Julliard 1963 in8. 1963. Broché. 127 pages. envois en suivi pour la france et l'etranger Etat Correct
Gallimard 1968 in12. 1968. Broché. 125 pages. Etat Correct couverture en partie insolée
[Paris], 22 septembre 1968 2 p. en 1 f. (180 x 120 mm), au srylo noir, signée.
Jean-Louis Barrault avait reçu, le 2 septembre 1968, une lettre d'André Malraux, ministre des Affaires culturelles, mettant fin à ses fonctions de directeur du théâtre de France. Malraux lui avait confié la direction du théâtre de l'Odéon en 1959.Ce licenciement, motivé par " diverses déclarations ", apparaît comme une punition : Malraux avait demandé, sitôt les premières tentatives des manifestants de mai d’occuper le théâtre, l’évacuation des lieux par le personnel, y compris la direction. Refus de Jean-Louis Barrault. Dès le lendemain, le ministère désavouait alors publiquement le directeur du Théâtre de France pour n'avoir pas quitté les lieux comme il lui était demandé et d’avoir fait corps avec les manifestants et d’avoir tenu des " propos qui semblent très éloignés de la mission qui lui était impartie ", allusion à une réponse faite le 17 mai, devant une salle comble, à Daniel Cohn-Bendit qui demandait un théâtre qui soit " un instrument de combat contre la bourgeoisie ". Barrault, mis en cause personnellement, avait dit alors : " Au risque de vous décevoir, je dirai que je suis complètement d'accord avec vous. Barrault n'est plus le directeur de ce théâtre, mais un comédien comme les autres. Barrault est mort ! « Avec trois mois de retard, cette déclaration reçoit sa confirmation officielle... Malraux précisera, à l’Assemblée nationale, que " le talent de M. Jean-Louis Barrault auquel la plus grande liberté artistique a été accordée depuis la création du Théâtre de France, est hors de cause. Mais il a fait diverses déclarations qui sont manifestement incompatibles avec la qualité de directeur d'un théâtre national. « Malraux n’a pas pardonné à Barrault, son protégé, d’avoir faibli devant l’ennemi. Dans une lettre rendue publique, Jean-Louis Barrault devait par la suite préciser son attitude, et notamment pourquoi il avait refusé, comme le demandait le ministère, de quitter l'Odéon après avoir coupé électricité et téléphone. Barrault estimait que, dans les conditions où il intervenait, le désaveu ministériel lui paraissait plutôt honorable. Et il concluait sa lettre « dans le style à la mode : serviteur, oui ; valet, non » : " ... J'ai souffert d'un silence officiel qui a duré des semaines et des semaines Le silence-absence est la chose la plus cruelle qui soit. C'est le silence-torture. Je comprends tout, du moins j'essaie, mais ça, je n'y arrive pas ! Mais à quoi sert d'évoquer le passé ? Notre destin, à Madeleine Renaud et à moi, c'est de recommencer notre vie tous les dix ans ». C’est précisément ce que Barrault évoque ici dans sa lettre, avec « l’allégresse » de reprendre son « sac et la route ». Barrault veillera à la suite un nouveau spectacle, «Rabelais» dans la nouvelle salle de «L'Elysée-Montmartre», n'éprouvant « ni rancœur, ni ressentiment… chérir mes contemporains, voilà mon crédit », expliquera-t-il dans Le Figaro Littéraire de décembre 1968.
Ensemble de 16 documents manuscrits autographes de formats très divers, rédigés entre 1923 et 1928.Très émouvant ensemble de manuscrits autographes de jeunesse de Jean-Louis Barrault, portant tous une date apposée par l’auteur postérieurement. L’ensemble se compose ainsi :1923- Souhaits, 2 pages, 193 x 151, poème en 7 strophes en vers, rédigé sur un feuillet extrait d’un cahier d’écolier, à la plume et à la mine de plomb. Jean-Louis Barrault n’a alors que 13 ans, il évoque ses parents et son frère, qui lui manquent cruellement : Mes parents sont très loin et c’est ce qui me touche Où est donc, bon Louis ton violon crispant Où sont donc les beaux airs, Max-Henry de « ta bouche » que tu chantais si bien en te débarbouillant Je regrette encore plus ma mère et ses tendressesOù le soir je disais : maman vient me baiserC’était, je vous assure, parmi de douces caressesQue dans mon lit bien chaud je me laissais bercer...- Texte en prose, 2 pages, 193 x 151, rédigé sur un feuillet extrait d’un cahier d’écolier, à la mine de plomb. Il y raconte les mésaventures du Comte Éristal de Beauregard amoureux de la belle Charlotte et qui termina « gardé par 4 soldats et attaché au mur par des chaines très fortes » en attendant le jour de son exécution.1924- Feuillet double extrait d’un cahier d’écolier, 194 x 151, contenant 3 textes distincts rédigés à l’encre rouge et à la mine de plomb. Le premier intitulé Le Bonheur, est un poème en prose de 12 vers dans lequel il évoque sa quête du bonheur. Le second poème, constitué de 5 strophes, parle avec humour du bonheur d’avoir un grand frère : « Je suis heureux d’être cadet / Car mon frère peut me protéger / Mais quelque fois il va trop près / car il prétend me maîtriser... Voyez-vous amis quand un frère / Voudrait vous martyriser / Je dis : ne vous laissez pas faire. / Par lui il faut s’améliorer. » Dans le dernier poème le jeune Jean-Louis ironise avec délice sur son nom de famille : « Je m’appelle Barrault. Barrault ? Barrault de chaise. / De chaise ou de fauteuil madame, à votre choise... ».1926- Une page, 200 x 170, rédigée à la mine de plomb et au crayon bleu, contenant notamment une définition très personnelle du bonheur : « Autre façon d’être heureux : la vie est un spectacle gai. C’est l’imagination qui fait tout... ».- Un fragment de page de brouillon, 90 x 195, rédigé à la mine de plomb, intitulé Le Secret du bonheur.- un fragment de brouillon, 110 x 86, rédigé à la mine de plomb, réflexion sur la notion d’ « abstrait » en littérature.- 4 pages sur un feuillet double, 300 x 195, rédigé à la mine de plomb. Il s’agit d’un rébus inventé par Jean-Louis Barrault alors âgé de 16 ans, comprenant de nombreux dessins.1927- 1 page extraite d’un petit carnet, 145 x 90, poème en vers intitulé Hommage à une présidente, rédigé à la plume.- 2 feuilles de papier à lettre bleu, 120 x 180, contenant deux poèmes en prose.- 1 page extraite d’un cahier d’écolier, 210 x 165, contenant une curieuse réflexion sur le football.- 2 pages et demi, 310 x 200. Écrivant à un ami qui lui demande de « donner une idée de la France et de tout ce qui la touche », Jean-Louis Barrault dévoile quelques détails de sa vie privée.1928- 1 feuillet extrait d’un cahier d’écolier, 210 x 165. Il s’agit d’une invitation à une réunion des anciens élèves de Chaptal, rédigée à la plume sous forme de lettre.- 1 feuillet rose, 120 x 180, contenant un poème en vers écrit à la plume. L’auteur y a ajouté des notes, dessins et essais de signature au crayon rouge et bleu.Sans date- 2 feuillets extraits d’un cahier d’écolier, 210 x 165. Il contient une réflexion intitulée Le But de ma vie.- Dessin à la plume non signé, intitulé escrime, 120 x 125.
J.L. Barrault annonce quil vient …de voir un atelier, juste en face de chez nous… Il demande à son correspondant de ramener pour son frère ...en la portant à cause de la douane : une veste comme la mienne pour lui, de chez Marcel… Plus loin, il ajoute …Il me faudrait plus que de largent et des bonnes volontés cest dur : les deux. Cette semaine je lirai ta pièce à mes camarades. Ecris moi maintenant 7 rue des Grands Augustins 6e…, et conclut … Je te tiendrai au courant excuse-moi de ne tavoir pas écrit plus tôt...On joint un portrait photographique en noir et blanc dédicacé et signé ...Pour Marcelle Lubeigh JL Barrault... Lartiste pose en costume de Napoléon Bonaparte quil incarne dans le film de Sacha Guitry, Le Destin Fabuleux de Désirée Clary (1941). Dimensions : 8,7 x 13,7 cm.
Hachette Littérature 1998 in8. 1998. Cartonné jaquette. 545 pages. Bon Etat
Payot 1990 in8. 1990. Broché. 317 pages. Bon Etat
Pont royal 1965 in4. 1965. Relié jaquette. 214 pages. Bon Etat intérieur propre
Gautier languereau 1946 in8. 1946. reliure demi-basane a coins. 249 pages. Bon Etat intérieur propre reliure legerement usagée
Gallimard 1969 12x19. 1969. Broché. 200 pages. état intérieur propre et sans rousseurs couverture brunie et frottée sur ses bords
Marabout 1979 12x18. 1979. Broché. 223 pages. Bon état (BE) interieur propre
Maritimes & d'outre-mer 1981 23x17x2cm. 1981. Relié. 225 pages. Bon Etat
Association culturelle de saint-denis les ponts 1992 in4. 1992. Broché. 278 pages. Bon Etat intérieur propre
Le temps 1965 in12. 1965. Broché. envois en suivi pour la france et l'etranger Etat Correct
Pocket 2001 poche. 2001. Broché. 247 pages. envois en suivi pour la france et l'etranger Bon Etat intérieur propre
- Tapuscrit du scénario du film intitulé Mirages de François Campiaux (scénariste) et Alexandre Ryder (réalisateur), adaptation d’une pièce de théâtre de Léopold Marchand. — 1 vol. in-4, 56 ff., 1 f. blanc, agrafé, couverture fragile.Sorti sur les écrans le 28 janvier 1938, il rassemblait à l’affiche Jean-Louis Barrault, Arletty, Jeanne Aubert, Michel Simon, Paul Derval... On notera la mention finale à la page 56 : « A partir du bas de la page 53 - le film sera tourné en couleurs. » - Tapuscrit d’un scénario d’une certaine Ellen Goldenberg et la lettre manuscrite signée qui l’accompagne. — 1 f. manuscrit, [4 ff.] tapuscrit sur papier calque, maintenus par un trombonne.La lettre est datée du 17 février 1937, elle présente quelques déchirures en marge.- Copie de travail de la traduction d’un texte de John Ford intitulé Dommage qu’elle soit une putain.- Ensemble de documents manuscrits, relatifs à une pièce de théâtre inédite intitulée L’Amour des Anges. Les documents ne portent aucune signature et ne sont pas de la main de Jean-Louis Barrault. Une note les acompagnant indique : « Ci-joint une scène d’une pièce intitulée “L’Amour des Anges” qui ne verra sans doute jamais le jour, bien que presque terminée - le sujet rêve-réalité sans frontière définie… »L’ensemble comprend : 5 pages numérotées de 15 à 19 et un feuillet non numéroté ainsi que (8 ff.). Sur l’une des pochettes en carton contenant les feuillets manuscrits se trouve agrafée la carte de visite de Roger Dornès (peut-être une piste).- Un ensemble de lettres adressées à Jean-Louis Barrault. Parmi les auteurs de ces missives on retrouve Paul Vialar, Paul Disier (journaliste au Figaro), Charles Dullin (à propos de son rôle de Sylvio et de ses projets d’école), Pierre Darius (des éditions parisiennes), Rodolphe Marcilly (réalisateur), Marcel Paston (directeur du Nouveau Théâtre Antoine et du Théâtre de la Renaissance), André Arnyvelde (journaliste et auteur dramatique), Henry Barraud (compositeur), Maurice-Edgar Coindreau (traducteur de Faulkner), etc.
Gallimard, Cahiers Renaud Barrault, 104, Paris, 1982. In-12, broché, 143 pp. Distribution - Danser la vie, par Jean-Louis Barrault - les Strauss ou l'heure de la Pop Music, par Georges Coulonges - Johann Strauss, incarnation de la musique viennoise, par Hans Swarowsky - Hors-texte : L'orchestre viennois, lithographie de F. Appel, ...
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Phone number : 01 42 73 13 41
André FRANK (1909-1971) - Homme de lettres, de théâtre, de radio et de télévision, créateur avec Jean-Louis Barrault des Cahiers Renaud-Barrault.
Reference : 8546
1 L.A.S. (178 x 135), 1 page, à l'entête du 18 rue de Nemours, XVIIe, datée du 26 octobre 1931. Très bon état.
Lettre adressée à Jean Guirec, écrivain et journaliste, lui précisant qu'il ne va plus collaborer au journal " La République ", mais aux " Lectures du soir " et à " L'Université républicaine ". Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document.
Port-au-Prince, 12 septembre 1787. Manuscrit petit in-folio (31 x 20 cm) de (5) pp., broché.
La vente d’une esclave et l’affranchissement de sa fille. En 1766, le sieur Letellier vendit à Me Oger des Bignons, notaire à Port-au-Prince, une esclave nommée Ursule, âgée d’environ 22 ans, pour la somme de 2 400 livres. Or, celle-ci avait une fille nommée Luce, âgée à l’époque d’environ 7 ans, et qui aurait dû faire partie de la transaction, les jeunes enfants ne pouvant être séparés de leur mère. Mais Letellier voulait garder Luce afin de lui donner sa liberté. Deux actes sous seing privé furent alors établis : le premier signé Letellier et Oger des Bignons, le second signé seulement par Letellier. En 1787, Luce s’adressa à Mes Vausselin et Barrault de Narçay pour faire enregistrer ces deux pièces : « Par devant les notaires du Roi au Port-au-Prince […] est comparue la nommée Luce Mulâtresse, demeurant en cette ville, paroisse de Notre-Dame de l’Assomption, laquelle a par ces présentes apporté et remis à Me Barrault de Narçay, l’un des notaires soussignés […] deux écrits sous signatures privées. Le premier […] sur lequel il apert que ledit Sieur Letellier a vendu et livré audit Me Oger des Bignons, une négresse nommée Ursule, âgée d’environ vingt-deux ans, pour le prix et somme de deux mille quatre cent livres […]. Le deuxième et dernier […] par lequel il apert que ledit Sieur Letellier donne la liberté à la nommée Luce, Mulâtresse, fille de ladite Ursule… » (pp. 1-2). Suit la retranscription des deux actes de 1766. Oger des Bignons semble avoir exercé sa charge jusqu’en 1786, Vausselin de 1782 à 1794 et Barrault de Narçay de 1784 à 1793 (source : Bolloc’h & Ménier, Dépôt des papiers publics des colonies : Saint-Domingue, notariat, in « Revue d’histoire des colonies », 1951, n° 135, p. 339). Intéressant document, bien conservé.