S.n., Paris 5 Juin 1889, 13,5x21cm, une page et demie + une enveloppe.
Lettre autographe datée et signée de Théodore de Banville (21 lignes à l'encre noire) à Eugène Vallée concernant la prochaine parution chez Alphonse Lemerre de ses Ouevres complètes et notamment des jeux d'épreuves. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Enveloppe jointe. Théodore de Banville précise ses intentions en témoignant toute sa confiance à Jacques Madeleine, correcteur chez Alphonse Lemerre :"Les épreuves devront être donc adressées, non pas à moi, mais à M. Jacques Madeleine... M. Madeleine est au courant de toutes mes idées et connaît mes ouvrages, aussi bien que je les connais moi-même. Il corrigera les épreuves avec le soin dont il ne se départ jamais, et me consultera par lettres, toutes les fois que cela pourra être nécessaire." Nonobstant le fait de séjourner dans la Nièvre, le poète restera joignable pour toute autre question et communique pour cela son adresse à Eugène Vallée. Nous joignons également un télégramme adressé par Eugène Vallée à Théodore de Banville lui posant cette question : "Prière à Monsieur Th. de Banville de bien vouloir indiquer en quelle année a été publié Nous tous." Nous joignons aussi une invitation à l'office d'enterrement de Théodore de Banville en l'église Saint-Sulspice le lundi 16 Mars 1891 ; l'invitation à l'inauguration du monument érigé en l'honneur du poète dans le jardin du Luxembourg le 27 Novembre 1892. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, Les Bibliophiles de l'Automobile-Club de France, 1933. In-4, en feuilles, sous chemise et emboitage cartonnés, dos lisse, pièce de titre bleu, titre doré, XVII- 204 pp., 43 lith. originales en coul. dont le front., jolis culs-de-lampe en coul., table des ill., liste des membres du Club. Il a été tiré de cet ouvrage 130 ex. sur vélin de papeteries d'arches filigrané au monogramme de la Compagnie des Bibliophiles, tous numérotés. Celui-ci : N° 3 imprimé spécialement pour le Vicomte de la Rochefoucauld.
"Belle publication qui a obtenu le grand prix de la Société nationale des Beaux-Arts en 1933". (Monod, I-933). Petites usures à l'emboitage, bel exemplaire. - Frais de port : -France 8,45 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.
22/02/1881 ...Éclaircissons le scénario !... décide Banville. En effet, lors dune visite que sa femme vient de faire à Mme Richepin, son mari sest exclamé ...« Ah ! que nous sommes heureux de diner avec vous jeudi chez Madame Dartois ! »... Or Banville na reçu aucune invitation et sinterroge : ou Richepin s'est trompé et le diner est prévu un autre jour, ou bien leur hôte a tout simplement oublié denvoyer linvitation et lattendra vainement. C'est pourquoi Banville ...adresse ce mot pour éviter un quiproquo...Considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, Théodore de Banville unit dans son œuvre le Romantisme et le Parnasse dont il était le précurseur.
Banville ne sait pas où habite Philoxème, ...je ne le vois jamais, ne le rencontre jamais, ne sais absolument pas quel endroit il fréquente… Et comme il ne va ...dans aucun lieu public depuis plus de deux mois..., il ne voit aucun moyen de lui faire parvenir la lettre que souhaitais lui faire parvenir son ami.Théodore de Banville est considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, il était ami avec Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier.Philoxème Boyer est un poète, disciple enthousiaste de Victor Hugo, comme Banville, avec lequel il écrit Le Feuilleton dAristophane et Le cousin du Roi en 1858. Il meurt en 1867.
13/08 Dans cette lettre, Banville annonçait à Aubryet un sonnet quil venait décrire à son intention. …Puisse-t-il plaire à vous dabord et ensuite à lunivers…On joint un A.S « Théodore de Banville » à Eugène Crepet, Paris, le 15 novembre 1861, 1/2 p.in-8 oblong avec reste de colle, ne nuisant pas à la lisibilité du texte. Notice comptable : …Reçu de M. Eugène Crepet la somme de Quarante Francs, à valoir sur mes notices littéraires…Théodore de Banville est considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, il était ami avec Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier.
Belle ballade apologétique en lhonneur du poète François Villon, écrite pour figurer en introduction de la traduction des œuvres de Villon par Payne…A toi salut, Cher Payne ! En vers anglais / Tu mets Villon, que notre vigne inspire ? / Entre les fous, aieux de Rabelais, / O bons rythmeurs du pays de Shakespeare / Vous en pouviez, je crois, choisir un pire. / Ce doux railleur, au plaisir assidu, / Naima rien tant que le fruit défendu. / Son perruquier farouche était la brise, / Et son humeur, celle dun chien perdu. / Prenez Villon, cest une bonne prise/ Ce vagabond, pareil aux feux-follets, / Contre la faim et débat et conspire. / Epris du luth moins que des flageolets, / Cest à charmer Jeanneton quil aspire / Un cabaret fut son joyeuxempire / Si bon garçon quil fut presque pendu…Banville, dans cette lettre, donne à son correspondant les informations demandées : …Il nexiste pas de portrait de Villon, si ce nest dabsolument chimérique. Mon ami, M. Alphonse Pagès, qui est un grand trouveur en a en vain cherché un lorsquil a fait sa publication intitulée Les Grands Poëtes Français et cest le seul poëte dont il nait pu donner le portrait. Mais dans sa livraison consacrée à Villon il donne une très curieuse vignette représentant des pendus et de très curieux fac-simile…
25/02/1885 En 1881, le poète, désolé, ne peut répondre à la demande de son ami Dumont. …Jai disposé de mes vers à Victor Hugo pour le National, où ils mont été demandés depuis la première annonce qui en a été faite. Vous savez que jécris au National depuis sa fondation, cest à dire depuis douze ans ; mais il y a eu dautres motifs plus absolus. Plusieurs des membres du comité dorganisation de la fête de Victor Hugo sont en même temps rédacteur du National ; aussi ont-ils du désirer que ce journal publiât ce qui se rapporte à la représentation du Trocadéro… Enfin, Gil Blas ne sétait pas montré très enthousiaste et Banville a donc cru pouvoir disposer plus librement de ses vers.Joint : B.A.S. "Théodore de Banville" à "Mon cher confrère". S.l., mardi 12 avril, s.d. 1 page in-12 sur papier de deuil. Souffrant, il avertit quil ne pourra pas assurer son article du lendemain, il fera, par contre, celui du vendredi.Le journal Le National est un quotidien créé en 1830 par Adolphe Thiers, Armand Carrel, François-Auguste Mignet et Auguste Sautelet. Gil Blas est aussi un quotidien français crée en 1879 par Auguste Dumont.
Théodore de Banville encourage son ami Arsène Houssaye à rendre visite à Mr de Beaufort [directeur du théâtre du Vaudeville]. Il lexhorte ...Ny manquez pas, si cest possible ! et surtout rappelez vous bien comment la situation est posée ; M. de Beaufort ma dit hier soir : - Eh bien croyez vous définitivement que M. Houssaye consentira à donner sa pièce ici ? Basez vous là dessus. Allez y, par grâce ; beaucoup de politesse (naturellement) mais vous êtes lhomme quon va chercher chez lui, en un mot le maître de la situation !...A ce même ami, le poète communique ladresse de son dentiste qui est ...le dentiste et lami de Provost, de Monrose et de presque toute la Comédie Française [...] Plus que jamais je suis enchanté de sa drogue. Si elle ne guérit pas, elle supprime assurément la douleur. Quant à lAcadémie, mon cher Arsène, le jour où je me présenterai, je compte sur votre voix certainement, et sur celle de Gautier peut-être...Arsène Houssaye (1814-1896) est un homme de lettres, administrateur de la Comédie-Française de 1848 à 1856.
En 1889, Banville réagit à une carte dinvitation pour une exposition quil a reçu et dont il se déclare touché : …Jirai vous en remercier dès que Paris aura retrouvé sa figure naturelle…On joint un B.A.S « Théodore de Banville » à « mon cher ami », Paris, 7 août 1879, 1/2 p. in-8. Invitation à prendre le thé : ...Le but est de causer…
Henri Didier 1942 1 vol. broché in-8, broché, 458 pp., croquis inédit de Banville par Baudelaire en frontispice et 12 planches hors-texte, bibliographie et index. Edition originale du tirage courant. Excellent état général.
Alençon, Poulet-Malassis et de Broise, 1857 In-12 de (2) ff., XX, 243 pp., maroquin vert, plats ornés d'un double encadrement de filets dorés avec fleurons aux angles, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées, couvertures conservées (reliure de l'époque).
"Edition originale du plus recherché de tous les livres du poète. Beau frontispice à l'eau-forte par Bracquemond d'après un dessin de Ch. Voillemot. Une planche dépliante de musique de Ch. Delioux pour Les Triolets. ""Ce volume extraordinaire, pour lequel Banville endosse le costume du funambule, du saltimbanque, est sans doute un des plus sarcastiques recueils contre la bourgeoisie du Second Empire"" (Oberlé, Brézol, Devaux, Théodore de Banville, 1991, n° 12). Rappelons que les Fleurs du Mal parurent chez le même éditeur quelques mois après les Odes. A cette époque, les relations entre Baudelaire et Banville n'étaient pas très chaleureuses. La comédienne Marie Daubrun en était la cause : elle avait quitté Baudelaire pour vivre avec Banville. Très bel exemplaire, pratiquement sans rousseurs, en reliure de l'époque. Gérard Oberlé, Auguste Poulet-Malassis, n° 153 à 155."
Paris, M. Lévy, 1859 ; in-12, br. - 2ff.-300pp. Non rogné, très rares rousseurs. Bon exemplaire dans sa condition d'origine.
Dans cette seconde édition Th. de Banville tient compte des observations et critiques qui lui ont été faites deux ans plus tôt, lors de la première parution des Odes chez Poulet-Malassis. Il n'y a rien retranché cependant, ajoutant et corrigeant pour que la fantaisie s'affirme davantage que la satyre. L'oeuvre n'a rien perdu de son mordant et de sa critique à l'égard de la bourgeoisie qu'il définit ainsi dans une réédition de 1874 : "...bourgeois signifiait l'homme qui n'a d'autre culte que celui de la pièce de cent sous, d'autre idéal que la conservation de sa peau, et qui en poésie aime la romance sentimentale, et dans les arts plastiques la lithographie coloriée. Aussi ne devra-t-on pas s'étonner de voir que j'ai traité comme des scélérats des hommes fort honnêtes d'ailleurs, qui n'avaient que le tort (et il suffit) d'exercer le génie et d'appartenir à ce que Henri Monnier à justement nommé : la religion des imbéciles !"Dans le catalogue que les Librairies Oberlé, Brézol et Devaux consacrèrent au poète à l'occasion du centenaire de sa mort (Moulins 1991), on peut lire ces mots, presque aussi lyriques que ceux adressés à Banville par Victor Hugo et placés en tête de la seconde édition : Dans "ce volume extraordinaire, Banville endosse le costume du funambule, du saltinbanque [...]. Oublier le vulgaire odieux, le convenu, le factice, les phrases creuses des politicards, la bêtise candide, les banalités pompeuses, les décors hideux des "intérieurs" aux faux bronzes et lampes roses, les coulisses des ménages pharisiens, les femmes plus rapaces que les usuriers, les faux diamants, les fausses vertus, la gaité postiche, les bourgeois de province [...] Oublier tout cela, quitter la terre et s'élever jusqu'aux éthers d'où l'on ne peut apercevoir le lugubre habit des notaires et des épiciers. [...] Le saut du tremplin envoie le funambule vers les étoiles, dans cet espace où règne la Beauté". La première édition des Odes avait parue quelques mois avant les "Fleurs du Mal" de Baudelaire.
ARENE (Paul), BANVILLE (Théodore de), CLADEL (Léon), GINISTY (Paul), MAUPASSANT (Guy de), MENDES (Catulle).
Reference : 117624
(1887)
Paris C. Marpon et E. Flammarion [1887] 1 vol. relié 3 tomes reliés en 1 vol. in-8, bradel demi-percaline bleue à coins, pièce de titre bordeaux et fleuron doré au dos, 3 couvertures illustrées conservées, 141 pp. (pagination continue), illustrations en noir de Combat, Gorguet, Myrbach, Caran d'Ache, Gambard, Anquetin et Eugène Courboin. Réunion complète en édition originale des trois recueils de contes précédemment publiés dans les pages de Gil Blas : Paul Arène "Les coups de fusil", Théodore de Banville "La dame anglaise", Léon Cladel, "Ça ! non", Paul Ginisty "La demoiselle en deuil", Grosclaude "La jolie parfumeuse", Paul Hervieu "Le taureau du Jouvet", René Maizeroy "Thérèse Vigneaux", Guy de Maupassant "Un échec", Catulle Mendès "Le prix de la gloire", Joseph Montet "La balle de Pierrot", Armand Silvestre "Le melon pastoral". Coins un peu usés, sinon bon exemplaire.
1 vol. in-12 reliure postérieure demi-basane rouge, dos à 5 nerfs, couvertures conservées, Alphonse Lemerre, Paris, 1867, 2 ff., 234 pp. et 1 f. n. ch. avec 2 ff. ajoutés : Les Hommes Nouveaux, dessin de Gill (Théodore de Banville)
Bon exemplaire de l'édition originale, complet des couvertures d'origine et enrichi en feuillet blanc d'une carte de visite de Théodore de Banville, et in fine d'un numéro replié des "Hommes Nouveaux" avec un beau dessin en couleurs de Gill. Bon exemplaire (ex-libris en garde). Vicaire, I, 270
Par Théodore de Banville. Les parisiennes de Paris (croquis de femmes et de comédiennes), Les noces de Médéric, Un valet comme on n'en voit pas, La vie et la mort de Minette, Sylvanie, Le festin des titans, l'illustre théâtre.Édition originalesur papier courant.Paris, Poulet- Malassis et de Broise, libraires-éditeurs - 1859 - 402 pages. Portrait de Théodore de Banville collé en frontispice.Reliure demi-vélin blanc de l'époque. Dos lisse orné avec pièce de titre et auteur. Couvertures et dos conservés. Pas de rousseur. Très bon état. Format in-12°(19x13).
1872 Le poète s'excuse de répondre si tard à son invitation et regrette de ne pouvoir l'accepter. ...J'aurais été on ne peut plus heureux de me réunir chez vous à des personnes pour lesquelles j'ai toute admiration et toute sympathie ; mais (...) à mon très grand regret, le déplorable état de ma santé me prive de ce grand plaisir...Poète amoureux de la rime, Théodore de Banville est l'auteur de recueils en vers tels Odes funambulesques (1857) qui fit l'admiration de Sainte-Beuve ou les Exilés (1867). Nous lui devons également des pièces comme Le cousin du roi (1857) et Gringoire (1866) ainsi que l'ouvrage Trente-six ballades joyeuses (1873) dans lesquel il fait revivre à merveille l'esprit de Villon.
09/12/1889 Charmante invitation à Ernest d'Hervilly [1839-1911, journaliste, écrivain, poète et dramaturge] : …Demain mes salons imite dAltorf les chemins. Vous êtes attendu à diner pour boire à tasse pleine les vins fumeux…On joint une C.A.S. « Théodore de Banville ». Paris, 9 décembre 1889. 2 pp. in-12 oblong.Banville est très souffrant et na pu, de ce fait, passer au journal. …Auriez-vous lextrême bonté de menvoyer largent du mois de Novembre… demande-t-il en notant au verso de la carte la liste des parutions.
…Retenu ici par des affaires très impérieuses, il mest impossible daccepter linvitation que madresse lassociation des artistes et écrivains espagnols… regrette-t-il. Il aurait voulu participer à ce congrès …où seront traitées de si hautes et importantes questions littéraires…Joint : B.A.S. "Théodore de Banville" à "Mon cher confrère". Paris, 13 janvier s.d. page in-8. Invitation à venir le voir …nous causerons, et nous tacherons de faire pour le mieux…
CHALEUREUSE LETTRE DE REMERCIEMENTS.…Que vous êtes bon de me donner tout de suite et avant quon nait le droit de la savoir une si heureuse nouvelle !... sexclame le poète. Il reconnait là …lexquise et précieuse amitié… de son correspondant. Il ajoute …Vous ne pouviez pas me causer une meilleure joie. Votre petit mot marrive quand je suis seul à la maison ; mais comme ma femme sera contente en rentrant, grâce à vous ! Je vous dis tout de suite merci, en courant ; mais nous vous remercions tous, et du meilleur de nos cœurs…Poète amoureux de la rime, Théodore de Banville est lauteur de recueils en vers tels Odes funambulesques (1857) qui fit ladmiration de Sainte-Beuve ou Les exilés (1867). Nous lui devons également des pièces comme Le cousin du roi (1857) et Gringoire (1866) ainsi que louvrage Trente-six ballades, joyeuses (1873) dans lequel il fait revivre à merveille lesprit de Villon.
S.n., Paris 6 Décembre 1862, 13,5x21cm, une page.
Lettre autographe datée et signée de Théodore de Banville (12 lignes à l'encre noire) s'expliquant sur sa manière d'écrire des vers. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. La lettre a été montée sur onglet, puis insérée dans un livre avant d'en être extraite. Infimes manques angulaires sans gravité sur le feuillet. Théodore de Banville veut faire revivre, à travers ses vers, son illustre prédécesseur Pierre de Ronsard mais reste lucide quant à l'accueil que lui réservera le public parisien :"Certes, c'est là une piètre nouvelle pour le monde parisien, et cependant ne me refusez pas un petit mot là dessus dans votre courrier, ne sera-ce pas là de la vraie charité ? " - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
G. Charpentier & Cie, Paris 1890, 12x18,5cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Dos factice et renforcé à l'aide d'une pièce de toile adhésive, petits manques marginaux sur les plats, quelques petites rousseurs sans gravité. Précieux envoi autographe signé de Théodore de Banville : "A Leconte de Lisle avec la plus fidèle admiration. Théodore de Banville." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Cadart et Luquet, 1865. 1 vol. petit in-4. Percaline éditeur brune, titre doré encadré d'un ornement doré, filets à froid en encadrement.
"Odelettes et Versiculets par Théodore de Banville".Édition originale des poésies de Théodore de Banville. Cet almanach contient un frontispice et 12 planches gravées à l'eau-forte par G. de Boret, correspondant aux 12 mois de l'année.Préface par Albert de la Fizelière Un feuillet présentant les collections d'eaux-fortes en vente chez MM. Cadart et Luquet relié in-fine.Très bel almanach qui ne connut que 2 éditions (1865 et 1866) selon Grand-Carteret.Animée par Felix Bracquemond, A. Delâtre et A. Cadart, la Société des Aquafortistes, créée en 1862, s’était donnée pour but de défendre et promouvoir l’eau-forte artistique. Manet fut l’un de ses membres éminents.Imprimerie Delâtre. Petite décoloration en marge des plats.Vicaire, I, 268.
01/07/1885 Banville est à la campagne où il est arrivé souffrant. …Jespère dans le calme et dans le bon air pour me remettre sur pied. Je nai pas encore les Tubéreuses qui ont du arriver chez moi à Paris. Je vais marranger pour me les faire envoyer. De même pour ce luxueux présent dont je devrais vous gronder ! Vous êtes mille fois trop bon de vous être rappelé ma prédilection pour ce délicieux chocolat Casate [...]. Mais croyez que les Tubéreuses seront lues tout de suite avec la plus fraternelle sympathie ; et pour être appréciées, navaient pas besoin de la friandise qui les accompagne !...Cette lettre est sans doute adressée à Georges de Lys (nom de plume de Georges Fontaine de Bonnerive - 1855-1931), officier et écrivain. Il publie en 1884 un recueil de poèmes Les Tubéreuses.
1851: Appelé à Châteaudun par une lettre pressante de sa bien aimée sœur, il a dû quitter Paris sans pouvoir dire adieu à son destinataire. Il sera à nouveau à Paris le mercredi 9 à 5 heures au plus tard. 1884: Il recommande à Georges Charpentier un jeune homme auquel il s'intéresse beaucoup, Joséphin Peladan, quil lui envoie avec ...un roman très nouveau, très puissant, très original...