A Amsterdam, 1763. IV + 68 pages (manque le chapitre 2) (19x12,5cm). Broché. Rousseurs éparses. Papier légèrement bruni. Petites traces de plis. Assez bon état. Edition Originale. Note Manuscrite à la page de titre: "par l'Abbé Nicolas Baudeau". Finance. Physiocratie. Agriculture.
Paris, chez les Marchands de Nouveautés, 1787. 56 pages (manque la dernière page) (20x12cm). Broché tel que paru. Petites taches à la page de titre. Quelques traces de plis et salissures. Les cahiers se désolidarisent légèrement. Rousseurs éparses. Physiocratie. Economie. Agriculture. Finances. Rare.
P., EDHIS, 1967, in-8°, 2ff et 172 pp, un tableau dépliant, broché, bon état. Réimpression de l’édition originale publiée à Paris, chez Delalain en 1776. Tirage limité à 500 exemplaires numérotés sur papier vergé
L’analyse la plus claire, la plus complète du célèbre « Tableau économique » de François Quesnay. Ce dernier est reproduit en annexe. Après sa conversion aux thèses physiocratiques en 1766, Baudeau met, dès 1767, son journal "Les Ephémérides du Citoyen ou Bibliothèque raisonnée des Sciences Morales et Politiques" au service des économistes. Pendant cette période 1767-1768, Baudeau joue un rôle essentiel au sein de la confrérie des économistes. Son journal devient l’organe de presse officiel du courant de pensée formé dix ans plus tôt par Quesnay. Il s’agit, pour les Physiocrates, non seulement d’exposer mais aussi de convaincre, de prodiguer un enseignement économique en exposant les principes de la « Science nouvelle de l’Economie Politique » et du Tableau économique, résumé synthétique de la science. Quesnay avait publié avec Mirabeau en 1760 des explications du Tableau économique, mais sans grand succès de librairie. Baudeau allait revenir à la tâche et donner une nouvelle version du Tableau économique. Baudeau tente de corriger les carences pédagogiques de Quesnay en précisant les définitions des avances et leurs fonctions. Baudeau essaie de justifier le rôle du propriétaire foncier comme acteur de la production pour finalement donner une nouvelle formulation du Tableau économique.
S. l. (Paris) S. n. 1775 In-8° (200 x 129 mm), x - 306 pp., veau marbré, dos lisse orné, encadrement d'une roulette maigre-gras-maigre, filet sur les coupes, tranches marbrées multicolores (reliure de l'époque).
Première édition séparée de ce texte rare et important Nicolas Baudeau (1730-vers 1792), issu d'une famille de paysans pauvres fut tout d'abord chanoine régulier de l'abbaye de Chancelade où il enseignait la théologie. Il aurait été appelé à Paris par l'archevêque Christophe de Beaumont à une date sans doute antérieure à 1760. Cette année-là, il présente trois mémoires sur les finances au contrôleur général Bertin. Il fonde les Ephémérides du citoyen à la fin de 1765. Début 1768, le prince Ignace Massalski, évêque de Vilno, qui a apprécié ce qu'il a écrit sur la Pologne, l'invite à le suivre dans son diocèse de Lituanie et le nomme prévôt mitré de Widzniszki. A son retour de Pologne en septembre 1769, il se montre hostile à l'expansionnisme russe et plaide pour les libertés polonaises. Il consacre cependant l'essentiel de ses efforts à défendre les idées physiocratiques contre Linguet, Béardé de l'Abbaye et Galiani (1770). Dès le début du ministère de Turgot, il déploie une grande activité en faveur de la politique de réformes, notamment à propos de la liberté du commerce intérieur des blés, du projet de supprimer les corvées, etc. Il critique l'Éloge de Colbert, de Necker, et son ouvrage sur le commerce des grains. Cependant son zèle indiscret gêne le contrôleur général qui l'écarte de son entourage en l'exilant en province. Baudeau est alors prieur commandataire des Augustins de Saint-Lô. En octobre 1770, Turgot signale son passage à Limoges, en compagnie du marquis de Mirabeau. Après la chute de Turgot, l'école physiocratique se disloque mais Baudeau reste fidèle aux idées de Quesnay. En septembre 1776, après la suppression des Nouvelles Ephémérides où il a notamment critiqué les expédients financiers utilisés par le pouvoir royal pendant la guerre de Sept Ans, il est exilé quelque temps à Riom. Baudeau est un des fondateurs de la Société libre d'émulation de Paris (1776) et membre de l'Académie de Bordeaux. Il s'est suicidé à Paris, probablement en 17921. Petit manque à la pointe du mors supérieur ; Einaudi, 344 ; Goldsmiths, 11256 ; INED, 276 ; Kress, 7071
S.l., 1775., In-8, en plein veau marbré, pièce de titre en maroquin rouge, dos orné de fleurons, tranches rougies. Un mors abimé, dos usagé.Un premier texte a été ôté de la reliure.
Très rare tiré à part des nouvelles Ephémérides du citoyen (tome 5). L’abbé Baudeau fut rédacteur de la célèbre revue économique de 1765 à 1767, et de 1775 à 1776. Ses contributions au débat économiques furent déterminantes. Ses principes voisinent ceux de Quesnay, il se fait le défenseur de la propriété personnelle, de la liberté de travail, de la propriété mobilière, de la liberté d’échanges et de la propriété foncière.
Paris, Lacombe, 1775. Tome 10 seul. VIII. 208 pages. (16,5x10,5 Cm). Broché. Dérelié. Dernier cahier dérelié. Les Éphémérides du citoyen est un journal français qui parut de 1765 à 1772, puis de 1775 à 1779 (sous le titre des Nouvelles Éphémérides économiques) et enfin en 17881. Il s'agit du principal périodique du mouvement physiocratique. En 1774, dans le contexte du ministère Turgot, l'abbé Baudeau relance le périodique sous le titre des Nouvelles Éphémérides économiques ou Bibliothèque raisonnée de l’histoire, de la morale et de la politique afin de continuer à répandre les préceptes de la pensée physiocratique. À la suite du renvoi de Turgot et à cause d’un article qui dénonçait les dépenses importantes engagées par le roi lors de la Guerre de Sept ans, Baudeau est exilé quelques mois en Auvergne et son journal est à nouveau censuré en juin 1776. Galeries de vers aux premiers feuillets avec atteinte au titre.
In-8 (198 x 126 mm), demi-havane de l'époque, dos lisse orné de compartiments richement fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau fauve, tranches rouges, xij, 497, (3) p. de privilège. Paris, Didot, Delalain, Lacombe, 1771.
Edition originale. "Le plus remarquable et le plus important des écrits de Baudeau. Cest une explication du système de Quesnay, analogue à celles quavait déjà données le marquis de Mirabeau dans sa Philosophie rurale et Mercier de la Rivière dans De lordre essentiel et naturel des sociétés politiques, mais qui lemporte de beaucoup sur les précédentes par le style, la méthode et la lucidité desprit de lauteur" (Michel Bernstein, 'Histoire de la pensée économique', n° 44). Turgot portait très haut ce livre et Schumpeter le considère comme lun des plus importants dans toute lhistoire de la production physiocratique.(A. Clément, 'Baudeau', p. 371. Higgs 5158: "The best of his works". INED, 291. Kress, S.4657. Einaudi, 349. Weulersse, IV, p. 427).Cachet ex-libris de la "Bibliothèque de Combes" au titre.Bel exemplaire, bien relié à l'époque, frais, très grand de marges.
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Amsterdam et Paris, Hochereau, Desaint, Lacombe, 1768, 1 volume, in-12, broché, 69 p.. Seconde partie seule sur les trois que componsent l'ouvrage. Edition originale. Mouillure très claire en début de volume.
Très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
In-12, broché, couverture papier marbré, 51 p., vignette de titre. Firenze, Giovanni Battista Stecchi e Antonio Giuseppe Pagani, 1768.
Baudeau Nicolas.Avviso al popolo sul bisogno suo primario o sia Trattato sulla macinatura de' grani e sul commercio delle farine. Firenze, Giovanni Battista Stecchi e Antonio Giuseppe Pagani, 1768.In-12° (mm 167x104). Pagine 51, [1]. Giglio inciso al frontespizio. Prima traduzione italiana deL'Avis au Peuple, apparso per la prima volta in lingua originale nel medesimo anno ad Amsterdam e Parigi, nella versione di Giacomo Paolo Lelorgne. L'opera divenne strumento per diffondere e sostenere la politica libertista avviata da Pietro Leopoldo, e venne spesso citata nelle proposte di legge e nei trattati economici che fioccarono in occasione della grave carestia agraria del 1772. "L'Avis au Peuple est un livre pratique, semi-technique, puisqu'il s'agit de mouture et de boulangerie; une oeuvre d'expédient, pourrait-on-dire, écrite en vue de remédier d'urgence à la cherté, enfin d'aider aux vues saines et généreuses de l'Administration, qui en de telles circonstances porte seule le poids de la misère du peuple et de l'ignorance des subministrations" (Weulersse).Esemplare privo di legatura, in buono stato di conservazione, un piccolo strappo al frontespizio. Timbro al frontespizio della Bibliotèque économique Lasteyrie.
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