Sào Paolo, Museu de Arte / Paris, Editions d'histoire et d'Art, Libraire Plon, 1956 2 volumes in 4 de l'éditeur sous jaquettes illustrées de 378 pages pour le tome 1, et 170 pages plus un cahier de 180 photographies en noir et XLV pages de tables et d'index
"Tome 1: ""Etude Historique et morphologique""; Tome 2 : ""Répertoire monumental: "" Documentation photographique; Index général"". Perits défauts aux jaquettes, un manque au pied d'une page de l'index sinon bon exemplaire."
Paris, Massin, 1962 in 8 reliure cartonnée pelliculée de l'éditeur
Quatrième édition. Nombreuses illustrations en noir et en couleurs. Bel exemplaire.
Paris /Genève, Slatkine, 1979, Ressources 61 in 12 broché de 112 pages
Bel exemplaire.
In-8 (220 x 140 mm), broché, couverture papier chiffon violine imprimé, 38 p. (titre courant p.1). Au Mans, chez l'auteur, rue Sainte-Ursule N°8, 1816.
Edition originale. A propos du procès qui avait été fait à l'auteur pour l'une de ses brochures : "En novembre 1816, le préfet informe le ministre quil a fait saisir toute une édition du 'Catéchisme politique'. Louvrage de Bazin est traité de 'catéchisme à légard des factieux', dautant que la deuxième partie suggère quun roi libre naurait pas donné une Charte, mais une Constitution. Le 31 décembre 1816, le tribunal correctionnel du Mans, saisi de laffaire, condamne lauteur démocrate à six mois demprisonnement, à 50 francs damende et à cinq ans de surveillance par la haute police dÉtat. Cependant, Bazin parvient à faire appel auprès de la cour dAngers qui absout le requérant" (cf. P. Serna, "R. Bazin et la Restauration", A.H.R.F., 325, juil.-sept. 2001, p.5-6).Professeur d'histoire, proche des Enragés et des Babouvistes, Rigomer Bazin (1771-1820) anima en 1793 une société de jeunes révolutionnaires au Mans (les Bazinistes). Il collabora à divers journaux d'extrême gauche et rencontra Saint-Simon dont il devint l'ami et le collaborateur. Compromis dans plusieurs tentatives d'insurrection, longuement incarcéré, il continua cependant à militer par son action et ses brochures. Il fut tué en duel en 1818, dans ce que Maitron ('Dict. du mouvement ouvrier') qualifie "d'assassinat avec préméditation" pour réduire au silence cet opposant irréductible.Quelques petits accrocs de papier et qqs rousseurs.Bon exemplaire, très frais, tel que paru sous sa couverture imprimée.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Carte Autographe Signée en bristol de René Bazin datée du 3 mars 1906. Il est débordé ! "je suis tellement engagé et pour tant de temps, que je ne veux plus rien promettre".1 carte recto/verso sous chemise. Très bon état. - De l'ancienne collection A. Baron, assureur, puis syndic-liquidateur à Bourges. Format in-8°(21x13). Très bon état.René Bazin, né à Angers le 26 décembre 1853 et mort à Paris le 20 juillet 1932, est un écrivain français, à la fois juriste et professeur de droit, romancier, journaliste, historien, essayiste et auteur de récits de voyages. Les romans de René Bazin ont le plus souvent pour cadre le milieu rural et paysan de l'ouest de la France qu'il évoque avec une grande richesse de vocabulaire. Il y décrit, le plus souvent, la lutte du catholicisme et des valeurs traditionnelles contre la ville, le progrès, l'athéisme, la contagion révolutionnaire, s'inscrivant ainsi dans la mouvance agrarienne.
Page de l’histoire des Mauges, du bocage choletais et de l’Anjou, Les Noellet raconte la vie d’une famille provinciale ordinaire, marquée par les vicissitudes propres à toutes les époques : conflit de générations, échec de l’autorité paternelle, parcours chaotique du fils prodigue, amour contrarié… Cela, avivé par l’affrontement de caractères forts, dans une région marquée par un esprit de résistance, datant des guerres de Vendée. Roman social, Les Noellet préfigure La terre qui meurt, publié dix ans plus tard et qui décrit des rapports sociaux à la fin du XIXe siècle. Les grands thèmes de société chers à René BAZIN sont déjà là : enracinement et déracinement ; tiraillements du cœur et de l’esprit ; ambition et course effrénées vers la richesse et le mythe du progrès. À la recherche d’une harmonie entre les hommes répond celle d’une harmonie avec la nature : tout en soulignant la beauté des paysages qui sont également acteurs de cette histoire, René BAZIN fait, de façon quelque peu prophétique, l’éloge du respect de la nature et de l’environnement. Aujourd’hui, les lecteurs des Noellet partagent l’émotion et l’intérêt des lecteurs de 1889, année de parution de cet ouvrage qui reste d’actualité. René BAZIN (1853-1932) fut tout à la fois universitaire, juriste, journaliste, reporter de voyages et surtout romancier. Élu à l’Académie française en 1903, il en fut un membre actif pendant près de trente ans. Parmi la cinquantaine d’ouvrages publiés, les plus connus sont Les Oberlé, La terre qui meurt et Charles de Foucauld. Peintre des paysages et observateur attentif des êtres, BAZIN a été qualifié par Mauriac de « Fra Angelico des Lettres ». complet en un vol, relié demi cuir, 190x130, tranche de tête dorée, très bel état intérieur, 298pp Paris, Calmann-Lévy, vers 1930 ref/275
Amsterdam, Changuion 1765-1767 3 ouvrages en un volume in-8 basane de l’époque, dos à nerfs orné, tranches rouges. VIII-1 ff.336 pp.309 pp et VIII -100 pp. (Dos un peu frotté, deux coins émoussés).
Bon exemplaire de cette précieuse réunion, la plus complète, qui servit à l'édition critique qu'en donna J. H. Brumfitt en 1963. La Philosophie de l'Histoire (ou d'après Brumfitt "les leçons que l'histoire enseigne aux philosophes "écrite pour instruire Madame du Chatelet est une vaste introduction à l'Essai sur les Mœurs dédiée à Catherine II de Russie. Voltaire découvre chez tous les peuples une constante: « la conscience de la justice » suivi de : Supplément à la philosophie de l'histoire de Feu M. l'Abbe Bazin et suivi de : [LARCHER] La Défense de mon Oncle contre ses infâmes persécuteurs par A…T de V***. Des sept éditions de la célèbre œuvre de Voltaire, portant la date de 1765, M. Brumfitt choisit celle qui est mentionnée sous le nom de l’Abbé Bazin, un des pseudonymes de l’auteur.
In-8 (196 x 127 mm), plein veau raciné de l'époque, dos lisse orné de compartiments garnis d'une roulette dorée en place de nerfs et d'un fer spécial répété au centre, pièce de titre de veau noir, viij, 416 p. S.l., Se vend chez les Marchands de Nouveautés, 1817.
Edition collective des 25 pamphlets politiques que l'auteur avait produits dès les premiers jours de la Restauration.Bazin livre son programme dans sa préface: "propager les bonnes doctrines sous le toit de l'artisan et le chaume du laboureur" (p. vj) et offrir un "journal pour le peuple des provinces et des campagnes" visant à la formation d'un véritable "esprit public".Professeur d'histoire, proche des Enragés et des Babouvistes, Rigomer Bazin (1771-1820) anima en 1793 une société de jeunes révolutionnaires au Mans (les Bazinistes).Il collabora à divers journaux d'extrême gauche et rencontra Saint-Simon dont il devint l'ami et le collaborateur. Compromis dans plusieurs tentatives d'insurrection, longuement incarcéré, il continua cependant à militer par son action et ses brochures. Il fut tué en duel en 1818, dans ce que Maitron ('Dict. du mouvement ouvrier') qualifie "d'assassinat avec préméditation" pour réduire au silence cet opposant irréductible."La vie politique de la Restauration permet au journaliste constitutionnel du Mans, de penser les conditions dadaptation de la Charte aux idées républicaines. Au cur de ce projet démancipation de lopinion publique, se trouvent le désir de fondation dune citoyenneté active et la volonté de réalisation des conditions objectives dun jeu politique, respectueux des droits de lopposition (). Lhistoire et léducation doivent constituer les fondements dun civisme nouveau. Une république confédérale européenne représenterait létape suivante de lunion dun continent pacifié" (cf. P. Serna, "R. Bazin et la Restauration", 'AHRF, 325 | 2001, 53-76).Petite cote de bibliothèque au dos. Rousseurs et piqûres éparses, parfois soutenues.Exemplaire bien relié à l'époque.
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In-8 (220 x 140 mm), broché, couverture papier chiffon imprimé, 23 p. Au Mans, chez l'auteur, rue Sainte-Ursule N°8, 1816.
Edition originale. Sous forme d'un dialogue entre Pierre, un paysan, et Ariste, un propriétaire, défense de la Charte "expliquée" comme un héritage révolutionnaire." 'Un Peuple n'est la propriété de personne' (...). Si le mot Charte a remplacé la Constitution, Bazin a soin dappuyer sa démonstration sur le parcours du roi quil associe à lhistoire de la pré-révolution : 'Louis XVIII sest expatrié pour fuir de grands dangers. Il nen avait pas moins acquiescé deux ans auparavant, au principe fondamental de la Révolution, je veux dire à légalité des droits... La Charte contient lexpression de ses sentiments : cest sa volonté écrite' (p.5-6)" (cf. P. Serna, "R. Bazin et la Restauration", A.H.R.F., 325, juil.-sept. 2001, p.-6).Révolutionnaire du Mans, proche des Enragés et des Babouvistes, Rigomer Bazin (1771-1820) anima en 1793 une société de jeunes révolutionnaires du Mans (les Bazinistes). Professeur d'histoire, il collabora à divers journaux d'extrême gauche et rencontra Saint-Simon dont il devint l'ami et le collaborateur. Compromis dans plusieurs tentatives d'insurrection, longuement incarcéré, il continua cependant à militer par son action et ses brochures. Il fut tué en duel en 1818, dans ce que Maitron ('Dictionnaire du mouvement ouvrier') qualifie "d'assassinat avec préméditation" pour réduire au silence cet opposant irréductible.Quelques petits accrocs de papier et qqs rousseurs.Bon exemplaire, très frais, tel que paru sous sa couverture imprimée.
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[René BAZIN] DUHOURCAU (François), écrivain et historien français, lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française en 1925 (1883-1951).
Reference : 66C29
Très belle lettre. Il le remercie tout d’abord pour sa lettre reçue à propos de son ouvrage "Une sainte de la Légende dorée. Sainte Bernadette de Lourdes", (paru en 1933 chez Bernard et Grasset), puis lui confie un précieux témoignage que René Bazin lui avait fait. « Votre lettre me touche beaucoup : elle m’apporte le compliment qui répond à ma secrète pensée et de l’écrivain qui a le plus fait pour cette restauration religieuse et morale par les Saints, comme au Moyen-Age. Elle est aussi nécessaire qu’en ce temps-là, par suite de la barbarie, en tous ordres, diffuse ou envahissante. J’aimerais à rendre Bernadette aussi populaire que Jeanne pour qu’elle boute dehors l’affreuse et inepte scientisme, comme Jeanne a bouté hors de France les Anglais. Je ne sais pas si je reviendrai à l’hagiographie (l’écriture de la vie ou de l’œuvre d’un saint) qui n’est pas mon domaine. Vous savez que je n’en aurai pas plus peur que cette fois-ci, au cas où je m’en sentirai digne et capable. Cependant, c’est peu probable. Aussi pour vous témoigner mon affection et ma gratitude, je vais vous faire un cadeau (parceque vous pourrez mieux que moi l’utiliser). Je le tiens de René Bazin […] Il était l’ami d’enfance de ma mère, et je partais chez lui à Angers quand j’étais petit. Il n’était pas mon maitre intellectuel : je proviens, à parts égales, de Barrès et de Lemaitre, que j’accorde dans mon esprit et mon cœur, mieux qu’ils ne s’accordent dans la vie. Mais j’admire et j’aime cet Angelico littéraire, que je mets très haut, comme l’autre en peinture, et je ne me prive pas de faire honte à mes amis de lettres mécréants, qui se vantent de ne pas pouvoir lire une ligne de Bazin ! A son dernier entretien, il me dit donc : " François, je vous lègue un témoignage pour qu’un jour vous vous en serviez. Ma tâche est finie. Je revenais d’Angers à Paris lorsqu’au Mans, monta dans mon wagon l’évêque de Paderborn (L'archidiocèse de Paderborn est une église particulière de l'Église catholique en Allemagne. Érigé en 799, c’est un diocèse historique de Westphalie). Une tradition plus que millénaire relie le diocèse de Paderborn à celui du Mans, parceque l’évangélisateur et le premier évêque de Paderborn (je crois – vous vérifierez –FD) était lui-même issu du diocèse du mans. L’évêque et moi liâmes conversation. Et comme je lui disais mes craintes de la déchristianisation croissante des masses populaires par l’école athée, il me répondit "Soyez sans crainte. S’il est possible qu’en Allemagne, nous ayons à l’heure actuelle une masse fidèle plus compacte, moins disloquée (ce serait à voir de près – FD), il y a une hauteur où les âmes catholiques allemandes ne vont pas : Nous ne produisons pas de Saints : cela est réservé à la France… ».
Sans lieu, sans nom, (vers 1898). In-8 (18 x 27 cm) cartonnage vert au dos absent. 69 pp.
Une introduction du contre-amiral Coulombeau suivie de la reproduction de 26 articles parues dans la presse entre 1894 et 1897 au sujet du navire roulant d'Ernest Bazin (1826-1898), L'un des objectifs de son époque est en effet d'augmenter la vitesse maximale d'un navire, en réduisant la résistance à l'eau. Le brevet du navire rouleur est déposé le 15 juin 1892 et "l’Ernest-Bazin" est lancé sur la Seine, le 19 août 1896. Le bâteau se révèle finalement instable et la presse se gausse de ce navire innovant qui doit faire appel à un remorqueur… Rare publication contenant un portrait d'Ernest Bazin et 4 gravures hors texte.
lévy éditeurs 1905 1905. René Bazin: Ma Tante Giron/ Calmann-Lévy éditeurs 1905 . René Bazin: Ma Tante Giron/ Calmann-Lévy éditeurs 1905
Etat correct
éditions ouest france 1987 1987. Jean-François Bazin: Aimer la Bourgogne/ Editions Ouest-France 1987 . Jean-François Bazin: Aimer la Bourgogne/ Editions Ouest-France 1987
Bon état
lévy éditeurs 1942 1942. René Bazin: Stéphanette/ Calmann-Lévy éditeurs 1942 . René Bazin: Stéphanette/ Calmann-Lévy éditeurs 1942
Très bon état
paul editeur 1907 1907. René Bazin: Le Duc de Nemours/ Emile-Paul Editeur 1907 Référence: LMA16U. René Bazin: Le Duc de Nemours/ Emile-Paul Editeur 1907
Bon état
Somogy 1974 1974. Germain Bazin: La peinture au Louvre/ Editions Somogy 1974 LMA18Z E-F-D. Germain Bazin: La peinture au Louvre/ Editions Somogy 1974
Bon état
Desclee De Brouwer Cie 1930 1930. René Bazin: Le blé qui lève/ Desclée de Brouwer et Cie 1930 . René Bazin: Le blé qui lève/ Desclée de Brouwer et Cie 1930
Très bon état
1939 1939. Germain Bazin: Memling/ Bibliothèque Française des Arts éd. Pierre Tisné 1939 . Germain Bazin: Memling/ Bibliothèque Française des Arts éd. Pierre Tisné 1939
Bon état
Ch. Eggimann, éditeur 1916 Photographies de A. CHEVOJON
René Bazin, né à Angers le 26décembre1853 et mort à Paris le 20juillet1932, est un écrivain français, à la fois juriste et professeur de droit, romancier, journaliste, historien, essayiste et auteur de récits de voyages. les romans de René Bazin ont le plus souvent pour cadre le milieu rural et paysan de l'ouest de la France qu'il évoque avec une grande richesse de vocabulaire.Il y décrit, le plus souvent, la lutte du catholicisme et des valeurs traditionnelles contre la ville, le progrès, l'athéisme, la contagion révolutionnaire, s'inscrivant ainsi dans la mouvance agrarienne, dont une des dérives a été, 50 ans plus tard, le régime de Vichy. Aujourd'hui certains aspects de l'écologie ne sont pas loin de la vision de René Bazin. Avec Paul Bourget, Henry Bordeaux et Maurice Barrès, il fait partie des «4 B», auteurs de référence des milieux traditionalistes de l'époque. Bon état d’occasion
Paris : Adrien Delahaye, 1862 In-8, (4)-XV-292 pages et 5 planches. Broché, couverture imprimée.
Rousseurs à quelques feuillets. Deuxième édition, revue, corrigée et augmentée.Ernest Bazin (1807-1878), frère du sinologue Antoine Bazin, était un médecin spécialiste des maladies cutanées.
René Bazin, lettre autographe signée adressée à l'écrivaine et journaliste féministe Andrée Viollis, Les Rangeardières par St Barthélémy (Maine-et-Loire), 15 août 1893, 1 double f., 4 p. Bazin, qui vient de publier son roman Madame Corentine, remercie chaleureusement Andrée Viollis pour le rôle de "marraine" qu'elle a assuré dans la promotion du roman. Il évoque l'article élogieux de "M. André Tory" à ce sujet. André Tory n'est autre que le pseudonyme de l'époux d'Andrée Viollis : Gustave Téry. L'article a manifestement paru dans le quotidien "L'Estafette". Bazin évoque ensuite ses doutes quant à Léon Daudet : il ne sait plus s'il l'a remercié pour son article, mais reste persuadé de lui avoir adressé un exemplaire du roman. Il charge également Andrée Viollis de transmettre ses amitiés à M. et Madame Aman-Jean. Rappelons qu'en 1890, Thadée-Caroline Jacquet, la soeur d'Andrée Viollis, a épousé le peintre Edmond Aman-Jean, portraitiste de Verlaine à l'Hopital Broussais. Très belle lettre de 4 pages. * ** Né à Angers, le 26 décembre 1853, René Bazin est un écrivain français. Plusieurs fois lauréat de l’Académie, professeur de droit à la Faculté libre d'Angers, il a publié des romans, des livres de voyages, et collaboré à la Revue des Deux Mondes et à divers journaux. Il a été élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903, en remplacement d'Ernest Legouvé, au troisième tour de scrutin par 21 voix contre 8 à Larroumet et 7 à Émile Gebhart. Il a été reçu le 28 avril 1904 par Ferdinand Brunetière. * ** Fille d’un ancien préfet du Second Empire et d’une mère qui tenait un salon littéraire accueillant écrivains et journalistes de la IIIe République, Andrée Françoise Claudius Jacquet de la Verryere, dite Andrée Viollis, fit des études de lettres à la Sorbonne où elle obtint une double licence et fut diplômée de l’Université d’Oxford. Elle épousa le directeur de L’œuvre, Gustave Téry dont elle eut une fille Simone Téry, née en janvier 1897. Elle débuta dans le journalisme en donnant des contes et des études au Petit Parisien, à L’Écho de Paris, Excelsior ; elle prit position en faveur de l’émancipation de la femme et des droits de la mère, et elle écrivit dans La Fronde de Marguerite Durand. Andrée Téry divorça de Gustave Téry quand sa fille eut quatre ans. Après la guerre durant laquelle elle fut infirmière au front de 1914 à 1916 et dans les villes bombardées de Bar-le-Duc et Sainte-Ménehould, elle fut attachée de rédaction au Times et au Daily Mail (de 1919 à 1922) ; tentée par le grand reportage, elle entra comme envoyée spéciale au Petit Parisien où elle resta vingt ans. Elle épousa en secondes noces Henri d’Ardenne de Tizac, historien de l’art chinois classique, conservateur du musée Cernuschi, dont le pseudonyme en littérature était Jean Viollis et avec lequel elle écrivit des romans en collaboration. Ses reportages, son intrépidité et son courage la rendirent célèbre (elle franchit en 1929 l’Himalaya dans un frêle avion de bois et de toile). Citons Seule en Russie (1927), premier grand reportage sur la Russie soviétique, Tourmente sur l’Afghanistan (1930) dans lequel elle raconta la révolte de Kaboul dont elle fut le seul journaliste témoin, L’Inde contre les Anglais (1930) écrit après avoir passé cinq mois en Inde au moment de la marche à la mer de Gandhi et dans lequel elle prévoyait que l’Angleterre perdrait l’Inde. Chargée en 1932 d’accompagner Paul Reynaud, ministre des Colonies, en Indochine, elle donna à son retour à la revue Esprit ses « Quelques notes sur l’Indochine » (parues le 1er décembre 1933 dans un numéro consacré à « La Vérité en Extrême Orient ») dans lesquelles elle révélait les cruautés de la répression, les méthodes de l’administration française, le refus des libertés élémentaires pour les indigènes ; elle publia ensuite son fameux Indochine SOS, chez Gallimard, avec une préface d’André Malraux. L’anticolonialisme devint un des points forts de son engagement. Elle fit partie de nombreux comités pour la défense des peuples coloniaux et opprimés comme le Comité d’amnistie et de défense des Indochinois, de l’Association des amis du peuple chinois constituée en mars 1935. Elle se trouva en Chine au moment de l’agression japonaise, puis passa au Japon où elle resta cinq mois ; elle dénonça l’impérialisme militaire japonais dans Le Japon et son empire(1933). Proche du Parti communiste auquel adhéra sa fille Simone Téry en 1935, elle signa l’appel pour le Congrès international des écrivains pour la défense de la culture qui se réunit à Paris, en juin 1935. Elle fit partie du comité national du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Elle présida le premier congrès de l’Union des jeunes filles de France à Paris, le 26 décembre 1936. Andrée Viollis fut choisie en 1935 par André Chamson, avec l’appui de Jean Guéhenno, pour être le troisième directeur de l’hebdomadaire Vendredi (lancé le 8 novembre 1935) comme devant représenter la tendance du Front populaire proche du Parti communiste. Voici comment Lucie Mazauric la décrit dans ses mémoires : « Très féminine d’aspect et de caractère, très “petite dame”, d’un naturel impulsif et généreux qui l’entraînait vers le communisme (...). Elle apportait au journal une fantaisie de bon aloi et un charme sans mièvrerie. Malgré ses convictions extrémistes, elle se défendait d’être doctrinaire et n’aimait pas qu’on la taxe de sectarisme politique... » Elle ne prit pas une part active à la rédaction de Vendredi mais fit profiter l’hebdomadaire de ses reportages. Grand reporter au Petit Parisien pendant la guerre d’Espagne, Andrée Viollis fit plusieurs voyages en Espagne ; elle publia des reportages sur ce pays dans Vendredi en septembre et novembre 1936, ainsi qu’en mars-avril 1937. Elle participa à des comités pour l’aide aux réfugiés politiques d’Allemagne et d’Espagne. Le 12 novembre 1936, elle présida la manifestation pour la levée de l’embargo, organisée par la Maison de la Culture à la Mutualité. Elle publia encore dans Vendredi des reportages sur le Japon, et en mars 1938 sur « Vienne sous la botte nazie ». Après la disparition de Vendredi en novembre 1938, elle rejoignit La Lumière, hebdomadaire de gauche, en même temps que Louis Martin-Chauffier et André Wurmser. Elle collabora à Ce Soir, quotidien dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Durant la Seconde Guerre mondiale, Andrée Viollis écrivit une brochure sur le racisme hitlérien, publiée clandestinement sous l’égide du Mouvement national contre le racisme. À la Libération, elle se retrouva aux côtés des communistes. En février 1945, elle fut envoyée par l’Humanité aux États-Unis à la section française de l’Office of War Information. Quelques mois avant sa mort, l’Humanité publia un fac-similé d’une lettre où elle déclarait signer l’Appel de Stockholm.
Jacques Doniol-Valcroze, André Bazin, Lo Duca, François Chalais, Claude Mauriac, Alexandre Astruc, Chris Marker, Jean Renoir, Georges Charensol, Eric Rohmer, etc
Reference : 72437
(1952)
Paris, 1952-53, in-8, , reliure éditeur, en classeur, Très bel exemplaire, Abondamment illustré! L'histoire des Cahiers est en partie liée avec celle du Septième Art, notamment en raison d'une génération de cinéphiles enthousiastes et provocateurs qui donnèrent naissance à la Nouvelle Vague, en instaurant préalablement la politique des auteurs. Créés en 1951 par Joseph-Marie Lo Duca, Jacques Doniol-Valcroze et André Bazin, avec un soutien économique de Léonide Keigel, ils succèdent à La Revue du cinéma de Jean George Auriol qui a cessé de paraître en octobre 1949 et dont Doniol et Bazin étaient les collaborateurs. La couverture comme le contenu restent dans le même esprit. Le titre du magazine est proposé par Doniol, qui a tout d'abord du mal à convaincre Bazin et Keigel. Les jeunes cinéphiles Jean-Luc Godard, François Truffaut, Éric Rohmer, Jacques Rivette, Claude Chabrol et bien d'autres y écrivent leurs premières critiques, avant de devenir cinéastes.
Jacques Doniol-Valcroze, André Bazin, Lo Duca, François Chalais, Claude Mauriac, Alexandre Astruc, Chris Marker, Jean Renoir, Georges Charensol, Eric Rohmer, etc
Reference : 72439
(1953)
Paris, 1953-54, in-8, , reliure éditeur, en classeur, Très bel exemplaire, Abondamment illustré! L'histoire des Cahiers est en partie liée avec celle du Septième Art, notamment en raison d'une génération de cinéphiles enthousiastes et provocateurs qui donnèrent naissance à la Nouvelle Vague, en instaurant préalablement la politique des auteurs. Créés en 1951 par Joseph-Marie Lo Duca, Jacques Doniol-Valcroze et André Bazin, avec un soutien économique de Léonide Keigel, ils succèdent à La Revue du cinéma de Jean George Auriol qui a cessé de paraître en octobre 1949 et dont Doniol et Bazin étaient les collaborateurs. La couverture comme le contenu restent dans le même esprit. Le titre du magazine est proposé par Doniol, qui a tout d'abord du mal à convaincre Bazin et Keigel. Les jeunes cinéphiles Jean-Luc Godard, François Truffaut, Éric Rohmer, Jacques Rivette, Claude Chabrol et bien d'autres y écrivent leurs premières critiques, avant de devenir cinéastes.
Jacques Doniol-Valcroze, André Bazin, Lo Duca, François Chalais, Claude Mauriac, Alexandre Astruc, Chris Marker, Jean Renoir, Georges Charensol, Eric Rohmer, etc
Reference : 72444
(1954)
Paris, 1954-55, in-8, , reliure éditeur, en classeur, Très bel exemplaire, Abondamment illustré! L'histoire des Cahiers est en partie liée avec celle du Septième Art, notamment en raison d'une génération de cinéphiles enthousiastes et provocateurs qui donnèrent naissance à la Nouvelle Vague, en instaurant préalablement la politique des auteurs. Créés en 1951 par Joseph-Marie Lo Duca, Jacques Doniol-Valcroze et André Bazin, avec un soutien économique de Léonide Keigel, ils succèdent à La Revue du cinéma de Jean George Auriol qui a cessé de paraître en octobre 1949 et dont Doniol et Bazin étaient les collaborateurs. La couverture comme le contenu restent dans le même esprit. Le titre du magazine est proposé par Doniol, qui a tout d'abord du mal à convaincre Bazin et Keigel. Les jeunes cinéphiles Jean-Luc Godard, François Truffaut, Éric Rohmer, Jacques Rivette, Claude Chabrol et bien d'autres y écrivent leurs premières critiques, avant de devenir cinéastes.