Béatrice Bretty, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, [Paris], [1920], en-tête imprimé de la Comédie Française, 1 double f., 2 p., 17,5x12cm. La comédienne Béatrice Bretty s'excuse auprès de sa camarade Berthe Cerny de devoir lui "faire faux-bond pour Colette de Villedieu" ce dimanche, en référence au personnage de la pièce Maman Colibri d'Henry Bataille créée en décembre 1920 à la Comédie Française. Ni Berthe Cerny ni Béatrice Bretty n'y interprétaient le rôle de Colette de Villedieu, tenu par Jane Faber, mais ceux de la Baronne Irène de Rysbergue pour la première et de la Nourrice pour la dernière. La lettre fait probablement référence à une séance de répétition entre les deux comédiennes où Béatrice Bretty lui donnait la réplique en tant que Colette de Villedieu, ou à une représentation ultérieure où les rôles avaient été interchangés. Très beau document * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud. * ** Anne-Marie Bolchesi, dite Béatrice Bretty, a fait ses classes au Conservatoire avec Silvain et Renée du Minil, remportant en 1914 un premier prix de Comédie, dans le rôle de Nicole, du Bourgeois gentilhomme, qui sera son triomphe. Elle débute tout aussitôt à la Comédie-Française dans les soubrettes du répertoire, mais joue aussi bientôt les grandes coquettes. Elle est une des rares comédiennes à avoir joué dans Tartuffe les rôles de Dorine et d'Elmire. Elle crée les personnages de la Brouille et Madame Béliard, de Charles Vildrac. Elle reprend Madame Sans-gêne et prête son autorité aux héroïnes de Bourdet, Pailleron, Bataille, Géraldy, etc. Elle participe en 1935 au tout premier film réalisé à la Comédie-Française, dans la fameuse scène du rire du Bourgeois gentilhomme et l'intégrale des Précieuses ridicules. Après une carrière très riche, elle quitte la Comédie-Française en 1955 et bénéficie d'une représentation d'adieux mémorable en 1959. Elle joue sur les boulevards jusqu'en 1970, année de son dernier rôle : Madame Argante dans Les Fausses confidences de Marivaux au Théâtre de la Ville. Elle a tourné pour le cinéma, participé aux premières émissions expérimentales de la télévision et pris part à de nombreuses tournées. Elle disparaît en 1982.
Béatrice Bretty, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, [Paris], [mai 1936], en-tête imprimé de la Comédie Française, 1 double f., 2 p., 17,3x11.7cm. La comédienne Béatrice Bretty adresse ses condoléances à sa camarade Berthe Cerny éprouvée par le deuil de son fils François de Choudens. Elle a appris par la comédienne "Catherine Fonteney l'affreux malheur qui vient" de la frapper : "j'en suis bouleversée et je pense à vous avec une émotion bien sincère. C'est une injustice de la destinées que vous ne méritez pas. Mais vous avez un moral qui fut toujours si courageusement beau, que vous trouverez, je l'espère, une consolation dans le petit être qui vous reste." Poignant document. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud. * ** Anne-Marie Bolchesi, dite Béatrice Bretty, a fait ses classes au Conservatoire avec Silvain et Renée du Minil, remportant en 1914 un premier prix de Comédie, dans le rôle de Nicole, du Bourgeois gentilhomme, qui sera son triomphe. Elle débute tout aussitôt à la Comédie-Française dans les soubrettes du répertoire, mais joue aussi bientôt les grandes coquettes. Elle est une des rares comédiennes à avoir joué dans Tartuffe les rôles de Dorine et d'Elmire. Elle crée les personnages de la Brouille et Madame Béliard, de Charles Vildrac. Elle reprend Madame Sans-gêne et prête son autorité aux héroïnes de Bourdet, Pailleron, Bataille, Géraldy, etc. Elle participe en 1935 au tout premier film réalisé à la Comédie-Française, dans la fameuse scène du rire du Bourgeois gentilhomme et l'intégrale des Précieuses ridicules. Après une carrière très riche, elle quitte la Comédie-Française en 1955 et bénéficie d'une représentation d'adieux mémorable en 1959. Elle joue sur les boulevards jusqu'en 1970, année de son dernier rôle : Madame Argante dans Les Fausses confidences de Marivaux au Théâtre de la Ville. Elle a tourné pour le cinéma, participé aux premières émissions expérimentales de la télévision et pris part à de nombreuses tournées. Elle disparaît en 1982.
Béatrice Bretty, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, [Paris], [mai 1936], en-tête imprimé de la Comédie Française, 1 double f., 2 p., 17,3x11.7cm. La comédienne Béatrice Bretty adresse ses condoléances à sa camarade Berthe Cerny éprouvée par le deuil de son fils François de Choudens. Elle a appris par la comédienne "Catherine Fonteney l'affreux malheur qui vient" de la frapper : "j'en suis bouleversée et je pense à vous avec une émotion bien sincère. C'est une injustice de la destinées que vous ne méritez pas. Mais vous avez un moral qui fut toujours si courageusement beau, que vous trouverez, je l'espère, une consolation dans le petit être qui vous reste." Poignant document. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud. * ** Anne-Marie Bolchesi, dite Béatrice Bretty, a fait ses classes au Conservatoire avec Silvain et Renée du Minil, remportant en 1914 un premier prix de Comédie, dans le rôle de Nicole, du Bourgeois gentilhomme, qui sera son triomphe. Elle débute tout aussitôt à la Comédie-Française dans les soubrettes du répertoire, mais joue aussi bientôt les grandes coquettes. Elle est une des rares comédiennes à avoir joué dans Tartuffe les rôles de Dorine et d'Elmire. Elle crée les personnages de la Brouille et Madame Béliard, de Charles Vildrac. Elle reprend Madame Sans-gêne et prête son autorité aux héroïnes de Bourdet, Pailleron, Bataille, Géraldy, etc. Elle participe en 1935 au tout premier film réalisé à la Comédie-Française, dans la fameuse scène du rire du Bourgeois gentilhomme et l'intégrale des Précieuses ridicules. Après une carrière très riche, elle quitte la Comédie-Française en 1955 et bénéficie d'une représentation d'adieux mémorable en 1959. Elle joue sur les boulevards jusqu'en 1970, année de son dernier rôle : Madame Argante dans Les Fausses confidences de Marivaux au Théâtre de la Ville. Elle a tourné pour le cinéma, participé aux premières émissions expérimentales de la télévision et pris part à de nombreuses tournées. Elle disparaît en 1982.
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SUR CARTE DE VISITE FORMAT 10,5 CM X 7,5 CM "BEATRICE BRETTY SOCIETAIRE DE LA COMEDIE FRANCAISE"-"CHER MONSIEUR DIGNIMONT, QUELLE RAVISSANTE LETTRE ET COMME ELLE M'A FAIT PLAISIR! MERCI, MERCI DE TOUT COEUR ET A BIENTOT. VOTRE" SIGNATURE-COMEDIENNE FRANCAISE 1893 1982-PETITE TACHE COIN INF G
ARTHEME FAYARD. 1957. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Non coupé. 281 pages. Quelques photos en noir et blanc hors texte. Envoi de l'auteur en page de titre.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Classification Dewey : 792-Théâtre
Paris, Arthème Fayard, 1957. 281 pages. 4 planches de photographies en noir et blanc hors-texte. (20X14 Cm). Broché. Couverture illustrée en couleurs. Derniers cahiers non-coupés. Deux billets manuscrits insérés écrits par l'auteure à l'intention de Monsieur Simon de la Préfecture de Police de Paris datant de 1935 et 1937. Exemplaire en très bon état.
Fayard. 1957. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos plié, Papier jauni. 281 pages. Mors légèrement fendus en coiffes.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
FAYARD.. 1957.. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 281 pages. 1ère de couverture illustrée en couleurs. Quelques photographies en noir et blanc, hors texte. Envoi de l'auteur au stylo sur la page de faux titre.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
3ème édition. Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
FAYARD Arthème. 18 mars 1957. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Mors fendus, Intérieur frais. 281 pages. 1er plat de couverture brochée, conservé. Reliure de bibliothèque : code sur la coiffe en-tête et tampons de bibliothèque sur la page de titre.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Classification Dewey : 792-Théâtre
FAYARD. 1957. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 281 pages- 2 planches en noir et blanc. . . . Classification Dewey : 0-GENERALITES
Classification Dewey : 0-GENERALITES
1957 P., Fayard, 1957, in 8, broché, 283pp.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
1957 Paris, Fayard, 1957, in 8, broché, 283 pages ; illustrations.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Bretty Béatrice, Beatrix Bolchesi dite (1895-1982), comédienne, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 000656
L.A.S., Liège, 8 mars 1934, 2p In-4 (25 lignes). En-tête de l'hôtel de Suède à Liège. Elle écrit au comédien Jules Truffier pour le remercier de l'envoi du livre de Paul Labbé. Elle est alors en tournée et ces voyages la « fatiguent beaucoup ». Trous de classeur touchant 2 lettres, déchirure réparée. Peu commun
Bretty Béatrice, Beatrix Bolchesi dite (1895-1982), comédienne, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 000813
L.A.S., sd (ca 1930), 2p In-8 (16 lignes). En-tête de la Comédie-Française. Elle écrit au comédien Jules Truffier afin d'obtenir sa poésie Pindare qu'elle souhaite lire à une soirée. Trous de classeur touchant une lettre. Peu commun
Paris, Librairie Arthème Fayard, 1957. In-8 broché couverture illustrée d'une photo en couleurs. 281 pp. Photos en noir.
Paris, Librairie Arthème Fayard, 1957 In-8 broché couverture illustrée d'une photo en couleurs. 281 pp. Photos en noir.