Paris, Librairie Delagrave, (1928). Un vol. au format in-4 (286 x 233 mm) de 196 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Edition originale collective. Tirage de tête : un des 50 premiers exemplaires du tirage numéroté sur Annam. Il s'agrémente - ici en premier tirage - de compositions in et hors-texte d'André Deslignères. ''Elève de l'Ecole Germain Pilon à Paris, ce graveur renommé et artiste sensible et savant a illustré un grand nombre d'ouvrages''. (in Bénézit). ''Deslignères est un graveur d'une grande habileté. Son métier n'a plus pour lui de secrets et il creuse le bois avec une véritable maîtrise''. (Jean Dorsenne, cité in Osterwalder). Ce roman fait suite Au service de l’Allemagne, publié en 1905, lequel inaugurait la série des Bastions de l’Est. Barrès y défend la langue française et sa culture, et face à ce qu’il appelle le « barbare prussien », son nationalisme est souvent intransigeant et empreint de mauvaise foi. Maurice Barrès écrivit Colette Baudoche pendant un séjour à Metz, en Lorraine. Au mois d’août 1911, sur l’invitation des chefs de la résistance lorraine, il se rendit de nouveau à Metz, afin d’y prononcer un discours, affirmant ainsi sa foi en l’avenir : « En avant ! Ayons confiance dans la puissance de la vie, dans la vie qui s’exhale du tertre des héros. C’est une vie plus forte qu’aucune politique". Mahé, Répertoire des éditions de luxe, p. 67 - Bénézit III, Dictionnaire des peintres, p. 524 - Osterwalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 304. Piqûres affectant les plats et dans le texte (davantage marquées sur quelques feuillets). Du reste, belle condiiton.