Amsterdam et Paris, Chez P. Fr. Gueffier, 1780. In-8 de : un faux-titre, titre, 189 pages et un feuillet d'errata. Edition originale. Très bon état intérieur. Demi-basane fauve de l'époque, dos lisse orné de double filet dorés. Coiffe supérieure arachée avec un mors fendu.
Fanny, comtesse de Beauharnais (1738-1813, femme poète, fille d'un receveur des finances de la Champagne, elle devint en 1753 la femme du comte de Beauharnais, oncle de François et d'Alexandre de Beauharnais. Séparée de son mari après quelques années, elle se livra à son goût pour les lettres et la poésie et forma à Paris un salon où elle réunit les littérateurs et les savants.
chez Lemarié Paris - Liège, chez Lemarié, 1781. In-12 relié postérieurement, demi-basane blonde, dos à nerfs très orné dans le gout du XVIIIme de 242 pages. Bon état.
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A Rome, de l'Imprimerie Papale, 1789. 2 parties en 1 vol. in-12 de 144-116 pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition originale très rare de ce roman libertin attribué à la femme de lettres, romancière et poète Fanny de Beauharnais (1737-1813). « Il existe bien, en effet, quelques romans libertins écrits par des femmes, très rares si nous les considérons au sein d’un corpus libertin foisonnant, tous à la fin de la période, c’est-à-dire à partir de 1789 avec Les Noeuds enchantés de Fanny de Beauharnais, jusqu’à ceux de Madame de Choiseul-Meuse à l’aube du XIXe siècle. Mais elle ne serait pas pour autant la première à avoir pris la plume pour offrir une fiction libertine. Ainsi attribue-t-on – car le roman n’est pas signé - à Fanny de Beauharnais un roman paru en 1789 et intitulé Les Noeuds enchantés ou la Bizarrerie des destinées, construit lui aussi sur le modèle du conte oriental et de la féérie tout en exprimant le dessein satirique de critiquer les moeurs de la société c’est-à-dire de « montrer au doigt quelques ridicules ». Mais Les Noeuds enchantés relèvent bien plus du divertissement à tonalit libertine que d’une véritable satire politique, même s’il est à relever quelques pointes ici ou là contre certains de ses contemporains, notamment contre La Harpe avec lequel elle a entretenu une aversion mutuelle. Fanny de Beauharnais eut en effet à essuyer nombre d’attaques, parfois virulentes, à l’encontre de sa production littéraire. Elle a notamment été persiflée, donc, dans la correspondance de La Harpe. En outre, l’échec de la représentation de La Fausse Inconstance, victime d’une véritable cabale en 1787, a été une aubaine pour ses détracteurs, qui ont souvent attribué la paternité de ses oeuvres à Dorat ou à d’autres membres de sa société (Morgane Guillemet, De la représentation au mythe : l’ambiguïté féminine dans le roman libertin du XVIIIe siècle ; Université européenne de Bretagne, 2009).Quelques menus défauts et petits accidents à la reliure sinon bon exemplaire.Gay-Lemonnyer IV, 75 ; Barbier III, 421 ; Conlon, 89.7212.
A l'Isle de France, Chez P. Fr. Didot le jeune, imprimeur de Monsieur, Paris 1786, 1779, fort in-8 (19,5x12,5cm), vj, 312 pp. et viij, 254 pp. (6) , 56 pp., relié.
Edition originale. Absent à la BN de France et aux catalogues français, un exemplaire à la British library et quelques uns dans les catalogues anglais. Le somnambule est sur grand papier. Les nouveaux opuscules de Fleury sont en première édition. Reliure en demi percaline bleu de la première moitié du XIXe. Coins émoussés. Femme de lettre française (1737-1813), la comtesse de Anne Marie Françoise de Beauharnais a écrit des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des pièces de vers, on les trouve réunis dans ce recueil. En dehors de contenir des fables en vers, les nouveaux opuscules de Feutry rassemble un ensemble de texte sur la naissance et le développement de la poésie castillanne, arabe et italienne, portugaise d'un grand intérêt. Biographie de nombreux poètes italiens du XIVe à la Renaissance. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, chez Couturier et l'Esclapart, 1787. Trois volumes in-8 brochés dans un papier d'attente, de (5)-256 p. ; (5)-308 p. ; (5)-272 p. Parfait état de parution. Ces volumes contiennent "Alzémir le grand ou les Amours magiques, poème érotique", "Histoire de Violente", "Il est bien temps ou les confidences", "La marmote au bal", "Poésies diverses", "Le comte de Colisan et Fénicie Lionati", "Cabriolet ou l'égoïste corrigé, conte en l'air", "La nouvelle folle angloise" Fanny de Beauharnais, née en 1738, se consacre aux lettres après la séparation d'avec son mari. Elle forme un salon que fréquenteront Dorat, Mably ou Cubières. Ennemie littéraire de Palissot et Lebrun, ils lui cosacreront des vers assassins. Dégoutée de Paris, elle part à Rome où elle se fait nommer à l'Académie des Arcades. Fatiguée, elle rentre dans sa propriété poitevine où elle évitera les révolutionnaires jusqu'en 1793, année de son emprisonnement à Sainte-Pélagie. Elle état la tante de l'impératrice Joséphine et marraine d'Hortense, mère de Napoléon III.
A Rome, de l'Imprimerie Papale, 1789. 2 parties en un volume in-8 de 144; 116 pages, percaline moucheté verte, dos lisse, pièce de titre en chagrin rouge, non rogné. Reliure XIXe.
Édition originale d'un roman libertin peu commun. Certain le donne pour avoir été imprimé à Lausanne, nous n'avons rien trouver le confirmant. "Fanny de Beauharnais nous propose un divertissement libertin somme toute finalement assez « traditionnel » qui reprend des structures narratives et des modalités de fonctionnement largement exploités depuis le début du siècle : le caractère volage d’Abdala, personnage principal du roman, le conduit au travers d’une série de rencontres et d’aventures qui permettent immanquablement à l’auteure de construire une véritable galerie de portraits de femmes, caricature de la société française derrière un Orient romanesque de convention et sous-couvert d’un hors-temps et d’un hors-lieu de contes de fées et de la magie. C’est ainsi que le personnage de Zélim apparaît, dans cette tonalité satirique et libertine, comme « le vrai modèle de la femme accomplie », dans le sens où « paraissant se livrer aux doux plaisirs des sens, moins par goût que par complaisance pour son amant, elle flattait sa vanité, caressait ses penchants, lui parlait platonisme des jours entiers et se dédommageait la nuit de ce régime amoureux dans les bras d’un Arabe leste et vigoureux…» " Morgane Guillemet, De la représentation au mythe : l’ambiguïté féminine dans le roman libertin du XVIIIe siècle ; Université européenne de Bretagne, 2009. Quelques rousseurs, petit choc au dos. Gay-Lemonnyer IV, 75 ; Barbier III, 421.
A Paris. Chez Masson, libraire. An IX de la République [1800-1801]. 137 x 210 mm. Reliure demi-toile, pièce de titre en maroquin rouge. 272 pages. E.O.
Rousseurs et quelques mouillures aux premières pages ; bon exemplaire cependant, bien relié. Versins, p. 102.