Ai Dioni (Dijon), ché Abranlyron de Modene, 1776. Petit in-8 simple reliure demi-toile, (8)-422 pages ( évartisseman - sic -, 16 noei tô nôvea, 13noei compôzai l'an M. DCC, 5 seute de noei de lai roulôte et du tillô, épologie de noei, chanson & glossaire alphabétique, pour l'Intelligence des mots Bourguignons & autres qui peuvent avoir besoin d'explication dans les noëls de Gui Barozai, table sur le glossaire (12 pages) + 48 pages de notes de musique.-420g.- L'une des éditions les plus complètes. Mors fendus, néanmoins les plats sont cousus, le volume est résistant. Intérieur très frais.
Annoncée par l'éditeur comme la cinquième édition, "plus correcte que les précédentes".
Ché Abran Lyron de Moderne, Ai Dioni, 1720.
Un volume in-12°, reliure en veau blond, dos à 5 nerfs avec 5 caissons avec fleurons et une pièce de titre en cuir rouge, 420 pages avec errata. C’est celle que Ch. NODIER dans “Mélanges tirés d’une petite Bibliothèque” donne pour l’originale, car ce même ouvrage aurait connu jusqu’à 9 éditions différentes sous la date de 1720. Et elle serait aussi, selon BRUNET, “l’édition la mieux imprimée” parmi les 9. On y trouve un “Evartissement” (pp.1-4) Des NOELS TÔ NÔVEA (pp5-115) et un” Glossaire alphabétique pour l’intelligence des mots bourguignos & autres, qui peuvent avoir besoin d’explications dans les Noëls de Gui BAROZAI”. Malgré un léger éclatement de la charnière, en tête du 2ème plat, et une coiffe inférieure quelque peu “limée” , et malgré des coins légèrement émoussés, cet exemplaire peut être considéré comme en ETAT TRES SATISFAISANT.
Gui BAROZAI [Pseudonyme de Bernard de LA MONNOYE] Noei borguignon de Gui Barôzai, aivô queique ajutorion. (Noël Bourguignon) Vers 1703 - 1704, Sans lieu ni date, Dijon. 1 vol. in-16 broché de 1ff. + 106 pages. Brochage d'attente bleu. Bon état, intérieur frais avec quelques rares rousseurs. Rare ouvrage rédigé en patois Bourguignon à l'imitation des "Noëls" du XVe siècle qui se chantaient sur des airs profanes bien connus - non pas à l'église, mais dans les rues, au coin du feu et même à la cour. Ce recueil est l'oeuvre de Bernard de la Monnoye (1641-1728), poète, avocat au Parlement de Dijon et membre de l'Académie française à partir de 1713. Barozai n'est pas un véritable pseudonyme mais la manière malicieuse dont l'auteur - épris de philologie - entend célébrer sa Bourgogne natale. C'est en effet sous l'appellation de "Bareuzais" qu'on désigne les Dijonnais. Et "Bas rosés" est le sobriquet donné aux riches vignerons porteurs de bas à coins roses. Par extension, "Barozai" peut aussi être entendu de manière festive en tant que contraction de "bec rosé" qui renvoie au bon buveur... Ce modeste opus eut une belle destinée puisqu'on en trouve des rééditions augmentées jusqu'en 1825. Bon