Paris, M. Lévy, 1859 ; in-12, br. - 2ff.-300pp. Non rogné, très rares rousseurs. Bon exemplaire dans sa condition d'origine.
Dans cette seconde édition Th. de Banville tient compte des observations et critiques qui lui ont été faites deux ans plus tôt, lors de la première parution des Odes chez Poulet-Malassis. Il n'y a rien retranché cependant, ajoutant et corrigeant pour que la fantaisie s'affirme davantage que la satyre. L'oeuvre n'a rien perdu de son mordant et de sa critique à l'égard de la bourgeoisie qu'il définit ainsi dans une réédition de 1874 : "...bourgeois signifiait l'homme qui n'a d'autre culte que celui de la pièce de cent sous, d'autre idéal que la conservation de sa peau, et qui en poésie aime la romance sentimentale, et dans les arts plastiques la lithographie coloriée. Aussi ne devra-t-on pas s'étonner de voir que j'ai traité comme des scélérats des hommes fort honnêtes d'ailleurs, qui n'avaient que le tort (et il suffit) d'exercer le génie et d'appartenir à ce que Henri Monnier à justement nommé : la religion des imbéciles !"Dans le catalogue que les Librairies Oberlé, Brézol et Devaux consacrèrent au poète à l'occasion du centenaire de sa mort (Moulins 1991), on peut lire ces mots, presque aussi lyriques que ceux adressés à Banville par Victor Hugo et placés en tête de la seconde édition : Dans "ce volume extraordinaire, Banville endosse le costume du funambule, du saltinbanque [...]. Oublier le vulgaire odieux, le convenu, le factice, les phrases creuses des politicards, la bêtise candide, les banalités pompeuses, les décors hideux des "intérieurs" aux faux bronzes et lampes roses, les coulisses des ménages pharisiens, les femmes plus rapaces que les usuriers, les faux diamants, les fausses vertus, la gaité postiche, les bourgeois de province [...] Oublier tout cela, quitter la terre et s'élever jusqu'aux éthers d'où l'on ne peut apercevoir le lugubre habit des notaires et des épiciers. [...] Le saut du tremplin envoie le funambule vers les étoiles, dans cet espace où règne la Beauté". La première édition des Odes avait parue quelques mois avant les "Fleurs du Mal" de Baudelaire.
Alphonse Lemerre, 1870. In-16 relié (16,3 x 9,6 cm), reliure demi-maroquin marron-vert à coins, couverture imprimée originale conservée, 24 pages. Relié avec "Théophile Gauthier, ode", chez Lemerre, 1872, 16 pages. Théodore de Banville unit dans son uvre le romantisme et le Parnasse, dont il fut lun des précurseurs. Edition originale pour les deux textes.-150g.Lr. - Intérieur bien frais, bon exemplaire, peu courant dans l'édition de 1870.
P., Crès, (coll. "Le Florilège contemporain"), s.d. (circa 1930 - mention de sixième édition) ; in 12, broché. XVI-302 pp. Bon état, en partie non coupé.
Paris, M. Lévy, 1859 ; in-12, br. - 2ff.-300pp. Demi-percaline brune, dos lisse, titre et fleuron dorés. Couvertures non conservées. Faux-titre, titre et dernier feuillet jaunis, des rousseurs.
Seconde édition (la pemière a paru anonymement en 1857), augmentée des pièces signalées au titre, dont la lettre de Hugo : "Je viens de lire vos Odes. Donnez leur l'épithèque de vous voudrez [...] mais sachez bien que vous avez construit là un des monuments lyriques du siècle[...] J'en ai l'ivresse en ce momemnt et je me dirais presque que j'ai trop bu ; mais non on ne boit jamais trop de cette copue d'or de l'idéal."
P., Cadart & Luquet, 1865 ; in-8. Titre gravé-1f. de présentation-12 planches gravées-1f. (catalogue Cadart). Cartonnage d'éditeur, demi-toile noire, plat sup. orné du titre doré. Préface d'Albert de la Fizelière. Des rousseurs.
La Société des Aquafortistes a été fondée par Cadart en 1862 et perdurera jusqu'à sa dissolution 1867 pour raisons financières. Chaque page, gravé par Boret, est le calendrier d'un des mois de l'année, encadré d'une composition illustrant les activités du mois à la manière des livres d'heures médévaux, et accompagné d'un cartouche gravé des textes de Banville.
S.n., Paris 5 Juin 1889, 13,5x21cm, une page et demie + une enveloppe.
Lettre autographe datée et signée de Théodore de Banville (21 lignes à l'encre noire) à Eugène Vallée concernant la prochaine parution chez Alphonse Lemerre de ses Ouevres complètes et notamment des jeux d'épreuves. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Enveloppe jointe. Théodore de Banville précise ses intentions en témoignant toute sa confiance à Jacques Madeleine, correcteur chez Alphonse Lemerre :"Les épreuves devront être donc adressées, non pas à moi, mais à M. Jacques Madeleine... M. Madeleine est au courant de toutes mes idées et connaît mes ouvrages, aussi bien que je les connais moi-même. Il corrigera les épreuves avec le soin dont il ne se départ jamais, et me consultera par lettres, toutes les fois que cela pourra être nécessaire." Nonobstant le fait de séjourner dans la Nièvre, le poète restera joignable pour toute autre question et communique pour cela son adresse à Eugène Vallée. Nous joignons également un télégramme adressé par Eugène Vallée à Théodore de Banville lui posant cette question : "Prière à Monsieur Th. de Banville de bien vouloir indiquer en quelle année a été publié Nous tous." Nous joignons aussi une invitation à l'office d'enterrement de Théodore de Banville en l'église Saint-Sulspice le lundi 16 Mars 1891 ; l'invitation à l'inauguration du monument érigé en l'honneur du poète dans le jardin du Luxembourg le 27 Novembre 1892. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Alençon, (Paris sur la couverture), Poulet Malassis et Broise, 1857 ; in-12. Frontispice-2ff.-XX-243pp.-1 planche dépliante de musique. Demi-veau vert, dos lisse, titre et filets dorés. Couvertures conservées. Vignette ex-libris sur le contreplat sup. Bel exemplaire.
Edition originale tirée à 525 exemplaires, celui-ci sur vélin fin, avec la date d'achevé d'imprimer du XVII février MCCCLVII et la marque au caducée rouge. Titres, lettrines et ornements typographiques imprimés en rouge, texte en italique. Exemplaire contenant la "Méditation poétique" aux pages 41-42 (il existe quatre ou cinq exemplaires avec le texte "Chanson de Catinette" remplacée en cour de tirage car attribuée à A.ug. Vacquerie). (Oberlé, Poulet-Malassis, 153-155)ENRICHI D'UNE LETTRE AUTOGRAPHE de Banville à Clément-Janin, (neveu de Jules Janin) à propos de Jules JANIN (2pp. in-8, à Paris, le 10 octobre 1875).
Paris, Lemerre, 1872 ; petit in-12, VI-1ff.-209pp.-1f.Demie percaline verte, pièce de titre rouge.
Deuxième édition (La 1ère a paru l'année précédente). Les atrocités subies par Paris et les parisiens lors de la guerre franco-prussienne inspirent ces vers chargés d'épouvante, mais aussi d'ironie et d'humour.
P., Lemerre, 1869 in-12, broché. VII-231pp.-1 frontiqpice gravé à l'eu forte par Léopold Flameng. Intérieur très frais, sans rousseurs.
Edition originale sur papier courant. Banville réunit ici des poésies parues dans le Charivari, 12 ans après le grand succès des Odes funambulesques.
P., Edmond Albert, 1863 ; in-12, broché. 72pp. Couverture imprimée, avec de légers frottements au dos et en marge. Petites rousseurs.
Edition originale. Cette fantaisie satirique est une des premières publications de Banville, parue tout dabord en feuilleton en 1863 dans "Le Nain Jaune" et publiée ici pour la première fois en volume.
Paris, Lemerre, 1873 ; in-16, 266pp.Demi chagrin brun, dos à faux-nerfs, titre doré, marqué "TH. D." en pied.
Les Stalactites sont parues en originale en 1846, et sont légèrement modifiées dans cette édition. "Les stalactites caractérisent assez bien les tentatives de cette génération pré-parnassienne, elles nous aident à comprendre la transformation qui s'effectue dans la poésie française de 1840-50" (E.M. Souffrin, Paris, 1942).Dix ans plus tard Banville fait paraître son 3ème recueil de poésies : Odelettes ; les trois derniers poèmes ont été repris en 1872.Améthystes est paru en original en 1862.
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.
22/02/1881 ...Éclaircissons le scénario !... décide Banville. En effet, lors dune visite que sa femme vient de faire à Mme Richepin, son mari sest exclamé ...« Ah ! que nous sommes heureux de diner avec vous jeudi chez Madame Dartois ! »... Or Banville na reçu aucune invitation et sinterroge : ou Richepin s'est trompé et le diner est prévu un autre jour, ou bien leur hôte a tout simplement oublié denvoyer linvitation et lattendra vainement. C'est pourquoi Banville ...adresse ce mot pour éviter un quiproquo...Considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, Théodore de Banville unit dans son œuvre le Romantisme et le Parnasse dont il était le précurseur.
Banville ne sait pas où habite Philoxème, ...je ne le vois jamais, ne le rencontre jamais, ne sais absolument pas quel endroit il fréquente… Et comme il ne va ...dans aucun lieu public depuis plus de deux mois..., il ne voit aucun moyen de lui faire parvenir la lettre que souhaitais lui faire parvenir son ami.Théodore de Banville est considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, il était ami avec Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier.Philoxème Boyer est un poète, disciple enthousiaste de Victor Hugo, comme Banville, avec lequel il écrit Le Feuilleton dAristophane et Le cousin du Roi en 1858. Il meurt en 1867.
13/08 Dans cette lettre, Banville annonçait à Aubryet un sonnet quil venait décrire à son intention. …Puisse-t-il plaire à vous dabord et ensuite à lunivers…On joint un A.S « Théodore de Banville » à Eugène Crepet, Paris, le 15 novembre 1861, 1/2 p.in-8 oblong avec reste de colle, ne nuisant pas à la lisibilité du texte. Notice comptable : …Reçu de M. Eugène Crepet la somme de Quarante Francs, à valoir sur mes notices littéraires…Théodore de Banville est considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, il était ami avec Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier.
Belle ballade apologétique en lhonneur du poète François Villon, écrite pour figurer en introduction de la traduction des œuvres de Villon par Payne…A toi salut, Cher Payne ! En vers anglais / Tu mets Villon, que notre vigne inspire ? / Entre les fous, aieux de Rabelais, / O bons rythmeurs du pays de Shakespeare / Vous en pouviez, je crois, choisir un pire. / Ce doux railleur, au plaisir assidu, / Naima rien tant que le fruit défendu. / Son perruquier farouche était la brise, / Et son humeur, celle dun chien perdu. / Prenez Villon, cest une bonne prise/ Ce vagabond, pareil aux feux-follets, / Contre la faim et débat et conspire. / Epris du luth moins que des flageolets, / Cest à charmer Jeanneton quil aspire / Un cabaret fut son joyeuxempire / Si bon garçon quil fut presque pendu…Banville, dans cette lettre, donne à son correspondant les informations demandées : …Il nexiste pas de portrait de Villon, si ce nest dabsolument chimérique. Mon ami, M. Alphonse Pagès, qui est un grand trouveur en a en vain cherché un lorsquil a fait sa publication intitulée Les Grands Poëtes Français et cest le seul poëte dont il nait pu donner le portrait. Mais dans sa livraison consacrée à Villon il donne une très curieuse vignette représentant des pendus et de très curieux fac-simile…
25/02/1885 En 1881, le poète, désolé, ne peut répondre à la demande de son ami Dumont. …Jai disposé de mes vers à Victor Hugo pour le National, où ils mont été demandés depuis la première annonce qui en a été faite. Vous savez que jécris au National depuis sa fondation, cest à dire depuis douze ans ; mais il y a eu dautres motifs plus absolus. Plusieurs des membres du comité dorganisation de la fête de Victor Hugo sont en même temps rédacteur du National ; aussi ont-ils du désirer que ce journal publiât ce qui se rapporte à la représentation du Trocadéro… Enfin, Gil Blas ne sétait pas montré très enthousiaste et Banville a donc cru pouvoir disposer plus librement de ses vers.Joint : B.A.S. "Théodore de Banville" à "Mon cher confrère". S.l., mardi 12 avril, s.d. 1 page in-12 sur papier de deuil. Souffrant, il avertit quil ne pourra pas assurer son article du lendemain, il fera, par contre, celui du vendredi.Le journal Le National est un quotidien créé en 1830 par Adolphe Thiers, Armand Carrel, François-Auguste Mignet et Auguste Sautelet. Gil Blas est aussi un quotidien français crée en 1879 par Auguste Dumont.
Théodore de Banville encourage son ami Arsène Houssaye à rendre visite à Mr de Beaufort [directeur du théâtre du Vaudeville]. Il lexhorte ...Ny manquez pas, si cest possible ! et surtout rappelez vous bien comment la situation est posée ; M. de Beaufort ma dit hier soir : - Eh bien croyez vous définitivement que M. Houssaye consentira à donner sa pièce ici ? Basez vous là dessus. Allez y, par grâce ; beaucoup de politesse (naturellement) mais vous êtes lhomme quon va chercher chez lui, en un mot le maître de la situation !...A ce même ami, le poète communique ladresse de son dentiste qui est ...le dentiste et lami de Provost, de Monrose et de presque toute la Comédie Française [...] Plus que jamais je suis enchanté de sa drogue. Si elle ne guérit pas, elle supprime assurément la douleur. Quant à lAcadémie, mon cher Arsène, le jour où je me présenterai, je compte sur votre voix certainement, et sur celle de Gautier peut-être...Arsène Houssaye (1814-1896) est un homme de lettres, administrateur de la Comédie-Française de 1848 à 1856.
En 1889, Banville réagit à une carte dinvitation pour une exposition quil a reçu et dont il se déclare touché : …Jirai vous en remercier dès que Paris aura retrouvé sa figure naturelle…On joint un B.A.S « Théodore de Banville » à « mon cher ami », Paris, 7 août 1879, 1/2 p. in-8. Invitation à prendre le thé : ...Le but est de causer…
Henri Didier 1942 1 vol. broché in-8, broché, 458 pp., croquis inédit de Banville par Baudelaire en frontispice et 12 planches hors-texte, bibliographie et index. Edition originale du tirage courant. Excellent état général.
Alençon, Poulet-Malassis et de Broise, 1857 In-12 de (2) ff., XX, 243 pp., maroquin vert, plats ornés d'un double encadrement de filets dorés avec fleurons aux angles, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées, couvertures conservées (reliure de l'époque).
"Edition originale du plus recherché de tous les livres du poète. Beau frontispice à l'eau-forte par Bracquemond d'après un dessin de Ch. Voillemot. Une planche dépliante de musique de Ch. Delioux pour Les Triolets. ""Ce volume extraordinaire, pour lequel Banville endosse le costume du funambule, du saltimbanque, est sans doute un des plus sarcastiques recueils contre la bourgeoisie du Second Empire"" (Oberlé, Brézol, Devaux, Théodore de Banville, 1991, n° 12). Rappelons que les Fleurs du Mal parurent chez le même éditeur quelques mois après les Odes. A cette époque, les relations entre Baudelaire et Banville n'étaient pas très chaleureuses. La comédienne Marie Daubrun en était la cause : elle avait quitté Baudelaire pour vivre avec Banville. Très bel exemplaire, pratiquement sans rousseurs, en reliure de l'époque. Gérard Oberlé, Auguste Poulet-Malassis, n° 153 à 155."
ARENE (Paul), BANVILLE (Théodore de), CLADEL (Léon), GINISTY (Paul), MAUPASSANT (Guy de), MENDES (Catulle).
Reference : 117624
Paris C. Marpon et E. Flammarion [1887] 1 vol. relié 3 tomes reliés en 1 vol. in-8, bradel demi-percaline bleue à coins, pièce de titre bordeaux et fleuron doré au dos, 3 couvertures illustrées conservées, 141 pp. (pagination continue), illustrations en noir de Combat, Gorguet, Myrbach, Caran d'Ache, Gambard, Anquetin et Eugène Courboin. Réunion complète en édition originale des trois recueils de contes précédemment publiés dans les pages de Gil Blas : Paul Arène "Les coups de fusil", Théodore de Banville "La dame anglaise", Léon Cladel, "Ça ! non", Paul Ginisty "La demoiselle en deuil", Grosclaude "La jolie parfumeuse", Paul Hervieu "Le taureau du Jouvet", René Maizeroy "Thérèse Vigneaux", Guy de Maupassant "Un échec", Catulle Mendès "Le prix de la gloire", Joseph Montet "La balle de Pierrot", Armand Silvestre "Le melon pastoral". Coins un peu usés, sinon bon exemplaire.
1 vol. in-12 reliure postérieure demi-basane rouge, dos à 5 nerfs, couvertures conservées, Alphonse Lemerre, Paris, 1867, 2 ff., 234 pp. et 1 f. n. ch. avec 2 ff. ajoutés : Les Hommes Nouveaux, dessin de Gill (Théodore de Banville)
Bon exemplaire de l'édition originale, complet des couvertures d'origine et enrichi en feuillet blanc d'une carte de visite de Théodore de Banville, et in fine d'un numéro replié des "Hommes Nouveaux" avec un beau dessin en couleurs de Gill. Bon exemplaire (ex-libris en garde). Vicaire, I, 270
Par Théodore de Banville. Les parisiennes de Paris (croquis de femmes et de comédiennes), Les noces de Médéric, Un valet comme on n'en voit pas, La vie et la mort de Minette, Sylvanie, Le festin des titans, l'illustre théâtre.Édition originalesur papier courant.Paris, Poulet- Malassis et de Broise, libraires-éditeurs - 1859 - 402 pages. Portrait de Théodore de Banville collé en frontispice.Reliure demi-vélin blanc de l'époque. Dos lisse orné avec pièce de titre et auteur. Couvertures et dos conservés. Pas de rousseur. Très bon état. Format in-12°(19x13).
1872 Le poète s'excuse de répondre si tard à son invitation et regrette de ne pouvoir l'accepter. ...J'aurais été on ne peut plus heureux de me réunir chez vous à des personnes pour lesquelles j'ai toute admiration et toute sympathie ; mais (...) à mon très grand regret, le déplorable état de ma santé me prive de ce grand plaisir...Poète amoureux de la rime, Théodore de Banville est l'auteur de recueils en vers tels Odes funambulesques (1857) qui fit l'admiration de Sainte-Beuve ou les Exilés (1867). Nous lui devons également des pièces comme Le cousin du roi (1857) et Gringoire (1866) ainsi que l'ouvrage Trente-six ballades joyeuses (1873) dans lesquel il fait revivre à merveille l'esprit de Villon.