grande Vénerie & Fauconnerie de France, accusé : servant de Réponse à Madame Goezman accusée, au Sieur Bertrand Dairolles, accusé, aux Sieurs Marin, Gazetier de France, & Darnaud Baculard, Conseiller d'Ambassade, assignés comme témoins. Paris, de l'Imprimerie de Ph. D. Pierres, 1774. In-4 de 78 pp. Cordier, 336. Requête d'Atténuation pour le Sr Caron de Beaumarchais. A Paris, de l'imprimerie de Knapen, 1773. In-4 de (2)-28 pp. Cordier, 337. Quatrième Mémoire à consulter, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Écuyer, Conseiller-Secrétaire du Roi, Lieutenant-Général des Chasses, &c. Accusé de corruption de Juge. Contre M. Goezman, Juge accusé de subornation & de faux ; Madame Goezman, & le Sieur Bertrand, accusés ; les Sieurs Marin, Gazetier ; Darnaud-Baculard, Conseiller d'Ambassade ; & Consorts. Et réponse ingénue à leurs Mémoires, Gazettes, Lettres courantes, Cartels, Injures, & mille & une Diffamations. De l'Imprimerie de J.G. Clousier, 10 Février 1774. In-4 de 108-(1) pp. 5 pièces reliées en un vol. in-4, basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale des cinq mémoires de Beaumarchais dans l'affaire Goëzman. Le 17 Juillet 1770, le financier Pâris-Duverney meurt et les dispositions qu'il a prises dans son testament en faveur de Beaumarchais sont contestées par le comte de La Blache, son légataire universel. Un procès s'ensuit et les biens de Beaumarchais sont finalement saisis lorsqu'en 1773 il publie à propos des agissements du rapporteur à son procès, le juge Goëzman, quatre mémoires dont l'esprit et la dialectique ont un retentissement considérable et font condamner le juge, le 26 février 1774.« Ces mémoires singuliers sont encore le plus beau titre littéraire de leur auteur ; ils l'environnèrent d'une réputation bruyante qui alarma Voltaire lui-même, jaloux de toute espèce de gloire et lui concilièrent je ne sais quelle faveur publique, dont il tira plus de force que de considération, mais qui n'en préparèrent pa moins le succès de tous ses ouvrages » (Michaud). Rousseurs éparses, coiffe de tête usée, mors frottés et fendus en tête, épidermures.
Paris, , [1781-1787]. In-8 broché de 62-52-23-13-32 pp.
En février 1787, au moment où Beaumarchaisl s’occupait de la première représentation de son opéra Tarare, parut une brochure virulente signée Nicolas Bergasse : Mémoire sur une question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman contre la dame Kornman son épouse, le sieur Daudet de Jossan, le sieur Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et M. Lenoir, conseiller d’état, ancien lieutenant général de police. Trompé par sa femme, le banquier strasbourgeois Korman réussit à la faire interner ; l’amant était un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey. Beaumarchais pris la défense de l’épouse maltraitée. Mais l’affaire pris une tournure plus politique quand Kornman eut l'occasion de se lier avec le jeune avocat Nicolas Bergasse, connu par l’extrême exaltation qu’il avait déployée dans des brochures en faveur des expériences magnétiques de Mesmer. Le fond de l’affaire disparut bientôt dans les mémoires de Bergasse ; il ne fut presque plus question de M. et de Mme Kornman, mais de l’exil du parlement et de la scélératesse de Beaumarchais, qu’il accusait d’être vendu aux ministres.
[], [], 1788. In-4 de 36 pp. BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de). Troisième mémoire, ou dernier exposé des faits qui ont rapport à Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais ; dans le procès du sieur Kornmann contre sa femme. Pièce justificatives. Lettre de Guillaume Kormann au Sieur Daudet, déposées au greffe le premier juin 1787. Paris, De l’Imprimerie de Seguy-Thiboust, 1789. In-4 de 81-18 pp. Relié en tête : FOURNEL (Jean-François Fournel). Eclaircissements pour Me Fournel, avocat en la cour, sur la plaidoirie prononcée par le sieur Bergasse à l'audience de la Tournelle criminelle du jeudi 19 mars 1789. Sans lieu ni date (1789). In-4 de 24 pp.Ensemble 1 vol. in-4, demi-basane havane marbrée à coins, dos lisse ornée de filets dorés, pièce de titre en maroquin blond, tranches rouges (reliure de l'époque).
En février 1787, au moment où Beaumarchaisl s’occupait de la première représentation de son opéra Tarare, parut une brochure virulente signée Nicolas Bergasse : Mémoire sur une question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman contre la dame Kornman son épouse, le sieur Daudet de Jossan, le sieur Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et M. Lenoir, conseiller d’état, ancien lieutenant général de police. Trompé par sa femme, le banquier strasbourgeois Korman réussit à la faire interner ; l’amant était un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey. Beaumarchais pris la défense de l’épouse maltraitée. Mais l’affaire pris une tournure plus politique quand Kornman eut l'occasion de se lier avec le jeune avocat Nicolas Bergasse, connu par l’extrême exaltation qu’il avait déployée dans des brochures en faveur des expériences magnétiques de Mesmer. Le fond de l’affaire disparut bientôt dans les mémoires de Bergasse ; il ne fut presque plus question de M. et de Mme Kornman, mais de l’exil du parlement et de la scélératesse de Beaumarchais, qu’il accusait d’être vendu aux ministres.
[Chez Ruault, Lambert, Quillau, Couturier, Pierres] - BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin CARON DE
Reference : 58728
(1773)
1 vol. fort in-4 reliure de l'époque plein veau marbré, dos à 5 nerfs dorés, Chez Ruault, Paris, 1774, portrait en frontispice, 40-78-64-28-108 pp., 2 ff., 64 pp., 1 f., viij-84 pp., 1 f., 24-96-27-99-4-4-54 pp., 1 f. blanc, 20 pp., 1 f., 28-38-7-7-36-24-4-24-7 pp., 1 f., 41-23-24-6-15-8 pp. Détail : Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Imprimerie de Ph. D. Pierres, Paris, 1774, 40 pp. (Cordier, 333) ; Addition au Supplément du Mémoire à Consulter, Imprimerie de Ph. D. Pierres, Paris, 1774, 78 pp. (Cordier, 336) ; Supplément au Mémoire à Consulter, De l'Imprimerie de Quillau, Paris, 1773, 64 pp. (Cordier, 334) ; Requête d'Atténuation pour le Sr. Caron de Beaumarchais, De l'Imprimerie de Knappen, Paris, 1773, 28 pp. (Cordier, 337) ; Quatrième Mémoire à Consulter, De l'Imprimerie de J. G. Clousier, 10 Février 1774, 108 pp. (Cordier, 338) suivi d'1 feuillet : "Note" ("A l'instant où ce Mémoire alloit paroitre, un ordre exprès du Gouvernement a défendu aux Comédiens François de représenter une Pièce nouvelle de moi, intitulée : Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile [ ... ]") ; Suite de la Justification du Sieur de Beaumarchais, De l'Imprimerie de Quillau, 1776, 1 f. 64 pp. (Cordier, 339) ; Mémoire pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais : Avertissement servant de réponse au troisième Précis du Comte De La Blache. Mémoire à Consulter et Consultation, De l'Imprimerie de J.G. Clousier, 16 janvier 1775, 1 f., viij-84 pp., 1 f. (Cordier, 327) ; Plainte contre la Demoiselle Julie Caron de Beaumarchais, Chez P.G. Simon, Paris, 1774, 24 pp. (pas dans Cordier qui signale seulement, au numéro 355, l'édition Lambert de 7 pp.) ; Réponse ingénue de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais à la Consultation Injurieuse que le Comte Joseph-Alexandre Falcoz de La Blache a répandue dans Aix, [ Suivi de : ] Consultation ("Vu un Sommaire raisonné des dix-septs dossiers de papiers qui composent le sac du Sieur de Beaumarchais..." délibéré à Aix le 17 juin 1778, signé Roman Tributiis, Pazery, Mathieu, Monsieur de Saint-Marc Rapporteur, s.l.n.d., 96-27 pp. (mal chiffré 17) ( Cordier, 329) ; Le Tartare à la Légion ("Brûler n'est pas répondre") [ suivi de ] Réponse du Sieur de Beaumarchais, au second article de l'exorde du mémoire du Comte de la Blache, qui dit ainsi :", [ suivi de ] Observations pour le Sieur Caron de Beaumarchais sur la Consultation communiquée le 15 du courant", s.l.n.d., 99 pp. (mal chiffré 69) (Cordier, 330) ; 4 pp. (Errata du premier Mémoire intitulé "Réponse ingénue", Errata de la Consultation, Errata du Second Mémoire intitulé "Le Tartare", Errata des Observations) ; Lettre de M. de Beaumarchais aux Gazetiers & Journalistes, Paris, ce 10 septembre 1778, s.n., 4 pp. ; Mémoire pour Madame de Goezmann, De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 54 pp. (Cordier, 343) ; 1 f. blanc, Pièces du Mémoire de Madame de Goezmann n° I, dispositif de l'Arrêt du Parlement du 6 avril 1773, De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 20 pp. ; Requête au Roi, pour le Sieur de Goezmann, Conseiller au Parlement de Paris, De l'Imprimerie de Grangé, s.d. [ 1774 ], 1 f., 28 pp. (Cordier, 357) ; Observations pour Monsieur de Goezmann, Conseiller de Grand'Chambre [par Eynard ], De l'Imprimerie de M. Lambert, 1773, 38 pp. (Cordier, 342) ; Plainte contre le Sieur Caron de Beaumarchais, [par Eynard ], De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1774, 7 pp. (Cordier, 354) ; Note remise par Monsieur de Goezmann, Conseiller de Grand'Chambre, à MM. ses Confrères [par Me Eynard ], De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 7 pp. (Cordier, 341) ; Mémoire à Consulter pour le Sieur Marin, en réponse à ce qui le concerne dans un Mémoire, pour le sieur Caron de Beaumarchais [par Me Delaboureys ], De l'Imprimerie de D. C. Couturier, s.d. [ délibéré à Paris de 30 novembre 1773 ], 36 pp. (Cordier, 352) ; Mémoire pour le Sieur Marin, en réponse à ce qui le concerne dans un troisième Libelle du sieur Caron de Beaumarchais [ Suivi de : ] Plainte contre le sieur Caron de Beaumarchais [ par Me Picard ], De l'Imprimerie de D. C. Couturier, s.d., 24 pp. (Cordier, 353) ; A Nosseigneurs du Parlement, les Chambres assemblées, supplie humblement Louis-François-Claude Marin [par Me Picard ], De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 4 pp. (Cordier, 350) ; Arrest de la Cour du Parlement, Extrait des Registres du Parlement, Du 26 février 1774, Chez P. G. Simon, Paris, 1774, 24 pp. (Cordier, 356) ; Mémoire à Consulter et Consultation, pour le Sieur Marin, Contre le Sieur Caron de Beaumarchais, De l'Imprimerie de D. C. Couturier, s.d. [ délibéré le 7 octobre 1773 ], 7 pp. (Cordier, 351) ; Mémoire à Consulter et Consultation pour Antoine-Bertrand d'Airoles, Accusé, De l'Imprimerie de L. Cellot, 1773, 1 f., 41 pp. (Cordier, 345) ; Addition au Mémoire à Consulter pour Antoine-Bertrand d'Airolles, Accusé, contre le Sieur Caron de Beaumarchais, Accusé, De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1774, 23 pp. (Cordier, 349) ; Supplément au Mémoire du Sr Bertrand d'Airolles, De l'Imprimerie de M. Lambert, 1773, 24 pp. (Cordier, 346) ; Observations pour Antoine Bertrand d'Airolles, sur la Réponse du Sieur Gardane, Médecin, &c, De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1774, 6 pp. (Cordier, 348) ; Mémoire à Consulter pour François-Thomas-Marie d'Arnaud, Conseiller d'Ambassade de la Cour de Saxe... contre Pierre-Augustin Caron, De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 15 pp. (Cordier, 344) ; Réponse pour le Sieur J.J. Gardane, Docteur-Régent de la Faculté de Médecine [ ... ] Aux libelles imprimés & publiés par les Sieurs Marin & Bertrand d'Airolles, De l'Imprimerie de la Veuve Ballard, 1774, 8 pp. (Cordier, 347)
Remarquable exemplaire, bien complet du portrait, et réunissant 30 mémoires et factums, à savoir les 6 principaux mémoires de l'affaire Goëzmann et 24 autres mémoires et factums, dont 3 relatifs à l'affaire de la succession Paris du Verney (Comte de la Blache). 5 de ces mémoires factums ne sont pas référencées par Henri Cordier dans sa belle "Bibliographie des Oeuvres de Beaumarchais", à savoir La "Note" évoquant l'interdiction du Barbier de Séville, notre version de la Plainte contre la Demoiselle Julie Caron, les 4 pages d'errata aux 4 mémoires commencés par la "Réponse Ingénue", la "Lettre de M. de Beaumarchais aux Gazetiers & Journalistes" et les "Pièces du Mémoire de Madame de Goezmann". Par ces célèbres factums qui l'opposent à un pouvoir judiciaire absolu présenté comme corrompu et injuste, Beaumarchais acquiert une célébrité qui dépasse les frontières du Royaume de France. Bon état (mq. en coiffe sup, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris gravé de M. de Cuzieu, Capitaine de Cavalerie) pour ce remarquable recueil extrêmement complet, qui est à la fois un chef-d'oeuvre de la littérature et un très important témoignage historique. Cordier, 327, 329, 330, 333, 334, 336, 337, 338, 339, 341, 342, 343, 344, 345, 346, 347, 348,349, 350, 351, 352, 353, 354, 356, 357, 360 ; Tchemerzine, II, 31
[Kehl], De l'Imprimerie de la Société littéraire-typographique ; et se trouve à Paris, chez Ruault, 1785 ; in-8. LI-(1)-199 pp.-(1). 10 planches hors-texte. Maroquin rouge, dos à nerfs richement orné, encadrements de triples filets dorés sur les plats, doubles filets sur les coupes, dentelle dorée sur les chasses, tranches dorées. (Rel. Chambolle-Duru). Bel exemplaire à grande marges, présentant cependant un coin émoussé et des frottements en tête des deux charnières. Conservé sous chemise et étui avec dos de maroquin brun, titre doré.
Seconde émission de l'édition originale ; elle est illustrée pour la première fois des 5 planches dessinées par Saint-Quentin et gravées par Halbou, Liénard et Lingée, auxquelles on a ajouté la suite des 5 planches d'après les mêmes dessins, gravées par Malapeau et Roi et qui parurent aussitôt après la première impression. (On y voit à la 5e planche, Rosine à la poitrine dénudée). Beaumarchais fit imprimer lui-même au fort de Kehl, ces exemplaires avec les caractères de Baskerville qu'il avait acquis pour imprimer les uvres de Voltaire. La censure imposée à cette pièce écrite en 1778, et autorisée à paraître qu'en janvier 1785, ainsi que le succès qu'elle remporta, entraina de nombreuses contrefaçons à la date de 1785 ( Gérard KAHN, dans son édition critique du Mariage de Figaro, Oxford, Fondation Voltaire, 2002, en comptabilise plus de 60). (Cohen p. 125-126 - Tchemerzine II, pp. 14-15 - Le Petit pp. 568-570). (Cordier, Bibliographie des uvres de Beaumarchais, N° 129, signale que le feuillet d'errata placé à la fin manque souvent à l'édition de Kehl). Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signée de Beaumarchais, adressée à Monsieur Airain, Procureur à Tours, datée de Pantin, 27 septembre 1771. Cachet de cire rouge conservé (coupé en deux). Marque postale de Paris (P couronné) et surcharge. "A la suite de ma fièvre tierce, Monsieur, forcé d'être presque toujours à la campagne, c'est la raison pour laquelle je ne vous ai pas encore envoyé la délibération que vous attendez. Mais MM. Pernon sont d'accord avec moi sur les objets qui vous concernent et M. Carré, aussitôt que je serai fixé à Paris, c'est à dire sous dix ou douze jours, vous rédigera cette délibération chez Monsieur Monnet et je vous la ferai passer aussitôt. J'ai reçu de M. De La Cour les récépissés de la Caisse que je lui avais demandés. Vous connaissez les sentiments avec lesquels je suis, Monsieur, votre très humble & très obéissant serviteur. Beaumarchais".
Paris Chez Ruault 1774 In-4 (20 X 26 cm) veau porphyre, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de tirte de maroquin noir, tranches marbrées. (Reliure de l'époque).
Edition originale, bien complète du portrait de l'auteur en frontispice, dessiné par Cochin, dont Tchemerzine semble douter l'existence (II, 31). Elle rassemble les 6 principales publications de l'Affaire Goëzman. 1. Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (P., Imp. de Ph. D. Pierres, 1774) 40 pp. 2. Supplément au mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. (Imp. Quillau, 1773) 64 pp. 3. Addition au supplément du Mémoire à consulter. (P., Imp. D. Pierres, 1774) 78 pp. 4. Quatrième mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (P., 1774) 109 pp. 5. Requête d'atténuation pour le Sr Caron de Beaumarchais (P., Imp. Knapen, 1773) 28 pp. 6. Mémoire à consulter et consultation pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais - précédé de Avertissement servant de Réponse au troisième Précis du Comte de La Blache (P., Imp. Clousier, 1775) 84 pp. Il a été ajouté entre les pièces 5 et 6 : Suite de la justification du Sieur de Beaumarchais (P., Imp. Quillau, 1776) 64 pp. L'affaire Goezman fut une cause célèbre de la prérévolution française. Celui-ci s'attaqua en effet à Beaumarchais qui venait d'obtenir les dispositions testamentaires du fianancier Duverney. En dénonçant les pratiques sordides de la magistrature, Beaumarchais n'étant alors qu'un courtisan et un professeur de harpe, se montre comme un auteur spirituel, incisif. Voltaire déclarera "qu'il ne s'était jamais autant amusé", tandis que Bernardin de Saint Pierre compara l'auteur à Molière. C'est ainsi que Beaumarchais devait voir propulser sa carrière littéraire, écrivant peu de temps après "Le mariage de Figaro" et "Le Barbier de Séville", deux pièces largement inspirées de l'affaire Goezman, et dans lesquelles il dénonce les privilèges archaïques de la noblesse. Les Mémoires demeurant en outre précieux sur certaines mœurs du XVIIIe siècle. (Un mors fendu sur 4 cm, ex-libris sur la page de titre effacé à la plume, les premières pages de la pièce supplémentaire sont un peu brunies).
BEAUMARCHAIS, Pierre-Augustin Caron de (1732-1799) & ARNAUD, François-Thomas-Marie d':
Reference : 74018aaf
Paris, 1773-75, in-4to, 7 mémoires avec 419 p. en tout, exlibris avec armoiries de famille gravées n/b, reliure plein veau marbrée, dos richement orné or, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges, coiffes et coins touchés, bel exemplaire.
Ces textes sont considérés comme les meilleures oeuvres de leur auteur et l'ont rendu célèbre. Avec une feuille de ‘Notes’ (mémoire 3) non mentionnée par la bibliographie de Cordier. Editions originales de 6 des célèbres Mémoires publiés par Beaumarchais contre le comte de la Blache et le juge Goëzman, avec en plus le Mémoire de François-Thomas-Marie d'Arnaud, conseiller d'ambassade de la cour de Saxe, un de ses opposants dans la même affaire. Cordier, p. 85-93; Tchemerzine p. 31. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
1773 Paris, Ruault, 1773-1775 in 4 de (2)-42pp., 64 pp., 78 pp., 109 pp., 64 pp., VIII-(4)-84 pp., 28 pp., reliure plein veau brun marbré d'époque, dos à nerfs ornés de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges, les coiffes manquent, 2 coins émoussés, mors sup. fendu sur 3,5 cm, bon exemplaire sur grand papier.
Important recueil en grande partie en éditions originales rassemblant les publications de l'Affaire Goëzman (Cordier, 360). Les 7 pièces contenues dans ce volume sont : 1/ Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (Paris, Imprimerie de VALLEYRE, 1774). 2/ Supplément au mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. (Imprimerie Quillau, 1773). 3/ Addition au supplément du Mémoire à consulter. (Imprimerie Clousier, sans date (1774). 4/ Quatrième mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (Paris, Imprimerie de Clouzier, 1774). 5/ Suite de la justification du Sieur de Beaumarchais (Imprimerie de Quillau (1776). 6/ Mémoire à consulter et consultation pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais ; précédé d'un Avertissement servant de Réponse au troisième Précis du Comte de La Blache (avec errata), (Paris, Imprimerie Clousiers, 1775). 7 /Requête d'atténuation pour le Sr Caron de Beaumarchais (Paris, Imprimerie Knapen, 1773).
Au Palais-Royal, chez Ruault, 1785. In-8 de (4)-LVI-237 pp., basane mouchetée, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. 5 figures hors-texte gravées par Malapeau d'après Saint Quentin, connues sous le nom de suite de Malapeau, remarquable pour la cinquième et dernière planche gravée par Roy où « la gorge de Rosine est découverte » selon Cohen-De Ricci tandis qu'elle se trouve recouverte d'un fichu dans les illustrations postérieures.« Représenté après trois ans de rédaction et trois autres consacrés à des combats contre la censure (1778-1784), le Mariage de Figaro fut un des triomphes du siècle. Avec son chef-d'oeuvre, Beaumarchais a inventé une dramaturgie nouvelle que d'aucuns jugeront pré-brechtienne, où l'affrontement violent du maître et du valet se pose en termes de loi, de territoire, de droit à la parole ; mais où également à l'excès de langage des formules-slogans toujours célèbres, répond la sous conversation de la relation amoureuse. L'édition du texte, accompagné d'une Préface rédigée après coup, donna lieu à une seconde bataille. La pièce, après d'innombrables contrefaçons et piratages, fut imprimée presque simultanément à Paris, et à Khel chez l'auteur. La mise en vente fut autorisée début avril 1785 » (En français dans le texte).Bon exemplaire. En français dans le texte, 178 ; Tchemerzine, I, 491 ; Cordier, 128 ; Cohen-De Ricci, col. 125.Relié à la suite : LECLERC (J.B.). Mes Promenades champêtres, ou Poésies pastorales. A Paris, de l'Imprimerie de Monsieur, 1786. In-8 de (4)-181-(5) pp.. Frontispice gravé par de Longueil d'après Marchand. Édition originale. Cohen - De Ricci, col. 613.
Paris, Clousier, 1782. In-8 de (4)-XLIV-(4)-116 pp. Le Barbier de Séville ou La Précaution inutile, comédie en quatre actes, par M. de Beaumarchais. Paris, Clousier, 1782. In-8 de 46-(2)-132 pp. La Folle Journée, ou le Mariage de Figaro, comédie en cinq actes, en prose, par M. de Beaumarchais. Représentée pour la première fois par les Comédiens français ordinaires du Roi, le mardi 27 avril 1784. (Paris) Ruault, 1785. In-8 de (4)-LVI-237 pp. Les 3 pièces reliées en un vol. in-8, demi-basane fauve, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
1. Nouvelle édition d'Eugénie publiée une première fois en 1767. Cordier, 8.2. Quatrième édition précédée d'une Lettre modérée sur la chute et la critique du Barbier de Séville. Cordier, 56.3. Edition originale de premier tirage, sans les figures. Le feuillet P5 (pp. 233/234) manque. Tchemerzine, I, 491 ; Cordier, 128. Ex-libris moderne "Jos. Wehrli". Dos frotté, coiffes arasées, mors fendus.
Paris, Rondonneau, 1797. In-8 broché de 13-128 pp., couverture bleue muette.
Première édition avouée et préfacée par Beaumarchais. Malgré la mention "édition originale" inscrite sur le titre, cette édition de la Mère coupable fut précédée selon Cordier de trois tirages autour de l'an III (1795) imprimés par les amis de Beaumarchais pour prévenir l'abus de la contrefaçon.Quelques rousseurs. Cordier, 272.
Au Palais-Royal, chez Ruault, 1785. In-8 de (4)-LVI-237 pp., demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre verte (reliure de l'époque).
Édition originale. « Représenté après trois ans de rédaction et trois autres consacrés à des combats contre la censure (1778-1784), le Mariage de Figaro fut un des triomphes du siècle. Avec son chef-d'oeuvre, Beaumarchais a inventé une dramaturgie nouvelle que d'aucuns jugeront pré-brechtienne, où l'affrontement violent du maître et du valet se pose en termes de loi, de territoire, de droit à la parole ; mais où également à l'excès de langage des formules-slogans toujours célèbres, répond la sous conversation de la relation amoureuse. L'édition du texte, accompagné d'une Préface rédigée après coup, donna lieu à une seconde bataille. La pièce, après d'innombrables contrefaçons et piratages, fut imprimée presque simultanément à Paris, et à Khel chez l'auteur. La mise en vente fut autorisée début avril 1785 » (En français dans le texte).Bel exemplaire dans une simple reliure de l'époque. En français dans le texte, 178 ; Tchemerzine, I, 491 ; Cordier, 128.
Paris, Ruault, 1774. In-4°, 40; 64; 109; 78; 28; vjjj-84-[1]p. Reliure plein veau d'époque, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges.
Edition originale rassemblant les 6 principales publications de l'Affaire Goëzman [Cordier 360]. Les 6 pièces contenues dans ce volume sont:1/ Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (Paris, Imprimerie de Ph. D. Pierres, 1774).2/ Supplément au mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais... (Imprimerie Quillau, 1773).3/ Addition au supplément du Mémoire à consulter... (Imprimerie Clousier, 1774).4/ Quatrième mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (Paris, Imprimerie de Ph. D. Pierres, 1774).5/ Requeste d'atténuation pour le Sr Caron de Beaumarchais (Paris, Imprimerie Knapen, 1773).6/ Mémoire à consulter et consultation pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais - précédé de Avertissement servant de Réponse au troisième Précis du Comte de La Blache. (Paris, Imprimerie Clousiers, 1775).A noter l'inversion entre les pièces 4 et 5 par rapport au descriptif de l'exemplaire mentionné dans la bibliographie de Cordier.La reliure est fortement frottée, avec un mors fendu sur environ 5 centimètres en queue.
1773- 74, in-4to, le tout ens. 318 p., reliure en plein veau. (Étiquette de Libraire Raymond Clavreuil à Paris au contre-plat), dos richement orné, pièce de titre en maroquin rouge, petite manque à la coiffe sup., tranches rouges, bel exemplaire.
Ces textes sont considérés comme les meilleures oeuvres de leur auteur et l'ont rendu célèbre. 5 des célèbres Mémoires (dont 3 en première édition) dans l'affaire Goëzman publiés par Beaumarchais, simple fils d'horloger, inventeur d'un échappement de montre, devenu tour à tour musicien, auteur dramatique, éditeur, courtisan, agent secret et homme d'affaires. Il occupe des charges à la cour et se mêle de la politique étrangère... Cordier, p. 85-93; Tchemerzine, p. 31. Image disp.
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Paris, 1774-1776, in 4 de 40 pp., 64 pp., 78 pp., 109 pp., 28 pp., (2)-64 pp., l'exemplaire est enrichi d'un très beau portrait (d'époque XVIIIe), de Beaumarchais gravé par Delatre, reliure plein veau fauve granité d'époque, dos à nerfs ornés de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges, bel exemplaire.
Edition originale (sauf pour le 1er mémoire), de recueil de 6 publications concernant toute l'Affaire Goëzman, (Cordier, 360). Ce volume contient : 1/ Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (Paris, Imprimerie de D. Pierres, 1774). 2/ Supplément au mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. (Imprimerie Quillau, 1773). 3/ Addition au supplément du Mémoire à consulter. (Imprimerie Clousier, sans date (1774). 4/ Quatrième mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (Paris, Imprimerie de Clouzier, 1774). 5/ Requête d'atténuation pour le Sr Caron de Beaumarchais. 6/ Suite de la justification du Sieur de Beaumarchais (Imprimerie de Quillau (1776).
A Lyon, d'après la copie envoyée par l'Auteur, 1785 ; in-8. 2ff.-LVI-223pp. Demi-basane maroquinée noire, dos lisse, titre et roulettes dorés. Traces de mouillures en pied, des rousseurs éparses.
Edition à l'adresse de Lyon parue l'année de l'originale, avec la préface de Beaumarchais.
Paris, Editions Kra, Collection Arlequin, 1929, 1 volume in-8 de 230x170 mm environ,153 pages, broché sous couverture rempliée illustrée sur le premier plat et le dos, feuillets non rognés. Exemplaire N° 131/1000, sur vélin de Rives numérotés de un à mille. Illustrations en couleurs de Dubout, les dessins au trait de Dubout ont été coloriés au Pochoir par les Ateliers D. Jacomet à Paris. Un mors en partie fendu, dos avec plis et frottements sur le haut et le bas, des rousseurs sur la tranche supérieure, intérieur et couleurs bien conservés.
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, né Pierre-Augustin Caron le 24 janvier 1732 à Paris où il est mort le 18 mai 1799, est un écrivain, dramaturge, musicien et homme d'affaires français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
à Paris, chez étienne Ledoux 1821 6 volumes. In-8 21 x12,5 cm. Reliures de l’époque, basane havane marbrée, dos lisses ornés de petits fers à froid encadrés de filets et de roulettes dorés, pièces de titre et et de tomaison maroquin vert, plats encadrés d’un filet doré et de roulette à froid, portrait de Beaumarchais en frontispice, XII-451-521-496-610-462-555 pp., table à la fin de chaque volume.
Contient : Vol. I, Essai sur le genre dramatique sérieux ; Eugénie ; Avertissement de l’auteur sur les Deux amis ; Les Deux amis, ou le Négociant de Lyon ; Lettre modérée sur la chute et la critique du Barbier de Séville ; Le Barbier de Séville, ou la Précaution inutile - II, Préface du Mariage de Figaro ; La Folle journée, ou le Mariage de Figaro ; Un mot sur la Mère coupable ; l’Autre Tartufe ou la Mère coupable ; Aux abonnés de l’Opéra ; Apologue de l’auteur de Tarare ; épître dédicatoire à M. Salieri, maître de la musique S. M. l’empereur d’Allemagne ; Prologue de Tarare ; Tarare - III, Mémoire à consulter pour P. A. Caron de Beaumarchais ; Supplément au mémoire à consulter ; Addition au supplément au mémoire à consulter ; Requête d’atténuation pour le sieur Caron de Beaumarchais ; Quatrième mémoire à consulter ; Avertissement de l’éditeur ; Requête du sieur Caron de Beaumarchais - IV, Avertissement de M. de Beaumarchais, servant de réponse au troisième Précis du comte de la Blache, depuis son grand Mémoire ; Mémoire à consulter, et consultation pour P.-A. Caron de Beaumarchais ; Réponse au Mémoire signifié du comte A.-J. Falcoz de la Blache ; Compte définitif entre MM. Duverney et Caron de Beaumarchais ; Réponse ingénue de P.-A. Caron de Beaumarchais à la consultation injurieuse que le comte Joseph-Alexandre Falcoz de la Blache a répandue dans Aix ; Le Tartare à la Légion ; Lettre de M. de Beaumarchais aux gazetiers et journalistes ; Mémoire de P.-A. Caron de Beaumarchais, en réponse au libelle diffamatoire signé Guillaume Kornman, dont plainte en diffamation est rendue, avec requête à M. le lieutenant criminel, et permission d’informer ; Court Mémoire en attendant l’autre, par P.-A. Caron de Beaumarchais, sur la plainte en diffamation qu’il vient de rendre d’un nouveau libelle qui paraît contre lui ; Pièces à l’appui ; Troisième Mémoire, ou dernier exposé des faits qui ont rapport à P.-A. Caron de Beaumarchais, dans le procès du sieur Kornman contre sa femme ; Addition précipitée ; Arrêt de la Cour du parlement, rendu en la Tournelle criminelle, entre le sieur Caron de Beaumarchais et le prince de Nassau-Sieghen, plaignants ; le sieur Guillaume Kornman, ancien banquier et ancien caissier de la compagnie des Quinze-Vingts, et le sieur Bergasse, accusés, etc. - V, Observations sur le Mémoire justificatif de la Cour de Londres ; Requête à MM. les représentants de la commune le Paris, par P.-A. Caron de Beaumarchais, membre de ladite représentation ; Précis et jugement du procès de P.-A. Caron de Beaumarchais, membre de la représentation de la commune de Paris ; Pétition de P.-A. Caron Beaumarchais à la Convention nationale ; Beaumarchais à Lecointre, son dénonciateur. Première époque des neuf mois les plus pénibles de ma vie ; Deuxième époque ; Troisième époque ; Quatrième époque ; Cinquième époque ; Sixième et dernière époque - VI, Compte rendu de l’affaire des auteurs dramatiques et des comédiens français ; Rapport fait aux auteurs dramatiques ; Pétition à l’Assemblée nationale, par Caron de Beaumarchais ; Lettres I-LV ; Mélanges, Vers et Chansons ; Gaieté faite à Londres adressée à l’auteur de la Chronique du Matin ; Inscriptions placées dans le jardin de Beaumarchais ; Chansons ; Romance ; Ronde de table ; L’Éloge du regard ; Séguedille ; La Femme du grand monde ; L’Heureux Successeur ; Robin ; Couplets pour la fête de M. Lenormant d’Étiole ; La Galerie des femmes du siècle passé ; Chanson naïve, ou Cantique du Pont-Neuf ; Son dernier vœu, couplet. Bon état d’occasion
1773 Paris, Ruault, 1773-1774, in 4 de (2)-49pp., 64 pp., 78 pp., 28 pp. 109 pp., 64 pp., VIII-(4)-84 pp., , reliure plein veau brun marbré d'époque, dos à nerfs ornés de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges, coins fortement émoussés, petite fente au mors sup. du 1er plat, mouillure dans la marge inférieure sur une grande partie de l'ouvrage
Edition originale rassemblant 5 des principales publications de l'Affaire Goëzman (Cordier, 360). Les 5 pièces contenues dans ce volume sont : 1/ Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (Paris, Imprimerie de D. Pierres, 1774). 2/ Supplément au mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. (Imprimerie de Quillau, 1773). 3/ Addition au supplément du Mémoire à consulter. (Imprimerie de Ph. D. Pierres, 1774). 5/ Quatrième mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (Paris, Imprimerie de Clouzier, 1774).
Imprimerie de Valleyre, Paris 1773, In-4 (20x25,5cm), 42pp. ; 64pp. ; 78pp. ; (2) 28pp. ; 109pp. ; 24pp., relié.
Réunion de 4 mémoires et deux pièces de l'affaire judicière qui opposa Beaumarchais au juge Goezman. Détails : Memoire à consulter, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Imprimerie de Valleyre. 1773. Paris. Supplément au mémoire à consulter. Imprimerie de Quillau. 1773. Paris. Addition au supplément du mémoire à consulter. Imprimerie de Clousier. Paris. Requête d'attenuation pour le Sr Caron de Beaumarchais. Imprimerie de Knapen. 1773. Paris. Quatrième mémoire à consulter. Imprimerie de Clousier. 1774. Paris. Arrest de la cour du Parlement du 26 février 1774. Chez P.G. Simon. 1774. Paris. Reliure en demi velin début XXe. Dos lisse avec titre à la plume. Plats de papier marbré. Quelques notes à la plume en marge de certains feuillets. Rousseurs et une mouillure marginale au coin droit de l'Addition au supplément... Ensemble du papier plus ou moins jauni. De 1773 à 1774, Beaumarchais fit paraître 4 mémoires dans lesquels il met en scène son aventure judiciaire (on voit qu'il avait choisi de se représenter lui-même). Ces 4 mémoires qui mêlent dialogues et interrogatoires divertirent le tout Paris, jusqu'à Madame Du Barry, et furent joués un peu partout dans les cafés et sur les boulevards, car ils constituent une formidable comédie dans laquelle le mensonge finit par être dévoilé. Beaumarchais sera en effet élargi dans l'affaire qui l'opposa au juge Goezman ; ce dernier était rapporteur à son procès dans l'héritage Paris-Duverney qui ruina et deshonora l'auteur. Beaumarchais accusa de corruption Goezman et le juge accusa en retour Beaumarchais de diffamation et tentative de corruption. Le juge Goezman constitue surtout un symbole de la corruption du nouveau Parlement érigé par Louis XV, et de l'arbitraire de la justice. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Chez Ruault, à Paris 1773 - 1776, In-4 (19x25cm), 40 ; 64 ; 78 ; 28 ; 109 ; (2) 64 ; (2) viij, 84 (1) ; 96 ; 27 ; 99 ; 4 ; 3pp., relié.
Edition originale de ce recueil bien complet du portrait de Cochin au frontispice. Certains mémoires avaient paru en 1773 mais l'édition collective qui réunit l'ensemble des mémoires est bien à la date de 1774 ; certaines pièces sont datées de 1773, car elle furent jointes après la page de titre à la date de 1774. Bien qu'il y ait diverses paginations, le recueil ne contient qu'une page de titre générale, certains mémoires ont des faux-titre, d'autres non. Détail des pièces contenues dans ce recueil : Mémoires de M. Caron de Beaumarchais contre M. Goezman. Supplément au mémoire à consulter. Addition au Supplément du mémoire à consulter. Requeste d'attenuation pour le Sr Caron de Beaumarchais. Quatrième mémoire à consulter. Suite de la justification du Sieur de Beaumarchais. Mémoire pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Réponse ingénue de Beaumarchais a la consultation injurieuse que le Comte de la Blache a répandu dans Aix. Le tartare à la légion (cette pièce est rare, on ne la trouve dans presque aucun recueil). Reliure en pleine basane porphyre d'époque. Dos lisse orné, roulettes en coiffes. Pièce de titre de veau brun. Tranches cailloutées bleues. Traces de frottement. Bon exemplaire, frais, avec quelques cahiers plus jaunes. Ex-libris J. B. Regnault, avocat. De 1773 à 1776, Beaumarchais fit paraître plusieurs mémoires dans lesquels il met en scène son aventure judiciaire (on voit qu'il avait choisi de se représenter lui-même). Ces 4 mémoires qui mêlent dialogues et interrogatoires divertirent le tout Paris, jusqu'à Madame Du Barry, et furent joués un peu partout dans les cafés et sur les boulevards, car ils constituent une formidable comédie dans laquelle le mensonge finit par être dévoilé. Beaumarchais sera en effet élargi dans l'affaire qui l'opposa au juge Goezman ; ce dernier était rapporteur à son procès dans l'héritage Paris-Duverney qui ruina et deshonora l'auteur. Beaumarchais accusa de corruption Goezman et le juge accusa en retour Beaumarchais de diffamation et tentative de corruption. Le juge Goezman constitue surtout un symbole de la corruption du nouveau Parlement érigé par Louis XV, et de l'arbitraire de la justice. - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., Ruault, 1774, veau havane marbré, dos à nerfs, tr. rouges (rel. de l'ép.), 1f.n.ch. (titre), 40-64-78-109-(2)-28-24 pp. (M.2)
Sous ce titre collectif, réunion de 6 factums. 1- Mémoires de Caron de Beaumarchais. 42 pp. 2- Supplément. 64 pp. 3- Addition au supplément. 78 pp. 4- Requête d'atténuation pour le sieur Caron de Beaumarchais. 28 pp. 5- Quatrième mémoire. 110 pp. 6- Mémoire pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. VIII-84 pp. Complet du portrait de Beaumarchais gravé par SAINT-AUBIN d'après Cochin, qui ne se trouve pas dans tous les exemplaires (Tchemerzine, I, 508). "C'est à la suite de la contestation de l'héritage laissé par un de ses amis que Beaumarchais est accusé par le légataire universel de détournement. Il gagne en première instance mais perd en appel. Il est ensuite faussement accusé par le juge et sa femme et réagit en écrivant quatre "mémoires à consulter" qui font rire et reconnaître sa verve et son esprit. Un nouveau jugement a lieu qui sauve l'honneur puisque le juge est condamné mais Beaumarchais devra vendre sa charge et s'en retrouvera démuni". (catalogue Gots). Reliure solide mais frottée. H. Cordier. Bibliographie des oeuvres de Beaumarchais. Tchemerzine II-31. Ex-libris Léontine Arman de Caillavet. Ses Mémoires sont un chef-d'œuvre de verve.
S.l., s.é., 1775. 3 parties reliées en 1 vol. in-12 (167 x 98 mm) de 1 f. n.fol. et 120 pp. ; 34 pp. ; xx - 165 pp. + 1 planche dépliante, 1 f. bl. et 2 ff. n.fol. Reliure de l'époque de demi-basane marbrée brune, dos lisse orné de doubles filets gras dorés,filets verticaux dorés, filets sinusoïdaux en pointillés dorés, fleurons figuratifs dorés, pièce de titre de maroquin cerise, supra ex-libris doré en queue, toutes tranches rouges.
Réunion de 3 Mémoires rédigés par Beaumarchais, témoignant de sa véhémente opposition à La Blache. Les années 1770-1773 sont pour Beaumarchais des années de procès et de défaveur: outre ses démêlés avec le comte de la Blache, il est occupé par la succession testamentaire de Joseph Pâris Duverney qui va entraîner l’affaire Goëzman. Il y manifeste un art consommé des factums, allant jusqu’à renouveler le genre, mais il y perd sa fortune, ses alliés et ses droits civiques... «Le 17 juillet 1770, le financier Pâris-Duverney meurt et les dispositions qu’il a prises dans son testament en faveur de Beaumarchais sont contestées par le comte de La Blache, son légataire universel. Un procès s’ensuit et les biens de Beaumarchais sont finalement saisis lorsqu’en 1773 il publie à propos des agissements du rapporteur à son procès, le juge Goëzman, quatre mémoires dont l’esprit et la dialectique ont un retentissement considérable et font condamner le juge, le 26 février 1774.» (Michaud) Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 10409 (pour une édition in-4). Coiffe inférieure arasée. Petites marques d'usage affectant la reliure. Premier Mémoire parfois un peu court de marge, et dont la page de titre est absente. Quelques rousseurs ou feuillet s brunis. Du reste, belle condition.
Paris, Ruault, 1764 in-4, titre, 40 pp., veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, double filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque). Un mors inférieur fendu.
Recueil qui réunit une partie des mémoires composés par Beaumarchais pour se défendre contre l'accusation de corruption lancée contre lui par le conseiller Goëzman. Ce personnage était le juge de l'affaire qui opposait le dramaturge au comte de la Blache, héritier du fameux financier Pâris-Duverney, pour une dette contestée de 15000 livres.Cioranescu, XVIII, 10 419 (pour l'ensemble des 4 principaux mémoires).Reliées à la suite 4 pièces relatives au même procès :I. Supplément au Mémoire à consulter, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (...). [Paris], Imprimerie de Quillau, 1773, 64 pp. Cioranescu, 10 413. - II. Addition au Supplément du Mémoire à consulter (...). Paris, Imprimerie de Ph. D. Pierres, 1774, 78 pp. Cioranescu, 10 414.- III. Quatrième mémoire à consulter, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (...). [Paris], Imprimerie de J. G. Clousier, 10 février 1774, 109 pp. Cioranescu, 10 416. - IV. Requête d'atténuation pour le Sr. Caron de Beaumarchais. Paris, Imprimerie de Knapen, 1773, titre, 28 pp. Cioranescu, 10 415. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Séville et par-tout, , 1784. In-8 dérelié de 32 pp.
Édition originale. Je croyais, Monsieur, lors de notre dernière conversation sur la Comédie de la Folle Journée, vous en envoyer un exemplaire, avec les remarques qu'il m'avait paru que vous désiriez de moi, pour votre instruction : mais l'affluence innombrable qui se renouvelle à chaque représentation de ce fameux ouvrage, sera probablement cause que son auteur ne le mettra pas sitôt sous la presse.Premier et dernier feuillets légèrement salis. Cordier, 212.