Troisième édition, 4 vol. in-8 reliure uniforme de l'époque demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs orné, couvertures conservées, Charpentier et Cie, Paris, 1875-1876, 2 ff., xxxi-612 pp. et 1 f. n. ch. ; 2 ff., 482 pp. ; 2 ff., 504 pp. ; 2 ff., 344 pp.
Bon exemplaire relié avec élégance, bien complet des 4 tomes (dos lég. passés, très petits frott. à un dos, très bel état par ailleurs). Hyacinthe Camille Odilon Barrot (1791-1873) fut président du Conseil en 1848-1849. Ses mémoires, essentiels pour l'hsitoire de la Seconde République, furent publiés de manière posthume, à la demande de l'auteur, par son ami Prosper Duvergier de Haurane.
Paris, Imprimerie royale, décembre 1830 placard in-folio (60 x 46 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Petite déchirure.
Odilon Barrot, préfet de la Seine d'août 1830 à février 1831 donne là une version officielle et singulièrement édulcorée de l'issue du procès des quatre ministres de Charles X devant la Cour des Pairs le 21 décembre 1830 :"À deux heures et demie les débats ont été fermés : à quatre heures, et par conséquent en plein jour, l'ordre donné par le Président de la Chambre des Pairs de reconduire les accusés dans leur prison, à Vincennes, a été lu par le colonel Feisthamel à la garde nationale de service au Petit Luxembourg (...) les accusés (...) ont été par la rue de Vaugirard et les boulevards neufs reconduits à Vincennes et de nouveau écroués (...). C'est un grand et beau spectacle que celui qui vient d'être offert par la Garde nationale de Paris et de la banlieue."En réalité, le pouvoir a frôlé de près la catastrophe : pendant que se déroulaient ces débats, l'émeute grondait autour du Palais du Luxembourg, et des manifestants vocifèraient pour réclamer purement et simplement la tête des ministres. Pour protéger ces derniers, le gouvernement ne pouvait compter que sur la Garde nationale, mais celle-ci était en réalité sous la coupe de La Fayette, et partageait l'avis des manifestants. Le ministre de l'Intérieur, Montalivet, dut recourir à une ruse : avant la fin des débats, il fit conduire les ministres au Petit Luxembourg, rue de Vaugirard, et les fit monter dans sa propre voiture tandis que lui-même montait à cheval avec son escorte de cavalerie. L'équipage gagna ainsi sans encombre la barrière d'Enfer et le fort de Vincennes par la rue de Vaugirard, la rue Madame et la rue d'Assas. À la tombée de la nuit, un coup de canon tiré de Vincennes annonçait au roi la réussite de l'opération. Mais tout le monde avait eu chaud.Le texte de Barrot est aussi remarquable par l'hypocrisie de son contenu : en effet, les concessions du personnage à la population parisienne et sa complaisance envers ceux qui demandaient la mise en accusation des ministres de Charles X lui avaient valu d'être comparé à Pétion, ce qui n'était pas un éloge, et de fréquents conflits s'élèvèrent vite entre lui et les ministres doctrinaires, Guizot et Montalivet, ce qui conduisit à sa révocation en février 1831. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris] Imprimerie Panckoucke s.d. [1847] in-8 broché
24 pp.Extrait du Moniteur universel du 26 mars 1847. Une des interventions d'Odilon Barrot en faveur d'un élargissement du droit de vote, bouteille à l'encre de la fin de la Monarchie de Juillet. L'opposition dynastique composée de ceux qui, tout en adhérant au principe monarchique, attendaient une évolution de ses institutions, ne croyaient plus à la majorité en faveur du cabinet Guizot. Ses dirigeants, notamment Odilon Barrot et Prosper Duvergier de Hauranne se laissèrent entraîner à la campagne des banquets qui devait amener la chute du régime.A noter cet avertissement bien vu : "On pourrait d'ailleurs se tromper étrangement sur la disposition des esprits dans le pays. Vous ne seriez pas le premier gouvernement qui auriez commis à cet égard des mécomptes et les auriez cruellement expiés". Onze mois avant le 24 février 1848, ce n'était pas mal annoncé
Paris, Imprimerie de Mme Vve Agasse, s.d. (1837) in-8, 31 pp., en feuilles, non coupé.
Sur le rôle et l'intervention éventuelle de la France dans la Première guerre carliste, en raison du Traité de la Quadruple-alliance (Grande-Bretagne, France, Portugal et Espagne) signé pour garantir la stabilité constitutionnelle des pays ibériques.Absent de Del Borgo. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Paulin et chez les marchands de nouveautés [Imprimerie de C. Hingray], 1832 in-8, 66 pp., broché sous couverture imprimée.
Fondé en janvier 1830 par Adolphe Thiers, Mignet, Armand Carrel, et Auguste Sautelet pour combattre la dérive autoritaire de Charles X, Le National joua un rôle majeur dans le déclenchement des journées de juillet 1830 (c'est à son siège que se réunirent les journalistes pour signer la protestation de 1830). Après les journées de juillet, c'est Armand Carrel qui en prit la direction exclusive, Thiers et Mignet ayant été nommés dans des services ministériels. Il en fit le principal organe de la place politique parisienne, et le fit vite basculer dans l'opposition (le "Mouvement", opposé à la "Résistance" de Casimir Périer).Cachet humide de la société électorale et politique (de tendances libérales) "Aide-toi, le ciel t'aidera". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
, Paris, Administration du journal des notaires et des avocats 1839-1840, recueil : 16 t. en 18 vol. ; table : 2 vol. grand in-8, demi-basane fauve, dos lisse orné de filet dorés encadrants et de dentelles dorées, tit. & tom. dorés sur pc. de maroquin ambres, tr. mouchetées, (rel. très fragile, dos frottés avec épidermures, plats parfois également frottés, marques de bibl., qq. rousseurs dans certains ouvrages, t.I, II, IV, VIII, IX, XIII, XV: mors fendus, t.I: dos partielt détaché, t.IV: mq. de cuir au dos sur 4 cm env., t.IX: dos fendu en queue, coiffe sup. arrachée, mq. de cuir sir me 1eplat, t.XIII: léger mq. de cuir au dos, t.XVIII: trous de vers sur les premières pages mais sans incidence sur la lecture ), 494/ 668/ 375/ XI-873 587/ 548/ 552/ XI-587/ 585/ VII-576/ 560/ 622/ 629/ 563/ 560/ 548/ 590/ 548 XXIII-599/ VII-568.
Phone number : 01 43 29 46 77
, Paris, Charpentier et Cie 1875/ 1876, 4 vol. in-8, br., non massicoté et partiellement non coupé, tome IV imprimé sur papier vergé, (t.I et II débrochés, accroc avec ptt. mq. à la couv. du t.IV), int. frais, XXXI-486/ 486/ 344/ 504p.
Phone number : 01 43 29 46 77
La Seine, S.d. [Ca 1830 ] 1 page 1/2, grand in-4. Papier à en-tête de la Préfecture du Département de La Seine. Léger manque sans atteinte au texte.
Odilon Barrot, Préfet du département de La Seine recommande M. Fishcher (?) inspecteur des Postes à occuper dans l'administration des Postes, "une place élevée et de confiance".
[Paris] Imprimerie de Mme veuve Agasse s.d. [1839] in-8 en feuilles
14 pp.Un seul exemplaire au CCF (Bordeaux). Extrait du Moniteur du 24 avril 1839. Sur le gouvernement Adrien de Gasparin du 31 mars 1839 au 12 mai 1839, dit "ministère de transition de 1839", formé de personnages sans grande surface politique, et des plus éphémères : la coalition qui s'était formée pour renverser le deuxième ministère Molé s'avéra incapable de faire émerger en son sein une majorité de gouvernement. Louis-Philippe songea d'emblée au maréchal Soult, qu'il avait vainement tenté d'associer à Louis-Mathieu Molé pour sauver le cabinet de ce dernier. Le maréchal essaya en vain de mettre sur pied un ministère réunissant les trois principales têtes de la coalition : Adolphe Thiers (centre gauche), François Guizot (centre droit) et Odilon Barrot (gauche dynastique). Des négociations interminables se prolongèrent jusqu'au 15 mars 1839 et aboutirent à un constat d'échec : Thiers voulait cantonner étroitement Guizot, Guizot ne voulait pas "devenir ministre en sous-ordre, par la grâce de la gauche", et Barrot préféra rester à l'écart du gouvernement faute d'obtenir l'assurance de faire passer la réforme du cens électoral
Breteuil, Chez L.-R. Delay, libraire, 1843. In-8 broché, 108 p. Bon état : couverture défraîchie.Affaire plaidée par Maître Barrot devant les Tribunaux de Mantes et de Versailles.
Paris Henri et Charles Noblet 1852 in-8 broché sous couverture verte imprimée
91 pp.Seulement trois exemplaires au CCFr (BnF, Strasbourg, Chantilly). L'ancien leader de la gauche dynastique retrouva sa robe d'avocat pour défendre la famille d'Orléans, qu'il avait si souvent critiquée lorsque Louis-Philippe régnait
Paris Typographie de Firmin Didot frères 1848 in-4 broché sous couverture verte imprimée
13 pp.Un seul exemplaire au CCF (Strasbourg). Très rare version française des Gutachten für die französischen und englischen Actionaire der anonymen Gesellschaft der vereinigten Pachtungen des Kurhauses und der Mineralquellen in Homburg von der Höhe (Hessen-Homburg). Il s'agit d'un contrat passé en 1841 entre le Landgrave de Hesse-Hombourg (Philippe, 1779-1846) et les frères Blanc pour l'exploitation des sources thermales de son Etat. En effet, l'industrie des thermes dans ce petit territoire germanique avait commencé avec la découverte de la source Elisabethenbrunnen en 1834. Le premier bâtiment thermal et le premier casino à Homburg furent donc construits en 1841-1842 par les célèbres frères jumeaux François (1806-1877) et Louis Blanc (1806-1852), lesquels devaient ultérieurement fonder le casino de Monte-Carlo par la Société des bains de mer de Monaco. C'est pourquoi le casino de Homburg est parfois appelée la "Mère de Monte Carlo"
[Paris] Imprimerie de Mme veuve Agasse s.d. [1830] in-8 en feuilles, rousseurs
14 pp.Aucun exemplaire au CCF. Odilon Barrot se défend d'avoir connu et encouragé les conspirateurs républicains dont le procès se déroula en décembre 1830, mais dont les agissements remontaient à août 1830 (Sambuc, Plocque, Danton, Blanqui, Morhéry, etc.)
Paris Didier 1872 in-12 broché, dos fendillé
2 ff.n.ch., pp. 5-247, 30 pp. de catalogue Didier.Édition originale de cet essai, le dernier de l'auteur, où Odilon Barrot, retourné à la vie privée depuis le Second Empire, reprend ses thèmes de prédilection sur la vie judiciaire : hostilité à la centralisation, primauté de la justice morale sur la justice sociale, association des citoyens à l'exercice de la justice par la généralisation du jury.Envoi autographe de l'auteur (sans destinataire)
Paris, Guillaumin, 1856, in-8, 169 pp., demi-chagrin cerise, dos lisse orné de filets et pointillés dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Extrait du Compte-rendu de l'Académie des sciences morales et politiques rédigé par Charles Vergé.Cette analyse avait été donnée à l'occasion de la seconde édition, parue en 1855, du Traité de droit pénal de Pellegrino Rossi (1787-1848), originellement publié directement en langue française en 1829.Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Chantilly, Versailles). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1 vol. in-4 reliure de l'époque demi-basane brune, dos lisse orné, s.l.n.d. [ Imprimerie Nationale, Paris, 1848 ], 376-335-252 pp. Détail : Tome 1 Pièces justificatives : I Rapport sommaire de M. Bertrand, juge d'instruction, sur le 15 mai ; II Documents relatifs à M. Louis Blanc ; III Documents relatifs à M. Caussidière ; IV Pièces relatives au 15 mai, au 23 juin et autres événement qui s'y rattachent ; V Dépositions reçues par la Commission d'Enquête ; Tome 2 : I Documents relatifs à l'Affaire de Belgique ; II Actes du Gouvernement provisoire ; III Documents sur les Clubs ; IV Ateliers de Clichy ; V Ateliers Nationaux ; VI Rapport de la Police Générale et du Préfet de Police ; VII Renseignements divers ; Tome 3 : I Documents fournis par les Préfectures ; II Documents fournis par les Cours d'Appel ; III Dépêches télégraphiques ; IV Document fournis par les préfectures maritimes
Bon exemplaire bien complet des 3 tomes de ce très important rapport d'enquête sur les journées révolutionnaires de juin 1848. Du 22 au 26 juin, des ouvriers parisiens s'étaient révoltés pour protester contre la fermeture des ateliers nationaux. Après 4 jours de durs combats, qui verront la mort de Monseigneur Affre et du général Bréa sur les barricades, et de plus de 4000 insurgés, ces derniers sont vaincus après la chute de la dernière barricade au faubourg Saint-Antoine. Bon exemplaire (très petits frott. en dos, très bon état par ailleurs, ex-libris en garde).
S.l. [Paris], s.d. (1834) in-8, XVII pp., demi-chagrin noir, dos lisse orné de filets et petites guirlandes dorés (reliure de l'époque). Rousseurs.
Extrait du volume II du Bulletin annoté des lois. il s'agit d'un simple texte de présentation. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1 vol. in-12 br., Librairie Académique Didier et Cie, Paris, 1872, 247 pp.
Rare exemplaire de l'édition originale. Etat très satisfaisant (petit manque en dos, bon état par ailleurs)
, Paris, Didier & Cie 1872, in-8, demi-percaline brun moucheté, tit. doré sur pc. de maroquin olive, filets dorés soulignant, massicoté en tête, (coiffe sup. lég. émousée), très bon état, 248p.
Phone number : 01 43 29 46 77
Paris H. Dumineray 1861 in-16 broché sous couverture jaune imprimée, non coupé
2 ff.n.ch., pp. V-VIII, 248 pp.Edition originale. Le sujet de la décentralisation s'était imposé comme l'un des principaux thèmes politiques de la Restauration, en réaction à la politique napoléonienne et aussi par nostalgie des autonomies locales de l'Ancien Régime, plus ou moins fantasmées (ce qui explique l'abondance des contributions légitimistes sur le sujet). Qu'on orléaniste de gauche comme Barrot le reprenne sous le Second Empire, est en soi un événement : la publication vaudra à son auteur, au moment de la libéralisation du régime, la présidence d'un comité extra-parlementaire chargé d'étudier les projets de décentralisation (1869)
Paris Didier 1870 in-16 broché sous couverture jaune imprimée, première couverture se détachant
2 ff.n.ch., 178 pp., un f.n.ch. de table, 26 pp., 2 ff.n.ch. (catalogues Didier).La première édition était parue en 1861. Le sujet de la décentralisation s'était imposé comme l'un des principaux thèmes politiques de la Restauration, en réaction à la politique napoléonienne et aussi par nostalgie des autonomies locales de l'Ancien Régime, plus ou moins fantasmées (ce qui explique l'abondance des contributions légitimistes sur le sujet). Qu'un orléaniste de gauche comme Barrot le reprenne sous le Second Empire, est en soi un événement : la publication vaudra à son auteur, au moment de la libéralisation du régime, la présidence d'un comité extra-parlementaire chargé d'étudier les projets de décentralisation (1869)
Paris Paul Dupont 1834 in-8 broché sous couverture jaune imprimée
XVII pp., un f. vierge, V pp. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF et à Strasbourg. Un des opuscules les plus rares du chef de la "gauche dynastique" sous la Monarchie de Juillet, puisant dans l'histoire des deux premières assemblées révolutionnaires les motifs de son attachement à une monarchie constitutionnelle avec un rôle politique minimal pour le roi
[Paris] Imprimerie de Mme veuve Agasse s.d. [1835] in-8 en feuilles
20 pp.Aucun exemplaire au CCF. Extrait du Moniteur du 27 août 1835. Protestation du représentant de la "gauche dynastique" contre l'évolution de la législation sur la presse provoquée par les récents événements politiques : en effet, la Monarchie de Juillet, pourtant issue d'une révolte pour défendre la liberté de la presse, revint dès 1833 à une politique plus autoritaire envers les journaux. Elle durcit encore son attitude après la révolte des canuts de 1834, et surtout après l'attentat commis fin juillet 1835 contre Louis-Philippe par un insurgé corse, Giuseppe Fieschi. Le gouvernement en attribua la responsabilité aux attaques des journaux contre le Roi. Les lois de septembre 1835 mirent ainsi fin à la législation libérale de 1830. Elles étaient particulièrement sévères concernant la survie des journaux. L'article 19 de la loi du 9 septembre 1835 prévoyait en effet qu'un journal ne pouvait continuer à paraître avec le gérant contre lequel auraient été prononcées les peines d'emprisonnement et d'interdiction des droits civils pendant toute la durée de ces peines
[Paris] Imprimerie de Mme veuve Agasse s.d. [1837] in-8 en feuilles
31 pp.Seulement trois exemplaires au CCF (Bibliothèque Thiers, Niort, Clermont). Extrait du Moniteur du 19 janvier 1837. Sur les développements de la première Guerre carliste (1833-1839), suivie avec attention par tous les cabinets de l'Europe occidentale, et qui avait déjà suscité une intervention extérieure de la France, du Royaume-Uni et du Portugal (Traité de la Quadruple-alliance d'avril 1834)
[Paris] Imprimerie de Mme de Lacombe s.d. [1837] in-8 en feuilles
15 pp. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF. Du 5 mai 1837. Sur l'accroissement des fonds secrets de la police générale, qui était sous la Restauration et la Monarchie de Juillet le point le plus délicat de la discussion annuelle du budget, et donnait lieu à des débats récurrents à la prévisibilité routinière entre gouvernement, majorité et opposition : "En vérité, il semblait qu'il n'y avait ici qu'une seule question, celle de savoir si des fonds secrets de police étaient nécessaires, et si on pouvait les accorder en toute confiance au ministère actuel". L'année 1837 vit d'ailleurs une augmentation très nette de ces fonds (deux millions, soit 800 000 francs de plus par rapport au crédit usuel).Cf. Karila-Cohen (Pierre) : Les Fonds secrets, ou La Méfiance légitime, in : Revue historique (2005)