Lettres à un ami. Poulet-Malassis et de Broise, Paris, 1861. In-16 gr. (mm. 186x117), brossura orig. verde, pp. (12),221. Raccolta di lettere del poeta e letterato francese Théodore de Banville (1823-1891), che riguardano le Alpi Marittime, Nizza e Monaco. Rara "edizione originale", in tiratura limitata. Cfr. Lorenz,I, p. 129.Esempl. ben conservato.
Paris Alphonse Lemerre, éditeur sd II p+355p 1 volume IN12. Reliure d'époque en demi basane sombre à coins. Dos à nerfs avec pièces de titre et d'auteur orné de caissons dorés.Tête dorée. Frontispice.
Paris Calmann-lévy, éditeurs. sd 75p 1 volume In12 broché. Couverture imprimée. En partie non-coupé.
Paris Alphonse Lemerre, éditeur sd 394p 1 volume IN12. Reliure en demi cgagrin tabac. Dos à nerfs orné et titré. Couverture et dos conservés.Ouvrage orné d'un frontispice.
Paris, Editions D’Aujourd’hui 1976, 185x135mm, 300pages, broché. Cachet de possesseur sur la page de garde supérieure. Exemplaire sur papier offset numéroté 22/400. Cette réédition est conforme à la 2ème édition, en partie originale - Michel Lévy 1859. Bel exemplaire.
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Paris, Librairie Alphonse Lemerre sans date, vers 1859, 160x90mm, frontispice, 394pages, broché. Bon état.
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Paris, Alphonse Lemerre sans date, vers 1890, 160x95mm, frontispice, II - 355pages, broché. Bon état.
bandeaux, lettrines, culs-de-lampe, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal
Paris, La Connaissance 1921, 195x130mm, frontispice, 225pages, broché. Couverture à rabats. Edition originale sur papier hollande van Gelder Zonen au filigrane La Connaissance, numérotée n.° 128 / 470, deuxième tirage après 10 exemplaires sur papier japon impérial ou Chine et avant 490 exemplaires sur paper Vergé de pur fil Lafuma. Bel exemplaire.
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Paris, La Connaissance 1921, 200x135mm, 225pages, broché. reliure pleine basane. Auteur et titre dorés au dos. Couvertures conservées. Edition orignale: un des 490 exemplaires sur Vergé de pur fil Lafuma au filigrane “La Connaissance”, numéroté, n.° 767. Ex-libris. Nom du possesseur sur le haut de la page de garde supérieure. Bel exemplaire.
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Théodore de Banville, Recueil contenant poèmes de et autour de Banville, in-4. Notre recueil contient : Ode à Théodore de Banville, de Jean Richepin. Copie que nous pensons de son secrétaire Alfred Pouthier (les deux écritures sont très proches et il est parfois difficile de faire la différence). 3p. Ce poème a été publié dans L'Artiste en 1893 (p.73-74). Poème « Le Festin des Dieux » de Théodore de Banville. Poème entièrement autographe, 11pœ, non signé. Feuillet de titre ajouté, probablement de la main d'Alfred Pouthier. Ce très long poème, daté septembre 1866, fut publié dans Les Exilés (Paris, Lemerre, 1867). Copie définitive probablement en vue de l'édition, mise au propre avec 3 corrections autographes. Les corrections apportées donnent bien la version éditée. Poème « L'illustre théâtre » de Théodore de Banville. Poème entièrement autographe, 3pœ, non signé. Feuillet de titre ajouté, probablement de la main d'Alfred Pouthier. Ce poème, composé de 17 quatrains en alexandrins. Ce poème nous semble inédit. Il porte toutefois le titre d'un texte publié en 1866 dans Les Parisiennes de Paris. Poème « A Théodore de Banville - Ballade » de Maurice Bouchor. Copie probablement de la main de Pouthier. Poème édité en 1876 dans La république des Lettres. L'ensemble est relié dans une modeste reliure demi-percaline avec deux portraits de Banville et le numéro du journal Les hommes d'aujourd'hui consacré à Banville. Magnifique recueil avec deux longs poèmes autographes de Banville.
Phone number : +33 6 30 94 80 72
S.n., Paris 5 Juin 1889, 13,5x21cm, une page et demie + une enveloppe.
Lettre autographe datée et signée de Théodore de Banville (21 lignes à l'encre noire) à Eugène Vallée concernant la prochaine parution chez Alphonse Lemerre de ses Ouevres complètes et notamment des jeux d'épreuves. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Enveloppe jointe. Théodore de Banville précise ses intentions en témoignant toute sa confiance à Jacques Madeleine, correcteur chez Alphonse Lemerre :"Les épreuves devront être donc adressées, non pas à moi, mais à M. Jacques Madeleine... M. Madeleine est au courant de toutes mes idées et connaît mes ouvrages, aussi bien que je les connais moi-même. Il corrigera les épreuves avec le soin dont il ne se départ jamais, et me consultera par lettres, toutes les fois que cela pourra être nécessaire." Nonobstant le fait de séjourner dans la Nièvre, le poète restera joignable pour toute autre question et communique pour cela son adresse à Eugène Vallée. Nous joignons également un télégramme adressé par Eugène Vallée à Théodore de Banville lui posant cette question : "Prière à Monsieur Th. de Banville de bien vouloir indiquer en quelle année a été publié Nous tous." Nous joignons aussi une invitation à l'office d'enterrement de Théodore de Banville en l'église Saint-Sulspice le lundi 16 Mars 1891 ; l'invitation à l'inauguration du monument érigé en l'honneur du poète dans le jardin du Luxembourg le 27 Novembre 1892. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.
22/02/1881 ...Éclaircissons le scénario !... décide Banville. En effet, lors dune visite que sa femme vient de faire à Mme Richepin, son mari sest exclamé ...« Ah ! que nous sommes heureux de diner avec vous jeudi chez Madame Dartois ! »... Or Banville na reçu aucune invitation et sinterroge : ou Richepin s'est trompé et le diner est prévu un autre jour, ou bien leur hôte a tout simplement oublié denvoyer linvitation et lattendra vainement. C'est pourquoi Banville ...adresse ce mot pour éviter un quiproquo...Considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, Théodore de Banville unit dans son œuvre le Romantisme et le Parnasse dont il était le précurseur.
Banville ne sait pas où habite Philoxème, ...je ne le vois jamais, ne le rencontre jamais, ne sais absolument pas quel endroit il fréquente… Et comme il ne va ...dans aucun lieu public depuis plus de deux mois..., il ne voit aucun moyen de lui faire parvenir la lettre que souhaitais lui faire parvenir son ami.Théodore de Banville est considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, il était ami avec Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier.Philoxème Boyer est un poète, disciple enthousiaste de Victor Hugo, comme Banville, avec lequel il écrit Le Feuilleton dAristophane et Le cousin du Roi en 1858. Il meurt en 1867.
13/08 Dans cette lettre, Banville annonçait à Aubryet un sonnet quil venait décrire à son intention. …Puisse-t-il plaire à vous dabord et ensuite à lunivers…On joint un A.S « Théodore de Banville » à Eugène Crepet, Paris, le 15 novembre 1861, 1/2 p.in-8 oblong avec reste de colle, ne nuisant pas à la lisibilité du texte. Notice comptable : …Reçu de M. Eugène Crepet la somme de Quarante Francs, à valoir sur mes notices littéraires…Théodore de Banville est considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, il était ami avec Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier.
Théodore de Banville (1823-1891), poète. L.A.S., lundi 22 janvier [1855], 3p in-8. Très belle lettre au journaliste Louis Lucas, alors rédacteur en chef de l'éphémère Journal des novateurs dans l'industrie, les sciences et les arts : « Mon cher Lucas, Serais-je indiscret (je voudrais bien ne pas l'être car jamais la nécessité n'a été plus pressante) en vous demandant à puiser dans votre bourse pour la même somme que le mois dernier ? Je n'ai pas pu vous revoir et savoir si vous aviez été content de mon petit travail, à l'impression. Mais j'ai mille projets, et suis tout vôtre. S'il vous convient de me faire faire n'importe quelle besogne pour votre journal, je l'accomplirai amoureusement, en poète et avec une exactitude de chronomètre. Nous n'avons pas parlé d'argent, mais si peu que puisse payer à sa naissance le journal des Novateurs, ce sera bien et ce sera assez. Etre avec vous est pour moi une raison très déterminante. Je ne regarderais donc pas à la peine pour m'acquitter, et même sans la cruelle épreuve que je traverse, j'aurais été trop heureux de vous offrir fraternellement mon concours pour le seul plaisir de coopérer avec vous à fonder une chose qui existera, j'en suis certain. Encore une fois mon cher Lucas, c'est à l'ami que je m'adresse ; faites le possible ; au moment où nous sommes c'est faire l'impossible ! Je recopierai ce soir pour vous l'envoyer un tout petit opuscule, que vous jugerez. Mes respects bien empressés à Madame, et à vous toutes les amitiés de votre dévoué Th de Banville ». Banville avait en effet publié dans le numéro 3 (13 janvier) une longue poésie de ses Orientales : La vielle presse. C'est aussi la seule participation de Banville à ce journal. Ce poème ne fut toutefois pas publié dans les Orientales (1875) mais bien plus tôt dans ses Odes funambulesques (1857). Louis Lucas, sur lequel on sait peu de chose avait aussi été rédacteur en chef du journal Le dix décembre, pendant moins de deux ans. Il s'agissait d'un journal bonapartiste. Il a aussi publié plusieurs ouvrages dont Une Révolution dans la Musique (Paris, Paulin et Lechevalier, 1849, réédité en 1854 sous le titre L'Acoustique nouvelle) préfacé par Banville. Petits trous dans les deux feuillets (probablement dus à un classement ancien). Très intéressant courrier. [356]
Belle ballade apologétique en lhonneur du poète François Villon, écrite pour figurer en introduction de la traduction des œuvres de Villon par Payne…A toi salut, Cher Payne ! En vers anglais / Tu mets Villon, que notre vigne inspire ? / Entre les fous, aieux de Rabelais, / O bons rythmeurs du pays de Shakespeare / Vous en pouviez, je crois, choisir un pire. / Ce doux railleur, au plaisir assidu, / Naima rien tant que le fruit défendu. / Son perruquier farouche était la brise, / Et son humeur, celle dun chien perdu. / Prenez Villon, cest une bonne prise/ Ce vagabond, pareil aux feux-follets, / Contre la faim et débat et conspire. / Epris du luth moins que des flageolets, / Cest à charmer Jeanneton quil aspire / Un cabaret fut son joyeuxempire / Si bon garçon quil fut presque pendu…Banville, dans cette lettre, donne à son correspondant les informations demandées : …Il nexiste pas de portrait de Villon, si ce nest dabsolument chimérique. Mon ami, M. Alphonse Pagès, qui est un grand trouveur en a en vain cherché un lorsquil a fait sa publication intitulée Les Grands Poëtes Français et cest le seul poëte dont il nait pu donner le portrait. Mais dans sa livraison consacrée à Villon il donne une très curieuse vignette représentant des pendus et de très curieux fac-simile…
25/02/1885 En 1881, le poète, désolé, ne peut répondre à la demande de son ami Dumont. …Jai disposé de mes vers à Victor Hugo pour le National, où ils mont été demandés depuis la première annonce qui en a été faite. Vous savez que jécris au National depuis sa fondation, cest à dire depuis douze ans ; mais il y a eu dautres motifs plus absolus. Plusieurs des membres du comité dorganisation de la fête de Victor Hugo sont en même temps rédacteur du National ; aussi ont-ils du désirer que ce journal publiât ce qui se rapporte à la représentation du Trocadéro… Enfin, Gil Blas ne sétait pas montré très enthousiaste et Banville a donc cru pouvoir disposer plus librement de ses vers.Joint : B.A.S. "Théodore de Banville" à "Mon cher confrère". S.l., mardi 12 avril, s.d. 1 page in-12 sur papier de deuil. Souffrant, il avertit quil ne pourra pas assurer son article du lendemain, il fera, par contre, celui du vendredi.Le journal Le National est un quotidien créé en 1830 par Adolphe Thiers, Armand Carrel, François-Auguste Mignet et Auguste Sautelet. Gil Blas est aussi un quotidien français crée en 1879 par Auguste Dumont.
Théodore de Banville encourage son ami Arsène Houssaye à rendre visite à Mr de Beaufort [directeur du théâtre du Vaudeville]. Il lexhorte ...Ny manquez pas, si cest possible ! et surtout rappelez vous bien comment la situation est posée ; M. de Beaufort ma dit hier soir : - Eh bien croyez vous définitivement que M. Houssaye consentira à donner sa pièce ici ? Basez vous là dessus. Allez y, par grâce ; beaucoup de politesse (naturellement) mais vous êtes lhomme quon va chercher chez lui, en un mot le maître de la situation !...A ce même ami, le poète communique ladresse de son dentiste qui est ...le dentiste et lami de Provost, de Monrose et de presque toute la Comédie Française [...] Plus que jamais je suis enchanté de sa drogue. Si elle ne guérit pas, elle supprime assurément la douleur. Quant à lAcadémie, mon cher Arsène, le jour où je me présenterai, je compte sur votre voix certainement, et sur celle de Gautier peut-être...Arsène Houssaye (1814-1896) est un homme de lettres, administrateur de la Comédie-Française de 1848 à 1856.
En 1889, Banville réagit à une carte dinvitation pour une exposition quil a reçu et dont il se déclare touché : …Jirai vous en remercier dès que Paris aura retrouvé sa figure naturelle…On joint un B.A.S « Théodore de Banville » à « mon cher ami », Paris, 7 août 1879, 1/2 p. in-8. Invitation à prendre le thé : ...Le but est de causer…
Théodore de Banville (1823-1891), poète. L.A.S., sd [1847?], 1p in-8. A l'écrivain Paul Féval (1816-1887). « Mon cher confrère, J'ai vraiment honte de mon indiscrétion. Pourriez-vous me donner un de ces jours deux places encore, pour moi ? J'ai une jeune amie de huit jours qui compte sur moi pour voir Le Fils du Diable. Si cela se peut, écrivez-moi donc un petit mot pour me dire quel jour je puis aller chercher un billet. Je n'ose pas aller vous voir ; j'ai oublié vos heures. Rappelez-les moi et croyez-moi tout à vous, en toute occasion, Théodore de Banville ». Le Fils du Diable, paru d'abord en roman en 1846, est créé au théâtre de l'Ambigu-Comique le 24 août 1847. Provenance : Jean-Louis Debauve avec son cachet de collection au dos. Rare lettre de jeunesse de Banville dont on remarquera la signature différente et l'écriture qui n'est pas encore en patte de mouche. [362]
Henri Didier 1942 1 vol. broché in-8, broché, 458 pp., croquis inédit de Banville par Baudelaire en frontispice et 12 planches hors-texte, bibliographie et index. Edition originale du tirage courant. Excellent état général.
Alençon, Poulet-Malassis et de Broise, 1857 In-12 de (2) ff., XX, 243 pp., maroquin vert, plats ornés d'un double encadrement de filets dorés avec fleurons aux angles, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées, couvertures conservées (reliure de l'époque).
"Edition originale du plus recherché de tous les livres du poète. Beau frontispice à l'eau-forte par Bracquemond d'après un dessin de Ch. Voillemot. Une planche dépliante de musique de Ch. Delioux pour Les Triolets. ""Ce volume extraordinaire, pour lequel Banville endosse le costume du funambule, du saltimbanque, est sans doute un des plus sarcastiques recueils contre la bourgeoisie du Second Empire"" (Oberlé, Brézol, Devaux, Théodore de Banville, 1991, n° 12). Rappelons que les Fleurs du Mal parurent chez le même éditeur quelques mois après les Odes. A cette époque, les relations entre Baudelaire et Banville n'étaient pas très chaleureuses. La comédienne Marie Daubrun en était la cause : elle avait quitté Baudelaire pour vivre avec Banville. Très bel exemplaire, pratiquement sans rousseurs, en reliure de l'époque. Gérard Oberlé, Auguste Poulet-Malassis, n° 153 à 155."
Paris, M. Lévy, 1859 ; in-12, br. - 2ff.-300pp. Non rogné, très rares rousseurs. Bon exemplaire dans sa condition d'origine.
Dans cette seconde édition Th. de Banville tient compte des observations et critiques qui lui ont été faites deux ans plus tôt, lors de la première parution des Odes chez Poulet-Malassis. Il n'y a rien retranché cependant, ajoutant et corrigeant pour que la fantaisie s'affirme davantage que la satyre. L'oeuvre n'a rien perdu de son mordant et de sa critique à l'égard de la bourgeoisie qu'il définit ainsi dans une réédition de 1874 : "...bourgeois signifiait l'homme qui n'a d'autre culte que celui de la pièce de cent sous, d'autre idéal que la conservation de sa peau, et qui en poésie aime la romance sentimentale, et dans les arts plastiques la lithographie coloriée. Aussi ne devra-t-on pas s'étonner de voir que j'ai traité comme des scélérats des hommes fort honnêtes d'ailleurs, qui n'avaient que le tort (et il suffit) d'exercer le génie et d'appartenir à ce que Henri Monnier à justement nommé : la religion des imbéciles !"Dans le catalogue que les Librairies Oberlé, Brézol et Devaux consacrèrent au poète à l'occasion du centenaire de sa mort (Moulins 1991), on peut lire ces mots, presque aussi lyriques que ceux adressés à Banville par Victor Hugo et placés en tête de la seconde édition : Dans "ce volume extraordinaire, Banville endosse le costume du funambule, du saltinbanque [...]. Oublier le vulgaire odieux, le convenu, le factice, les phrases creuses des politicards, la bêtise candide, les banalités pompeuses, les décors hideux des "intérieurs" aux faux bronzes et lampes roses, les coulisses des ménages pharisiens, les femmes plus rapaces que les usuriers, les faux diamants, les fausses vertus, la gaité postiche, les bourgeois de province [...] Oublier tout cela, quitter la terre et s'élever jusqu'aux éthers d'où l'on ne peut apercevoir le lugubre habit des notaires et des épiciers. [...] Le saut du tremplin envoie le funambule vers les étoiles, dans cet espace où règne la Beauté". La première édition des Odes avait parue quelques mois avant les "Fleurs du Mal" de Baudelaire.
[Théodore de Banville] - LARIVIERE Charles de - [1856-1929] - Littérateur français
Reference : GF27307
2 pages in8 - bon état -
La première page est une présentation de Banville "premier satellite de Hugo, son disciple préféré" - La seconde présente l'Alliance française qui a pour but de "propager la langue française dans le monde et dans les colonies" et le conférencier, spécialiste de Banville, Mr Fuchs - "Vous ne demanderez qu'à applaudir une telle causerie d'esthétique poètique" -