Rare édition originale de Memorandum de Barbey d’Aurevilly tirée à 36 exemplaires seulement pour les amis de l’auteur.Edition originale tirée à 36 exemplaires plus de rarissimes sur vergé de Hollandede ces souvenirs de Barbey d’Aurevilly (1808-1889).L’un des rarissimes sur vergé de Hollande provenant de la bibliothèque Jolly Bavoillot avec ex-libris.Caen, 1856.De toute rareté en plein maroquin du XIXè siècle avec couvertures conservées.Barbey d’Aurevilly, Jules. Memorandum.Caen, Imprimerie A. Hardel, 1856.In-16 carré de (2) ff., 107 pp., (1) p.bl. Maroquin lavallière, décor doré, filets d’encadrement, dos à nerfs très orné, couvertures conservées, non rogné, témoins. Reliure de «Champs», vers 1870.155 x 114 mm.Rare édition originale de ce recueil de souvenirs de Barbey d’Aurevilly, tirée à 36 exemplaires seulement et non mise dans le commerce.Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 308; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, I, 297; Carteret, I, 108; Clouzot, 38.La justification du tirage annonce: «Ce volume imprimé à petit nombre ne se vend pas».L'édition, hors-commerce, de ces souvenirs d'un voyage en Normandie fut tirée à 36 exemplaires seulement pour les amis de l’auteur, avec des couvertures de tons variés et quelques exemplaires sur Hollande.L’un des précieux exemplaires sur Hollande.Sur la couverture et le titre figure le chiffre de Trébutien, l’ami de Barbey qui a permis la publication du volume. «Barbey avait envoyé ses deux premiers ‘Memoranda’ à Trébutien en 1853, mais celui-ci ne les publia pas. En 1856, Trébutien demande à Barbey un troisième ‘Memorandum’, qui, lui, doit être publié (édition hors commerce), par le destinataire lui-même, peu de temps après sa rédaction, lors d’un séjour de Barbey à Caen. Barbey, en quittant Caen, laisse à Trébutien un manuscrit inachevé et le complète à Paris. Ce ‘Memorandum’ est donc écrit pour Trébutien, destinataire explicite, figurant en entrée du texte, mais en vue d’une publication, qui doit être distribuée (36 exemplaires), à des amis.Barbey écrit ici un journal de voyage puisque l’écriture coïncide, chronologiquement, avec son séjour à Caen. D’autre part, Barbey écrit un journal intime, qui met en œuvre les registres de l’autobiographie et de l’autoportrai: ce séjour à Caen correspond à un moment biographique marqué: Barbey n’y est pas retourné depuis 1837, depuis presque vingt ans. Le journal notera donc des souvenirs, des sentiments éprouvés… Le journal, de plus, met en scène, en opposition, l’amitié pour Trébutien et l’amour pour Madame de Bouglon («l’Ange blanc»). Enfin, ce troisième ‘Memorandum’ tient également du journal littéraire». (Le texte autobiographique de Barbey d’Aurevilly de N. Dodille, pp. 115-117).«Le ‘Memorandum de Caen’ (1856), écrit à la demande de Trébutien, traduit la belle et décisive expérience du retour à la Normandie, à la famille, à la race, à la foi. Mais il est éclairé aussi par la présence radieuse de l’«Ange blanc», qui ne quitte pas alors la pensée de l’écrivain. C’est avec cette femme que Barbey se rend à Port-Vendres en 1858, occasion d’un dernier ‘Memorandum’, moins intéressant.» (Dictionnaire des Œuvres, IV, 498).Précieux exemplaire sur vergé de hollande, grand de marges et relié en plein maroquin du XIXe siècle avec les couvertures bleues imprimées conservées.Nos recherches nous ont permis de localiser des exemplaires de cette rare originale dans 4 Institutions publiques françaises : la B.n.F., la Bibliothèque J. Doucet à Paris, et les Bibliothèques de Troyes et de Caen.
Exemplaire relié par Gayler-Hirou, le relieur attitré de Barbey. Envoi signé et corrections autographes. Charnière supérieure fragile. Paris, Alphonse Lemerre, 1879. 1 vol. (85 x 150 mm) de 1, [2] f., 234 p., [1] et 1 f. Chagrin citron, dos à nerfs orné, pièce de titre, plats ornés d'un encadrement de filets dorés enrichi au premier plat d'un écusson mosaïqué en maroquin bleu avec trois fleurs de lys, dentelle intérieure, tranches bicolores dorées et peintes (reliure signée Gayler-Hirou). Première édition Lemerre. Envoi signé : « à Mademoiselle Mathilde Biéli, son respectueux Jules Barbey d’Aurevilly ».
Le Chevalier des Touches fut publié à Paris en douze feuilletons dans Le Nain jaune du 18 juillet au 2 septembre 1863, et en volume chez Michel Lévy en 1864. La rédaction de ce roman historique, maintes fois interrompue en raison du manque de documentation ou de la préférence accordée par l'auteur à d'autres travaux, dura douze ans. Exemplaire de choix relié pour Barbey d'Aurevilly par Gayler-Hirou, son relieur favori, aux armes royales évoquant l'engagement de son héros, avec tranches bicolore. On relève dans le texte 3 corrections manuscrites, sans doute de la main de Barbey, aux pages 25, 53 et 208. On sait que l'écrivain faisait relier, selon son goût, des exemplaires de ses livres pour en faire présent à ses familiers, comme il l'indique lui-même dans plusieurs lettres. Ce précieux exemplaire a figuré à l'exposition organisée pour le centenaire de la mort de l'écrivain à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris en 1989 (cf. Catalogue Barbey d'Aurevilly, n° 115). Il a ensuite été la propriété de Joël Dupont, éminent spécialiste de Barbey et qui fut, quarante ans durant, le conservateur du Musée Barbey d'Aurevilly à Saint-Sauveur le Vicomte. Il repose aujourd'hui, sur dérogation municipale exceptionnelle, au pied du château et près de la tombe de l'auteur. Des bibliothèques J.M. et Joël Dupont, avec ex-libris. Charnière supérieure fragile.
Club du livre sélectionné in8. Sans date. Cartonnage editeur. Série des "Classiques du monde" non daté petits brunissements sur emboitage livre TBE
Bon Etat
Alphonse Lemerre 1930 in12. 1930. Broché.
mouillure sur la couverture intérieur propre
François beauval 1972 in12. 1972. Cartonné.
bon état de conservation intérieur propre
S.E.C.A 1966 in12. 1966. Relié.
bon état intérieur propre dos insolé intérieur propre dorure en tête
Jules-Amédée Barbey d'Aurevilly Pierre Glaudes Jean Decottignies
Reference : 100109882
(1985)
ISBN : 2253036544
Le livre de poche 1985 416 pages 11x17x2cm. 1985. Poche. 416 pages.
tranches fânées intérieur propre
Mercure de France 1949 in12. 1949. Relié.
Bon état cependant couverture défraîchie tranche ternie intérieur propre jauni étiquette ex-libris dans les plats intérieurs
Le livre de poche 1967 in12. 1967. Broché.
Bon état bonne tenue intérieur propre
Bibliothèque mondiale 1957 190 pages in12. 1957. broché. 190 pages.
bon état
Charpentier 1964 185 pages in12. 1964. Broché. 185 pages.
Bon Etat. Pages légèrement jaunies sur les bords
Sand George barbey D'aurevilly De L'isle Adam Villiers De Balzac Honoré
Reference : 278515
(1974)
Beauval 1974 300 pages in12. 1974. Relié. 300 pages.
Bon Etat
Caen, Imprimerie Charles Valin, 1899. In-8 (245 x 165 mm), 1 f. bl., XV pp., 129 pp., 2 ff. bl. Broché, couverture imprimée rempliée d’éditeur, non rogné, rousseurs sur la couverture et les trois premiers feuillets.
Edition originale, tirée à 50 exemplaires tous hors-commerce. Le Comte Auguste de Blangy, historien et bibliophile normand, en rédigea l’avant-propos. Ce recueil de lettres comprend des extraits de la correspondance de Barbey d’Aurevilly, adressées à son ami et confident Guillaume Stanislas Trebutien entre 1843 et 1851. Seule la correspondance du poète fut conservée. Jeune étudiant en droit à Caen, Barbey d’Aurevilly entra un jour dans une librairie de la rue du Pont Saint-Jacques, ce fut le début d’une longue correspondance avec Guillaume Stanislas Trebutien (1800-1870), conservateur adjoint de la Bibliothèque et libraire-éditeur à Caen. Discernant très vite le talent du poète, il assura la publication de ses premières œuvres éditées à seulement quelques exemplaires, dont la nouvelle Léa et ses Poésies. Leur relation épistolaire dura 22 ans jusqu’à leur brouille définitive en 1858. Elle donna naissance à l’une des plus belles correspondances du XIXe siècle, révélant toute l’éloquence du poète dans son intimité. Bon exemplaire. LiseSabourin,"Jules Barbey d’Aurevilly,Lettres à Trébutien,1832-1858",Studi Francesi, 181 (LXI | I)|2017, 168.
B. Mancel | Caen 1845 | 11.50 x 15 cm | relié
Édition originale, un des rarissimes exemplaires sur Hollande fort, seuls grands papiers avec quelques exemplaires sur papier de couleur. Reliure en demi chagrin noir, dos à quatre nerfs orné de filets noirs, plats de cartonnage noir, coins légèrement émoussés, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Trébutien à Georges Lesnard. Quelques petites rousseurs sur les gardes. Dans les Annales de Normandie, Jean-Luc Piré analysant la collaboration entre Barbey et Trébutien consacre un paragraphe au Dandysme qui met l'accent sur l'importante participation de Trébutien à ce petit ouvrage, parmi les plus rares et recherchés de Barbey?: «?On connait la monumentale correspondance que Barbey entretint «?dominicalement?» avec son ami durant vingt-six ans. [] La présence de Trébutien est quasi constante dans l'univers aurevillien. Le «?Sagittaire?» n'avait pas l'enseigne menteuse lorsqu'il annonçait à son correspondant?: «?Votre nom, entrelacé dans le mien, est aussi connu que mon nom []. Qui dit d'Aurevilly dit Trébutien.?» Au cur même du Dandysme, Barbey rend hommage à son éditeur et ami?: «?Je demande aux trente ou quarante personnes qui me liront la permission de leur présenter M. Trébutien comme un ami qui vaut mieux que moi et dont l'imagination et la science séparées souvent, mais unies en lui n'ont pas besoin de l'amitié pour être appréciées pour ce qu'elles valent.?» L'histoire du Dandysme, plus que toute autre uvre de Barbey est liée à son éditeur, ami et collaborateur actif. D'abord envisagé sous la forme d'un simple article sur Brummell mort trois ans plus tôt, Du Dandysme va devenir un livre grâce aux nombreux documents fournis par Trébutien qui servit de documentaliste à Barbey?: «?à propos de Brummell, j'ai suivi littéralement tous vos conseils. J'ai lu tout ce que vous m'aviez indiqué?». Après avoir essuyé deux refus de publication dans la Revue des Deux Mondes et le Journal des Débats, d'Aurevilly donne le feu vert à Trébutien pour l'impression. Barbey va prendre à cur cette édition?: l'échange des épreuves et des corrections est incessant; en octobre, il décide d'adjoindre des notes à l'ouvrage. La collaboration de Trébutien acquiert une signification particulière?: «?Vous m'avez fait réaimer le Brummell. Sans vous, je l'aurais jeté au feu pour le récompenser des déceptions dont il a été la cause []. Vous m'avez fait y reprendre goût, et voilà que maintenant poussé par vous, entraîné par vous, j'arrive au culte du détail, au pointillé, à la hachure inquiète, à toutes ces corrections qui font le fini et dont je n'ai pas la puissance, moi, qui suis un homme de premier jet, un brutal et rapide artiste, animalisé par les passions?!?» Lorsqu'en 1850 Trébutien se propose de publier les Prophètes du Passé, Barbey acquiesce en ces termes?: «?Nous corrigerons les épreuves comme celles du Brummell, n'est-ce pas, mon ami?? J'aime cette manière de travailler. Elle est fécondante. Une pensée, une note, une modification quelconque me vient, et je vous l'envoie?». Si l'édition originale renforce l'amitié du poète et de son éditeur, J-L. Piré note que la réédition sera au contraire sujet de discorde?: Barbey avait proposé à son ami, le 2 juillet 1858, de faire réimprimer le Brummell chez Poulet-Malassis ?: «?si vous m'autorisez à traiter avec le Poulet au citron. Nous partagerons en frères, ce qu'il donnera du Brummell et de sa réimpression?». Or Trébutien abhorre Poulet-Malassis?: «?un socialiste de la pire espèce [], il fut rédacteur d'un des journaux les plus ignobles de l'époque []. Il a fondé à Paris une librairie où il réédite toutes les impuretés et les impiétés du XVIIIè siècle?». (Piré Jean-Luc in Hors-série des Annales de Normandie. G.-S. Trébutien [Préface par J.-Cl. Polet ] 1985. pp. 3-198.) Exceptionnel exemplaire imprimé sur grand papier de Hollande dans une stricte reliure de l'époque. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, A. Blaizot éditeur, 1908. 2 vol. in-8, 332 + 286 pp., broché, couverture originale imprimée, second volume non coupé (petites déchirures marginales des couverture).
Édition en partie originale, un des exemplaires sur Japon non numéroté comportant un double état du portrait de Barbey d'Aurevilly par Georges Noyon en frontispice. Cet exemplaire a été enrichi, au premier volume, d'un portrait photographique de Barbey d'Aurevilly par Melandri, d'une lettre autographe signée, sans lieu, ni date, 1 p. in-8 sur un double feuillet, adressée à "Cher Amphitryon", d'une note autographe signée, sans lieu, ni date, 1 p. in-16. Dans le second volume, une lettre autographe signée de Barbey d'Aurevilly à [ Hector de] "St Maur", sans lieu, ni date[juillet 1869], 1 p. in-8, qu'il souhaite voir bientôt avec Benjamin Antier et dans laquelle il fait une référence à Macbeth. De ces deux lettres, il semble que seule celle adressée à Saint Maur soit reproduite dans la Correspondance générale (au vol. VII, p., n°1869/11). * Voir photographie(s) / See picture(s) Fermeture pour congés, TRAITEMENT DES COMMANDES SUPSENDU JUSQU'AU 29 DECEMBRE. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
P., Alphonse Lemerre, 1890, in-12, vii-74 pp, préface de Paul Bourget, broché, couverture jaune imprimée, avec au dos le catalogue des oeuvres de Jules Barbey d'Aurevilly chez Lemerre, bon état. Edition originale (Vicaire I, 308)
L'auteur se reconnaît dans le personnage d'Altaï, Maurice de Guérin dans celui de Somegod, et Amaïdée, « fille de race déchue », est inspirée d'une aventure réelle de l'auteur, selon ses propres dires. Intéressante oeuvre de jeunesse écrite avant 1840, dont le manuscrit figura à la dispersion de la bibliothèque de Sainte-Beuve où il passa dans les mains d'un certain M. Paradis, puis disparut pour de nombreuses années. — Dans cette intéressante oeuvre de jeunesse écrite avant 1840, l’auteur se reconnait dans le personnage d’Altaï, Maurice de Guérin dans celui de Somegod, et Amaïdée est inspirée d’une aventure réelle de l’auteur. — Jules-Amédée Barbey d’Aurevilly est né en 1808 et mort en 1889. « Ses origines et son enfance mettent d’abord en relief les deux traits essentiels de cet écrivain solitaire et original : il est Normand et il est noble. Au sortir du collège (1824), le jeune garçon vint à Valognes où il vécut pendant plusieurs années. C’est là qu’il connut les derniers survivants de la chouannerie qu’il s’efforcera plus tard de réhabiliter. Dès l’adolescence Barbey commence à composer des vers. A dix-neuf ans, il va faire ses humanités à Paris, au collège Stanislas, où il devient l’ami de Maurice de Guérin. Une fois bachelier, en 1829, il s’installe à Caen comme étudiant en droit et rencontre le libraire Trébutien qui lui voue un attachement passionné et qu’il chargera plus tard de mille besognes d’édition, de corrections d’épreuves, etc. (...). » (Dictionnaire des auteurs, I, 214). Paul Bourget explique l’histoire de la publication d’Amaïdée dans la préface : « Ce poème en prose d’Amaïdée se rattache à la première jeunesse du maitre écrivain qui devait nous donner un jour la Vieille Maitresse et le Chevalier Des Touches. C’est un fragment et de brève dimension, mais qui a déjà son histoire. L’unique copie dont les amis de M. Barbey d’Aurevilly eussent connaissance provenait du fidèle Trebutien (qui se fit, comme on sait, par enthousiasme d’affection, l’éditeur de la Bague d’Annibal, du Dandysme, des Poésies, des Prophètes du Passé, ...). Ce dévot d’amitié l’avait communiquée à Sainte-Beuve, lors de la publication des lettres de Maurice et d’Eugénie de Guérin. A la vente du célèbre critique, un M. Paradis acheta le manuscrit. Ce collectionneur mourut lui-même et Amaïdée passa dans les mains d’un inconnu. Comme, d’autre part, les papiers de Trebutien ne portaient pas trace de l’original, on croyait ce fragment perdu sans retour. Un appel fait dans le Figaro au possesseur actuel était resté infructueux, lorsque la nièce du premier dépositaire découvrit, dans un des cartons pieusement conservés depuis la mort de son oncle, un cahier sans signature, étiqueté de ce nom romantique. Elle se souvint d’avoir lu dans un journal que M. d’Aurevilly recherchait cette oeuvre d’adolescence et lui envoya le mystérieux cahier. Et voilà comment ces pages, écrites avant 1840, paraissent aujourd’hui seulement que leur auteur est devenu célèbre et pour des travaux bien différents de ce premier essai ».
Au Siège de la Revue, 1939, in-8 br., 111 p., tiré à 350 exemplaires numérotés sur beau papier vergé (N° 118), un portrait de Barbey d'Aurevilly en 1869 par Penauille en front., très bon état.
Cette revue semestrielle de luxe tirée à petit nombre n'a connu que 10 numéros, parus de 1935 à 1940. Sommaire : "Six lettres à l'Ange Blanc" (Barbey d'Aurevilly) - "Du Dandysme" (La Varenne) - "Le Dandysme de Barbey d'Aurevilly" (Jean Pommier) - "L'enfant parmi les soupirs" (H.-A. Quéru) - "Bibliographie Aurevillienne (fin)". Voir le sommaire complet sur photos jointes.
Fragment manuscrit de premier jet et en partie inédit [Paris, 1884]. 2 pages en 1 f. (200 x 340 mm). Encre et mine de plomb. Précieux fragment manuscrit de premier jet et en partie inédit de la préface de Jules Barbey d’Aurevilly pour le premier livre de Léon Bloy, Le Révélateur du globe. Cette préface paraîtra seule en pré-originale dans Le Gaulois, à la veille de sa parution en volume chez A. Sauton. Cette version princeps est assez éloignée de l’édition et comporte maints passages dont la formulation est inédite. Des 14 paragraphes de la préface publiée, ce manuscrit en concerne 5 dans lesquels il s’insère de manière fragmentée.
Léon Bloy n’a que vingt et un ans lorsqu’il vient se présenter à son illustre voisin de la rue Rousselet, Jules Barbey d’Aurevilly, de trente-huit ans son aîné : « L’écrivain normand se fera aussitôt le mentor littéraire du jeune homme dont il avait deviné les dons, le guidera dans ses lectures, l’encouragera à apprendre le latin, lui fera découvrir la Bible, les Pères de l’Église et les mystiques […] » (Catalogue de l’Exposition Léon Bloy. Paris, BN, 1968). Avec Georges Landry, le jeune Bloy occupera quelque temps le rôle de secrétaire auprès de Barbey. Lors de la publication de son premier livre, Le Révélateur du globe, c’est à son maître devenu son ami qu’il demandera d’en rédiger la préface. Barbey y sera visionnaire, prédisant le retentissement de ce livre inaugural et l’avenir littéraire du jeune écrivain. Les deux hommes resteront proches et Bloy sera du cercle d’intimes qui entoureront Barbey à ses derniers instants : « M. d’Aurevilly est mort ce matin dans mes bras […] » (lettre à Maurice de Fleury, mardi 23 avril 1889).
Félix Buhot (1847-1898), estampe originale (eau-forte), 2ème état. Tirage sur papier vergé. 1888. "Ex libris d'eaux-fortes pour L'Ensorcelée de Mr. J. Barbey d'Aurevilly. Lemerre ed." Format du cuivre 219 x 152 mm. Format de la feuille 286 x 192 mm. Superbe estampe originale publiée dans la livraison du 10 mars 1888 du Livre, revue bibliophilique et bibliographique fondée et dirigée par Octave Uzanne. Belle épreuve sur papier vergé. Protégée par son papier fin d'époque. Etching and drypoint. A very fine proof on laid paper. 2nd state of 2. Good margins. Félix Buhot était ami avec Octave Uzanne, ce qui explique que cette estampe inédite est donnée dans cette revue de luxe destinée aux bibliophiles. Référence : Bourcard et Goodfriend, 116, état définitif. L’Ensorcelée ou La Messe de la Croix-Jugan de Jules Barbey d’Aurevilly a été publiée pour la première fois en feuilleton en 1852, puis édité en 1854. Comme le rappelle Jean-Luc Dufresne, les illustrations pour L’Ensorcelée et Le Chevalier Destouches furent « réalisées spontanément, sans aucune commande » par Buhot, qui rencontra Barbey d’Aurevilly en 1872. Celui-ci le présenta à l’éditeur Alphonse Lemerre. Barbey d’Aurevilly appréciait grandement le travail de Buhot qui, disait-il, « [rêvait] avec une tête identique à la [sienne] ». Barbey meurt l'année suivante, en 1889 (23 avril). Les estampes originales de Félix Buhot sont très recherchées des amateurs.
Phone number : 06 79 90 96 36
Caen B. Mancel, Eugène Poisson 1857 grand in-16 broché Caen, Printed at the expense of B. Mancel, late publisher, by Eugène Poisson, 1857. 20 x 13 cm, grand in-16, 15 (1) pp., y compris le titre et la préface de Trébutien (numérotée en chiffres romains), plaquette cousue sous couverture imprimée.
Edition originale rare de ce poème de Barbey d'Aurevilly (et de sa traduction - en regard du texte de Barbey - par Madame Harriet Mary Carey). La préface est de Trébutien. Ce dernier y revendique la paternité de l'édition. Notre exemplaire comporte le timbre humide répété du libraire caennais Bernard Mancel ("galerie Mancel, ville de Caen"), qui revendique également cette paternité. De la bibliothèque du grand bibliophile Victor Mercier, avec, sur le papier de couvrure, son paraphe et la mention "collationné complet le 22 janvier 1896". Exemplaire très légèrement défraîchi, avec une trace de torsion dans le coin supérieur droit. (VICAIRE, I, 298 ; CARTERET, I, 109) Bon
Paris, Lecampion, 1908. Deux volumes in-8 avec un portrait de Barbey gravé par Noyon. Tirage sur beau papier à petit nombre. Broché, couvertures imprimées. Exemplaire en parfait état.
Trébutien était l'éditeur et grand ami de Barbey qui eut avec lui une très abondante correspondance. Les lettres de Barbey à Trébutien sont, en effet, de nature à satisfaire bien des curiosités. Nous n'avons pas là une correspondance occasionnelle, ne portant que sur des points précis, ni encore des bribes éparses. C'est toute une suite, c'est une série régulière et de grande étendue. De 1832 environ à 1857 ou 1858, Barbey s'est donné le plaisir d'envoyer à Trébutien non des billets d'amitié ou des souvenirs en trois lignes, mais des "lettres" dans toute la force du terme, dignes du "genre épistolaire" du siècle précédent. Provenance: Henry et André Lefai.
Paris, Librairie Lecampion / A. [Auguste] Blaizot, 1908. 2 vol. au format in-8 (34 x 153 mm) de 332 et 286 pp. Reliures uniformes de l'époque de demi-chagrin maroquiné olive, dos à nerfs ornés de filets en noir, titre doré, tomaison dorée, têtes mouchetées, couvertures conservées.
Ensemble complet des deux volumes la constituant. Le premier s'ouvre sur un joli portrait-frontispice inédit figurant Barbey ; gravé à l'eau-forte par Georges Noyon. Belle impression sur papier au filigrane Arches. ''Barbey enverra à Trébutien quelque quatre cent vingt-sept lettres de 1833 à 1856, dans lesquelles il le tenait au courant de tout ce qui touchait de près ou de loin à sa vie, à ses œuvres, à ses amitiés. Barbey d'Aurevilly est très attaché à Trébutien, allant jusqu'à déclarer : « pour moi, ce que Trébutien veut, Dieu le veut ! ». Barbey ne se dissimulait pas l’importance future des vingt-trois volumes transcrits par Trébutien, lorsqu’il appelait cette correspondance « la plus belle plume tombée de son aile », et qu’il ajoutait : « Le meilleur de moi est dans ces lettres où je parle ma vraie langue et en me fichant de tous les publics. ''» Dos et marge des plats passés. Du reste, très belle condition.
Titre : L'Ensorcelée Auteur : Barbey d'Aurevilly Jules Éditeur : Alphonse Lemerre, éditeur Lieu d'édition : Paris Date d'édition : 1873 Reliure : Demi-chagrin bordeaux à coins, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, titre doré, filets dorés, plats marbrés Langue : Français Description : Édition Lemerre dans la série « Œuvres de J. Barbey d'Aurevilly ». Titre imprimé en rouge et noir avec la marque de l'éditeur. Préface de l'auteur présentant le cycle de la Chouannerie. Rousseurs et brunissures éparses, tranches et coins légèrement frottés, bel exemplaire solide. Env. 18 x 12 cm.