Paris, Basset, [1812]. 448 x 576 mm ; en deux sections montées sur carton et se repliant, papier gaufré rouge au dos (montage de l'époque).
Jeu de l'oie de 63 cases, avec la règle imprimée au centre, sur le thème des fables de Jean de La Fontaine. Chaque case porte le titre d'une fable, sauf la dernière qui présente un buste de La Fontaine avec le portrait d'Ésope sur le piédestal. La Fontaine n'ayant pas écrit de fable avec des oies pour héroïnes, celles-ci ont été remplacées sur les cases par le mot «Volatiles», légendées par des titres de fables dans lesquelles interviennent des oiseaux (La tortue et les deux canards, Le renard et la cigogne, Les perdrix et les deux coqs...). Pour les autres cases traditionnelles, le pont est illustré par Le chien et son ombre, le labyrinthe par Les femmes et le secret, et la prison par le lion pris dans un filet, pour Le lion et le rat. Quatre autres fables sont représentées aux angles du plateau, ce qui fait un total de 66 fables illustrées sur les plus de deux cents écrites par le fabuliste. Le jeu a été coupé au trait d'encadrement pour être monté, et ne montre donc pas la mention de l'éditeur Basset devant figurer au bas de la planche. Coins usagés, coupes frottées, déchirures sans manque à la pliure. Bibliographie de l'Empire Français, ou Journal de l'Imprimerie et de la Librairie, 31 janvier 1812, p. 207, 208 ; D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 211 ; Grand-Carteret, Vieux papiers Vieilles images, 1896, p. 269 ; Catalogue général d'imagerie, estampes, en noir et en couleur, principes d'écriture et de dessin pour la figure, l'ornement et le paysage, et cartes géographiques composant le Fonds de Basset, 1822, p. 9.
PARIS BASSET 1770 une vue d'optique en couleurs, GRAVÉE A L'EAU-FORTE ET AQUARELLÉE SUR PAPIER DE FORMAT: 30 x 46,5 cm., 1770 PARIS Basset Editeur,
Les vues doptiques sont un type particulier destampes populaires publiées en Europe au XVIIIe siècle. Ces estampes étaient une forme de divertissement destinée à être vue à travers des appareils appelés « machines optiques », « optiques », « zograscopes ». Ces estampes étaient exposées par des forains ambulants dans les rues de toute lEurope et étaient également collectionnées par les professionnels et les classes supérieures qui possédaient des machines optiques chez eux. Il y avait une grande curiosité pour lapparence des villes européennes non visitées et des lieux exotiques aux confins du globe, et ces estampes étaient lun des seuls moyens pour le grand public davoir un aperçu du monde. Les machines optiques utilisées pour ces gravures étaient équipées d'une lentille qui améliorait pour les spectateurs le grossissement et la perception de la profondeur tridimensionnelle des scènes représentées. Un miroir était souvent utilisé pour que les gravures en perspective puissent être vues à plat, et dans ces cas, les images étaient vues à l'envers. Il n'est donc pas rare que les scènes représentées soient dessinées à l'envers, et il y a souvent aussi un titre imprimé à l'envers en haut, permettant aux spectateurs de le lire rapidement. Il y avait généralement un texte supplémentaire au bas des gravures, souvent en plusieurs langues, qui pouvait être lu par l'opérateur de l'optique au bénéfice de son public ......... rare gravure ........... en bon état (good condition). en bon état
Paris, Basset, [1815]. 454 x 605 mm.
Rare jeu de l'oie dédié à l'histoire de France, composé de 63 cases illustrant la chronologie des rois de France, avec un portrait en médaillon et une scène de son règne. Le jeu commence avec le baptême de Clovis, roi des Francs en l'an 481, et se finit avec l'entrée de Louis XVIII à Paris le 3 mai 1814. Cette dernière case montrant la statue équestre de Henri IV sur le Pont Neuf et une montgolfière, est décorée d'attributs militaires et des armoiries de la France entourées des allégories de la Renommée et de la Victoire. Napoléon est logiquement absent de la chronologie. Les règles du jeu indiquent qu'on ne peut s'arrêter sur les huit cases qui sont ornées d'une fleur de lys. Le joueur arrivant sur la case 57, montrant l'assassinat de Henri III, perd tous ses points et recommence la partie. Les coins sont décorés des portraits de Pharamond, de Clodion Le Chevelu, de Childéric Ier et de Mérovée. Bon exemplaire. Grand-Carteret, Vieux papiers Vieilles images, p. 265 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie, 1815, p. 449 ; D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 214 ; Catalogue général d'imagerie, estampes, en noir et en couleur, principes d'écriture et de dessin pour la figure, l'ornement et le paysage, et cartes géographiques composant le Fonds de Basset, 1822, p. 8.
Paris, Basset, [1807]. 170 x 197 mm.
Rare estampe figurant le siège de la ville de Dantzick, actuelle Gdansk. Le siège fut mené du 19 mars au 24 mai 1807 par les troupes de Napoléon, commandées par le maréchal Lefebvre, aidé des généraux Chasseloup-Laubat et Baston Lariboisière. Le siège se termina par la reddition de la garnison russe et prussienne. La légende numérotée permet d'identifier les édifices publics de la ville. Cette estampe, publiée par Basset, semble issue d'un recueil, car elle est numérotée. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.
Paris, Basset, [circa 1810]. 430 x 536 mm ; monté sur toile.
Rare jeu de l'oie dédié à la mythologie grecque, romaine et égyptienne, composé de 63 cases représentant des scènes, des dieux et des déesses de l'Antiquité. Le jeu commence avec des représentations de Saturne, dieu du Temps, et Janus, dieu de l'âge d'or, et se finit avec une représentation du Phénix, oiseau révéré des Égyptiens. Les angles sont illustrés de scènes de la mythologie. Le premier qui atteint le Phénix, oiseau vanté par les poètes, gagne la partie non sans avoir rencontré de grands obstacles sur sa route : il aura à se garantir des serres de l'Aigle, oiseau de Jupiter (n°5), des coups de bec du Paon, oiseau de Junon (n°9), des regards perçants du Coq (n°14), du cruel Épervier poursuivant la timide alouette (n°23), des Tourterelles de Cypris (n°27), de l'Alcyon, oiseau marin, et du chant perfide des Sirènes (n°36), de l'Ibis d'Égypte (n°41), du Héron grand croqueur de grenouilles (n°50), ou encore du Hibou qui n'ose se montrer au grand jour (n°59). Déchirures au niveau du plateau et dans les marges, traces de pliures, manques dans la marge inférieure. D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 211 ; Grand-Carteret, Vieux papiers Vieilles images, 1896, p. 275, XVIII ; de Vinck, Iconographie du noble jeu de l'oye, Catalogue descriptif et raisonné de la collection de jeux formée par le Baron de Vinck, 1886, pp. 43-44, 97.
Paris, Basset, [1824]. 457 x 613 mm.
Rare jeu de l'oie éducatif composé de 63 cases illustrant la vie de Moïse telle qu'elle est exposée dans le livre de l'Exode, deuxième livre de la Bible. Le jeu commence avec l'épisode de Moïse dans son berceau, sauvé des eaux du Nil par Thermutis, fille de Pharaon, et se termine avec Moïse tenant les Tables de la Loi, avec le titre "Moïse législateur des Hébreux". Les coins sont décorés de scènes de culte, du tabernacle renfermant l'Arche d'Alliance, et de la scène montrant la mère de Moïse déposant le berceau sur le Nil. Marges courtes, rousseurs, déchirure restaurée entre les cases 20 et 21. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie, 1824, p. 741 ; D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 209.
Paris, Basset, [vers 1810]. 347 x 439 mm.
Rare planche gravée figurant un damier à huit cases de côté, permettant de jouer aux échecs, et à douze triangles, permettant de jouer au trictrac, ce dernier étant semblable au backgammon. Exemplaire replié. Petits manques au damier, et manque de papier dans la marge inférieure.
Paris, Basset, [1847]. En quatre sections montées sur toiles et repliées, formant une planche de 426 x 518 mm.
Planche gravée et finement coloriée à l'époque, présentant un jeu de l'oie traditionnel en 63 cases avec la règle au centre. Chaque case est illustrée d'une figure : fleurs, vase, instrument de musique, navire, globe, pont chinois, etc. Dans les angles se trouvent les paroles d'une chanson en quatre couplets à la gloire de l'oie, illustrées d'angelots. Bel exemplaire. D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 203 ; Bibliographie de la France ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1847, p. 226, 486.
Paris, Daumont, Lachaussée puis Basset, [circa 1780]. 270 x 395 mm.
Jolie vue d'optique animée, figurant une maison de plaisance à Gentilly. Bon exemplaire finement aquarellé à l'époque.
Paris, Daumont, Lachaussée puis Basset, [circa 1780]. 284 x 420 mm.
Jolie vue d'optique animée, montrant la Seine et le Pont Neuf, avec la pompe de la Samaritaine. Construite sur pilotis entre 1605 et 1608, la pompe de la Samaritaine permettait de prélever l'eau de la Seine afin d'alimenter les résidences royales du Louvre et du Palais des Tuileries. Comme on peut le voir, elle était décorée d'une représentation de l’épisode évoquant la rencontre de Jésus et de la Samaritaine au Puits de Jacob, sculptée par Bernard et René Frémin. Elle fut reconstruite entre 1712 et 1719, avant d'être définitivement détruite en 1813. Le Pont Neuf est animé de promeneurs, cavaliers, calèches et marchands. Au loin, on aperçoit le Pont Royal, et au-delà, la colline de Chaillot. Exemplaire finement aquarellé à l'époque, légèrement bruni. Déchirure dans la marge gauche.
Paris, Basset, [circa 1760]. 286 x 398 mm.
Jolie vue d'optique figurant le bassin du Havre, animée au premier plan d'ouvriers, promeneurs et négociants. Dans le bassin on peut voir des vaisseaux amarrés, sur la gauche, des ouvriers occupés sur deux vaisseaux en construction. En arrière plan, à gauche, on aperçoit les bâtiments de l'Arsenal, puis la ville du Havre. Bon exemplaire finement aquarellé à l'époque. Petite restauration dans la marge gauche, petite déchirure dans la marge supérieure.
Paris, Basset, 1816. 477 x 680 mm.
Belle carte de la France dressée à la suite du Traité de Paris signé le 20 novembre 1815, après la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo. La France fut ramenée à ses frontières de 1790, et réduite à 83 départements. Initialement de 83 en 1790, le nombre de départements atteignit son apogée en 1810 avec 130 départements, grâce aux annexions de Napoléon. A la chute de Napoléon, la France perdra les départements annexés en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Espagne. En carton figure la Corse. La carte est ornée d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries royales, et de chaque côté, des portraits en médaillons des 69 rois de France depuis Pharamond en l'an 418 jusqu'à Louis XVIII en 1816. A droite de la carte figure la liste des 83 départements avec leurs régions respectives. Bel exemplaire avec contours aquarellés à l'époque.