Poitiers, Impr. de A. Dupré, Poitiers, Impr. de A. Dupré1872 ; grand in-8, broché, couv. jaune imprimée. 74 pp., 1 f. errata.ÉDITION ORIGINALE rare, publiée à compte d’auteur.Cette curiosité médicale est un traité d’hygiène et de santé en 21 chapitres (ou chants) entièrement rédigé en alexandrins.Sachons que la santé, ce trésor précieux / Est l’unique moyen de vivre vieux, très vieux...De l’Hygiène, Circumfusa, Applicata (vêtements, bains, propreté...), Ingesta (aliments, boissons), Excreta (excrétions et flux périodiques), Geta (veille, sommeil, travaux), Percepta (joie, colère), Réflexions allégoriques, Sur l’art de guérir, Avantage de la poésie sur la prose, Avis à suivre pour avoir une longue et bonne existence, de la Mort, Maladies de peau (toutes sortes de dartres), Un mot sur l’apoplexie (un mot en 88 vers !)Ce docteur Barot (qui mériterait blaviérisation) est né à Gençay en 1795 et mort dans la même commune de la Vienne en 1883. Fils d’un officier de santé, il rejoint à 18 ans la garde de Napoléon et participe aux campagnes militaires de l’empereur. En 1848 il soutient sa thèse de médecine et installe son cabinet à Gençay. Le docteur Barot est un métromane récidiviste. À se demander s’il a jamais pondu de la prose ! Il a publié des milliers de vers en alexandrins (parfois amputés d’un pied), un poème sur le Comice agricole de Civray, un autre sur La Fin tragique du Prince Louis, fils de Napoléon III, un autre à la gloire de Thiers (le Foutriquet, pas la ville des couteaux). La Médecine poétique reste son livre le plus important, suffisamment pour être cité dans le Parnasse médical français, ou dictionnaire des médecins poètes de la France publié par A. Chéreau en 1874.ENVOI AUTOGRAPHE dans al marge supérieure de la couverture hommage de haute considération de la part de l’auteur. Une déchirure à l’angle de la couverture à emporté le nom du destinataire.
Un médecin poète