5620 Paris, [Typographie de Firmin Didot Frères, imprimeurs de lInstitut, rue Jacob 56], [chez Didot Frères (Firmin), Tilliard (Victor), rue Serpente 20, Didron, à la Librairie archéologique, rue Hautefeuille 13], 1853 (mars). Un volume in-8° à très grandes marges (220 x 282 mm) de [4]+IV+80 pages, 3 planches dépliantes (I-III) et 12 simples hors-texte (IV, VII-XVII). Reliure de lépoque en demi-basane marron à grands coins, dos à nerfs orné. Dos insolé et arêtes du volume un peu frottées; planche I fendue. Les planches numérotées V et VI nont jamais paru (Caillet, Bibliographie des sciences psychiques, tome I, no 771).
«Ce mince volume renferme lapplication de la doctrine dactylologique, dont lexposition de trouve dans les ouvrages que nous avons publié précédemment [: Dactylologie et langage primitif restitués daprès les monuments, Paris, 1850, in-4°, fig. ; Eléments carlovingiens, 1846, in-4°, fig.]. Il met en évidence linanité de la science officielle, qui, malgré le vide et lincohérence de ses explications imaginaires, prétend interpréter les hiéroglyphes et les cunéiformes; il donne en même temps un éclatant démenti aux journalistes, qui, enchérissant sur des allégations gratuites, ne craignent point daffirmer quon est parvenu à lire les hiéroglyphes et les cunéiformes, sans sinquiéter le moins du monde de la langue que ces caractères sont chargés de reproduire, langue dailleurs totalement ignorée des archéologues» et que lauteur est évidemment seul à maîtriser. Cest en somme un distingué précurseur de la pseudo-science archéologique qui fait florès à notre époque numérique. Bon