1994 Préface de Joël Dupont,L'Ecoute s'il Pleut,Saint-Lô, Cahiers culturels de la Manche, 1994,1 Volume sous feuilles non coupées, 21 pp.Tirage limité à 400 Exemplaires,Un des 100 Exemplaires H.C. N° 1,Tampon de la Société Barbey d'Aurevilly, bel exemplaire.
"Les trois inédits réunis aujourd'hui nous semblent participer d'une démarche commune : dans chacun d'eux Barbey tente de transcrire l'intensité de l'expérience vécue, l'onirisme de ses rêves, de la "peine extrême" que lui cause la mort de sa chère Louise, ou de l'émotion esthétique que fait naître en lui le paysage des bords de la Douve." Joël Dupont.
Phone number : 02.31.77.03.74
Barbey d'Aurevilly Jules,Nerval Gérard de,Villiers de l'Isle-Adam
Reference : wq412
(1974)
Editions André Vial Reliure d'éditeur sous emboîtage 1974 "Trois volumes in-4 (22,2 x 29,7 cm), reliure d'éditeur sous emboîtages, dos à nerfs, encadrement estampé à froid aux plats, décors estampés à froid aux dos, décor doré aux premiers plats, ensemble de trois oeuvres classiques du fantastique : ""Contes cruels"" de Villiers de l'Isle-Adam (1974, 195 pp.) // ""Les Diaboliques"" de Jules Barbey d'Aurevilly (1974, 295 pp.) // ""Aurelia"" et ""Sylvie"" par Gérard de Nerval (1975, 217 pp.), illustrations en couleurs hors texte de Gilbert l'héritier, 1 de 500 exemplaires sur vélin ; petits frottements aux dos plus ou moins insolés selon le volume, par ailleurs bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
1912 A mettre en tête du Joseph Delorme que je dois donner à ... préface de François Laurentie, en frontispice photographie N & B de l'auteur par Melandri,Paris, Alphonse Lemerre, 1912, 1 volume broché, 160 x 95 mm. vii, 9 pp. ex libris en garde, petite pliure angulaire, du reste, excellente condition.
" le fragment qu'on va lire n'a jamais été publié que dans les Entretiens idéalistes du 25 février 1910. La présente édition est donc la première.""Dans une petite ville de Province, (Saint-Sauveur-le-Vicomte). Deux jeunes fills venaient de s'habiller pour le bal. Prêtes toutes les deux de trop bonne heure pour partir, elles s'accoudèrent au rebord de la fenêtre, voyant passer un convoi mortuaire d'une jeune fille de leur âge, elle furent émues jusqu'au larmes... Barbey, dans ce court récit est empreint de la mélancolie que lui inspiraient les douleurs et les réalités de la vie. Il était destiné à la préface à de son "Joseph Delorme", qui ne vit jamais le jour."
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1908 Paris, Librairie Lecampion, Auguste Blaizot, Editeur, 1908, 2 Volumes brochés, 228 x 142 mm. 332-286 pp. En Frontispice, un Portrait inédit de l'Auteur gravé à l'eau forte par Georges Noyonquelques rousseurs, plats et tranches, du reste, bonne condition.
" Un jour d'Hiver, comme il errait dans la rue Neuve des Carmélites, il entra dans une Librairie d'apparence modeste pour y tuer le temps.Derrière une pile de Bouquins émergea, "une Silhouette maigre à l'allure pénitente comme un Père du Désert, avec une jambe repliée, le pied en l'air …" Ce singulier libraire était Trébutien. Lorsque Barbey quittera Caen, il restera en correspondance quasi quotidienne avec Trébutien. Ses Lettres sont du plus grand intérêt. On y trouve à la fois des Confidences, des Pensées, des Projets d'avenir." "Les Lettres, c'est le fond du fond de l'Homme."
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Première édition Lemerre.Envoi signé.Précieux exemplaire relié, sur la commande de Barbey, par Gayler-Hirou, son relieur attitré. Charnière supérieure fragile. Paris, Alphonse Lemerre, 1879. 1 vol. (85 x 150 mm) de 1, [2] f., 234 p., [1] et 1 f. Chagrin citron, dos à nerfs orné, pièce de titre, plats ornés d'un encadrement de filets dorés enrichi au premier plat d'un écusson mosaïqué en maroquin bleu avec trois fleurs de lys, dentelle intérieure, tranches bicolores dorées et peintes (reliure signée Gayler-Hirou). Première édition Lemerre. Envoi signé : « à Mademoiselle Mathilde Biéli, son respectueux Jules Barbey d’Aurevilly ».
Le Chevalier des Touches fut publié à Paris en douze feuilletons dans Le Nain jaune du 18 juillet au 2 septembre 1863, et en volume chez Michel Lévy en 1864. La rédaction de ce roman historique, maintes fois interrompue en raison du manque de documentation ou de la préférence accordée par l’auteur à d’autres travaux, dura douze ans. Cet ouvrage s’inscrit à l’origine dans un vaste projet : Barbey d’Aurevilly avait décidé d’écrire plusieurs romans consacrés à la chouannerie et de les regrouper sous le titre général Ouest. Il renoncera ensuite à cette entreprise, si bien que L’Ensorcelée et Le Chevalier des Touches sont désormais deux ouvrages autonomes. Exemplaire relié pour Barbey d’Aurevilly par Gayler-Hirou, son relieur favori, aux armes royales évoquant l’engagement de son héros, avec des tranches décorées de façon bicolore. On relève dans le texte 3 corrections manuscrites, sans doute de la main de Barbey, aux pages 25, 53 et 208. On sait que l’écrivain faisait relier, selon son goût, des exemplaires de ses livres pour en faire présent à ses familiers, comme il l’indique lui-même dans plusieurs lettres. Ce précieux exemplaire a figuré à l’exposition organisée pour le centenaire de la mort de l’écrivain à la Bibliothèque historique de la ville de Paris en 1989 (cf. Catalogue Barbey d’Aurevilly, n° 115). Il a ensuite été la propriété de Joël Dupont, récemment disparu, éminent spécialiste de Barbey d’Aurevilly et conservateur du Musée Barbey d’Aurevilly à Saint-Sauveur le Vicomte depuis 1970. Il repose aujourd’hui, sur dérogation municipale exceptionnelle, au pied du château et près de la tombe de Barbey d’Aurevilly. Charnière supérieure fragile. Des bibliothèque J.M. et Joël Dupont, avec ex-libris.
1996 Préface de Joël Dupont,L'Ecoute s'il Pleut,Saint-Lô, Cahiers culturels de la Manche, 1996,1 Volume sous feuilles non coupées, 20 pp.Tirage limité à 400 Exemplaires, bel exemplaire.
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Gallimard Bibliothèque de la Pléiade Reliure d'éditeur 1964 Deux volumes in-12 (11 x 17,5 cm), reliure d'éditeur avec demi-jaquettes sous rhodoïd et emboîtage muet, LV-1473 et 1705 pages, imprimés en 1964 et 1966 ; Tome 1 : Le Cachet d'onyx - Léa - L'Amour impossible - La Bague d'Annibal - Une vieille maîtresse - L'Ensorcelée - Le Chevalier Des Touches - Un prêtre marié // Tome 2 : Les Diaboliques - Une Histoire sans nom - Une page d'histoire - Ce qui ne meurt pas - Du Dandysme et de George Brummel - Memoranda - Poèmes - Pensées détachées, testes présentés, établis et annotés par Jacques Petit ; petite zone jaunie sur le rhodoïd du tome 1, par ailleurs très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Alphonse Lemerre, 1889, édition originale, 1 volume broché, 185 x 120 mm., 85 pp., hormis 2 petites taches sur le premier plat, bel exemplaire.
" Ces quelques pages ne sont que des pensées venues au hasard et revenues vers moi par deux amis, l'un, Trébutien, l'autre, Brucker... J'ai eu la fantaisie de les réunir pour vous être offertes."A Emmy de Némethy.
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BARBEY D'AUREVILLY. Les Cahiers Aurevilliens. 9/10 Bulletins de la Société Barbey d'Aurevilly. (Manque le numéro 3, décembre 1936). N° 1 - Mai 1935 - 1/250 ex. n° - 102 pages. N° 2 - Décembre 1935 - 1/500 ex. n° - 179 pages. N° 3 - Juin 1936 - 1/350 ex. n°- 95 pages. N° 5 - Juin 1937 - 1/350 ex. n° - 101 pages. N° 6 - Décembre 1937 - 1/600 ex. n° - 103 pages. N° 7 - Juin 1938 - 1/500 ex. n° - 93 pages. N° 8 - Décembre 1938 - 1/350 ex. n° - 100 pages. N° 9 - Juin 1939 - 1/350 ex. n° - 111 pages. N° 10 - Décembre 1939 - 1/350 ex. n° - 100 pages. 1935 à 1939, Société Barbey d'Aurevilly. 9 Vol. in-8 brochés (13,5 x 20,5 cm). Exemplaires imprimés sur beau papier Vélin d'Arches. Certains exemplaires comportent des illustrations, des photographies, des fac-similés de manuscrits... Bon état général, bel ensemble. Très bon
Édition originale, de toute rareté, du premier texte en prose de Barbey d'Aurevilly.Précieux exemplaire de celui qui fut le conservateur du dit Musée Barbey d'Aurevilly à Saint-Sauveur. Caen, Au Bureau de la Revue de Caen, rue des Carmélites, n°4, (30 octobre) 1832. 1 vol. (150 x 240 mm) de [2] f., III et 40 p. Bradel cuir de Russie rouge, titre doré au dos, couvertures conservées (reliure signée G. R. P., avec ex-libris au contreplat). Édition originale, de toute rareté, du premier texte en prose de Barbey d’Aurevilly, paru sept années après sa première publication, un poème, « Aux héros des Thermopyles », et neuf ans avant son premier grand roman, L’Amour impossible.
Léa ne connaîtra une édition séparée qu’en 1907, à la Société normande, en petit tirage (90 exemplaires) ; il faudra attendre 1919 pour la première édition publique. La Revue de Caen dans laquelle elle paraît est toute aussi rare qui n’aura qu’une seule livraison. À partir de 1829, Barbey d’Aurevilly étudie le droit à Caen : il y fait la connaissance du libraire Stanislas Trébutien et décide de fonder avec lui une « publication républicaine », la Revue de Caen, pendant républicain de la revue royaliste que son frère Léon Barbey d’Aurevilly avait fondé, Le Momus normand. La revue se prépare dès le début de l’année 1832, grâce à l’aide financière de son cousin Edelestand du Méril. Elle peut paraître en fin, précédé d’un prospectus de huit pages, non signé (mais rédigé par Trébutien) qui annonce la prochaine sortie du numéro qui ne viendra jamais. Cette édition est d’une insigne rareté. On ne peut recenser que huit autres exemplaires : en plus des deux en collections publiques héritées du dépôt légal (Caen, Bibliothèque municipale, fond normand ; Paris, Bibliothèque nationale, Réserve des livres rares), on ne peut citer que les exemplaires suivants : Piolenc (vente, 1913) ; E.D. (vente, 1917) ; Schück [puis Lucien-Graux] (vente, 1931, 1956) ; Villeboeuf ; André Vasseur (Ader, 2023, n° 36) ; et un dernier, relié en demi-basane verte d’époque, avec le prospectus (cat. Librairie Walden, n° 6, 2005). Carteret, p.100, « plaquette de la plus grande rareté ». Elle manque à Vicaire, et à Escoffier. C’est la seule pièce imprimée d’importance absente du Musée de Saint-Sauveur-le Vicomte. Précieux exemplaire de celui qui fut le conservateur du dit Musée Barbey d’Aurevilly, Joël Dupont, avec ex-libris. Il en fit l’acquisition en 2006, se promettant d’en traquer un autre exemplaire pour le Musée, qu’il ne trouva jamais. Très bel exemplaire, très frais, à grandes marges, bien relié, avec ses deux couvertures. Léa y occupe les pages 15-39.
Rare suite complète de 6 planches en tirage princeps, avant suppression des marges symphoniques et réduction des cuivres. Tirage unique à 12 exemplaires. Superbes épreuves imprimées avec teinte de fond. S.l.n.d. [1873]. 6 eaux-fortes et pointes sèches (115 x 175 mm chacune), sous passe-partout. Rare suite complète de 6 planches en tirage princeps, avant suppression des marges symphoniques et réduction des cuivres. Tirage unique à 12 exemplaires. Cette suite comprend : - « Le Pâtre » ; - « Un Chemin de perdition » ; - « Elle venait lentement » ; - « Thomas Le Hardouay » ; - « La Vision » ; - « L’Enterrement ».
Superbes épreuves imprimées avec teinte de fond. Elles sont référencées par Bourcard & Goodfriend 85 à 90 (B. & G. 85, 3e état/6 ; B. & G. 86 à 90, 3e état/5). Elles serviront pour l’édition de 1878, ajoutées au texte inaugural des Œuvres complètes de Barbey d’Aurevilly, que publiera Lemerre entre 1878 et 1889. Comme le rappelle Jean-Luc Dufresne, les illustrations pour L’Ensorcelée et Le Chevalier Destouches furent « réalisées spontanément, sans aucune commande » par Buhot, qui rencontra Barbey d’Aurevilly en 1872, ce dernier le présentant ensuite à l’éditeur Alphonse Lemerre. Barbey d’Aurevilly appréciait grandement le travail de Buhot qui, disait-il, « [rêvait] avec une tête identique à la [sienne] » ; Bénézit dit que, pour ce peintre, « le meilleur de son œuvre réside dans les délicates illustrations qu’il exécuta pour quelques romans de Barbey d’Aurevilly… Comme graveur il s’est fait remarquer par l’expression intense de ses estampes et sa science approfondie des effets de lumières et d’ombre… ». L’Ensorcelée ou La Messe de la Croix-Jugan de Jules Barbey d’Aurevilly a été publié pour la première fois en feuilleton dans L’Assemblée nationale du 7 janvier au 11 février 1852, et en volume sous son titre définitif chez Cadot en 1855. Très rare.
Paris, L. Frinzine, 1887. In-8 de 3 ff. et 300 pages. Intérieur quasiment sans rousseurs. Broché, dos cassé, premier plat renforcé à la charnière, petit manque refait à la pliure (1 cm). Envoi de l'auteur à l'encre rouge sur la page de garde "à mon ami Monsieur Salomon, ce Théâtre Contemporain. Qu'il le juge .... comme Salomon ! J. Barbey d'Aurevilly". Cette dédicace est retranscrit à la page 204 de l'ouvrage "Les Dédicaces à la main de Barbey d'Aurevilly" (Blaizot, 1908).
Édition originale. De sa série Les uvres et les Hommes. Un des exemplaires du tome I portant le nom d'éditeur Frinzine et à la date de 1887 (Le Théâtre Contemporain ayant été publié en 1888-1889 chez Quantin en 3 vol., en édition originale selon Vicaire, qui cite cette particularité). Adam Salomon, né le 9 janvier 1818 à La Ferté-sous-Jouarre et mort le 28 avril 1881 à Paris, est un sculpteur et photographe français. Il a réalisé notamment un beau portrait photographique de Barbey d'Aurevilly. Vicaire I, 307.
Fragment manuscrit de premier jet et en partie inédit de la préface de Jules Barbey d'Aurevilly pour le premier livre de Léon Bloy, Le Révélateur du globe. [Paris, 1884]. 2 pages en 1 f. (200 x 340 mm). Encre et mine de plomb. Précieux fragment manuscrit de premier jet et en partie inédit de la préface de Jules Barbey d’Aurevilly pour le premier livre de Léon Bloy, Le Révélateur du globe. Cette préface paraîtra seule en pré-originale dans Le Gaulois, à la veille de sa parution en volume chez A. Sauton. Cette version princeps est assez éloignée de l’édition et comporte maints passages dont la formulation est inédite. Des 14 paragraphes de la préface publiée, ce manuscrit en concerne 5 dans lesquels il s’insère de manière fragmentée.
Léon Bloy n’a que vingt et un ans lorsqu’il vient se présenter à son illustre voisin de la rue Rousselet, Jules Barbey d’Aurevilly, de trente-huit ans son aîné : « L’écrivain normand se fera aussitôt le mentor littéraire du jeune homme dont il avait deviné les dons, le guidera dans ses lectures, l’encouragera à apprendre le latin, lui fera découvrir la Bible, les Pères de l’Église et les mystiques […] » (Catalogue de l’Exposition Léon Bloy. Paris, BN, 1968). Avec Georges Landry, le jeune Bloy occupera quelque temps le rôle de secrétaire auprès de Barbey. Lors de la publication de son premier livre, Le Révélateur du globe, c’est à son maître devenu son ami qu’il demandera d’en rédiger la préface. Barbey y sera visionnaire, prédisant le retentissement de ce livre inaugural et l’avenir littéraire du jeune écrivain. Les deux hommes resteront proches et Bloy sera du cercle d’intimes qui entoureront Barbey à ses derniers instants : « M. d’Aurevilly est mort ce matin dans mes bras […] » (lettre à Maurice de Fleury, mardi 23 avril 1889).
Paris, E. Dentu, 1864. In-12 de 2 feuillets et 135 pages, quelques rousseurs sinon bon état intérieur. Envoi de l'auteur "à Madame Du Moulin d'Arcy hommage d'un sentiment impérissable Jules Barbey d'Aurevilly." Demi-chagrin vert, dos à nerfs, plats de percaline chagrinée. Charmante reliure d'époque en parfaite condition.
Edition originale. La première parution de cette oeuvre est parue dans le Nain Jaune. Barbey d'Aurevilly l'avait signée du pseudonyme de Old Noll. Portrait au vitriol de l'Académie française en 1863. La dernière décennie du Second Empire est une vraie période creuse : ministres tombés, gloires déchues, auteurs passés de mode, tranquilles opposants de principe au régime en place... A part Victor Hugo, Alfred de Vigny qui vient de mourir et Mérimée, elle ne déborde pas de génies. Barbey d'Aurevilly est un écrivain qui se délecte à dépeindre toutes les nuances de la médiocrité. Le " connétable des lettres " montre de la pointe du sabre les usurpateurs occupant ces fauteuils qui auraient dû revenir, l'année où ils ont été élus, à Théophile Gautier, Honoré de Balzac, Alexandre Dumas, Charles Baudelaire, Stendhal... Barbey se fait leur vengeur. Lui qui aime jouer avec des encres de couleur, ses manuscrits en témoignent, trempe ici sa plume dans le vitriol et l'arsenic, l'encre antipathique, sa meilleure. Babelio pour le commentaire.
Paris, Alexandre Cadot, 1853. Trois volumes in-8 de 2 feuillets, 327 pages, table du premier volume au verso de la dernière page; 2 feuillets, 316 pages, 1 f. de table pour le deuxième tome; 2 ff., 341 pp., 1 f. de table pour le troisième tome (sans les rares 3 feuillets d'errata). Exemplaire enrichi d'un portrait de l'auteur gravé par H. Toussaint d'après Émile Lévy, en double état, et la suite des 10 eaux-fortes de Félix Buhot, tirées sur chine, pour l'édition Lemerre de 1873. Exemplaire du colonel Sicklès (IV, 1009) et Joêl Dupont, ancien conservateur du Musée Barbey d'Aurevilly. Demi-maroquin rouge avec coins, filet doré sur les plats, dos lisse orné dune tige feuillagée mosaïquée passant sous la pièce de titre de maroquin bleu nuit, tête dorée, non rogné, couvertures jaunes conservées (Bretault). Un mors parfaitement restauré. non rogné, couverture (Bretault).
Edition originale du premier grand roman de Barbey. Publiée en 1851 et remise en vente avec des titres de relais en 1852 et 1853. Vellini, l'héroïne, est le portrait d'une Espagnole avec laquelle l'auteur avait eu une liaison en 1841. On a monté en tête du tome I une belle lettre autographe signée de Barbey adressée à Octave Uzanne (2 pages in-12, datée du lundi de la Pentecôte de 1878 (10 juin 78), enveloppe avec cachet de cire rouge aux armes de Barbey); l'écrivain confirme l'annulation d'un dîner: Je ne crois pas que cela ait été expressement convenu ce jour-là, entre nous, mais comme je suis l'être le plus anxieux de la Terre (une Anglaise m'appelait Lord Anxious), je vous écris pour en finir avec mon anxiété. Il me serait impossible de passer la journée de demain ensemble. Des Normands m'arrivent de Normandie, attirés par cette badauderie de l'exposition. Je leur appartiens. Demain, ils ne seront plus là. Vous, vous y serez toujours pour m'appartenir. Tout à vous, cordialement. Jules Barbey d'Aurevilly. Le bibliophile et prolifique journaliste que fut Octave Uzanne (1852-1931) publia en 1927 une biographie de l'auteur des Diaboliques, dont il avait fait la connaissance en 1877. L'expostition dont il est fait mention est l'Exposition Universelle de Paris. Bel exemplaire à grandes marges (225 x 138 mm) dans une jolie reliure de Bretault. Joseph Bretault était un des ouvrier du relieur Victor Champs. Il est né en 1856 et s'est établi en 1880, 8 rue Bonaparte à Paris. A sa mort le 23 avril 1903 l'activité fut poursuivie par sa veuve, puis par son gendre, Blanchetière, à partir de 1906. (Fléty, Dictionnaire des relieurs français ayant exercé de 1800 à nos jours, Éditions Technorama, 1988, p. 33-34). Vicaire, Carteret.
Précieux tirage des eaux-fortes et pointes sèches sur papier de Chine, éditées sous portfolio éditeur.Suite complète des cinq planches de Buhot, enrichi du portrait de l'auteur par Rajon. Paris, Lemerre, 1879. 6 planches (60 x 100 mm). En feuilles, à très grandes marges (210 x 305 mm), sous portefeuille éditeur. Précieux tirage des eaux-fortes et pointes sèches sur papier de Chine, éditées sous portfolio éditeur. Suite complète des cinq planches de Buhot : - « Le Bruit de deux sabots traînant » ; - « Le Soir même » ; - « À cette lueur soudaine » ; - « Je fis ce qu’on appelle un bon marché » ; - « On allume les cierges » auxquelles est ajouté le portrait de l’auteur par Rajon. Quelques rousseurs en marges des gravures.
L’édition Lemerre de 1878 forme le texte inaugural des Œuvres complètes de Barbey d’Aurevilly, que publiera l’éditeur jusqu’en 1889. Buhot ne considérait pas ces gravures comme de simples illustrations, mais comme des prolongements du texte. Comme le rappelle Jean-Luc Dufresne, les illustrations pour L’Ensorcelée et Le Chevalier Destouches furent « réalisées spontanément, sans aucune commande » par Buhot, qui rencontra Barbey d’Aurevilly en 1872 ; lequel le présenta à l’éditeur Alphonse Lemerre. Barbey d’Aurevilly appréciait grandement le travail de Buhot qui, disait-il, « [rêvait] avec une tête identique à la [sienne] » ; Bénézit dit que, pour ce peintre, « le meilleur de son œuvre réside dans les délicates illustrations qu’il exécuta pour quelques romans de Barbey d’Aurevilly… Comme graveur il s’est fait remarquer par l’expression intense de ses estampes et sa science approfondie des effets de lumières et d’ombre… » Lemerre, lors de la publication de ses volumes, vendait les suites à part pour qu’elles soient ensuite intégrées aux volumes. Deux tirages existent : l’un sur vergé, l’autre sur chine.
Paris, A. Blaizot éditeur, 1908. 2 vol. in-8, 332 + 286 pp., broché, couverture originale imprimée, second volume non coupé (petites déchirures marginales des couverture).
Édition en partie originale, un des exemplaires sur Japon non numéroté comportant un double état du portrait de Barbey d'Aurevilly par Georges Noyon en frontispice. Cet exemplaire a été enrichi, au premier volume, d'un portrait photographique de Barbey d'Aurevilly par Melandri, d'une lettre autographe signée, sans lieu, ni date, 1 p. in-8 sur un double feuillet, adressée à "Cher Amphitryon", d'une note autographe signée, sans lieu, ni date, 1 p. in-16. Dans le second volume, une lettre autographe signée de Barbey d'Aurevilly à [ Hector de] "St Maur", sans lieu, ni date[juillet 1869], 1 p. in-8, qu'il souhaite voir bientôt avec Benjamin Antier et dans laquelle il fait une référence à Macbeth. De ces deux lettres, il semble que seule celle adressée à Saint Maur soit reproduite dans la Correspondance générale (au vol. VII, p., n°1869/11). * Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Caen, Imprimerie Charles Valin, 1899. In-8 (245 x 165 mm), 1 f. bl., XV pp., 129 pp., 2 ff. bl. Broché, couverture imprimée rempliée d’éditeur, non rogné, rousseurs sur la couverture et les trois premiers feuillets.
Edition originale, tirée à 50 exemplaires tous hors-commerce. Le Comte Auguste de Blangy, historien et bibliophile normand, en rédigea l’avant-propos. Ce recueil de lettres comprend des extraits de la correspondance de Barbey d’Aurevilly, adressées à son ami et confident Guillaume Stanislas Trebutien entre 1843 et 1851. Seule la correspondance du poète fut conservée. Jeune étudiant en droit à Caen, Barbey d’Aurevilly entra un jour dans une librairie de la rue du Pont Saint-Jacques, ce fut le début d’une longue correspondance avec Guillaume Stanislas Trebutien (1800-1870), conservateur adjoint de la Bibliothèque et libraire-éditeur à Caen. Discernant très vite le talent du poète, il assura la publication de ses premières œuvres éditées à seulement quelques exemplaires, dont la nouvelle Léa et ses Poésies. Leur relation épistolaire dura 22 ans jusqu’à leur brouille définitive en 1858. Elle donna naissance à l’une des plus belles correspondances du XIXe siècle, révélant toute l’éloquence du poète dans son intimité. Bon exemplaire. LiseSabourin,"Jules Barbey d’Aurevilly,Lettres à Trébutien,1832-1858",Studi Francesi, 181 (LXI | I)|2017, 168.
B. Mancel, Caen 1845, 11,5x15cm, relié.
Édition originale, un des rarissimes exemplaires sur Hollande fort, seuls grands papiers avec quelques exemplaires sur papier de couleur. Reliure en demi chagrin noir, dos à quatre nerfs orné de filets noirs, plats de cartonnage noir, coins légèrement émoussés, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Trébutien à Georges Lesnard. Quelques petites rousseurs sur les gardes. Dans les Annales de Normandie, Jean-Luc Piré analysant la collaboration entre Barbey et Trébutien consacre un paragraphe au Dandysme qui met l'accent sur l'importante participation de Trébutien à ce petit ouvrage, parmi les plus rares et recherchés de Barbey?: «?On connait la monumentale correspondance que Barbey entretint «?dominicalement?» avec son ami durant vingt-six ans. [...] La présence de Trébutien est quasi constante dans l'univers aurevillien. Le «?Sagittaire?» n'avait pas l'enseigne menteuse lorsqu'il annonçait à son correspondant?: «?Votre nom, entrelacé dans le mien, est aussi connu que mon nom [...]. Qui dit d'Aurevilly dit Trébutien.?» Au cur même du Dandysme, Barbey rend hommage à son éditeur et ami?: «?Je demande aux trente ou quarante personnes qui me liront la permission de leur présenter M. Trébutien comme un ami qui vaut mieux que moi et dont l'imagination et la science - séparées souvent, mais unies en lui - n'ont pas besoin de l'amitié pour être appréciées pour ce qu'elles valent.?» L'histoire du Dandysme, plus que toute autre uvre de Barbey est liée à son éditeur, ami et collaborateur actif. D'abord envisagé sous la forme d'un simple article sur Brummell mort trois ans plus tôt, Du Dandysme va devenir un livre grâce aux nombreux documents fournis par Trébutien qui servit de documentaliste à Barbey?: «?à propos de Brummell, j'ai suivi littéralement tous vos conseils. J'ai lu tout ce que vous m'aviez indiqué?». Après avoir essuyé deux refus de publication dans la Revue des Deux Mondes et le Journal des Débats, d'Aurevilly donne le feu vert à Trébutien pour l'impression. Barbey va prendre à cur cette édition?: l'échange des épreuves et des corrections est incessant; en octobre, il décide d'adjoindre des notes à l'ouvrage. La collaboration de Trébutien acquiert une signification particulière?: «?Vous m'avez fait réaimer le Brummell. Sans vous, je l'aurais jeté au feu pour le récompenser des déceptions dont il a été la cause [...]. Vous m'avez fait y reprendre goût, et voilà que maintenant poussé par vous, entraîné par vous, j'arrive au culte du détail, au pointillé, à la hachure inquiète, à toutes ces corrections qui font le fini et dont je n'ai pas la puissance, moi, qui suis un homme de premier jet, un brutal et rapide artiste, animalisé par les passions?!?» Lorsqu'en 1850 Trébutien se propose de publier les Prophètes du Passé, Barbey acquiesce en ces termes?: «?Nous corrigerons les épreuves comme celles du Brummell, n'est-ce pas, mon ami?? J'aime cette manière de travailler. Elle est fécondante. Une pensée, une note, une modification quelconque me vient, et je vous l'envoie?». Si l'édition originale renforce l'amitié du poète et de son éditeur, J-L. Piré note que la réédition sera au contraire sujet de discorde?: Barbey avait proposé à son ami, le 2 juillet 1858, de faire réimprimer le Brummell chez Poulet-Malassis ?: «?si vous m'autorisez à traiter avec le Poulet au citron. Nous partagerons en frères, ce qu'il donnera du Brummell et de sa réimpression?». Or Trébutien abhorre Poulet-Malassis?: «?un socialiste de la pire espèce [...], il fut rédacteur d'un des journaux les plus ignobles de l'époque [...]. Il a fondé à Paris une librairie où il réédite toutes les impuretés et les impiétés du XVIIIè siècle?». (Piré Jean-Luc in Hors-série des Annales de Normandie. G.-S. Trébutien [Préface par J.-Cl. Polet ] 1985. pp. 3-198.) Exceptionnel exemplaire imprimé sur grand papier de Hollande dans une stricte reliure de l'époque. - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., Alphonse Lemerre, 1890, in-12, vii-74 pp, préface de Paul Bourget, broché, couverture jaune imprimée, avec au dos le catalogue des oeuvres de Jules Barbey d'Aurevilly chez Lemerre, bon état. Edition originale (Vicaire I, 308)
L'auteur se reconnaît dans le personnage d'Altaï, Maurice de Guérin dans celui de Somegod, et Amaïdée, « fille de race déchue », est inspirée d'une aventure réelle de l'auteur, selon ses propres dires. Intéressante oeuvre de jeunesse écrite avant 1840, dont le manuscrit figura à la dispersion de la bibliothèque de Sainte-Beuve où il passa dans les mains d'un certain M. Paradis, puis disparut pour de nombreuses années. — Dans cette intéressante oeuvre de jeunesse écrite avant 1840, l’auteur se reconnait dans le personnage d’Altaï, Maurice de Guérin dans celui de Somegod, et Amaïdée est inspirée d’une aventure réelle de l’auteur. — Jules-Amédée Barbey d’Aurevilly est né en 1808 et mort en 1889. « Ses origines et son enfance mettent d’abord en relief les deux traits essentiels de cet écrivain solitaire et original : il est Normand et il est noble. Au sortir du collège (1824), le jeune garçon vint à Valognes où il vécut pendant plusieurs années. C’est là qu’il connut les derniers survivants de la chouannerie qu’il s’efforcera plus tard de réhabiliter. Dès l’adolescence Barbey commence à composer des vers. A dix-neuf ans, il va faire ses humanités à Paris, au collège Stanislas, où il devient l’ami de Maurice de Guérin. Une fois bachelier, en 1829, il s’installe à Caen comme étudiant en droit et rencontre le libraire Trébutien qui lui voue un attachement passionné et qu’il chargera plus tard de mille besognes d’édition, de corrections d’épreuves, etc. (...). » (Dictionnaire des auteurs, I, 214). Paul Bourget explique l’histoire de la publication d’Amaïdée dans la préface : « Ce poème en prose d’Amaïdée se rattache à la première jeunesse du maitre écrivain qui devait nous donner un jour la Vieille Maitresse et le Chevalier Des Touches. C’est un fragment et de brève dimension, mais qui a déjà son histoire. L’unique copie dont les amis de M. Barbey d’Aurevilly eussent connaissance provenait du fidèle Trebutien (qui se fit, comme on sait, par enthousiasme d’affection, l’éditeur de la Bague d’Annibal, du Dandysme, des Poésies, des Prophètes du Passé, ...). Ce dévot d’amitié l’avait communiquée à Sainte-Beuve, lors de la publication des lettres de Maurice et d’Eugénie de Guérin. A la vente du célèbre critique, un M. Paradis acheta le manuscrit. Ce collectionneur mourut lui-même et Amaïdée passa dans les mains d’un inconnu. Comme, d’autre part, les papiers de Trebutien ne portaient pas trace de l’original, on croyait ce fragment perdu sans retour. Un appel fait dans le Figaro au possesseur actuel était resté infructueux, lorsque la nièce du premier dépositaire découvrit, dans un des cartons pieusement conservés depuis la mort de son oncle, un cahier sans signature, étiqueté de ce nom romantique. Elle se souvint d’avoir lu dans un journal que M. d’Aurevilly recherchait cette oeuvre d’adolescence et lui envoya le mystérieux cahier. Et voilà comment ces pages, écrites avant 1840, paraissent aujourd’hui seulement que leur auteur est devenu célèbre et pour des travaux bien différents de ce premier essai ».
Au Siège de la Revue, 1939, in-8 br., 111 p., tiré à 350 exemplaires numérotés sur beau papier vergé (N° 118), un portrait de Barbey d'Aurevilly en 1869 par Penauille en front., très bon état.
Cette revue semestrielle de luxe tirée à petit nombre n'a connu que 10 numéros, parus de 1935 à 1940. Sommaire : "Six lettres à l'Ange Blanc" (Barbey d'Aurevilly) - "Du Dandysme" (La Varenne) - "Le Dandysme de Barbey d'Aurevilly" (Jean Pommier) - "L'enfant parmi les soupirs" (H.-A. Quéru) - "Bibliographie Aurevillienne (fin)". Voir le sommaire complet sur photos jointes.
1912 Collection Les Maitres du Livre, Paris, Georges Crès et Cie, Editeur, 1912,1 fort Volume broché, 200 x 135 mm. 470 pp.Couverture rempliée, Un des 48 Exemplaires sur Japon Impérial, N° 35,Portrait de l'Auteur gravé sur bois par Eugène Vibert, en frontispice, Bandeaux, Culs-de-lampe, Ornements typographiques, du même, Complet des 2 Planches dépliantes, fac-similés de l'écriture de l'Auteur, in fine,plats et dos légèrement frottés, déchirure à la couverture, en tête du premier plat, du reste, excellente condition.
"Le Recueil des Diaboliques contient six Nouvelles, l'une des Oeuvres les plus célèbres de Barbey, sortirent en 1874 chez Dentu. A la suite d'un article du Charivari, le Parquet fit saisir l'ouvrage pour outrage à la moralité publique."
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Caen, Mancel, 1857. In-16 carré de 15 pages y compris le titre et la préface de G. S. Trébutien. Ex-dono manuscrit de Trébutien à Eugène de Beaurepaire (auteur d'une bio-bibliographie sur Trébutien, 1872), ex-libris Jean Morel. Broché à l'état neuf, couverture jaune imprimée, sous portefeuille moderne à rabats demi-maroquin turquoise à bande, p. de titre en maroquin turquoise sur le plat.
Édition originale rare de ce poème en prose de Barbey d'Aurevilly (et de sa traduction - en regard du texte de Barbey - par Madame Harriet Mary Carey). Le tirage ne serait que d'une trentaine d'exemplaires seulement, le nôtre est sur vergé. Préface de G. S. Trébutien. « La raison qui explique suffisamment la publication isolée que nous faisons du Laocoon de Jules Barbey d'Aurevilly, c'est la traduction qui l'accompagne et qui méritait d'être mise en lumière. Une anglaise aux consanguinités normandes, madame H.M. Carey de Rozel, a traduit Laocoon (qui n'est plus maintenant un Rhythme oublié) dans la langue la plus poétique de l'Europe... » (préface de Trébutien). Le Laocoon, traduit par Mme Carey, est l'un des Deux Rythmes oubliés (Laocoon et Les yeux caméléons) qui n'ont paru qu'après cette plaquette, la même année chez Mancel (tiré à 36 exemplaires non mis dans le commerce). Vicaire I, 298; Carteret I, 109.
Caen B. Mancel, Eugène Poisson 1857 grand in-16 broché Caen, Printed at the expense of B. Mancel, late publisher, by Eugène Poisson, 1857. 20 x 13 cm, grand in-16, 15 (1) pp., y compris le titre et la préface de Trébutien (numérotée en chiffres romains), plaquette cousue sous couverture imprimée.
Edition originale rare de ce poème de Barbey d'Aurevilly (et de sa traduction - en regard du texte de Barbey - par Madame Harriet Mary Carey). La préface est de Trébutien. Ce dernier y revendique la paternité de l'édition. Notre exemplaire comporte le timbre humide répété du libraire caennais Bernard Mancel ("galerie Mancel, ville de Caen"), qui revendique également cette paternité. De la bibliothèque du grand bibliophile Victor Mercier, avec, sur le papier de couvrure, son paraphe et la mention "collationné complet le 22 janvier 1896". Exemplaire très légèrement défraîchi, avec une trace de torsion dans le coin supérieur droit. (VICAIRE, I, 298 ; CARTERET, I, 109) Bon
Félix Buhot (1847-1898), estampe originale (eau-forte), 2ème état. Tirage sur papier vergé. 1888. "Ex libris d'eaux-fortes pour L'Ensorcelée de Mr. J. Barbey d'Aurevilly. Lemerre ed." Format du cuivre 219 x 152 mm. Format de la feuille 286 x 192 mm. Superbe estampe originale publiée dans la livraison du 10 mars 1888 du Livre, revue bibliophilique et bibliographique fondée et dirigée par Octave Uzanne. Belle épreuve sur papier vergé. Protégée par son papier fin d'époque. Etching and drypoint. A very fine proof on laid paper. 2nd state of 2. Good margins. Félix Buhot était ami avec Octave Uzanne, ce qui explique que cette estampe inédite est donnée dans cette revue de luxe destinée aux bibliophiles. Référence : Bourcard et Goodfriend, 116, état définitif. L’Ensorcelée ou La Messe de la Croix-Jugan de Jules Barbey d’Aurevilly a été publiée pour la première fois en feuilleton en 1852, puis édité en 1854. Comme le rappelle Jean-Luc Dufresne, les illustrations pour L’Ensorcelée et Le Chevalier Destouches furent « réalisées spontanément, sans aucune commande » par Buhot, qui rencontra Barbey d’Aurevilly en 1872. Celui-ci le présenta à l’éditeur Alphonse Lemerre. Barbey d’Aurevilly appréciait grandement le travail de Buhot qui, disait-il, « [rêvait] avec une tête identique à la [sienne] ». Barbey meurt l'année suivante, en 1889 (23 avril). Les estampes originales de Félix Buhot sont très recherchées des amateurs.
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