ouvrage utile à ceux qui vont boire ces Eaux minérales sur les lieux, & agréable pour tous les lecteurs. C'est sous ce titre que le baron de Poellnitz (en allemand Karl Ludwig Freiherr von Pöllnitz) publia en 1734 un ouvrage d'un genre nouveau. Tout ce qui avait été publié sur Spa auparavant ne consistait guère que dans des traités contenant la description des fontaines ferrugineuses, leur composition chimique, leurs effets, le régime à suivre par les buveurs et bobelins, etc. Dans cette ouvrage l'auteur tout en parlant abondamment des fontaines, donnait une image très exacte de la société qui les fréquentait, décrivait, dans un style aimable et enjoué alors à la mode, la façon de vivre, les divertissements, les plaisirs, bref, les amusements de Spa. TII. vol. in-8, 120x70, relié basane époque, tranches dorées, bien frais, solide, 225pp. Joli ex-libris époque. Londres, 1782
Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie 1734, 155x95mm, 416pages, plein veau de l’époque, dos à nerfs, pièce de titre maroquin rouge, fleurons dorés, plats avec double encadrement de filets dorés, tranches marbrées. Barbier IV-435. Très bel exemplaire.
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Amsterdam, Aux dépens de la compagnie, 1734; in-12, 416 pp., cartonnage de l'éditeur. Plagiat de la Prusse, éd. or reliure restauration bas du dos refait, plein veau, reliure restaurée, dos à nerfs, tranches rouges.
Plagiat de la Prusse, éd. or reliure restauration bas du dos refait, plein veau, reliure restaurée, dos à nerfs, tranches rouges.
Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1735. In-12 de [2]-416pages, demi-basane brune à coins, dos lisse, pièce de titre verte, épidermure, un mors et un coin frottés, accroc à une coiffe. Tampon sur la page de titre, nom de possesseur sur garde.
"Cet ouvrage curieux n'est, à notre sens, que le plus impudent plagiat qui se soit jamais produit dans les lettres françaises, ce qui doit le faire classer, à juste titre, parmi les livres singuliers. La plus grande partie de ce roman est copiée mot à mot dans la Princesse de Clèves, comme on peut le voir dès les premières pages, sauf quelques alinéas omis par le plagiaire, dont le travail n'a pas tout à fait les proportions du chef d'oeuvre de Mme de La Fayette. Une telle supercherie n'a pas encore, que nous sachions, été signalée par les bibliographes" in Barbier IV, 435, qui cite M. Claudin dans les "Archives du bibliophile" 1867.