Paris, Delahays, 1861, in-12, couverture beige imprimée. "2 ff., 283 pp. EDITION ORIGINALE. La biographie de Privat d'Anglemont par Delvau occupe les 22 premières pages. """" Baudelaire participe au jeu mi-cynique, mi-tendre, d'Alexandre Privat d'Anglemont, un bon grand diable de métis né à la Guadeloupe... le 21 août 1815. Privat était arrivé à Paris en 1825 pour entrer au Collège Henri IV, il fut reçu bachelier ès lettres le 14 juillet 1833 et prit trois inscriptions à la Faculté de médecine. Là s'arrêtèrent ses études. Il ne quitta pas le Quartier Latin, habitant l'hôtel Corneille où le retrouvera Baudelaire """". Pichois - Ziegler p. 172. Dans la Parnasse satirique du XIXe siècle, Poulet - Malassis apportera cette précision : """" M. A. Privat d'Anglemont était doué d'une excessive sensibilité littéraire qui le poussait à produire sous son nom celles des poésies de ses amis dont le succès pouvait être douteux """". C'est Arsène Houssaye, puis Jules Mouquet qui rendirent à Baudelaire 4 des 5 sonnets qui figurent à la fin de ce livre : A madame du Barry, A madame Joséphine de Fer, à une inconnue, à madame Anna B., à Yvonne Pen-Moor. Voir Pichois - Ziegler p. 211. Dans la récente édition des Œuvres complètes de la Pléiade, Claude Pichois donne les 4 sonnets, avec des notes détaillés, mais sans se prononcer définitivement. Vicaire VI 830."