A Paris, chez Valade et Cazin, libraire à Reims, 1782. Plein veau granité, dos orné, tranches marbrées, dos orné de décors floraux, pièce de titre maroquiné, coiffes frottées. in-8 de 121-(6)-29 pages, bandeaux, certificat de remise du prix de littérature à Augustin Delabruere en 1788, contrecollé sur le 1er feuillet blanc, signature manuscrite du directeur de l'école, sceau en cire rouge aux armes de l'Ecole Royale et Militaire de Pontlevoy.
Barruel, famille originaire du Vivarais. Antoine-Joseph de Barruel-Beauvert, né à Laudun, prés de Bagnols sur Cèze.
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Paris, Maret, 1796. 5 livraisons à pagination continue de 151-(1) pp. reliées en 1 vol. in-8, demi-basane brune, dos à nerfs (reliure moderne). Relié à la suite : [Debauve]. Le défenseur officieux des rentiers. In-8 de 12 pp. Stourm, p. 316, 1.
Rare collection complète du journal rédigé par le comte Antoine-Joseph de Barruel-Beauvert (1756 - 1817) qui ne connut que cinq livraisons publiées tous les dix jours du 15 août 1796 au 24 septembre suivant. Il poursuivit sa publication sous le nouveau titre d'Actes des Apôtres. « Les Actes des Apôtres et des Martyrs avaient pour auteur le comte Barruel de Beauvert, plus connu par son incroyable vanité que par ses talents. Quoiqu'il n'eût fait de son propre aveu, que d'assez mauvaises études, il avait ambitionné de bonne heure la réputation de bel esprit, et il y avait jusqu'à un certain point réussi ; car malhabile à écrire, il était un très-spirituel causeur. Il vivait dans l'intimité des littérateurs, entre autres de Rivarol, son compatriote. Enthousiaste de Rousseau, il avait, comme tant d'autres, appelé de ses voeux, une révolution ; il avait même publié divers opuscules empreints des idées du temps. Mais quand il vit la tournure que prenaient les choses, et les privilèges de la noblesse menacés, son zèle de novateur se refroidit considérablement, et il s'éloigna de Paris. Il y revint à la fin de 1791, avec le projet de se dévouer à la défense de la monarchie. Il entreprit la publication d'une feuille intitulée Le Royaliste. Les circonstances d'ailleurs devenant de plus en plus critiques, il la discontinua bientôt ; mais, ce qui valait mieux, il mit sa personne toute entière au service du roi. Enveloppé dans l'ostracisme qui frappa les royalistes, il se tint à l'écart jusqu'au jour où le Directoire se relachâ à leur égard des rigueurs des précédents gouvernements. Il reprit alors à la plume, et publiades Lettres à un rentier habitant une solitude au bord de la mer ne vivant que de sa pêche, où il faisait une peinture affreuse, mais trop vraie malheureusement, de la misère de cette classe. Dans une de ces lettres comparant l'ancien et le nouveau régime, les dépenses du directoire et celles de la cour, il faisait des rapprochements tels que la conséquence nécessaire était que le despotisme royal valait infiniment mieux que la liberté républicaine. Ce sont les termes de la dénonciation portée contre lui à la tribune par le conventionnel Blad, qui ne demandait rien moins que l'envoi d'un message au Directoire pour le presser de poursuivre l'auteur. Barruel dut se soustraire aux suites de cette accusation ; mais enhardi par la faiblesse du gouvernement, il ne tarda pas à reparaître sur la scène, et il reprit sa publication sous le titre d'Actes des Apôtres, auquel il ajouta ensuite : et des Martyrs. » Eugène Hatin, Histoire politique et littéraire de la presse en France, VII, p. 341. Tourneux, II, 11060 ; Hatin, 265 ; La Bédoyère, 1569 ; Deschiens, p. 307.
1807 br. (exemplaire non rogné mais froissé et dont le fx-titre et le titre sont incomplets du 1/3 droit). in-8, 360pp., (1f. errat.), Paris 1807,
Participations diverses à la Contre-révolution ; fortune perdue à Saint-Domingue…
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Londres, et se trouve à Paris, Marchands de nouveautés, 1789. 1 vol. in-8°, demi-basane fauve, dos lisse orné de petits fleurons dorés et de roulettes dorées, pièce de titre en basane orange, tranches jaspées de rouge. Reliure du début du XIXe siècle, coiffe sup. absente, dos fané (ors ternis). Portrait hors-texte en frontispice gravé en taille-douce, 431 pp. Quelques rousseurs.[C22]
Edition originale de la première biographie de Jean-Jacques Rousseau. Quérard I, 198.
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Londres (London), 1789. 8vo. Cont. hcalf w. gilding on spine. Hinges and capitals repaired. Occasional minor brownspotting. Frontispiece portrait, 431 pp. Complete w. half-title. W. wookcut vignettes and 1 1/2 p. of musical notes.
The not common first edition of the first biography of Jean-Jacques Rousseau, an important work of French Enlightenment, published in the year of the French Revolution.The work was published the year after Rousseau's death and is highly interesting due to its numerous anecdotes, several of which are not to be found anywhere else Not all of them can be called fully reliable, though.The work is also interesting, not only as the first biography of Rousseau and as a contemporary source to the life of the great French philosopher, but also as a testimony to the influence and fascination of Rousseau to revolutionary France. The cult-role that Rousseau played before and during the French Revolution is difficult to overlook, and the degree of his popularity during the second half of the 18th century must be deemed no less than astonishing. This first biography of Rousseau begins with six letters that are supposed to be genuine, written by the author and dated 1788-89" one of them is to Madame de Staël, and they all contain interesting anecdotes concerning Rousseau.The author, an impoverished count who was born in 1756 and committed suicide in 1817 due to his ruin because of a punishment from the Tribunal, was an enthusiastic Rousseauphile, member of his cousin Rivarol's literary circle, and with the progress of the revolution a fervent royalist. He was imprisoned 1800-1802 under the Consulate due to his writings. As the biographer of Rousseau also his literary presence is of interest. He states in the preface that he will present the facts as they were, as they appeared to him, or at least how he thought they appeared (p. 15), and he ends the preface with the words: ""Pour bien chantes Jean-Jacque il faut être un grand homme."" (p. 16).