1885 1896. 18 ff. de formats divers. 17 DOCUMENTS AUTOGRAPHES DATÉS DE1885 à 1896, DE ET SUR MAURICE BARRÈS, CONCERNANT LA REVUE TACHES D'ENCRE,gazette mensuelle littéraire dont les 4 numéros, parus entre novembre 1884et février 1885, furent entièrement rédigés par le futur auteur de la Colline inspirée alorsâgé de 22 ans. L'ensemble se compose de : 12 lettres autographes à l'éditeur Léon Vanier dont 11 signées "Maurice Barrès", "M. Barrès" ou "M. B" . 5 lettres adressées à Vanier et à Barrès : 4 concernant Les Taches d'Encre ainsi qu'une lettre du directeur de la Revue contemporaine sollicitant la contribution de Barrès Détails et transcriptions : 1 carte de visite (89 x 52 mm) non-datée : Prière à Monsieur Vanier de remettre à Monsieur Oscar Metenier une collection des Taches d'encre (numéros disponibles). Maurice Barrès 1 carte de visite (96 x 57 mm) non-datée : merci beaucoup, mon cher Vanier, - mais donnez-moi donc le dernier volume de Verlaine, je ne l'ai pas reçu. 14 rue Chaptal, toujours. amicalement M. B. 1 carte de visite (89 x 52 mm) non-datée : Cher Monsieur Vanier, je suis très sensible au joli volume que vous m'envoyez. Oui, j'aurais grand plaisir à recevoir "Hommes d'aujourd'hui", surtout les amis dont les portraits m'ont plus ou moins échappés. Celui de Hepp, j'aimerais vous parler de cela. Venez donc un matin que vous passez dans le quartier jusque chez moi. Je serais heureux de vous avoir à déjeuner. Je ne vous fixe pas de jour parce que votre temps doit être pris. Mais écrivez-moi la veille pour plus de certitude-et le plus tôt possible. Jusqu'à midi, à peu près sans exception, je suis 14 rue Chaptal. à vous Maurice Barrès 1 f. (134 x 104 mm) non-daté : parCher Monsieur, pouvez-vous me donner x2 collection taches d'Encre x 2 quartier latin et serait-il indécent de vous demander Corbière amicalement votre Maurice Barrès 8 rue caroline 1 f. (209 x 130 mm) non-daté : Mon cher Vanier, pourriez-vous remettre à Monsieur Berthelot, un exemplaire relié des Taches d'Encre. Amitiés M. Barrès 1 f. (135 x 104 mm) non-daté : Prière à Monsieur Léon Vanier de remettre au porteur une collection des Taches d'encre, paquetée, à l'adresse de Monsieur Burdeau, rédacteur en chef du Soir. à remttre à M Lory, 19 rue cujas, quand on aura les 4. Agréez mes compliments, cher Monsieur Maurice Barrès 1 carte postale (140 x 89 mm) datée du 5 juillet 1885 : Voudrez-vous faire parvenir les trois exemplaires dont nous disposons des Taches d'encre à M. F. van de Goes, Prinsengracht 292 Amsterdam - cela est important pour moi ; je compte tout à fait que vous n'y manquiez pas - veuillez recevoir, avec mes compliments, l'expression de mes plus [...] sentiments. Maurice Barrès 1 carte postale publicitaire (141 x 110 mm) datée de 1887 Mon cher Vanier, voulez-vous adresser une collection des Taches à Monsieur Tisserand Alexandre, château de Chamarandes par Chaumont en Rossigny. Cela importe. Je compte sur vous ; je parais le huit février, exactement. à vous M. Barrès 1 f. (268 x 209 mm) sur papier à entête de la chambre des députés daté de 1892 Paris le 19 mars 1892 Cher Monsieur Vanier Veuillez bien avoir l'obligeance de remettre au porteur six de mes petites brochures du "quartier latin." Amicalement votre, Maurice Barrès 1 f. (262 x 209 mm) daté de 1892 : Mon cher Vanier, Auriez-vous l'obligeance de me faire parvenir deux exemplaires du dictionnaire St Lanne (fascicule où se trouve ma biographie). Vous voyez ce dont je veux parler : le dictionnaire des contemporains que vous m'avez fait voir. Veuillez faire toucher par le porteur, et recevez mes amitiés cordiales Maurice Barrès 8 rue Caroline 13 avril 92 1 f. (124 x 167 mm) sur papier bleuté daté de 1896 : cher monsieur et ami, Je ne [...] pas la Revue Encyclopédie. Le plus simple serait que vous m'envoyiez une épreuve. Il ne faut pas imprimer sans que j'aie vu mon texte, parce qu'il doit être hâtif. excusez ce mot d'un homme très pressé, cordialement M. Barrès jeudi 1 f. (245 x 168 mm) sur papier bleuté daté de 1896 : Monsieur Barrès 8 rue Caroline [...] serait obligé à Monsieur Varnier de m'envoyer le plus tôt possible possible Sagesse de Verlaine. Lettres adressées à Vanier et à Barrès: Adrien Remacle (1855-1916) - fondateur et le directeur de la La Revue contemporaine,lettre signée "Le directeur" à Maurice Barres Paris, 1885 M En vous priant d'agréer l'hommage du premier numéro de la Revue Contemporaine, nous venons vous demander s'il ne vous conviendrait pas de suivre la Revue et de coopérer à une entreprtise purement littéraire, celle de réunir dans une publication rigoureusement surveillée pour le fond et la forme tous les écrivains de valeur véritable des jeunes générations et tous les survivants des générations précédentes. Nous savons par l'un de nos rédacteurs principaux combien les choses littéraires vous touchent, et nous espérons que vous voudrez bien vous intéresser à notre oeuvre. Sollicitant de vous une réponse et vous remerciant d'avance Nous vous présentons Monsieur nos meilleurs compliments Le Directeur M. A Pouget et H. Vidal. - Libraires-Éditeurs - Librairie Européenne. Deux lettres signées Pouget et Vidal à Maurice Barrès Paris, le 21 mars 1885 Monsieur Maurice Barrès, Directeur des Tâches d'Encre, 76 rue N. D. des Champs, Paris. Monsieur d'Orfer aurait besoin pour régler définitivement votre compte de savoir ce que vous avez eu à payer pour le N°4 des Taches d'Encre. Il désirerait en même temps savoir si vous désirez que levée soit faite des exemplaires des kiosques (1ers n°). Il y a 200 ou 250 exemplaires et le coût de la levée serait de 6 ou 7 fr. brut. Nous nous conformerons à votre décision. Veuillez agréer, Monsieur, nos civilités. M. A Pouget et H. Vidal. Paris, le 22 may 1885 Monsieur Maurice Barrès, Directeur de la Revue Les Tâches d'Encre. 76 rue N. D. des Champs. Veuillez nous faire remettre du numéro 4 (février 1885) (21 avenue des Gobelins) Vingt exemplaires sur papier ordinaire Deux exemplaires sur Hollande en dépôt. Conditions identiques aux précédentes. Nous vous couvrirons des exemplaires vendus avant fin courant, en vous remettant votre compte que prépare M. D'Orfer. Veuillez agréer, Monsieur, nos civilités. M A. Pouget et H. Vidal N. B. : Nous aurions besoin d'avoir ces exemplaires dans la journée de demain lundi. Henri Issanchou - Lettre autographe signée à Léon Vanier Paris 4 avril 85 Monsieur, M. Barrès me prie dans sa lettre de vous prévenir du jour où vous pourrez faire prendre les derniers ex. du n°1 des taches d'Encre, ce que je m'empresse de faire : ils vous seront remis à partir de demain, n'importe quel jour ; mais le plus tôt possible serait le mieux. Agréez, M, mes civilités empressées. Issanchou, rue des écoles René Brissy - Imprimeur et éditeur -Lettre autographe signée à Maurice Barrès. Paris, le 8 août 1885 Monsieur Barrès Paris Je vous prie de faire enlever les tâches d'encre n°2 d'ici le 15 courant moyennant le prix convenu de 60f, mais comme je ne puis les garder indéfiniment je le mettrai aux vieux papiers. J'ai l'honneur de vous saluer. René Brissy
Signé par l'auteur
1910 Sans date [1910]. 71 pp. Reliure de l’époque signée Marius Michel. Plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs, titre doré, contre-plats bordés et ornés de frises. Dos légèrement passé. MANUSCRIT EN GRANDE PARTIE AUTOGRAPHE D'UNE VERSION PRIMITIVE INÉDITE DU CHAPITRE la Colline fête son roi. Provient de prestigieuse collection de Louis Barthou qui fit luxueusement relier le manuscrit par Marius Michel. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ : "à Louis Barthou en souvenir de notre dîner d'hier et de ses paroles amicales de fragment de La Colline fête son roi, Ch. V. de La Colline vendredi matin, 30 mai 1919 Maurice Barres" Le manuscrit est rédigé en partie de la main de Barrès (25 feuillets) et en partie de la main de Beauvillard, l'instituteur qui tenait là permanence de député de l'écrivain, avec les corrections autographes de Barrès (49 feuillets). Il s'agit d'une version tardive, relativement proche (dans le temps et le contenu) du texte définitif. Claire-Bompaire Evesque, s'appuyant sur les documents de travail --correspondances, notes, brouillons-- de Barrès conservés à la BnF, documente en effet les nombreuses étapes de la genèse de La Colline, dont le projet est amorcé dès 1907 : après une période de recherche documentaire, Barrès procède à une "mise en idées" (enrichissement à travers des sources secondaires). Suit une étape de "mise en forme", au cours de laquelle les passages rédigés se mêlent à de simples indications de contenus narratif et style. Ce manuscrit, s'il diffère sensiblement de la version finale, est exempt de ces "morceaux à faire". Comparant le manuscrit aux texte de l'édition originale de 1913, on remarque une réorganisation globale du chapitre, avec des éléments de description et paragraphes déplacés, qui témoigne des doutes de Barrès. Claire Bompaire-Evesque note "Les hésitations au sujet de lagencement des séquences du texte sont sensibles sur les esquisses de chapitres particuliers." (p. 137) En outre, le manuscrit s'interrompt abruptement lorsque la communauté des frères Baillard se rend à la chapelle pour rendre grâce à la Vierge. Dans la version finale, l'événement est éludé, et le chapitre se conclut sur 2 pages de réflexion (pp. 119-121) dont seul le dernier paragraphe apparaît dans le manuscrit. Les transformations relèvent principalement de la forme : élimination des répétitions, agglomération de phrases, élucidations, simplifications. Ainsi un passage (pp. 55 & 58) est entièrement coupé : "Pour détourner et pour relever les esprits, [Léopold] tire de sa poche soigneusement enveloppés de papier de soie sept petits paquets. Ce sont autant de beaux chapelets de Saint Hubert qu'il remet à chacun des assistants. Et puis il se tourne vers sa voisine de droite." Il apparait ensuite à la p.57 du manuscrit, la version simplifiée, proche du texte de l'édition originale, "Cependant Léopold n'était pas homme à supporter longtemps le caractère profane que prenait la petite réunion. Pour détourner et pour relever les esprits :" De nombreux repentirs témoignent d'un important travail sur le style. On note ainsi la présence de quelques versions alternatives d'une même description : Tout d'abord, au dos de la p. 50, barré au crayon : "François réalisait l'idée d'un chevalier rustaud, ou plutôt d'un écuyer loyal et emporté, tout en mouvement, bon pour se dévouer, mais de petit jugement". Puis aux pp. 44 et 45 du manuscrit, une nouvelle version, sensiblement différente et proche du texte de l'édition originale : "C'était charmant d'écouter François et de voir apparaître le fond limpide de cette nature qui ne pense qu'à admirer et à servir. Il présentait le type idéal du clerc et de l'écuyer." puis "C'était charmant de voir comment au fond limpide de ces sortes de nature qui ne pensent qu'à admirer et à servir s'était formée une inébranlable conviction. Il présentait le type idéal du clerc et de l'écuyer. On l'aurait vu indifféremment sur la paille de la rue du Fouarre, écoutant les leçons d'Abélard, ou couché en travers de la tente du chevalier son suzerain. [barré] à l'écouter, le spectateur le plus défiant eut recueilli la conviction que ce grand enfant crédule était de la [...]" La plus importante transformation concerne un dialogue entre deux villageois qui s'entretiennent des finances de la communauté de Léopold (manuscrit pp. 17-19, EO p. 103-105). Ce passage, qui porte déjà dans la manuscrit la trace de nombreux repentirs, est dans l'édition originale entièrement retravaillé pour "colorer" la voix des personnages et donner corps à la colline de Sion. Qu'est-ce qu'il a encore avec lui. Une religieuse et deux frères. Ils ont bien soigné le jardin et les quelques parcelles de terre qui leur reste encore çà et là, on ne pas dire le contraire. Mais qu'est-ce que ce petitjournalà côté de toute cette population de frères et de soeurs qu'ils dirigeaient autrefois et ces pauvres champs épars seuls reliques de leur immense domaine ? Et encore, dit M. Haye, les pommes de terre qu'ils y mangent n'ont pas poussé dans leur champ. Par crainte des créanciers, ils ont tout mis au nom des soeurs. Et celles-ci n'ont pu acheter qu'avec de l'argent emprunté." (manuscrit, pp. 17-19) Devient ainsi : Peuh ! Répondit M. Haye, les cinq religieuses leur sont dévouées ; ils ont les deux frères, bien vigoureux. A eux sept, voyez, ils ont pas mal travaillé le jardin. Sans doute, voilà des pommes de terre pour leur hiver, mais entre nous, ce n'est pas dans leur champ qu'elles ont poussé.... Que voulez-vous dire, Morizot ? interrompit M. Haye en arrêtant ses yeux francs sur le visage un peu chafouin du maître d'école. Ce que vous savez comme moi. Pour échapper aux créanciers, Léopold a tout mis au nom des soeurs, et de plus rien n'est payé. Tout ici appartient à la prêteuse, une prêteuse pas commode, mademoiselle L'Huiller, vous savez bien. La Noire Marie, de Gugney. (É. O, pp. 103-104) Autre point de détail qui contribue à ancrer le récit dans son "terroir", le chien "Tambour" devient, dans l'édition originale, "la chienne aimée de Léopold, la Mouya, comme elle se nomme, ce qui veut dire, en patois, la meilleure" (p. 97-98). Mais au-delà de ces transformations d'ordre formel, on assiste également à un effacement du narrateur, avec la coupe d'une intervention à la première personne ("ils eussent donné, j'imagine, à de pâles citadins une impression un peu animale" p. 39 du manuscrit, devient "ils eussent fourni à des citadins une impression un peu animale") et de plusieurs appels au "nous" : "la médiocrité de ces strophes ne doit pas nous désenchanter, non plus que l'accent lorrain de la chanteuse" apparaît ainsi dans l'édition originale comme "la médiocrité de ces strophes composées pour les pèlerins, qui les égrènent encore en parcourant les sentiers de a colline, ne pouvait pas, non plus que l'accent lorrain de la chanteuse, désenchanter ce petit monde." Ce nouveau narrateur brosse un portrait moins cynique de Léopold. Comparons : "Un sourire d'extrême bienveillance ne quitte pas ses lèvres, le sourire des images de piété, la face bonhomie prêtée à Pierre Fourier dans les petits livres d'hagiographie. Evidemment il s'applique à rappeler les saints personnages de jadis. Et c'est aussi avec une solennité convenue qu'il prononce ce petit discours" (manuscrit pp. 35-36) Au texte de l'édition originale : "Un sourire d'extrême bienveillance ne quitte pas ses lèvres, le sourire des images de piété, celui que les livres d'hagiographie prêtent aux saints personnages de jadis. Tout à coup, il frappe avec son couteau sur son verre. Chacun se tait et lui, d'une voix solennelle: " (p. 109) Des allusions à la désapprobation de l'évêché sont également éliminées, resserrant le point-de-vue autour des "convertis" de Sion. Voir ce passage inédit : "Cet exode fut très mal vu de l'évêché ; il n'étonna pas les villages. On y était habitué au sans gêne des Messieurs Baillard, à leurs longues absences, depuis des années que tous les trois et soeur Thérèse battaient les routes de l'univers pour leurs quêtes. Et si l'autorité ecclésiastique laissa paraître son mécontentement, les paysans n'en eurent souci. Que leur faisait à eux ce lointain évêque [...]" (pp. 12-13 du manuscrit) 15 feuillets du manuscrit sont rédigés au dos de feuillets réemployés sur lesquels figurent des passages d'une version antérieure du chapitre, ainsi que des passages manuscrits issus d'autres chapitres du roman. "La Colline inspirée a été saluée par la critique comme le chef-d'oeuvre de la maturité. Narrant une histoire réelle qui met en jeu les aspirations religieuses les plus profondes, l'écrivain semble avoir trouvé le point d'équilibre entre l'art dé donner vie à des personnages, qui est selon la tradition le propre du roman, et la rêverie autour des grandes questions, qui est l'idéologie au sens barrésien ou peut-être tout simplement la poésie." (Claire BOMPAIRE-EVESQUE - Les choix de Barrés dans La Colline inspirée) Mais cet équilibre a été atteint au prix d'un long et dure travail, commencé dès 1907, Barres ne donna la version définitive qu'en 1913 : "Voici un gros manuscrit que jache?ve de mettre au net (...) Il repre?sente bien des anne?es de ma vie et jy pourrais en engloutir plus dune. Il y a ainsi de ces sujets qui sont des gouffres " (Mes Cahiers, tome XVII). La quasi totalité des archives relatives à l'écriture de la Colline Inspirée - documentations, manuscrits, épreuve - ont été légué à la BnF par MmeBazin, héritière de la famille Barrès. Offert en 1919 par Maurice Barres au magistrat, homme politique et fin bibliophile Louis Barthou, le chapitre que nous présentons fait parti des rares manuscrits importants qui ont échappé à ce don. Couverture rigide
Signé par l'auteur
[London]: Publish'd ... by I. F. W. Des Barres [in 'The Atlantic Neptune', November 1st 1780. Etching, with engraving and roulette work, on three joined sheets. 33 1/4 x 64 1/4 inches overall. A large format sea chart: the greatest coastal map of Nova Scotia, originally issued in Des Barres' 'The Atlantic Neptune' ,exemplaire entoilé et roulé vus les dimensions 167 x 80 cm environ
toilage ancien use ;mauvais etat,manques aux plis,prix en consequence;a restaurer .J.F.W. Des Barres (c. 1729-1827) was born in Basle Switzerland but went to military school in England. He became a colonial administrator in Nova Scotia and also served as governor of Quebec. Des Barres was commissioned for the surveying project in 1762, and dedicated ten years to the gathering of the charts and publication of the atlas.
Phone number : 33 04 94 63 34 56
Paris Alphonse Lemerre 1888 Demi-reliure
EDITION ORIGINALE dont il n'a pas été tiré de grand papier. Bon exemplaire en reliure d'époque : bradel demi-percaline grise, fleuron et lettre or sur pièce de titre au dos lisse, première de couverture avec petits manques angulaires conservée. ENVOI AUTOGRAPHE signé de Barrés "à Paul Adam, son ami" . >Livre fondateur de l'oeuvre de Maurice Barrès et premier volume de la trilogie qui constitue "Le Culte du moi". Bon 0
Dans son œuvre, Maurice Barrès explore les thèmes de l'amour, de la perte et de la décadence à travers le prisme de la ville de Venise. Son style littéraire est empreint de symbolisme et de romantisme, rappelant les œuvres des écrivains du XIXe siècle. Barrès utilise une prose émotive et lyrique pour dépeindre la beauté tragique de Venise qui se meurt sous le poids de la modernité. Ce roman est un chef-d'œuvre de la littérature symboliste français, célébrant la nostalgie et la mélancolie. Maurice Barrès, écrivain français renommé, était fasciné par les idées nationalistes et régionalistes de son époque. Son engagement politique et sa sensibilité artistique se reflètent dans "La mort de Venise", où il explore les tensions entre tradition et modernité. Barrès a puisé son inspiration dans ses voyages à Venise et sa fascination pour la culture italienne. Je recommande vivement "Amori et dolori sacrum: La mort de Venise" aux lecteurs passionnés par la littérature symboliste et les réflexions sur la civilisation en déclin. Ce roman captivant offre une vision poétique et introspective de la perte et de la beauté éphémère de Venise. vol relié, 180x140, demi toile, bon état intérieur, 312pp. Couvertures d'origines conservées. Paris, Félix Juven, 1906 ref/78/5
Maurice BARRÉS, Maréchal FOCH, Louis BERTRAND, Louis MADELIN, Guillaume HANNOTEAUX
Reference : 000082
(1929)
Maurice BARRÉS, Maréchal FOCH, Louis BERTRAND, Louis MADELIN, Guillaume HANNOTEAUX JEANNE D'ARC 1929, aux éditions de France, Paris 1 vol. in-8 carré broché, couverture illustrée, faux-titre, titre, 136 pages, 1 page de table des matières, une table méthodique des gravures, miniatures et gravures du Temps, certaines en hors-texte en couleurs sur papier couché. Édition numérotée, un des 200 exemplaires de tête numérotés sur grand vergé teinté de Rives contenant le fac-similé des notes inédites de Maurice BARRES. Seul grand papier. Les reproductions des gravures ont été établies dans les ateliers de MM. OXENAAR et PERCEVAULT, à Paris. Les miniatures des Vigiles de Charles VII sur les épreuves photographiques directement enluminées à la main d'après le manuscrit de M. J. LAIURA. Ouvrage édité à l'occasion du Cinquième anniversaire du centenaire de la délivrance d'Orléans. Bon état, petit accroc en marge de première de couverture, petit pli en coin inférieur droit. Exemplaire non coupé. Assez bon
S.n.e. 1940. In-16 agrafé. Fils de Maurice Barrès, opposé au national-socialisme, Philippe Barrès se met au service de la France libre en juin 1940 et rédige en 1941, en exil à New York, la première biographie du général de Gaulle. E.O. premier plat légèrement frotté autour de l'agrafe.
Le Puy [en Velay], Imprimperie J. B. Lacombe, an IX (1801] ; in-8. 43pp. Demi-basane brune, titre doré en long. Rousseurs sur le titre, mais bon exemplaire.
L'auteur était l'arrière grand-père de Maurice Barrès. (cf Maurice Barrès, "Mes Cahiers", Plon, tome 2), officier de santé, et membre de la Socitété d'agriculture du Puy en Velay, il devint maire de Blesle et conseiller général. Il était le père de Jean-Baptiste, membre de la Garde impériale de Napoléon, auteur des "Souvenirs d'un officier de la Grande Armée", publiés par Maurice Barrès en 1923.
Numéro spécial de la revue "La Plume" n° 47 1891 1 vol. broché in-8, en feuilles, p. 119 à 136. Texte sur double colonne et une illustration inédite de A.-F. Cazals. Au sommaire : Maurice Barrès (La littérature du " Moi "), Anatole France (Le Jardin de Bérénice), Charles Maurras (Une réponse de Lazare le réssucité à Sénèque le Philosophe), Léon Deschamps (Les théories de Maurice Barrès appréciées par M. Ernest Lavisse), Léon Dequillebecq (Le Bonheur de mourir), etc. Couverture très légèrement passée (comme toujours, sinon intérieur très correct. Ex-libris.
Maurice Barrès, Colette Baudoche - Histoire d'une jeune fille de Metz. Paris, Emile-Paul frère, 1913. In-12, 264p. Nouvelle édition de cet important ouvrage de Barrès, exemplaire sur japon « tiré spécialement pour l'auteur » enrichi d'un long et bel envoi à Mademoiselle Marie Leconte : « A Mademoiselle Marie Leconte, que je vois en train de créer, avec tout son art et tout son cour, une Colette Baudoche pieuse et sérieuse, faible et brave, plébéienne et très noble, hommage d'admiration et d'amitiés, Maurice Barrès. 2 mai 1915 ». Cet envoi est intéressant car Anne-Marie Lacombe, dite Marie Leconte (1869-1947) est l'actrice qui créa le rôle de Colette Baudoche dans l'adaptation théâtrale à la Comédie Française le 8 mai 1915, quelques jours après cette dédicace. Cette adaptation est signée de Pierre Frondaie. Exemplaire enrichi d'une intéressant L.A.S., sd [années 1910], 1p in-4, à l'acteur Georges Pally (1886-1954). Il est question d'une démarche similaire que Pally veut faire auprès d'un général et Barrès et Enrique Larreta auprès d'un autre général. Il propose de voir pour s'associer. Reliure signée Esther Founès, plein chagrin janséniste bleu nuit, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés. Mors craquelés. Intéressant exemplaire.
Paris A la Cité des Livres, coll. "Familiers de la cité des livres" 1924 1 vol. broché plaquette in-12, brochée, couverture rempliée, 36 pp. Edition originale de cet hommage rendu à Barrès, disparu en décembre 1923. Un des 260 exemplaires hors commerce numérotés sur Arches, seul tirage avec 10 Japon. Ex-libris de Georges et Flore-Geneviève Dubois. On joint : deux articles de Maurice Barrès consacrés à Paul Bourget ("Echo de Paris" - 10 janvier 1914 et "La Revue Hebdomadaire" - 1923) et un article de Paul Souday également sur Paul Bourget ("Le Temps" - 17 décembre 1923). En parfait état.
Paris Editions du Seuil, coll. "Ecrivains de toujours" 1954 1 vol. broché in-12, broché, couverture illustrée, 191 pp., nombreuses reproductions et fac-similés en noir et blanc et une bibliographie. Edition originale avec cet envoi autographe signé de l'auteur : " À Henry de Montherlant, pour que Barrès revienne, en respectueux hommage".
État : Bon état - Année : 1987 - Format : in 8° - Pages : 172pp - Editeur : Editions Du Trident - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché-cousu - Divers : Légère brunissure du dos et du haut du premier plat de couv. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/maurice-barres/9864-le-voyage-de-sparte?lrb
Distingant sa propre sensiblité française, à la fois celtique et germanique, du génie spécifique de l'Héllénisme, Barrès nous montre ici une Grèce sensible, charnelle et vraie. Ses inclinations le conduisent naturellement vers Sparte, haut lieu des valeurs du nationalisme en même temps que souvenir de l'aventure franque. Dans ce livre phare de sa pensée, Barrès, le premier, s'inscrit en faux contre la vision caricaturale des romantiques et des rationalistes qui s'étaient attachés à dépeindre une Grèce factice et une antiquité de ˮcarton-pâteˮ.
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Paris, Plon, 1923 in-12, XIX-331 pp., table, broché.
Edition Originale. Tulard, 86. "Maurice Barrès a bien mis en lumière dans sa préface ce qu'il y a de naïf dans ces souvenirs de son grand-père, vélite de la Garde... Il y a beaucoup de parenté entre Barrès et Coignet". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1923 in-12, XIX-331 pp., broché. 1/550 exemplaires numérotés sur pur fil.
Edition Originale. Tulard, 86. "Maurice Barrès a bien mis en lumière dans sa préface ce qu'il y a de naïf dans ces souvenirs de son grand-père, vélite de la Garde... Il y a beaucoup de parenté entre Barrès et Coignet". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1923 in-12, XIX-331 pp., broché.
Edition Originale. Tulard, 86. "Maurice Barrès a bien mis en lumière dans sa préface ce qu'il y a de naïf dans ces souvenirs de son grand-père, vélite de la Garde... Il y a beaucoup de parenté entre Barrès et Coignet". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1923 in-12, XIX-331 pp., table, broché. Papier jauni. Envoi.
Edition Originale. Tulard, 86. "Maurice Barrès a bien mis en lumière dans sa préface ce qu'il y a de naïf dans ces souvenirs de son grand-père, vélite de la Garde... Il y a beaucoup de parenté entre Barrès et Coignet". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1923 in-12, XIX-331 pp., broché. Exemplaire numéroté sur Lafuma. Déchirure à la couv.
Tulard, 86. "Maurice Barrès a bien mis en lumière dans sa préface ce qu'il y a de naïf dans ces souvenirs de son grand-père, vélite de la Garde... Il y a beaucoup de parenté entre Barrès et Coignet". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1923 in-12, XIX-331 pp., demi-chagrin vert, dos à nerfs orné, couv. cons. (reliure postérieure). Dos passé. Exemplaire numéroté sur Lafuma.
Tulard, 86. "Maurice Barrès a bien mis en lumière dans sa préface ce qu'il y a de naïf dans ces souvenirs de son grand-père, vélite de la Garde... Il y a beaucoup de parenté entre Barrès et Coignet". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1923 in-12, XIX-331 pp., broché. Exemplaire numéroté sur Lafuma.
Tulard, 86. "Maurice Barrès a bien mis en lumière dans sa préface ce qu'il y a de naïf dans ces souvenirs de son grand-père, vélite de la Garde... Il y a beaucoup de parenté entre Barrès et Coignet". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
4 pp. in-12 (210 x 135), à l'en-tête de la Chambre des députés.
Maurice Barrès (1862-1923) répond à "un petit mot désagréable" envoyé par un de ses "confrère[s]", probablement François de Curel (1854-1928) romancier et auteur dramatique.Il tente de dissiper un malentendu auprès de son interlocuteur concernant le choix de l'organisateur d'un gala durant lequel il fut invité à prendre la parole : "j'ai reçu la visite du sculpteur Pallez - Lucien Pallez, 3 rue Joseph Baré, Ve qui m'a dit que je rendrais service en prenant la parole ".Le destinataire de la missive semble avoir été très peiné de se faire doubler par Maurice Barrès : "J'aurais été heureux de vous céder ma place et plus simplement de vous voir une place, mon cher aîné, devant moi".Il insiste, par ailleurs, sur sa démarche : "Pour Colette, j'ai dit nettement que je refusais si l'on ne parvenait pas à jouer quelque chose de Curel, né à Metz, dont l'oeuvre vaut mieux que Colette." Par Colette, Barrès désigne probablement son ouvrage paru en 1909, intitulé Colette Baudoche, mettant en scène une jeune fille de Metz.
Paris, éd. Emile-Paul frères, 1914 (imprimé en novembre 1913), expl. n° 9397, in-12, demi-chagrin rouge, plats papier marbré "cailloux" dans les tons sombres, filets, auteur et titre dorés sur dos lisse, tranches "mouchetées", reliure de l'époque, III - (1 bl.) - 419 - (3 bl.) pp., notes, table des matières, Maurice Barrès (1862 - 1923) fut écrivain et homme politique français, figure de proue du Nationalisme français. "De 1910 à 1914, Barrès mène campagne pour la défense des églises menacées de ruine. La loi de Séparation de 1905 a des lacunes, le Pape refuse la constitution d'associations cultuelles, le patrimoine religieux français est en péril. L'antidreyfusard du tournant du siècle dépasse ici ses engagements antérieurs et le seul combat clérical. Avec des hommes politiques de différents bords, des artistes, des critiques et des historiens de l'art, il œuvre à une prise de conscience de l’opinion publique et à un amendement de la loi. N’excluant aucun des divers héritages qui ont façonné l’histoire de la France, Barrès considère les édifices religieux d’abord comme un « trésor national » qui constitue « la belle chaîne de l’art français » et doit, à ce titre, être préservé. C’est pourquoi il propose le classement global de toutes les églises – y compris les modestes églises de village – bâties avant 1800. Au musée, institution qui, selon lui, déracine, il préfère le patrimoine agissant in situ, qui incarne de manière concrète et immédiate la continuité historique de la nation et permet une adhésion de sentiment. La grande pitié des églises de France, texte hybride et original – fait de débats parlementaires, dialogues, lettres ouvertes, articles, méditations métaphysiques –, est le journal d’une campagne réussie qui a contribué au vote de la loi de 1913 sur les monuments historiques. Œuvre souvent citée et pourtant mal connue, elle marque la naissance d’une conscience patrimoniale nouvelle". Texte assez RARE en édition originale. Très bon état du papier; la reliure est légèrement défrapichie mais sans manque
Maurice Barrès, né le 17 août 1862 à Charmes (Vosges) et mort le 4 décembre 1923 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain et homme politique français, figure de proue du nationalisme français. Il est l'un des écrivains les plus influents dans la France de la Belle Époque, et l'un des maîtres à penser de la droite nationaliste durant l'entre-deux-guerres. Sisley Huddleston, né le 28 mai 1883 et mort le 14 juillet 1952 est un journaliste et écrivain britannique. Il est rédacteur en chef d'un journal des forces britanniques pendant la Première Guerre mondiale, et réside ensuite à Paris jusque dans les années 1930, écrivant pour le Times (Londres) et le Christian Science Monitor. Il publie en 1929 Europe in Zigzags, dans lequel il soutient le manifeste paneuropéen de Richard von Coudenhove-Kalergi, puis en 1933 War Unless, qui est un appel "délibérément alarmiste" à la révision du traité de Versailles. Il séjourne en France pendant la Seconde Guerre mondiale, prend la nationalité française et témoigne par écrit de sa sympathie pour le régime du maréchal Pétain, qu’il a l’occasion d’interviewer. Lettre autographe signée de Maurice Barrès adressée à Sisley Huddleston - Neuilly-sur-Seine, 17 juin 1922 - 1 page sur un feuillet à en-tête de la Chambre des Députés (format 13,5 x 21) - bon état, pliure liée à l'envoi, plissures dans les coins "Mon cher confrère, Je suis bien fâché d'avoir tant tardé à répondre à votre aimable lettre. Êtes-vous [...] à venir jusqu'au Boulevard Maillot mercredi vers onze heures (en me répondant) ou préférez-vous la Chambre vendredi matin (encore en me répondant). Je vous serre la main, oui, très heureux de serrer une main du Times, et vive la vieille Angleterre et l'amitié franco-britannique. Barrès"
Paris, Émile-Paul frères, 1910. In-12, 18 pp., bradel de papier marbré vert moderne, dos long, tête dorée, couverture conservée (petits frottements des coiffes, taches d'encre en regard de l'envoi).
Exceptionnel exemplaire de cette édition originale. Elle est tirée sur Japon spécialement pour l'auteur et enrichie d'un bel envoi autographe signé de l'auteur à Louis Barthou : "en souvenir de l'amitié qu'il a montrée si noblement à Moréas, la veille et le lendemain". Elle est truffée de trois lettres autographes signées de Jean Moréas. La première lettre autographe signée est en date du 10 décembre 1909, de Paris (2 pp. in-12), adressée à un ministre auquel il envoie son dossier de naturalisation pour en hâter le traitement. En effet, Jean Moréas (pseudonyme de Ioánnis Adamántiou Papadiamantópoulos) est grec et souhaite obtenir la nationalité française. Le destinataire de la lettre est Louis Barthou, alors Garde des Sceaux. La deuxième lettre est adressée à Barrès depuis Paris mais sans date (2 pp. in-12). Moréas remercie Barrès pour un compliment sur ses travaux. La dernière lettre est adressée à Louis Barthou, datée du 10 février 1910 (2 pp. in-12) depuis Paris. Moréas remercie chaleureusement Barthou pour sa naturalisation et exprime son attachement à la France et notamment à sa langue. Enfin, une dernière lettre autographe signée de Maurice Barrès à Louis Barthou est reliée avant la page de l'envoi (2 pp. in-12 sur papier à en-tête de la chambre des députés). L'auteur demande à Barthou de dire quelques mots à l'enterrement de Jean Moréas qui est décédé le 30 mars 1910, quelques semaines à peine après sa naturalisation. Unique exemplaire sur Japon truffé. Ex-libris illustrés Louis Barthou et R. Lagnier. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Sans date. Maurice Barrès: Colette Baudoche/ Editions Nelson non daté . Maurice Barrès: Colette Baudoche/ Editions Nelson non daté
Très bon état