Paris, Julliard, 1958, In douze, 125 pp, broché,
Cahiers de la compagnie Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault, n°24.
Paris, Gallimard,1974, 12 x 20 cm , 117 pp, bon état,
.
[Paris], 22 septembre 1968 2 p. en 1 f. (180 x 120 mm), au srylo noir, signée.
Jean-Louis Barrault avait reçu, le 2 septembre 1968, une lettre d'André Malraux, ministre des Affaires culturelles, mettant fin à ses fonctions de directeur du théâtre de France. Malraux lui avait confié la direction du théâtre de l'Odéon en 1959.Ce licenciement, motivé par " diverses déclarations ", apparaît comme une punition : Malraux avait demandé, sitôt les premières tentatives des manifestants de mai d’occuper le théâtre, l’évacuation des lieux par le personnel, y compris la direction. Refus de Jean-Louis Barrault. Dès le lendemain, le ministère désavouait alors publiquement le directeur du Théâtre de France pour n'avoir pas quitté les lieux comme il lui était demandé et d’avoir fait corps avec les manifestants et d’avoir tenu des " propos qui semblent très éloignés de la mission qui lui était impartie ", allusion à une réponse faite le 17 mai, devant une salle comble, à Daniel Cohn-Bendit qui demandait un théâtre qui soit " un instrument de combat contre la bourgeoisie ". Barrault, mis en cause personnellement, avait dit alors : " Au risque de vous décevoir, je dirai que je suis complètement d'accord avec vous. Barrault n'est plus le directeur de ce théâtre, mais un comédien comme les autres. Barrault est mort ! « Avec trois mois de retard, cette déclaration reçoit sa confirmation officielle... Malraux précisera, à l’Assemblée nationale, que " le talent de M. Jean-Louis Barrault auquel la plus grande liberté artistique a été accordée depuis la création du Théâtre de France, est hors de cause. Mais il a fait diverses déclarations qui sont manifestement incompatibles avec la qualité de directeur d'un théâtre national. « Malraux n’a pas pardonné à Barrault, son protégé, d’avoir faibli devant l’ennemi. Dans une lettre rendue publique, Jean-Louis Barrault devait par la suite préciser son attitude, et notamment pourquoi il avait refusé, comme le demandait le ministère, de quitter l'Odéon après avoir coupé électricité et téléphone. Barrault estimait que, dans les conditions où il intervenait, le désaveu ministériel lui paraissait plutôt honorable. Et il concluait sa lettre « dans le style à la mode : serviteur, oui ; valet, non » : " ... J'ai souffert d'un silence officiel qui a duré des semaines et des semaines Le silence-absence est la chose la plus cruelle qui soit. C'est le silence-torture. Je comprends tout, du moins j'essaie, mais ça, je n'y arrive pas ! Mais à quoi sert d'évoquer le passé ? Notre destin, à Madeleine Renaud et à moi, c'est de recommencer notre vie tous les dix ans ». C’est précisément ce que Barrault évoque ici dans sa lettre, avec « l’allégresse » de reprendre son « sac et la route ». Barrault veillera à la suite un nouveau spectacle, «Rabelais» dans la nouvelle salle de «L'Elysée-Montmartre», n'éprouvant « ni rancœur, ni ressentiment… chérir mes contemporains, voilà mon crédit », expliquera-t-il dans Le Figaro Littéraire de décembre 1968.
Ensemble de 16 documents manuscrits autographes de formats très divers, rédigés entre 1923 et 1928.Très émouvant ensemble de manuscrits autographes de jeunesse de Jean-Louis Barrault, portant tous une date apposée par l’auteur postérieurement. L’ensemble se compose ainsi :1923- Souhaits, 2 pages, 193 x 151, poème en 7 strophes en vers, rédigé sur un feuillet extrait d’un cahier d’écolier, à la plume et à la mine de plomb. Jean-Louis Barrault n’a alors que 13 ans, il évoque ses parents et son frère, qui lui manquent cruellement : Mes parents sont très loin et c’est ce qui me touche Où est donc, bon Louis ton violon crispant Où sont donc les beaux airs, Max-Henry de « ta bouche » que tu chantais si bien en te débarbouillant Je regrette encore plus ma mère et ses tendressesOù le soir je disais : maman vient me baiserC’était, je vous assure, parmi de douces caressesQue dans mon lit bien chaud je me laissais bercer...- Texte en prose, 2 pages, 193 x 151, rédigé sur un feuillet extrait d’un cahier d’écolier, à la mine de plomb. Il y raconte les mésaventures du Comte Éristal de Beauregard amoureux de la belle Charlotte et qui termina « gardé par 4 soldats et attaché au mur par des chaines très fortes » en attendant le jour de son exécution.1924- Feuillet double extrait d’un cahier d’écolier, 194 x 151, contenant 3 textes distincts rédigés à l’encre rouge et à la mine de plomb. Le premier intitulé Le Bonheur, est un poème en prose de 12 vers dans lequel il évoque sa quête du bonheur. Le second poème, constitué de 5 strophes, parle avec humour du bonheur d’avoir un grand frère : « Je suis heureux d’être cadet / Car mon frère peut me protéger / Mais quelque fois il va trop près / car il prétend me maîtriser... Voyez-vous amis quand un frère / Voudrait vous martyriser / Je dis : ne vous laissez pas faire. / Par lui il faut s’améliorer. » Dans le dernier poème le jeune Jean-Louis ironise avec délice sur son nom de famille : « Je m’appelle Barrault. Barrault ? Barrault de chaise. / De chaise ou de fauteuil madame, à votre choise... ».1926- Une page, 200 x 170, rédigée à la mine de plomb et au crayon bleu, contenant notamment une définition très personnelle du bonheur : « Autre façon d’être heureux : la vie est un spectacle gai. C’est l’imagination qui fait tout... ».- Un fragment de page de brouillon, 90 x 195, rédigé à la mine de plomb, intitulé Le Secret du bonheur.- un fragment de brouillon, 110 x 86, rédigé à la mine de plomb, réflexion sur la notion d’ « abstrait » en littérature.- 4 pages sur un feuillet double, 300 x 195, rédigé à la mine de plomb. Il s’agit d’un rébus inventé par Jean-Louis Barrault alors âgé de 16 ans, comprenant de nombreux dessins.1927- 1 page extraite d’un petit carnet, 145 x 90, poème en vers intitulé Hommage à une présidente, rédigé à la plume.- 2 feuilles de papier à lettre bleu, 120 x 180, contenant deux poèmes en prose.- 1 page extraite d’un cahier d’écolier, 210 x 165, contenant une curieuse réflexion sur le football.- 2 pages et demi, 310 x 200. Écrivant à un ami qui lui demande de « donner une idée de la France et de tout ce qui la touche », Jean-Louis Barrault dévoile quelques détails de sa vie privée.1928- 1 feuillet extrait d’un cahier d’écolier, 210 x 165. Il s’agit d’une invitation à une réunion des anciens élèves de Chaptal, rédigée à la plume sous forme de lettre.- 1 feuillet rose, 120 x 180, contenant un poème en vers écrit à la plume. L’auteur y a ajouté des notes, dessins et essais de signature au crayon rouge et bleu.Sans date- 2 feuillets extraits d’un cahier d’écolier, 210 x 165. Il contient une réflexion intitulée Le But de ma vie.- Dessin à la plume non signé, intitulé escrime, 120 x 125.
- Tapuscrit du scénario du film intitulé Mirages de François Campiaux (scénariste) et Alexandre Ryder (réalisateur), adaptation d’une pièce de théâtre de Léopold Marchand. — 1 vol. in-4, 56 ff., 1 f. blanc, agrafé, couverture fragile.Sorti sur les écrans le 28 janvier 1938, il rassemblait à l’affiche Jean-Louis Barrault, Arletty, Jeanne Aubert, Michel Simon, Paul Derval... On notera la mention finale à la page 56 : « A partir du bas de la page 53 - le film sera tourné en couleurs. » - Tapuscrit d’un scénario d’une certaine Ellen Goldenberg et la lettre manuscrite signée qui l’accompagne. — 1 f. manuscrit, [4 ff.] tapuscrit sur papier calque, maintenus par un trombonne.La lettre est datée du 17 février 1937, elle présente quelques déchirures en marge.- Copie de travail de la traduction d’un texte de John Ford intitulé Dommage qu’elle soit une putain.- Ensemble de documents manuscrits, relatifs à une pièce de théâtre inédite intitulée L’Amour des Anges. Les documents ne portent aucune signature et ne sont pas de la main de Jean-Louis Barrault. Une note les acompagnant indique : « Ci-joint une scène d’une pièce intitulée “L’Amour des Anges” qui ne verra sans doute jamais le jour, bien que presque terminée - le sujet rêve-réalité sans frontière définie… »L’ensemble comprend : 5 pages numérotées de 15 à 19 et un feuillet non numéroté ainsi que (8 ff.). Sur l’une des pochettes en carton contenant les feuillets manuscrits se trouve agrafée la carte de visite de Roger Dornès (peut-être une piste).- Un ensemble de lettres adressées à Jean-Louis Barrault. Parmi les auteurs de ces missives on retrouve Paul Vialar, Paul Disier (journaliste au Figaro), Charles Dullin (à propos de son rôle de Sylvio et de ses projets d’école), Pierre Darius (des éditions parisiennes), Rodolphe Marcilly (réalisateur), Marcel Paston (directeur du Nouveau Théâtre Antoine et du Théâtre de la Renaissance), André Arnyvelde (journaliste et auteur dramatique), Henry Barraud (compositeur), Maurice-Edgar Coindreau (traducteur de Faulkner), etc.
Seuil 1972 in8. 1972. Broché.
couverture défraîchie dos ridé intérieur propre
René julliard 1953 130 pages in12. 1953. Broché. 130 pages.
Bon Etat
Paris, Flammarion, 2010 13,5 x 21 cm, 233 pp Neuf car service de presse
Texte établi, présenté et annoté par Denis Guénoun et Karine Le Bail.
Paris, Flammarion/Ina ,2010, In huit ,233 pp, Neuf, car service de prese,
entretiens inédits avec G.Dumur.
Journaliste au quotidien Le Petit Journal, Claude Delpeuch sollicite auprès de Jean-Louis Barrault une entrevue : « Nous désirerions obtenir de vous une interview, à propos de votre création dans La Terre est Ronde et de votre activité cinématographique. » Il s’agit de la pièce d’Armand Salacrou montée par Jean-Louis Barrault au Théâtre de l’Atelier en 1938.
Gallimard, Cahiers Renaud Barrault, 104, Paris, 1982. In-12, broché, 143 pp. Distribution - Danser la vie, par Jean-Louis Barrault - les Strauss ou l'heure de la Pop Music, par Georges Coulonges - Johann Strauss, incarnation de la musique viennoise, par Hans Swarowsky - Hors-texte : L'orchestre viennois, lithographie de F. Appel, ...
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Phone number : 01 42 73 13 41
J.L. Barrault annonce quil vient …de voir un atelier, juste en face de chez nous… Il demande à son correspondant de ramener pour son frère ...en la portant à cause de la douane : une veste comme la mienne pour lui, de chez Marcel… Plus loin, il ajoute …Il me faudrait plus que de largent et des bonnes volontés cest dur : les deux. Cette semaine je lirai ta pièce à mes camarades. Ecris moi maintenant 7 rue des Grands Augustins 6e…, et conclut … Je te tiendrai au courant excuse-moi de ne tavoir pas écrit plus tôt...On joint un portrait photographique en noir et blanc dédicacé et signé ...Pour Marcelle Lubeigh JL Barrault... Lartiste pose en costume de Napoléon Bonaparte quil incarne dans le film de Sacha Guitry, Le Destin Fabuleux de Désirée Clary (1941). Dimensions : 8,7 x 13,7 cm.
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1952 150 pages
La Palatine, Paris 1950, 14,5x19,5cm, broché.
Edition originale de cette pièce de théâtre qui fut représentée pour la première fois au théâtre Marigny par la Compagnie Madeleine Renaud - Jean-Louis Barrault, un des 1000 exemplaires numérotés sur roto blanc Aussédat seul tirage après 100 hors commerce. Ouvrage illustré de dessins de Jean-Denis Masclès. Agréable exemplaire en dépit de deux petites insolations en tête et en pied du dos. Signature manuscrite de Jean-Louis Barrault en tête de la page de faux-titre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Cahiers de la Compagnie Madeleine Renaud-Jean-Louis Barrault In-8°, ouvrage remplié et plat sobrement orné d'une tête de buf enserrant dans ses cornes un crane humain, dos coloré mastic bleuté présentant une réclame pour Rochas, 127 pages ainsi que des illustrations reproduites des caricaturistes ( Flahaut, coulbeuf..etc) bel exemplaire dont on peut apprécier la fraicheur des plats et de la pagination.
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Paris, La Parade, 1949. 1 vol. in-12. Broché, couvertures imprimées.
Édition originale réunissant trois conférences de Jean-Louis Barrault.Tirage à 2000 exemplaires numérotés dont 25 exemaplires de tête. Un des 1975 exemplaires numérotés sur Alfama.Exemplaire enrichi d'un envoi autographe de Jean-Louis Barrault "à André Frank qui a guidé mes premiers pas. Affectueusement. Sept 49". Secrétaire général des spectacles Antonin Artaud, puis de la Compagnie et des "Cahiers" Renaud-Barrault, André Frank (1935-1956) fut également directeur du service des dramatiques de l'O.R.T.F. (1956-1970)Quelques piqûres éparses.
Paris Editions du Seuil 1972 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 381 pp., 30 photos hors-texte. Edition originale sans grand papier. Exemplaire enrichi d'un bel envoi de l'auteur à Nathalie Sarraute (dont Jean-Louis Barrault avait créé en 1967 Le Silence et Le Mensonge à l'Odéon). Trace d'humidité avec infime manque de papier aux pages de faux-titre et de titre, dos un peu sali.
Paris, éditions Artistique, S.d. (années 60), in-12, cartonnage souple, agrafé, couv. portrait en noir de Jarry, non paginé (40 pp.), nb. publicités en noir, très nb. photos en noir de la pièce, Belle petite brochure reprenant le synopsis, en fra,çais et en anglais, de la pièce de Jarry mise en scène par Jean-Louis Barrault. Le détail de la distribution. Introduction sur le théâtre "Elysée-Montmartre" au c'est joué la pièce. Une présentation d'Alfred Jarry. "Préface pour Jarry" par Jean-Louis Barrault. Très nombreuses photos en noir des comédiens en scène. RARE. Très bon état
1) CARNET DE VOYAGE. Brésil, Uruguay, Argentine, Chili.- 2) AUX EMPIRES DU SOLEIL. Relation de la tournée Renaud-Barrault, accomplie d'avril à juillet 1956 : Mexique, Pérou, Équateur, Colombie, Venezuela, la Guadeloupe, la Martinique, Haïti. Deuxième carnet de voyage.
1) Préface de Jean-Louis Barrault. Sept dessins de Félix Labisse, Monique Victor-Michel, Marie-Hélène Dasté et Pierre Bertin. 2) Dessins de Marie-Hélène Dasté, Monique Victor-Michel, Marthe Mikol et M.-E. Pérot. Première édition. Exemplaires du service de presse. Envoi autographe signé sur chaque volume. [8340]
Paris, Julliard, 1955. 14 x 19, 128 pp., 2 photos N/B, broché non coupé, très bon état (sauf papier légèrement jauni).
"sous chemise carton Marigny-Rochas; accompagné du programme de la pièce; frontispice de Maurice Brianchon"
Coll "Le Manteau d'Arlequin", Paris, éd. Gallimard, 26 octobre 1970, EDITION ORIGINALE sur papier ordinaire, in-12, br., couv. ill. en noir et rouge. éd., 174 pp., préface de Barrault, distribution, catalogue de la collection, Bel ENVOI de l'auteur à l'acteur Dominique Santarelli, qui était présent dans cette pièce, Bel hommage de Jean-Louis Barrault à son acteur Dominique Santarelli. Très bon état
Barrault Jean-Louis Racine Jean Lacretelle Jacques de Giraudoux Jean
Reference : 300002647
(1961)
Le Club du livre Mesnil-sur-l'Estrée impr. Firmin-Didot 1961 351 pages 1961. 351 pages.
1949 BARRAULT Jean-Louis : Réflexions sur le théâtre. Jacques Vautrain éditeur Paris 1949. E.O. L’un des ex. sur Rohan nacré, papier de tête, celui-ci l’un des H.C. Signature de l’auteur en page de faux-titre, complet des illustrations de Christian- Bérard, Balthus, Brianchon, Jean Hugo, Labisse, Masson, etc. Broché in-8, couverture jaunie, intérieur frais, sous étui et chemise –
Paris Éditions du Seuil 1972 In-8 Broché, couverture illustrée
Edition originale. Cahier de photographies in fine. ENVOI AUTOGRAPHE signé de Jean-Louis Barrault au dramaturge français Jean Vauthier. Le comédien joua en 1956 dans la pièce de l'écrivain "Le Personnage combattant", qu'il reprit en 1971. Bon 0