Paris Les Libraires Associés 1776 In-12 (10 X 17,5 cm) veau blond moucheté, dos lisse orné de fers dorés, tranches rouges. XXIX + 494 pp. (Reliure de l'époque).
Quatrième édition, revue et corrigée où l'on a joint les deux factums du même auteur pour Jacques Le Brun.Cet ouvrage est une réponse critique aux "Entretiens d'Ariste et d'Eugène" du père Bouhours, jésuite. Edition dans laquelle on trouve les deux factums de Jacques Lebrun, un domestique accusé faussement d'avoir assassiné Mme Mazel, sa maîtresse, et que Barbier d'Aucour avait défendu en tant qu'avocat. Ouvrage qui attaque l'œuvre du jésuite Pierre Bouhours. (Manque une page de garde, petit accroc à la coiffe supérieure).
A la Sphère, 1670, 1 volume in-12 de 165x95 mm environ, 3ff.blancs, titre avec vignette, 306 pages, 2f. blancs, plein veau brun granité, dos à 5 nerfs portant titres dorés orné de caissons à motifs dorés, coupes et chasses dorées, gardes marbrées. Léger manque de papier sur un coin de la Onguent à la Brulure, et plusieurs autres pièces contenues en ce Livre. [Par Barbier d'Aucour, Avocat].page de titre, frottements sur le cuir, dorures un peu ternies, tranches insolées, sinon bel exemplaire. Satire contre les Jésuites. "Le Calvaire prophané" a une page de titre propre, mais la pagination est continue.
Jean Barbier d'Aucour, né à Langres (Haute-Marne) le 1er septembre 1641 et mort à Paris le 3 septembre 1694, est un avocat et auteur satirique français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Riorti, , 1681. In-12 de (16)-86 pp., veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Deuxième édition (la première datée 1680) du poème satirique de Jean Barbier d'Aucour favorable aux Jansénistes dans la grande polémique qui eut lieu en France à l'occasion du Nouveau Testament traduit par Le Maistre de Sacy, Arnauld, Nicole, etc., publié à Mons en 1667. Exemplaire possiblement de l'auteur, annoté dont plusieurs marginalia et un becquet à l'encre du temps complètent les manchettes. « L'archevêque de Paris Hardouin de Péréfixe, défendit de lire, vendre et débiter cette traduction comme remplie d'hérésies, et le mandement de l'archevêque fut bientôt corroboré par un bref du pape Clément IX. Alors commença entre les jésuites et les jansénistes une furieuse guerre de brochures qui ne dura pas moins de quinze ou vingt ans. Le Nouveau Testament de Mons était toujours l'objet ou le prétexte de l'attaque et de la défense. Le Manifeste en vers burlesques ne fut pas une des armes les moins tranchantes que les partisans de Port-Royal opposèrent à la formidable coalition des auxiliaires de la Compagnie de Jésus » (Bulletin du Bibliophile). Contient : Épître dédicatioire à Monsieur Grandin Docteur de Sorbonne Scindic de l'Université de Paris et Censeur des Livres ; Préface au Révérend Père Maximin d'Aix Prédicateur Capucin ; Au lecteur ; Manifeste en vers burlesques (titre de départ).Né à Langres, le 1er septembre 1641, Jean Barbier d'Aucour avocat au Parlement, ami de Messieurs de Port-royal, attaqua Racine et le Père Bouhours. Précepteur d’un fils de Colbert, il il dut à la protection du ministre d’entrer à l’Académie française le 12 août 1683, en remplacement de Mézeray. Critique célèbre, collaborateur actif du Dictionnaire, il vota l’exclusion de Furetière, prononça publiquement un discours sur la guérison du roi le 27 janvier 1687 et reçut Testu de Mauroy. Janséniste, il combattit les jésuites. Jean Barbier d'Aucour qui publia aussi sous le pseudonyme Jean-François de Bonne-Foy, vécut et mourut pauvre à Paris, le 13 septembre 1694.Ex-libris macabre du bibliophile normand Émile Miguet (1863-1946), squelette traînant un chariot rempli de livres anciens et une banderole avec écrit : « 1905 Ex Libris Emile Miguet ».Bulletin du Bibliophile 1861, 15e série, n°215 p. 569. Coiffe de tête arasée, pâles rousseurs.
Paris Delaulne 1721-1730 2 vol. relié 2 vol. in-12, pleine basane fauve mouchetée, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin lavallière, armes dorées sur les plats supérieurs, tranches mouchetées rouges, 4 ff. non chiffrés, 516 pp et 8 ff. non chiffrés - XXI pp., 1 f. non ch., 494 pp. et 1 f. non ch. Belle réunion en reliure uniforme de ces célèbres dialogues à visées pédagogiques, où s'exprime le goût classique du Père Bouhours, et leur critique en règle par Barbier d'Aucour. Les deux ouvrages ont paru pour la première fois en 1671 et seront réédités tout au long du XVIIIe siècle. Légers frottements et épidermures aux coupes, sinon bonnes reliures d'époque aux armes et avec l'ex-libris gravé du marquis de Lajudie.
Dom François Delfau, Dom Robert Guérard, Dom Gerberon, Jean-Barbier d'Aucour
Reference : 000041
in-12. 2 volumes : · [Dom François Delfau], L'abbé commendataire où l'injustice des Commendes est condamnée par la Loy de Dieu, par les Décrets des Papes, & par les Ordonnances, Pragmatiques, & Concordats des Roys de France [.] par le Sr. Des-bois. Franc. Cologne, Nicolas Schouten, 1673. [24]-287p.-errata · [Anonyme], Response au livre intitulé l'abbé commendataire. Cologne, Nicolas Schouten, 1673. 95p. · [Dom Robert Guérard, Dom Gerberon, Jean-Barbien d'Aucour], L'abbé commendataire, seconde partie, par le Sr. De Froimont [suivi] L'abbé commendataire, troisième partie [sans page de titre, semble-t-il depuis l'origine] o Seconde partie : Cologne, Nicolas Schouten, 1674. [6]-258p. Mention de Troisième édition o La troisième partie a connu plusieurs formes. La plus complète est la réunion de trois textes (Les sentimens de Criton fut rapidement supprimé, et seule la Réfutation de la réponse à l'abbé Commendataire subsistat). Réfutation de la réponse à l'Abbé Commendataire. 46p [3-48]. La page de titre devait être le feuillet 1/2 [Jean Barbier d'Aucour], Réflexions sur un livre intitulé Entretien d'un Abbé Commendataire, & d'un religieux, sur les Commendes. 90p. [Dom Gabriel Gerberon ?], Les sentimens de Criton ; sur l'entretien d'un Abbé & d'un Religieux, touchant les commendes. Cologne, Nicolas Schouten, 1674. 1f-156p. RARE et importante réunion de la totalité des textes autour de cette affaire qui fit grand bruit en 1673 et 1674. Le but était d'attaquer les Commendes qui permettaient à certains abbés (laïcs ou non) de s'enrichir. La parenté de tous ces textes est difficile à établir. Il est communément admis que Delfau écrivit la première partie et Guérard la seconde. Il est aussi intéressant de noter que Barbier d'Aucour, l'ardent avocat janséniste, a écrit un ouvrage allant dans le même sens. Si le premier ouvrage fit grand bruit, il n'y eut qu'une seule réponse imprimée (la réponse présente dans cet exemplaire) mais il y eut d'autres réponses en 1675 : dom Delfau et dom Guérard furent bannis de Paris par lettres de cachet du Roi. Plus tard, en 1685 seulement, un ouvrage adverse fut publié, un traité anonyme défendant les abbés commendataires. Louis Ellies Du Pin (ou Dupin), dans sa Nouvelle bibliothèque des auteurs ecclésiastiques consacre 6 pages sur le sujet (T.XVII, 227-232). Les ouvrages furent imprimés, suivant les sources, à Rouen ou Lyon, ou en Hollande. Le seul ouvrage pour lequel nous serions affirmatifs est la réponse dont la qualité de papier et l'impression font penser aux impressions hollandaises. Reliure pleine basane, dos à nerfs orné, tranches mouchetées, petite fente au tome 1, coiffes abîmées, petit manque au dos du tome 1, petits manques à 4 coins. Papier bien conservé, un peu jauni. Bon ouvrage, très complet, TRES RARE
Cet ouvrage est une réponse critique aux "Entretiens d'Ariste et d'Eugène" du père Bouhours, jésuite. Six entretients entre deux amis, prétexte à disserter sur la mer, la langue française, les devises... Si les entretiens sur la mer recensent les diverses opinions des Anciens, le chapitre sur la langue française établit un état de la langue orale et écrite au XVIIe, et on y trouve de nombreux renseignements sur les nouvelles expressions, les changements de mots... D'autres entretiens sont prétexte à philosopher et à l'érudition grammaticale, ainsi dans Lesw devises. Le père jésuite Bouhours fut un grammairien et un historien, on retrouve ici, sous une forme en vogue au XVIIe, une façon d'instruire par une lecture légère et agréable, et le père jésuite fut tout au long de sa vie préoccupé d'enseignement. Edition dans laquelle on trouve les deux factums de Jacques Lebrun, un domestique accusé faussement d'avoir assassiné Mme Mazel, sa maîtresse, et que Barbier d'Aucour avait défendu en tant qu'avocat. Les premières éditions ne possèdent pas ce supplément. quatrième édition, revue & corrigée, ou l'on a joint les deux factums du même auteur, pour Jacques le Brun, un domestique accusé faussement d'avoir assassiné Mme Mazel, sa maîtresse, et que Barbier d'Aucour avait défendu en tant qu'avocat. volume relié in 12, 180x100, relié pleine basane époque, accrocs, bon état intérieur, 494pp. A Paris, chez la Veuve Delaulne MDCCXXXVIII ref/27/3
Paris, Chez les Libraires Associés, M. SCC. LXXVI., (1776), in-8vo, XXIX + 3 p. n. ch. + 494 p., ex libris - Bibliothèque de Belay -, reliure en veau, dos à cinq nerfs richement orné or, tranches rouges.
Cet ouvrage est une réponse critique aux "Entretiens d'Ariste et d'Eugène" du père Bouhours, jésuite. Edition dans laquelle on trouve les deux factums de Jacques Lebrun, un domestique accusé faussement d'avoir assassiné Mme Mazel, sa maîtresse, et que Barbier d'Aucour avait défendu en tant qu'avocat. Les premières éditions ne possèdent pas ce supplément. image disp.
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Paris, Veuve Delaune, Paris, Veuve Delaune1730 ; in-12, veau brun marbré, dos orné, tr. rouges. (Reliure de l'époque.) XXI pp., (3 pp.), 494 pp., 1 f. (privilège.)C'est le meilleur et le plus célèbre ouvrage de Barbier d'Aucour, une célébrité de Langres (1641 - Paris 1694). Issu d'une famille pauvre, il fut d'abord précepteur puis avocat. Ennemi des jésuites et ami des jansénistes il soutint Nicole contre Racine, cette excellente critique du livre du P. Bouhours (qui essaya en vain d'en empêcher la publication) est ici suivi des deux factums pour Le Brun, un pauvre domestique, injustement condamné à mort pour l'assassinat de sa patronne Madame Mazel et qui mourut des suites de la question (pp 401 à 494.)
in-4° plein chagrin noir, tranchefiles brodés cordonnet de soie rouge, étui en placage de sycomore à bords de chagrin noir. Titre doré au long du dos, dos lisse. 29 p. + pages de gardes anciennes et pages de garde nouvelles.
Avocat protégé de Colbert, Jean Barbier d'Aucour dut , à la mort de celui-ci, reprendre le chemin du barreau. Il défend ici Jacques Le Brun, domestique de la dame Mazel qu'il fut accusé d'avoir sauvagement assassinée. Barbier d'Aucour démontre l'inanité de la condamnation à mort prononcée par les juges du Châtelet [condamnation maximale sous prétexte qu'elle serait réduite en appel]. Le Parlement de Paris révisa le jugement, ordonnant l'application de la question. Le Brun mourut sous la torture sans jamais reconnaître la moindre culpabilité. Le véritable coupable fut découvert quelque temps plus tard. Soumis à la question, il crut gagner du temps en avouant que Le Brun était son complice. le soir même, il faut conduit à l'échafaud. Il confessa alors en public avoir menti sous la torture. Cette affaire fit grand bruit car elle démontrait l'inutilité de la question. Il fallut encore attendre quatre-vingts ans pour que Louis XVI l'abolisse.
A PARIS. CHEZ LA VEUVE DELAULNE. 1730. IN-12 (10 X 17 X 3 CENTIMETRES ENVIRON) DE XXI + (3) + 494 ET (2) PAGES, RELIURE D’EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN HAVANE, TRANCHES ROUGES. LÉGÈRE AURÉOLE D’HUMIDITÉ ANCIENNE EN MARGE INFÉRIEURE, PETITS MANQUES DE CUIR, DONT PLAT INFERIEUR, SINON BON EXEMPLAIRE.
1776 1776 Paris. Libraires associés. 1776. 1 volume in-12, plein veau tacheté, dos à nerfs orné, pièce de titre beige. XXIX pp. ; [3] pp. ; 494 pp.
Ecrit se livrant à la critique de l’ouvrage du Père Bouhours Entretiens d’Ariste et d’Eugène et de l’ouvrage de l’Abbé de Villars De la Délicatesse qui prit sa défense, sur l’art de bien parler et le “bel esprit”. Brunet , 18634. Annotations manuscrites sur la page de titre.
In-8, plein veau moucheté de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés, pièce de titre de maroquin rouge, xxj, (3), 494, (2) p. Paris, veuve Delaulne, 1730.
"Quatrième édition" en deux parties, l'édition définitive suivie du factum concernant une erreur judiciaire: Jacques le Brun domestique injustement accusé d'avoir assassiné sa patronne fut torturé à mort par la justice avant qu'on ne découvre le véritable coupable du meurtre, cause qui permet à l'auteur de protester avec véhémence contre l'iniquité de la justice son temps. Issu d'une famille pauvre originaire de Langres, Barbier d'Aucour devint avocat et précepteur. Louvrage prend parti pour les jansénistes sur la question de la langue française, du "bon usage" et du "bel esprit" en réfutant les 'Sentimens de Cléante' du jésuite Bouhours qui critiquait Port-Royal. "Après les 'Lettres provinciales' le seul livre polémique, dit La Harpe, qui ait assuré à son auteur une réputation qui a duré jusqu'à nous et l'ouvrage en est digne. C'est ce que la critique a produit de meilleur dans le XVIIe s. En indiquant l'erreur, il y substitue la vérité (). Il pense juste et écrit bien. Il varie son ton à proportion des objets et sa plaisanterie est fine autant que sa raison est solide et lumineuse" (Peignot, 'Manuel du bibliophile', p. 186).Très bon exemplaire, frais, bien relié à l'époque.
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Paris, Chez les Libraires Associés, 1776. 370 g In-12, plein veau, dos orné à nerfs, tranches marbrées, xxix-[3]-494 pp.. Cet ouvrage est une réponse critique aux ""Entretiens d'Ariste et d'Eugène"" du père Bouhours, jésuite. Edition dans laquelle on trouve les deux factums de Jacques Lebrun, un domestique accusé faussement d'avoir assassiné Mme Mazel, sa maîtresse, et que Barbier d'Aucour avait défendu en tant qu'avocat. Les premières éditions ne possèdent pas ce supplément. La mention de 4e édition est probablement fictive. Exemplaire offert pour un prix de poésie à Dom Benoît Doney en 1786. Dos sans pièce de titre. . (Catégories : Littérature, )
1748 basane mouchetée, dos à nerfs (coiffes arrasées). in-12, titre, XXVIIIpp. (2ff.), 494pp., P. Guillaume Desprez & Cavelier 1748,
Féroce, méthodique et souvent injuste démolition des "Entretiens d'Ariste et d'Eugène" …. par un janséniste de combat.
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A Riorti S.L. 1680 In-12 ( 160 X 100 mm ) de 8 ffnch. et 60 pages, broché sous couverture muette moderne. EDITION ORIGINALE très rare. Voir l'article dans le "Bulletin du Bibliophile" Notice 215 page 569.
1738 Paris, Chez la veuve Delaulme, 1738, volume in-12 relié pleine basane marbrée de l'époque, XXXII-494 pages, dos à 5 nerfs orné de caissons dorés à motif floral, pièce de titre bordeaux, tranches rouges, très bon état
Paris. Pierre Le Monnier. 1671. In-12 (92 x 156mm) pleine basane brune, dos à 2 nerfs ornés, tranches mouchetées de rouge, 2ff., 250 pages. Edition originale. Défauts à la reliure, coiffe supérieure arasée, mors du 1er plat fendu sur 1 cm mais bon état intérieur.
Quatrième édition, revue & corrigée, ou l'on a joint les deux factums du même auteur pour Jacques le Brun. vol in-12, 170x100, reliure pleine basane époque, accrocs, bon état intérieur, bien frais, 494pp. Rare exemplaire ! Paris Chez La Veuve Delaulne, MDCCXXX