[Imprimerie de Firmin-Didot] - BARBE-MARBOIS, M. ; [ BARBE-MARBOIS, François ]
Reference : 65376
(1829)
Précédée d'un discours sur la Constitution et le Gouvernement des Etats-Unis, 1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-veau vert, Imprimerie de Firmin-Didot, Paris, 1829,1 f. blanc, 3 ff., 485 pp., 2 ff. blancs, avec une carte dépliante en couleurs
Exemplaire de l'édition originale, d'une fraîcheur intérieure remarquable. L'un des plus célèbres diplomates de son temps, François Barbé-Marbois (1745-1837) est ministre du Trésor lors de la cession de la Louisiane par Bonaparte. Dans son ouvrage, il se défend contre les détracteurs de l'opération, mais propose également l'une des meilleures analyses des institutions américaines, quelques années avant la publication de "De la Démocratie en Amérique" d'Alexis de Tocqueville. Bon exemplaire (infime petit accroc en dos et très petit choc à une coupe, parfait état par ailleurs, ex-libris gravé en garde) de cet ouvrage "rare et recherché" (Chadenat, 746). Leclerc, 106
Paris, Firmin Didot, 1829, in-8, (6), 485, (1bl)pp, carte, demi-basane fauve, dos lisse orné (reliure de l'époque), Grande carte dépliante rehaussée de couleurs, montrant l'importance de la cession qui s'étendait du Golfe du Mexique à l'île de Vancouver. PREMIERE EDITION de cet ouvrage "rare et recherché" (Chadenat). Le marquis François Barbé de Marbois (1745-1837) était dans la carrière diplomatique quand Vergennes le chargea des Affaires près les Etats-Unis. La période révolutionnaire fut un vrai cauchemar pour cet aristocrate messin. A son arrivée au pouvoir Bonaparte n'oublia pas ses fonctions d'autrefois; il lui confia alors la mission de négocier la vente de la Louisiane avec les autorités américaines. (cf. DBF, V, p. 246 et suiv.). Quelques notes manuscrites au crayon dans les marges. Coins usés, reliure frottée, qqs rousseurs Couverture rigide
Bon (6), 485, (1bl)pp., carte
Paris, 3e complémentaire an XI (20 septembre 1803); in-4, écrit au recto du premier feuillet, 4 pp., première page manuscrite, quatrième comportant l'adresse.
Aimable fin de non-recevoir adressée à une demande de recommandation : "Les ministres s'abstiennent d'intervenir dans la nomination aux places qui ne sont point de leur ressort". Assortie d'une obligeante et inefficace consolation : "Mais si j'étais consulté, je rendrais témoignage à votre zèle et à la manière dont vous vous êtes acquitté des fonctions qui vous ont été confiées dans la colonie de Saint-Domingue, lorsque j'en étais administrateur."Le destinataire est sans doute Louis-Narcisse Baudry des Lozières (1751-1841), l'auteur du Voyage à la Louisiane, maréchal de camp et avocat au Conseil supérieur du Cap Français, à Saint-Domingue. Barbé-Marbois eut en effet à le connaître lors de sa période d'intendance dans l'île (1785-1789). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Firmin Didot frères, 1834. 2 vol. in-8 de (4)-XLVIII-271 pp. ; (4)-312 pp., demi-veau havane, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale. Diplomate, maire de Metz en l'an IV, député royaliste, Barbé-Marbois est arrêté après le 18 Fructidor et déporté à la Guyane. Il a tenu, jour après jour le journal de cette épreuve. On joint une lettre manuscrite à en-tête de la Société Générale de 1878 adressée à Monsieur Lacombe, 8 rue Rabelais Paris. Rousseurs. Fierro 73.
1774 Londres, G. Owen, T. Cadell, 1774, 4 parties en 1 vol. in-12 de (4)-107-(1) pp. - 108 pp. - 132 pp. - 128 pp., rel. d'ép. demi-veau, brun, dos lisse orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin vert, bon ex.
Ces lettres eurent une grande vogue. On les a attribuées à Crébillon fils. “C’était lui faire beaucoup d’honneur, car ces lettres sont pleines de décence et semées d’anecdotes très piquantes (...). On regarde ces lettres, avec bien plus de raison, comme l’ouvrage de la jeunesse d’un de nos magistrats les plus distingués, de M. le marquis de Barbé-Marbois.” (Quérard. Supercheries littéraires III, 204-205).
BARBÉ-MARBOIS (François, marquis de) homme d’Etat et diplomate français. Après avoir été nommé par Napoléon ministre du trésor, place qu’il conserva jusqu’en 1805, il fut destitué à la suite d’une fausse mesure des finances, Il se rallia aux Bourbons en 1814 (1745-1837)
Reference : 9C25
Importante lettre datée du 8 juillet 1815, date de la fin des Cent-jours, qui ramena Louis XVIII, sur le trône de France. Fouché devient son ministre dès le lendemain, le 9 juillet 1815. « Votre lettre et les sentiments que vous voulez bien me témoigner dans la conjoncture importante où nous nous trouvons me font un sensible plaisir. Je ne puis oublier que vous m’en avez montré de semblables il y a trois mois et c’est à regret que je n’ai pas été vous en remercier avant mon départ forcé de Paris. Tout ce que j’ai su à mon retour, et je l’avais bien prévu m’a persuadé que le départ dont j’avais été chargé ne pouvait être en de meilleures mains. J’ai eu occasion hier de faire connaître au gouvernement votre voyage et votre prudence et le Roi doit en être informé. Je vous le dis aujourd’hui par une seule considération c’est pour que vous soyez bien persuadé que je vous rends tout ce qui vous ai dû et pour que vous ne puissiez douter de la sincérité et des sentiments que je vous ai voués et de ma haute considération. ».
A Paris, de l'Imprimerie de la République, an 10 (1802). 24 pages. (19x12 Cm). Broché. Trace de couverture au dos. Légères salissures en dernière page. Quelques feuillets légèrement pliés en coin supérieur. Le citoyen Dufresne a rendu des services importants dans l'administration et en fut honoré à sa mort, pour conforter l'idée de reconnaissance de l'importance du travail de chaque citoyen.
1789. In-8 de 14 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge avec le titre en long (reliure moderne).
Lettre datée du 11 mai 1789 dans laquelle son auteur remet en cause la capacité de l'Assemblée de faire des lois, et explique pourquoi il n'approuve pas la proposition d'ouvrir au commerce des étrangers dans une partie des ports de l'île. Bon exemplaire. Max Bissainthe, 7622. — Inconnu de Monglond et de Sabin.
1772 Londres, G. Owen, Fleet-Street ; & T. Cadell, dans le Strand, 1772, in 12 de VIII-136 pp., rel. d'ép. demi-veau brun à coins, dos lisse orné de roulettes dorées serrées les unes contre les autres de haut en bas, pièce de titre de chagrin orange, gardes de papier dominoté d'époque à décor de fleurettes de couleurs, bel ex.
Ce supplément contient 77 lettres, et fait suite aux 86 autres parues précédemment. Cet exemplaire provient de la légendaire bibliothèque du palais Pollack-Parnau à Vienne : ex libris du bibliophile Franz Pollack von Parnau (1903-1981).
François Pierre Guillaume GUIZOT (1787-1874) - Historien et homme politique français, secrétaire général au Ministère de la Justice sous Barbé-Marbois, il démissionna avec son chef le 7 mai 1816.
Reference : 8363
1 Ordonnance S. (315 x 210) 1 page, à entête du Ministère de la Justice, datée du 17 janvier 1816, du Château des Tuileries. Timbre sec. Très bon état.
Ordonnance de Louis : " Article 1er : Le Sr. De Barthès, colonel, est nommé pour remplir les fonctions de Prévot de la Cour prévotale du département de l'Aude séante à Carcassonne. Article 2e : Le Prévot ci-dessus nommé remplira ses fonctions près la dite cour pendant la durée de la loi, conformément aux dispositions contenues en l'article cinq de la loi du 20 décembre 1815. " Signé Louis " Roi de France et de Navarre ", Marbois, " Garde des sceaux de France, Ministre Secrétaire d'Etat au département de la Justice ". Signature autographe de Guizot " Maîtres des requêtes, Secrétaire général du Ministère de la Justice et du Sceau, Chevalier de la Légion d'honneur ". François Barbé-Marbois (1745-1837) fut Ministre de la Justice du 26 septembre 1815 au 7 mai 1816. Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document.
[Chez T. Hookham ; De l'Imprimerie de Ph. D. Pierres ; ] - D-Z, M. ; [ DESAUBIEZ, Vatard ] ; LESSART ; [ VALDEC DE LESSART, Claude-Antoine ] ; ANONYME [ BARBE-MARBOIS, Marquis François de ] ; ANONYME [ PELLISSERY, Roch-Antoine de ]
Reference : 66676
(1780)
Le Bonheur Public ; ou Moyen d'Acquitter la Dette nationale de l'Angleterre ; De trouver une ressource constante pour les besoins du Gouvernement, sans Taxes ni Impositions ; & de rendre les Hommes heureux, autant qu'ils peuvent l'être par les richesses (2 Parties - Complet), Chez T. Hookham, Londres, 1780, 2 ff., 154, 1 f., 166 pp., 1 f. n. ch. (errata) [ Suivi de : ] Lettre de M. de Lessart à Madame N., s.l.n.d., 14 pp. et 1 f. blanc [ Suivi de : ] Lettres sur les Affaires Présentes, De l'Imprimerie de Ph. D. Pierres, A Paris, 1775, 1 f., 80 pp. et 1 f. n. ch. [ Suivi de : ] Erreur et Désavantage pour l'Etat de ses Emprunts du 7 Janvier & 7 Février 1777, Basle, 1777, 50 pp. avec un tableau dépliant [ Suivi de : ] Mémoire sur les Corvées, 1785, s.l.n.n., 52 pp.
Ce beau recueil réunit 5 ouvrages dont 3 titres rares et importants. Tout d'abord l'édition originale du "Bonheur Public" de Vatard Desaubiez, maître de forges, bien complète de ses deux tomes (INED, 1353). Ensuite l'édition originale des "Lettres sur les Affaires Présentes" publiées anonymement par le marquis François de Barbé-Marbois (1745-1837). Elle contient une première et unique lettre dans laquelle l'auteur expose ses réflexions sur la réforme fiscale et la répartition de l’impôt (Quérard, I, 173). Enfin, et surtout, on y trouve la très rare édition originale de "Erreur et Désavantage pour l'Etat de ses Emprunts du 7 Janvier & 7 Février 1777" est attribuée par Barbier à Roch Antoine de Pellissery. Négociant issu de la noblesse de robe, Pelissery (1727-1797) réagit ici à l'emprunt levé par Necker pour le financement du soutien à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. Après avoir envoyé à Vergennes un exemplaire de son ouvrage, très offensant pour Necker, tous les exemplaires de la brochure présents chez lui sont saisis. Le surlendemain, Pelissery explique qu'il en reçut "de nouveaux, que par prudence j'envoyai sur le champ au lieutenant de police, pour qu'il ne me soupçonnât pas d'être le distributeur de ceux qui pourroient se trouver répandus dans Paris". Il n'en est pas moins vite embastillé. Le compte-rendu de son interrogatoire évoque avec précision son ouvrage "contenant 50 pages d'impression" ; on lui demande notamment pour quelles raisons "il s'est livré contre le sieur Necker à des déclamations injurieuses, notamment pag. 4, dans la note au pied de la pag. 15, dans la note pag. 41, & dans la seconde note au pied de la pag. 42". Il restera à la Bastille jusqu'en 1788, puis est transféré à Charenton. Libéré en septembre 1789, il racontera son histoire au public, puis l'on perd sa trace à Marseille en 1792 (Barbier, II, 170 ; INED, 3513). Etat très satisfaisant (le feuillet de titre et le feuillet de privilège des "Lettres sur les Affaires Présentes" sont débrochés, coupes un peu frottées, bon exemplaire par ailleurs).
Paris, Chatet, Fournier, 1835. 2 tomes en 1 volume in-8, LII-275, 328 pp. Reliure demi basane époque, dos lisse orné de dentelles et filets, tranches marbrées.
Seconde édition, la première de 1834. François barbé de Marbois (1745-1837) maire de Metz du 5 janvier au 4 octobre 1795, puis député et président du Conseil des Anciens, il est arrêté et déporté sans jugement à Sinnamary en Guyane lors du coup d'Etat du 18 Fructidor. Revenu en France dès 1800, il entre au Conseil d'Etat. chargé d'affaires au Ministère des Affaires étrangères, conseiller d'État puis directeur du trésor et premier président de la Cour des comptes. Créé comte de l'Empire en 1805, puis pair de France en 1814. Ce journal de déportation est passionnant. (rousseurs).
Firmin Didot Paris 1834 2 vol. 2 vol. in-8 de 2 ff. XLVIII 271 pp. et 2 ff. 312 pp.; demi-veau à coins de l'époque, dos à nerfs orné, pièces de titre et de tomaison frottées, tranches marbrées.
Edition originale (Fierro 73). Mémoires sur sa déportation en Guyane (Sabin 3308), rédigés sous forme de journal. Bon exemplaire.
1774 Londres - Owen et Cadell - 1774 - complet des 4 parties reliées en un volume in12 - (4) 107 - 108 - 132 et 128 pages - Reliure demi basane claire - dos lisse - tranches marbrées - dos frotté avec accroc et petit manque à la coiffe supérieure - Bon état intérieur -
A PARIS. CHEZ A.-J. MARCHANT, IMPRIMEUR, ET LIBRAIRE POUR L’AGRICULTURE. AN XI (1803). IN-8 BROCHE (13,5 X 21,5 X 2 CENTIMETRES ENVIRON) DE XVI + 175 PAGES, SOUS COUVERTURE D’ORIGINE MUETTE, PAPIER BLEU, TITRE MANUSCRIT A L’ENCRE NOIRE AU DOS. OUVRAGE PEU COURANT (BARBIER. IV. 365). BON EXEMPLAIRE.
Paris, P. Didot, 1816, in 8 de 1 fx-titre, 1 titre, XLIV-184 pp. , Plan de West Point gravé en frontispice, 2 portraits gravés hors-texte, l'un de Washington l'autre d'Arnold, rel. d'ép. demi-bas. blonde, dos lisse orné de fers dorés, tranches jaunes, accident et manque à la coiffe sup., et aux mors sup., sinon bon ex.
Edition originale. Relation d'un épisode de la Guerre d'Indépendance américaine concernant la trahison du Général américain Arnold, qui négocia secrètement la vente aux anglais de la place de West-Point. Provenance : ex-libris gravé "Bibliothèque de Bois-Boudran", surmonté d'un G majuscule. Le château appartenait à cette époque à Jean Henri Louis GREFFULHE.
1797 Paris, Rochette, An V, 1797, in-16 de 188 pp., frontispice gravé, rel. d'ép. de plein veau brun granité, dos lisse orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, petit manque angulaire au premier feuillet de texte affectant un peu quelques lignes en bas de page, sinon bon ex.
Traduction du comte François Barbé de Marbois.