1774 Londres, G. Owen, T. Cadell, 1774, 4 parties en 1 vol. in-12 de (4)-107-(1) pp. - 108 pp. - 132 pp. - 128 pp., rel. d'ép. demi-veau, brun, dos lisse orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin vert, bon ex.
Ces lettres eurent une grande vogue. On les a attribuées à Crébillon fils. “C’était lui faire beaucoup d’honneur, car ces lettres sont pleines de décence et semées d’anecdotes très piquantes (...). On regarde ces lettres, avec bien plus de raison, comme l’ouvrage de la jeunesse d’un de nos magistrats les plus distingués, de M. le marquis de Barbé-Marbois.” (Quérard. Supercheries littéraires III, 204-205).
Paris, Firmin Didot frères, 1834. 2 vol. in-8 de (4)-XLVIII-271 pp. ; (4)-312 pp., demi-veau havane, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale. Diplomate, maire de Metz en l'an IV, député royaliste, Barbé-Marbois est arrêté après le 18 Fructidor et déporté à la Guyane. Il a tenu, jour après jour le journal de cette épreuve. On joint une lettre manuscrite à en-tête de la Société Générale de 1878 adressée à Monsieur Lacombe, 8 rue Rabelais Paris. Rousseurs. Fierro 73.
A Paris, de l'Imprimerie de la République, an 10 (1802). 24 pages. (19x12 Cm). Broché. Trace de couverture au dos. Légères salissures en dernière page. Quelques feuillets légèrement pliés en coin supérieur. Le citoyen Dufresne a rendu des services importants dans l'administration et en fut honoré à sa mort, pour conforter l'idée de reconnaissance de l'importance du travail de chaque citoyen.
1772 Londres, G. Owen, Fleet-Street ; & T. Cadell, dans le Strand, 1772, in 12 de VIII-136 pp., rel. d'ép. demi-veau brun à coins, dos lisse orné de roulettes dorées serrées les unes contre les autres de haut en bas, pièce de titre de chagrin orange, gardes de papier dominoté d'époque à décor de fleurettes de couleurs, bel ex.
Ce supplément contient 77 lettres, et fait suite aux 86 autres parues précédemment. Cet exemplaire provient de la légendaire bibliothèque du palais Pollack-Parnau à Vienne : ex libris du bibliophile Franz Pollack von Parnau (1903-1981).
BARBÉ-MARBOIS (François, marquis de) homme d’Etat et diplomate français. Après avoir été nommé par Napoléon ministre du trésor, place qu’il conserva jusqu’en 1805, il fut destitué à la suite d’une fausse mesure des finances, Il se rallia aux Bourbons en 1814 (1745-1837)
Reference : 9C25
Importante lettre datée du 8 juillet 1815, date de la fin des Cent-jours, qui ramena Louis XVIII, sur le trône de France. Fouché devient son ministre dès le lendemain, le 9 juillet 1815. « Votre lettre et les sentiments que vous voulez bien me témoigner dans la conjoncture importante où nous nous trouvons me font un sensible plaisir. Je ne puis oublier que vous m’en avez montré de semblables il y a trois mois et c’est à regret que je n’ai pas été vous en remercier avant mon départ forcé de Paris. Tout ce que j’ai su à mon retour, et je l’avais bien prévu m’a persuadé que le départ dont j’avais été chargé ne pouvait être en de meilleures mains. J’ai eu occasion hier de faire connaître au gouvernement votre voyage et votre prudence et le Roi doit en être informé. Je vous le dis aujourd’hui par une seule considération c’est pour que vous soyez bien persuadé que je vous rends tout ce qui vous ai dû et pour que vous ne puissiez douter de la sincérité et des sentiments que je vous ai voués et de ma haute considération. ».
[Chez T. Hookham ; De l'Imprimerie de Ph. D. Pierres ; ] - D-Z, M. ; [ DESAUBIEZ, Vatard ] ; LESSART ; [ VALDEC DE LESSART, Claude-Antoine ] ; ANONYME [ BARBE-MARBOIS, Marquis François de ] ; ANONYME [ PELLISSERY, Roch-Antoine de ]
Reference : 66676
(1780)
Le Bonheur Public ; ou Moyen d'Acquitter la Dette nationale de l'Angleterre ; De trouver une ressource constante pour les besoins du Gouvernement, sans Taxes ni Impositions ; & de rendre les Hommes heureux, autant qu'ils peuvent l'être par les richesses (2 Parties - Complet), Chez T. Hookham, Londres, 1780, 2 ff., 154, 1 f., 166 pp., 1 f. n. ch. (errata) [ Suivi de : ] Lettre de M. de Lessart à Madame N., s.l.n.d., 14 pp. et 1 f. blanc [ Suivi de : ] Lettres sur les Affaires Présentes, De l'Imprimerie de Ph. D. Pierres, A Paris, 1775, 1 f., 80 pp. et 1 f. n. ch. [ Suivi de : ] Erreur et Désavantage pour l'Etat de ses Emprunts du 7 Janvier & 7 Février 1777, Basle, 1777, 50 pp. avec un tableau dépliant [ Suivi de : ] Mémoire sur les Corvées, 1785, s.l.n.n., 52 pp.
Ce beau recueil réunit 5 ouvrages dont 3 titres rares et importants. Tout d'abord l'édition originale du "Bonheur Public" de Vatard Desaubiez, maître de forges, bien complète de ses deux tomes (INED, 1353). Ensuite l'édition originale des "Lettres sur les Affaires Présentes" publiées anonymement par le marquis François de Barbé-Marbois (1745-1837). Elle contient une première et unique lettre dans laquelle l'auteur expose ses réflexions sur la réforme fiscale et la répartition de l’impôt (Quérard, I, 173). Enfin, et surtout, on y trouve la très rare édition originale de "Erreur et Désavantage pour l'Etat de ses Emprunts du 7 Janvier & 7 Février 1777" est attribuée par Barbier à Roch Antoine de Pellissery. Négociant issu de la noblesse de robe, Pelissery (1727-1797) réagit ici à l'emprunt levé par Necker pour le financement du soutien à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. Après avoir envoyé à Vergennes un exemplaire de son ouvrage, très offensant pour Necker, tous les exemplaires de la brochure présents chez lui sont saisis. Le surlendemain, Pelissery explique qu'il en reçut "de nouveaux, que par prudence j'envoyai sur le champ au lieutenant de police, pour qu'il ne me soupçonnât pas d'être le distributeur de ceux qui pourroient se trouver répandus dans Paris". Il n'en est pas moins vite embastillé. Le compte-rendu de son interrogatoire évoque avec précision son ouvrage "contenant 50 pages d'impression" ; on lui demande notamment pour quelles raisons "il s'est livré contre le sieur Necker à des déclamations injurieuses, notamment pag. 4, dans la note au pied de la pag. 15, dans la note pag. 41, & dans la seconde note au pied de la pag. 42". Il restera à la Bastille jusqu'en 1788, puis est transféré à Charenton. Libéré en septembre 1789, il racontera son histoire au public, puis l'on perd sa trace à Marseille en 1792 (Barbier, II, 170 ; INED, 3513). Etat très satisfaisant (le feuillet de titre et le feuillet de privilège des "Lettres sur les Affaires Présentes" sont débrochés, coupes un peu frottées, bon exemplaire par ailleurs).