Paris, 1823., Imprimerie de Firmin Didot, , 1823. 2 vol. in-8 de (4)-410 pp. et (4)-479 pp., demi-veau vert à coins, dos lisse orné, titre frappé or, fine chaînette à petit points dorée encadrant les plats (reliure de l'époque).
Édition originale. Publiée à petit nombre non mise dans le commerce. Louis Auguste Féris, dit baron Félix de Beaujour remplit diverses missions diplomatiques et politiques sous l'Empire et la Restauration : consul général à Washington de 1804 à 1811, inspecteur général des établissements français dans le Levant en 1817 ; il fut élu député à Marseille (1831-1834), et élevé à la pairie par Louis-Philippe en 1835. Les deux prix qu’il a fondés et qui sont toujours décernés. Celui, quinquennal, de l’Académie des sciences morales et politiques dont il fut membre sur « les moyens de prévenir ou soulager la misère » et celui, annuel, de l’Académie de Marseille, dont il fut membre associé. Son tombeau, une colonne singulière, au milieu de la colline du Père-Lachaise, qui est l’oeuvre la plus connue de François-Alexis Cendrier (1803-1893), culmine à plus de 20 mètres de hauteur. C’est la plus haute tour du cimetière. Dos uniformément passé malgré tout bel exemplaire.Envoi autographe sur le faux titre : De la part de l'auteur. Provenance : Prosper de Barante.
Paris, Firmin Didot, 1823 2 vol. in-8, [4]-410 et [4]-479 pp., bradel papier bleu, filets dorés au dos (reliure de l'époque). Qqs usures à la reliure.
Unique édition de ce texte tiré à petit nombre, et non mis dans le commerce. Il appartient à la catégorie assez abondante des réflexions politiques nées de l'après-Révolution, et de la mise en place d'un gouvernement d'Assemblées en France. Ses réflexions ne sont pas sans mérite, même si l'ouvrage n'a pas connu de postérité.Louis-Auguste Félix (1765-1836), qui obtint d'ajouter le nom de Beaujour à son patronyme seulement le 4 octobre 1829, et le baronnat le 16 avril 1830, avait fait une carrière au Ministère des Affaires étrangères et dans divers postes consulaires, avant d'être nommé au Tribunat en 1800. Il reprit ensuite ses activités diplomatiques : Commissaire général des relations commerciales aux Etats-Unis (1802-1810), Consul à Smyrne (1815-1817), enfin Inspecteur général des consulats et établissements français du Levant (1817-1819). C'est après sa retraite en 1820 qu'il publia la plupart de ses ouvrages. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT