Barante promet de trouver un poste pour le neveu de quelquun (le destinataire nous est inconnu) :...Je noublie pas M. Votre neveu ; Il ny a pas encore de vacances qui mait permis de le placer selon vos desirs ; mais soyez bien persuadé que je ne négligerai point les occasions qui moffriront les moyens de prendre à son égard une disposition qui vous soit agréable... Dans la deuxième lettre, Barante écrit à Jean-Baptiste Gail quil regrette de ne pouvoir tenir une promesse faite à ce dernier et fait référence à une note quil a reçu de lui : ...Vous etes bien bon, monsieur, de penser encore à cette marque de bienveillance que vous avez voulu (sic) me donner. Jai fort regretté de ne plus être à portée de vous tenir la promesse que je vous avais faite. Ceut été pour moi un grand plaisir. Il me semble que la note dont vous me parler (sic) contenait seulement mon nom. Je le joins ici : Amable Guillaume Prosper Baron de Barante Pair de France...Jean-Baptiste Gail (1755-1829) était un helléniste français qui fut professeur adjoint au Collège de France et nommé titulaire de la chaire de langue et littérature grecques en 1792. Il fut également nommé conservateur des manuscrits grecs de la Bibliothèque royale par Louis XVIII. Barante a signé un brevet de pension discerné à ...Viazd Louis-René… qui fut …quatorze ans, six mois, onze jours… …directeur des contributions indirectes…Après la Seconde Restauration, Barante fut nommé conseiller dÉtat et secrétaire général du Ministère de lIntérieur par Louis XVIII, avant dêtre nommé directeur général des contributions indirectes. Barante était un libéral et soutint notamment la monarchie de Juillet. Il fut pair de France de 1819 à juillet 1830.
signé Barante, Directeur général de l’Administration des Contributions indirectes. Une pièce, in-folio, 1 p. 1/2, imprimée et complétée à la main, du dix-neuf octobre 1818.
Auteur de “Histoire des Ducs de Bourgogne”, homme d’État et Académicien, né à Riom dans le Puy de Dôme (1782-1866).
Phone number : 06 60 22 21 35
A Paris, A la librairie française de Ladvocat, 1821. In-8 de [4]-II-256 pages, demi-basane brune, dos lisse.
Edition originale. Une des contributions majeures et en quelques sortes prophétique sur le débat naissant de la décentralisation. L'auteur, opposé aux Ultras et partisan d'un libéralisme aristocratique, propose un système administratif décentralisé "car il existe des intérêts locaux et des relations du gouvernement avec les citoyens dont l'administration centrale et ministérielle ne peut rester chargée avec efficacité". Il propose donc de soumettre les agents inférieurs au contrôle et à la surveillance des délégués de l'intérêt local, comme il a imposé à ses ministres le contrôle et la surveillance des délégués de l'intérêt général; "car une hiérarchie progressive établirait une chaîne non interrompue entre le monarque et ses sujets". Quérard, I, 170.
A Paris, A la librairie française de Ladvocat, 1821. In-8 de [4]-II-256 pages, demi-basane tabac, dos lisse orné de filets, roulettes et titre dorés, tranches jaunes. Petit manque à la coiffe supérieure, rousseurs éparses.
Edition originale. Une des contributions majeures et en quelques sortes prophétique sur le débat naissant de la décentralisation. L'auteur, opposé aux Ultras et partisan d'un libéralisme aristocratique, propose un système administratif décentralisé "car il existe des intérêts locaux et des relations du gouvernement avec les citoyens dont l'administration centrale et ministérielle ne peut rester chargée avec efficacité". Il propose donc de soumettre les agents inférieurs au contrôle et à la surveillance des délégués de l'intérêt local, comme il a imposé à ses ministres le contrôle et la surveillance des délégués de l'intérêt général; "car une hiérarchie progressive établirait une chaîne non interrompue entre le monarque et ses sujets". Quérard, I, 170.