Presses Universitaires de France - P.U.F. Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1957 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème, titre en marron grand In-8 1 vol. - 235 pages
1ere édition, 1957 "Contents, Chapitres : Introduction - 1. Le moraliste : Grandeur et misère de l'homme : Sain-Evremond moraliste - L'histoire révélatrice de la nature humaine - Misère de l'homme qui ignore sa destinée, le problème de l'immortalité - Le moraliste moralisateur : Divertissements et plaisirs - Utilité et inutilité de la religion et de la philosophie - 2. Le critique : Goût, raison et morale : Principes de critique littéraire - Les principes appliqués aux genres dramatiques - Le parallèle Corneille-Racine : Limite de l'impartialité de la critique - L'opéra : Limite de l'imagination du critique - Anciens et modernes : L'impartialité critique retrouvée par le moraliste - Conclusion - Appendices : Chronologie des principaux évènements de la vie de Saint-Evremond - Date des principaux écrits de Saint-Evremond - Bibliographie - Charles Le Marquetel de Saint-Denis, seigneur de Saint-Évremond, ondoyé le 5 janvier 1614 et baptisé le 20 janvier 1616 à Saint-Denis-le-Gast (aujourd'hui dans la Manche) et mort le 29 septembre 1703 à Londres, est un moraliste et critique libertin français. - À lexception de sa Comédie des académistes raillant les suppressions effectuées sur la langue par lAcadémie française, ses uvres furent, de son vivant, diffusées clandestinement. Elles ne furent éditées quaprès sa mort. Par bien des aspects, lincrédulité et le scepticisme qui transparaissent chez celui qui se définit lui-même comme « un philosophe également éloigné du superstitieux et de limpie ; un voluptueux qui na pas moins daversion pour la débauche que dinclination pour les plaisirs » laissent présager les tendances philosophiques qui caractériseront les Lumières au siècle suivant. Un trait particulier de sa physionomie littéraire est en effet de représenter le critique de profession tel quon le trouve au siècle suivant. Ses écrits dénotent une tolérance et une indépendance desprit qui en font lun des principaux représentants du courant libertin du XVIIe siècle. Saint-Évremond y apparaît comme le type même de lidéal de l« honnête homme » recherché par son siècle. Dans ses dissertations, généralement courtes, il ouvre des aperçus souvent justes, toujours ingénieux. À la délicatesse, à la sagacité, à la finesse de la raison, il unit la mesure, sans cesser de juger librement daprès ses opinions personnelles. Il émit, dans la Querelle des Anciens et des Modernes, des idées des plus justes : « Il faut convenir, dit-il, que la Poétique dAristote est un excellent ouvrage ; cependant il ny a rien dassez parfait pour régler toutes les nations et tous les siècles Si Homère vivait présentement, il ferait des poèmes admirables, accommodés au siècle où il écrirait. Ses poèmes seront toujours des chefs-duvre, non pas en tout des modèles. Ils formeront notre jugement et le jugement réglera la disposition des choses présentes. ». Lincrédulité religieuse caractérisa cet épicurien bien moins convaincu de limmortalité de lâme que de lauthenticité de la bonne chère et ses savantes beuveries. La meilleure de ses uvres est la Conversation du maréchal dHocquincourt avec le père Canaye qui est une merveille desprit et de raillerie. Son uvre historique, les Réflexions sur les divers génies du peuple romain (1663) inspira les théories de Montesquieu. Dans ses opuscules, Saint-Évremond a abordé divers thèmes allant de la littérature dans Sur nos comédies, De quelques livres espagnols, italiens et français, Réflexions sur la tragédie ancienne et moderne et Défense de quelques pièces de Corneille, à lhistoire contemporaine dans Parallèle de M. le Prince et de M. de Turenne. Cest sans conteste dans son abondante correspondance que celui-ci a livré le meilleur dune pensée marquée au sceau de lindépendance, du scepticisme, parfois de lironie qui refusait tout esprit de système. (source : Wikipedia)" couverture propre et en bon état, legere trace de pliure sans gravité sur le haut des plats, intérieur frais et propre, papier à peine jauni, cela reste un bon exemplaire