Amsterdam et Paris, Fr. Ambr. Didot aîné, 1774 ; in-12 (178 mm), demi-veau caramel, dos à nerfs décorés de filets dorés, pièce de titre rouge, date en queue, non rogné (reliure du XIXe) ; 324 pp.
Economiste de l’école physiocratique, Baudeau commença par combattre les principes de l’école de Quesnay, mais conscient très rapidement de son erreur, avec une parfaite bonne foi, il se rallia aux économistes ; il devint l’ami du marquis de Mirabeau, de Dupont de Nemours et en 1771, fit paraître son ouvrage de doctrine de toute première importance sur la doctrine physiocratique qui s’appuie sur ce que l’on appelle aujourd’hui “l’économie réelle” : l’extraction des ressources naturelles (agriculture, pêche, minéralogie, etc.) ; leur transformation en produits consommables et, pour que ces deux économies puissent se développer, il faut que grâce à l’instruction, à la protection et à l’administration, les hommes se forment, aient envie et puissent avoir la liberté de mettre en oeuvre l’économie ; dans cette perspective, la monnaie n’est qu’un moyen de distribuer les substances et les matières premières soit avant soit après la façon. Cet ouvrage est composé de trois traités : 1) De l’entière et parfaite liberté du commerce des blés ; 2) Sur la mouture des grains et sur le commerce des farines ; 3) Sur la fabrication et le commerce du pain. Etude très fouillée, Baudeau recherche les moyens de produire les meilleurs blés, de réaliser la meilleure mouture pour obtenir le meilleur pain possible ; il voudrait également une libre circulation des grains afin d’équilibrer les disparités de la production ; il n’avait pas prévu le système actuel de bourse mondiale avec les scandaleuses possibilités de spéculation sur la nourriture des populations ; si les gouvernements n’intervenaient pas pour corriger des marchés sensés s’équilibrer tout seuls, des troubles fort graves secoueraient régulièrement des continents entiers. Une petite bande de papier a renforcé la marge extérieure des trois premiers feuillets ; bon exemplaire à grandes marges, dans une reliure élégante et sobre de bonne facture. (INED-273)
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(Paris), 1785.
Edition originale. Une réfutation de l' "Administration des finances de la France" de Necker. PROVENANCE : On trouve sur une page de garde, qui servait de couverture, un ex-dono de l'auteur, très certainement de sa main : "Mr. Dutour, Correspondant de l'Académie Royale des Sciences. A Riom en Auvergne." Et, plus bas, une note d'une écriture différente : "Principes économiques de Louis XII &c... par m. l'abbé Baudot 1785 qu'il m'a envoyé en mai 1785." Au verso de ce feuillet, une note manuscrite à été collée : "Extrait du Mercure de France, N°22, Samedi 28 mai 1785 (...) Le public n'a nullement goûté une critique du livre de M. Necker sous le titre de Principes &c opposés aux systèmes des docteurs modernes. Ce qu'il y a de plaisant c'est qu'on retrouve dans ce pamphlet le tour dogmatique, les prétentions, les énigmes économiques qu'un écrivain tourna en ridicule, ainsi que leurs auteurs, dans une certaine "Réponse aux Docteurs modernes, qu'on n'a pas oublié." Nicolas Baudeau (1730-1792), ecclésiastique, ami de Quesnay et de Mirabeau, a été l'un des plus actifs propagateurs des idées physiocratiques. Einaudi 350. INED 293/// In-8 de (2), 134 pp. Demi-veau, dos orné. (Reliure moderne.) //// First edition. With author 's ex-dono. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Amsterdam, 1763.
Première édition. Nicolas Baudeau (1730-1792), ecclésiastique, ami de Quesnay et de Mirabeau, a été l'un des plus actifs propagateurs des idées physiocratiques. "Projet de réforme totale de l'administration des finances tendant au même but d'ailleurs que la Richesse de l'Etat [de Roussel de la Tour], qui venait de paraître avec un grand retentissement. Trois questions en font l'objet : manière la plus simple de recouvrir les deniers royaux; méthode la plus claire et la plus économique de dépenser les deniers publiques; moyens les plus équitables d'affranchir le gouvernement de la dette publique." (INED 281). Trois questions comme on le voit toujours d'actualité... Relié à la suite : - DARIGRAND, Edme-François. L'anti-financier, ou relevé de quelques-unes des malversations dont se rendent journellement coupables les Fermiers Généraux, & des vexations qu'ils commettent dans les Provinces: servant de réfutation d'un écrit intitulé: Lettre servant de réponse aux remonstrances du Parlement de Bordeaux. Amsterdam, 1764. Frontispice gravé, (4), 100, (2), 26 pp. Seconde édition, elle contient à la fin le "Supplément à l'anti-financier". - BURY, Richard de. Lettre sur quelques ouvrages de M. de Voltaire. Amsterdam, Arkstée et Merkus, 1769. In-8 de (4), 122 pp. Première édition. (On trouve relié en tête : VERNES, Jacob. Choix littéraires. Genève, Philibert, 1755. XVI, 208 pp. Premier tome d'une publication périodique.) Petit accroc à la pièce de titre, reliure simple, sans ornements. /// In-8 de IV, 132 pp. Demi-basane, dos à nerfs, tranches rouges. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Paris, Paul Geuthner, 1910 in-8, XIX pp., VIII pp., 192 pp., broché, non coupé.
La première édition de ce texte parut en 1771 ; 1767 qui figure ici au titre rappelle la date de la conversion de l'abbé Baudeau aux doctrines physiocratiques. INED, 291 (édition originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Amsterdam et se trouve à Paris, Hochereau jeune, Desaint, Lacombe, 1768. 3 parties en un vol. in-8 de (2)-152 pp. ; 69-(1) pp. ; (4)-201-(1) pp., basane havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. La première partie comprend un Traité sur le commerce des bleds, dans lequel l'auteur analyse les avantages que le peuple peut tirer de la liberté du commerce des grains. Le deuxième, Traité sur la mouture des grains & sur le commerce des farines, extrait en partie de l'ouvrage du Dr. Malouin, contient des détails techniques novateurs sur la manière économique de moudre les grains. Le troisième traité Sur la fabrication & le commerce du pain, permet à l'abbé Baudeau de développer son analyse de la juste proportion qui doit régner entre le prix du blé et celui du pain. Il donne aussi quelques aperçus techniques sur la mouture et la boulangerie.« L'Avis au Peuple est un livre pratique, semi-technique, puisqu'il s'agit de mouture et de boulangerie ; une oeuvre d'expédient, pourrait-on-dire, écrite en vue de remédier d'urgence à la cherté, enfin d'aider aux vues saines et généreuses de l'Administration, qui en de telles circonstances porte seule le poids de la misère du peuple et de l'ignorance des subministrations » (Weulersse). Petit accident à une coiffe ; coins légèrement usés. INED, 273.
1771 Couverture rigide A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Didot, Delalain, Lacombe, 1771. 2 parties en un volume in-8, reliure demi-basane, dos lisse orné, dos et charnières frottés, épidermures au dos, manques à la coiffe supérieure, manque à la charnière inférieure en tête. Feuillet de titre, feuillet de table, 52 pages (Avis économiques aux citoyens éclairés de la République de Pologne), 328 pages (Lettres sur l'état actuel de la Pologne et sur l'origine de ses malheurs). Manque de papier sur le premier feuillet de titre (le "S" de "sur l'état" est manquant). L'abbé Baudeau livre dans ces lettres ses observations sur la situation politique, économique et sociale, de la Pologne, alors en proie à de grandes difficultés. Plus connues sous le titre "Lettres historiques sur l'état actuel de la Pologne", publiée en 1772, notre édition datée de 1771 est mentionnée par Quérard (p.127). [Suivi de] Projet de Constitution pour le peuple polonais, par "le vrai républicain Liébaud". Paris, chez Meurant, Lentant, Houel, an III de la République (1795). 7 pages non chiffrées (faux-titre, titre, avertissement), 211 pages. Mentions manuscrites p.160. Echappant de peu à la mort sous Robespierre, le député Liébaud signe ici un projet de constitution pour la Pologne très inspiré par les principes de la Révolution Française. Cela témoigne également de la volonté de diffusion en Europe de ce nouvel ordre politique. Très bon état intérieur. Rare.
Bon
Amsterdam, et se trouve à Paris, Hochereau le Jeune, Desaint, Lacombe, 1768 3 parties en un vol. in-12, titre, 152-69-[5]-201 pp. ; à la fin ont été reliés par erreur [2] ff. d'une table alphabétique se rapportant à un autre titre, basane fauve mouchetée, dos lisse orné de chaînettes, filets, pointillés et fleurons dorés, pièce de titre noire, hachuré doré sur les coupes, tranches jaunes (rel. de la fin du XVIIIe). Coins abîmés.
Édition originale de cet ouvrage mi-théorique, mi-pratique, qui concerne surtout les grains et la boulangerie.Le traité est divisé en trois parties. La première s'intitule De l'Entière et parfaite liberté du commerce des bleds. La seconde, Sur la Mouture des grains et sur le commerce des farines, contenant des détails techniques novateurs sur la manière économique de moudre le grain. Enfin, la dernière partie, Sur la fabrication et le commerce du pain, et sur le vrai moyen de pourvoir aux approvisionnements publics permet aux auteurs de développer leur analyse sur la juste proportion qui doit régner entre le prix du blé et celui du pain.INED, 273. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Paul Geuthner, 1912 in-8, XIX pp., 32 pp., un f. n. ch. de table, broché.
Première édition séparée : le texte original avait été oublié dans les Éphémérides de 1767, aux tomes I (janvier) et III (mars). Pour l'éditeur, il s'agit de "la formule la plus complète de la théorie physiocratique du luxe".INED 292 (notre édition). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Paul Geuthner 1910 viii + 192pp., dans la série "Collection des économistes et des reformateurs sociaux de la France", br.orig., 23cm., non coupé, bon état, [Ré-édition de l'édition originale de 1771, avec notice et table analytique par A.Dubois], E79443
S. l. (Paris) S. n. 1775 In-8° (200 x 129 mm), x - 306 pp., veau marbré, dos lisse orné, encadrement d'une roulette maigre-gras-maigre, filet sur les coupes, tranches marbrées multicolores (reliure de l'époque).
Première édition séparée de ce texte rare et important Nicolas Baudeau (1730-vers 1792), issu d'une famille de paysans pauvres fut tout d'abord chanoine régulier de l'abbaye de Chancelade où il enseignait la théologie. Il aurait été appelé à Paris par l'archevêque Christophe de Beaumont à une date sans doute antérieure à 1760. Cette année-là, il présente trois mémoires sur les finances au contrôleur général Bertin. Il fonde les Ephémérides du citoyen à la fin de 1765. Début 1768, le prince Ignace Massalski, évêque de Vilno, qui a apprécié ce qu'il a écrit sur la Pologne, l'invite à le suivre dans son diocèse de Lituanie et le nomme prévôt mitré de Widzniszki. A son retour de Pologne en septembre 1769, il se montre hostile à l'expansionnisme russe et plaide pour les libertés polonaises. Il consacre cependant l'essentiel de ses efforts à défendre les idées physiocratiques contre Linguet, Béardé de l'Abbaye et Galiani (1770). Dès le début du ministère de Turgot, il déploie une grande activité en faveur de la politique de réformes, notamment à propos de la liberté du commerce intérieur des blés, du projet de supprimer les corvées, etc. Il critique l'Éloge de Colbert, de Necker, et son ouvrage sur le commerce des grains. Cependant son zèle indiscret gêne le contrôleur général qui l'écarte de son entourage en l'exilant en province. Baudeau est alors prieur commandataire des Augustins de Saint-Lô. En octobre 1770, Turgot signale son passage à Limoges, en compagnie du marquis de Mirabeau. Après la chute de Turgot, l'école physiocratique se disloque mais Baudeau reste fidèle aux idées de Quesnay. En septembre 1776, après la suppression des Nouvelles Ephémérides où il a notamment critiqué les expédients financiers utilisés par le pouvoir royal pendant la guerre de Sept Ans, il est exilé quelque temps à Riom. Baudeau est un des fondateurs de la Société libre d'émulation de Paris (1776) et membre de l'Académie de Bordeaux. Il s'est suicidé à Paris, probablement en 17921. Petit manque à la pointe du mors supérieur ; Einaudi, 344 ; Goldsmiths, 11256 ; INED, 276 ; Kress, 7071
In-8 (198 x 126 mm), demi-havane de l'époque, dos lisse orné de compartiments richement fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau fauve, tranches rouges, xij, 497, (3) p. de privilège. Paris, Didot, Delalain, Lacombe, 1771.
Edition originale. "Le plus remarquable et le plus important des écrits de Baudeau. Cest une explication du système de Quesnay, analogue à celles quavait déjà données le marquis de Mirabeau dans sa Philosophie rurale et Mercier de la Rivière dans De lordre essentiel et naturel des sociétés politiques, mais qui lemporte de beaucoup sur les précédentes par le style, la méthode et la lucidité desprit de lauteur" (Michel Bernstein, 'Histoire de la pensée économique', n° 44). Turgot portait très haut ce livre et Schumpeter le considère comme lun des plus importants dans toute lhistoire de la production physiocratique.(A. Clément, 'Baudeau', p. 371. Higgs 5158: "The best of his works". INED, 291. Kress, S.4657. Einaudi, 349. Weulersse, IV, p. 427).Cachet ex-libris de la "Bibliothèque de Combes" au titre.Bel exemplaire, bien relié à l'époque, frais, très grand de marges.
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In-12, broché, couverture papier marbré, 51 p., vignette de titre. Firenze, Giovanni Battista Stecchi e Antonio Giuseppe Pagani, 1768.
Baudeau Nicolas.Avviso al popolo sul bisogno suo primario o sia Trattato sulla macinatura de' grani e sul commercio delle farine. Firenze, Giovanni Battista Stecchi e Antonio Giuseppe Pagani, 1768.In-12° (mm 167x104). Pagine 51, [1]. Giglio inciso al frontespizio. Prima traduzione italiana deL'Avis au Peuple, apparso per la prima volta in lingua originale nel medesimo anno ad Amsterdam e Parigi, nella versione di Giacomo Paolo Lelorgne. L'opera divenne strumento per diffondere e sostenere la politica libertista avviata da Pietro Leopoldo, e venne spesso citata nelle proposte di legge e nei trattati economici che fioccarono in occasione della grave carestia agraria del 1772. "L'Avis au Peuple est un livre pratique, semi-technique, puisqu'il s'agit de mouture et de boulangerie; une oeuvre d'expédient, pourrait-on-dire, écrite en vue de remédier d'urgence à la cherté, enfin d'aider aux vues saines et généreuses de l'Administration, qui en de telles circonstances porte seule le poids de la misère du peuple et de l'ignorance des subministrations" (Weulersse).Esemplare privo di legatura, in buono stato di conservazione, un piccolo strappo al frontespizio. Timbro al frontespizio della Bibliotèque économique Lasteyrie.
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P., EDHIS, 1967, in-8°, 2ff et 172 pp, un tableau dépliant, broché, bon état. Réimpression de l’édition originale publiée à Paris, chez Delalain en 1776. Tirage limité à 500 exemplaires numérotés sur papier vergé
L’analyse la plus claire, la plus complète du célèbre « Tableau Economique » de François Quesnay publié (gravé) en 1763. Ce dernier est reproduit en annexe.