Modern bibliothèque in8. Sans date. Broché.
couverture défraîchie tranches fânées intérieur assez propre bonne tenue circa anénes 1920
Michel lévy frères 1868 in12. 1868. Broché.
EDITION de 1868 - Etat Correct défraîchi tâché de rousseurs fente charnière premier plat
Calmann Lévy 1886 in12. 1886. Relié.
bords frottés coins émoussés ex-libris qques ternissures certaines pages sont déchirées au niveau de la marge de côté
Calmann lévy 1897 in8. 1897. Broché.
Bon Etat rousseurs normales qq manques et taches
Tresse 1877 250 pages in12. 1877. Relié. 250 pages.
Très Bon Etat
Calmann lévy 1921 75 pages in12. 1921. Broché. 75 pages.
Etat Passable annotation au crayon et à l'encre couverture abîmée vendu en l'état
Calmann lévy 1920 75 pages in12. 1920. broché. 75 pages. comédie en un acte en prose
Etat Passable dos très abîmé et défraîchi intérieur uniformément jauni propre ancien exemplaire de biblitohèque (tampons) qq annotations sur la page titre la première de couverture
Calmann lévy 1924 75 pages in12. 1924. Relié. 75 pages.
Etat passable bas du livre brûlé texte intacte ex libris le prix tient compte de l'état
Théodore de Banville, Recueil contenant poèmes de et autour de Banville, in-4. Notre recueil contient : Ode à Théodore de Banville, de Jean Richepin. Copie que nous pensons de son secrétaire Alfred Pouthier (les deux écritures sont très proches et il est parfois difficile de faire la différence). 3p. Ce poème a été publié dans L'Artiste en 1893 (p.73-74). Poème « Le Festin des Dieux » de Théodore de Banville. Poème entièrement autographe, 11pœ, non signé. Feuillet de titre ajouté, probablement de la main d'Alfred Pouthier. Ce très long poème, daté septembre 1866, fut publié dans Les Exilés (Paris, Lemerre, 1867). Copie définitive probablement en vue de l'édition, mise au propre avec 3 corrections autographes. Les corrections apportées donnent bien la version éditée. Poème « L'illustre théâtre » de Théodore de Banville. Poème entièrement autographe, 3pœ, non signé. Feuillet de titre ajouté, probablement de la main d'Alfred Pouthier. Ce poème, composé de 17 quatrains en alexandrins. Ce poème nous semble inédit. Il porte toutefois le titre d'un texte publié en 1866 dans Les Parisiennes de Paris. Poème « A Théodore de Banville - Ballade » de Maurice Bouchor. Copie probablement de la main de Pouthier. Poème édité en 1876 dans La république des Lettres. L'ensemble est relié dans une modeste reliure demi-percaline avec deux portraits de Banville et le numéro du journal Les hommes d'aujourd'hui consacré à Banville. Magnifique recueil avec deux longs poèmes autographes de Banville.
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16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.
Paris, Pilout, 1842, in-12, bradel percaline verte, fleuron doré, non rogné (Laureaux). "441 p. (tout compris). EDITION ORIGINALE DU PREMIER LIVRE DE TH. DE BANVILLE. Dédicace imprimée en lettres anglaises à Victor Perrot, et préface en prose datée du 20 septembre 1842. Il est regrettable que l'une et l'autre aient été supprimées dans les éditions suivantes. Banville avait 19 ans lorsque parurent les Cariatides. Le recueil scandalisa les """" Revues bien pensantes """" et le jeune poète passa """" auprès des Philistins """" pour un """" un être criminel et subversif """". (Propos recueillis dans les Souvenirs de Banville). Les bourgeois de Moulins crièrent au scandale ; une revue imprimée dans cette cité fulmina contre l'impudique poète qui déshonorait la ville natale ; """" ... Ironie amère, profond mépris de toues les choses saintes, appétits sensuels et grossiers, ... œuvre toute imprégnée de fumée de tabac, de saveur de rhum et de je ne sais quelle senteur nauséabonde de mauvais lieu... C'est comme un impudent défi jeté à la dépravation de notre siècle ; il préconise l'or, le vin et les femmes perdues... """". Tout ceci, et bien d'autres amabilités dans l'Art en Province 1843 1er livraison, chez Desrosiers ! Heureusement pour le jeune poète, il y eut d'autres voix que celles des folliculaires coincés dans leur morale Louis-Philipparde. Alfred de Vigny fit appeler Banville et lui mit entre les mais son livre annoté et commenté d'un bout à l'autre. Et puis il y Baudelaire. Nous connaissons son avis : """" Vous avez empoigné les crins de la déesse / Avec un tel poignet, qu'on vous eût pris, à voir / Et cet air de maîtrise et ce beau nonchaloir / Pour un jeune ruffian terrassant sa maîtresse. / L'œil clair et plein du feu de précocité / Vous avez prélassé votre orgueil d'architecte / Dans des constructions dont l'audace correcte / Fait voir quelle sera votre maturité """" (Fleurs du Mal, XVI). On sait l'affection que jusqu'au-delà du tombeau, Banville voua à Baudelaire. Leur première rencontre date de 1842. C'est Privat d'Anglemont qui les présenta un soir dans les jardins du Luxembourg. Baudelaire déjà célèbre, n'avait que 2 ans de plus que Banville. Bel exemplaire frais provenant de la bibliothèque du COMTE DE LANDAU (ex-libris)."
S.n., Paris 5 Juin 1889, 13,5x21cm, une page et demie + une enveloppe.
Lettre autographe datée et signée de Théodore de Banville (21 lignes à l'encre noire) à Eugène Vallée concernant la prochaine parution chez Alphonse Lemerre de ses Ouevres complètes et notamment des jeux d'épreuves. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Enveloppe jointe. Théodore de Banville précise ses intentions en témoignant toute sa confiance à Jacques Madeleine, correcteur chez Alphonse Lemerre :"Les épreuves devront être donc adressées, non pas à moi, mais à M. Jacques Madeleine... M. Madeleine est au courant de toutes mes idées et connaît mes ouvrages, aussi bien que je les connais moi-même. Il corrigera les épreuves avec le soin dont il ne se départ jamais, et me consultera par lettres, toutes les fois que cela pourra être nécessaire." Nonobstant le fait de séjourner dans la Nièvre, le poète restera joignable pour toute autre question et communique pour cela son adresse à Eugène Vallée. Nous joignons également un télégramme adressé par Eugène Vallée à Théodore de Banville lui posant cette question : "Prière à Monsieur Th. de Banville de bien vouloir indiquer en quelle année a été publié Nous tous." Nous joignons aussi une invitation à l'office d'enterrement de Théodore de Banville en l'église Saint-Sulspice le lundi 16 Mars 1891 ; l'invitation à l'inauguration du monument érigé en l'honneur du poète dans le jardin du Luxembourg le 27 Novembre 1892. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Théodore de Banville (1823-1891), poète. L.A.S., lundi 22 janvier [1855], 3p in-8. Très belle lettre au journaliste Louis Lucas, alors rédacteur en chef de l'éphémère Journal des novateurs dans l'industrie, les sciences et les arts : « Mon cher Lucas, Serais-je indiscret (je voudrais bien ne pas l'être car jamais la nécessité n'a été plus pressante) en vous demandant à puiser dans votre bourse pour la même somme que le mois dernier ? Je n'ai pas pu vous revoir et savoir si vous aviez été content de mon petit travail, à l'impression. Mais j'ai mille projets, et suis tout vôtre. S'il vous convient de me faire faire n'importe quelle besogne pour votre journal, je l'accomplirai amoureusement, en poète et avec une exactitude de chronomètre. Nous n'avons pas parlé d'argent, mais si peu que puisse payer à sa naissance le journal des Novateurs, ce sera bien et ce sera assez. Etre avec vous est pour moi une raison très déterminante. Je ne regarderais donc pas à la peine pour m'acquitter, et même sans la cruelle épreuve que je traverse, j'aurais été trop heureux de vous offrir fraternellement mon concours pour le seul plaisir de coopérer avec vous à fonder une chose qui existera, j'en suis certain. Encore une fois mon cher Lucas, c'est à l'ami que je m'adresse ; faites le possible ; au moment où nous sommes c'est faire l'impossible ! Je recopierai ce soir pour vous l'envoyer un tout petit opuscule, que vous jugerez. Mes respects bien empressés à Madame, et à vous toutes les amitiés de votre dévoué Th de Banville ». Banville avait en effet publié dans le numéro 3 (13 janvier) une longue poésie de ses Orientales : La vielle presse. C'est aussi la seule participation de Banville à ce journal. Ce poème ne fut toutefois pas publié dans les Orientales (1875) mais bien plus tôt dans ses Odes funambulesques (1857). Louis Lucas, sur lequel on sait peu de chose avait aussi été rédacteur en chef du journal Le dix décembre, pendant moins de deux ans. Il s'agissait d'un journal bonapartiste. Il a aussi publié plusieurs ouvrages dont Une Révolution dans la Musique (Paris, Paulin et Lechevalier, 1849, réédité en 1854 sous le titre L'Acoustique nouvelle) préfacé par Banville. Petits trous dans les deux feuillets (probablement dus à un classement ancien). Très intéressant courrier. [356]
22/02/1881 ...Éclaircissons le scénario !... décide Banville. En effet, lors dune visite que sa femme vient de faire à Mme Richepin, son mari sest exclamé ...« Ah ! que nous sommes heureux de diner avec vous jeudi chez Madame Dartois ! »... Or Banville na reçu aucune invitation et sinterroge : ou Richepin s'est trompé et le diner est prévu un autre jour, ou bien leur hôte a tout simplement oublié denvoyer linvitation et lattendra vainement. C'est pourquoi Banville ...adresse ce mot pour éviter un quiproquo...Considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, Théodore de Banville unit dans son œuvre le Romantisme et le Parnasse dont il était le précurseur.
Paris, Bibliothèque de l'Echo de la Sorbonne (Imp. Le Clère), [1872] 1 vol. (115 x 180 mm) de [2] ff., 242 pp. et [1] f. Demi-chagrin lie-de-vin, dos à nerfs, titre doré (reliure de l'époque). Edition originale. Titre-frontispice de H. Catenacci, gravé par H. Catenacci, gravé par F. Meaulle.
"Premier art poétique français important depuis ceux de Malherbe et de Boileau" (Berès, Stendhal, Baudelaire et leurs émules, 69). Elle paraît en livraison pendant l'été et l'automne 1871, au moment où Rimbaud arrive à Paris, où il est successivement hébergé chez Verlaine, en septembre, puis chez Banville, en novembre. Ce dernier faisait une constatation alors exacte: « Notre outil, c'est la versification du seizième siècle, perfectionnée par les grands poètes du dix-neuvième, versification dont toute la science se trouve réunie en un seul livre, La Légende des Siècles de Victor Hugo, qui doit être la Bible et l'Évangile de tout versificateur français ». Partant, Banville se fait le défenseur acharné de la rime (« La rime est l'unique harmonie des vers, et elle est tout le vers »), à l'image du pantoum qu'il définit, modèle et théorise, de l'acrostiche, ou de la sextine, qu'il attribue, en tête du chapitre X, De quelques curiosités poétiques, à son dédicataire, le Comte de Gramont : « C'est un de nos poètes les plus savants et les plus délicats, M. le comte de Gramont, qui, d'après la Sextine italienne de Pétrarque, inventa, créa la Sextine française en triomphant d'innombrables et de terribles difficultés ». Déjà Banville, dans son Étude sur Ronsard, avait évoqué « cette sorcellerie grâce à laquelle des idées nous sont nécessairement communiquées d'une manière certaine par des mots qui cependant ne les expriment pas [...] Et ces mots inévitables, avec quelle science il [le Comte de Gramont] les éclaire de façon différente et fait jouer sur eux et à côté d'eux la lumière ! ». Sa première sextine parut dans la Revue parisienne de Balzac, qui se fera critique pour la circonstance et se chargera lui-même d'expliquer aux lecteurs ce qu'est une sextine et « de les édifier sur le goût impeccable et sur la prodigieuse habilité d'ouvrier qu'elle exige du poète » (Anthologie des poètes français). Charles Asselineau ne s'y trompa pas davantage, célèbrant chez Gramont « le don de la précision ryhtmique. Il est le seul des poètes contemporains et peut-être le seul poète français qui ait osé s'attaquer aux difficultés de la sextine [...], cette poésie feuillue, plantureuse, a le parfum généreux de l'air des forêts » (Bibliographie romantique, 1872). Lorsque Rimbaud arrive chez Verlaine à Paris en septembre 1871 la publication du petit traité de Banville s'achevait dans les livraisons de L'Écho de la Sorbonne. Si l'on sait que Rimbaud logera chez Banville en novembre 1871 après avoir été hébergé chez Verlaine puis Charles Cros, il est hautement improbable que Rimbaud et Verlaine aient pu ignorer cette publication. Quoi qu'il en soit le traité paraîtra en volume à la fin de l'année 1871 (et non en 1872 comme il est communément admis).
Paris, Poulet - Malassis et de Broise, 1857 ; in-12, demi-maroquin havane, coins, nerfs, tête dorée, non rogné, couverture et dos. (Reliure fin XIXe s.). "1 f. blanc, 1 f. titre-frontispice gravé, IV pp. 1f. errata, 438 pp. 1 f. publicité pour les œuvres de l'auteur. PREMIERE EDITION COLLECTIVE, EN PARTIE ORIGINALE. Tirée à 1320 exemplaire dont 30 sur vergé. Le titre - frontispice est une eau - forte de Louis Duveau : composition allégorique avec cariatides et angelots présentant en médaillon le portrait de Banville. D'importantes pièces paraissent ici en édition originale, comme par exemple le recueil intitulé Le Sang de la Coupe. Les Stalactites sont augmentées de 2 poèmes. Les Cariatides aussi sont transformées et augmentées. La couverture de cet exemplaire est jaune et porte la date de 1858. L'exemplaire contient 1 f. d'errata que Launay ne mentionne pas. En revanche le faux - titre est ici blanc et ne porte pas - comme l'indique Launay, de copyright au verso. Launay 34 (qui décrit cet état : titre date 1857 et couverture 1858). - Oberlé - Devaux 19 - C.E.B.A. 74 - C.P.M. p. 12 - Vicaire 263 - Carteret 95 - Talvart et Place n°14 A - Clouzot 22 qui dit que le frontispice manque souvent. - Ce frontispice est ici tiré en noir sur vélin. La marge inférieure porte la mention """" tous droits réservés """". En-tête de cet exemplaire se trouve relié une LETTRE AUTOGRAPHE SIGNEE non datée, et adressée par Banville à CHARLES HUGO : """" mon cher maître, Votre lettre si bonne et si amie m'a rendu bien heureux car j'ai grand besoin d'être encouragé par votre souveraine indulgence. Je vis toujours dans les mêmes tourments et l'état de mon fils est toujours très grave... """" 1 p. in-8. - L'allusion à l'état de santé de son fils permet de date cette lettre de 1866. Il s'agit du petit Georges Rochegrosse dont Banville venait d'épouser la mère. L'état de santé de ce petit garçon était désespéré au moment où Banville l'adopta. Le poète sera pour Rochegrosse - qui deviendra un peintre célèbre - un père tendre et attentif. """" ...ce sera, si vous le voulez, mercredi prochain que j'irai diner avec vous. J'offre tous mes respects à Madame Charles Hugo, toutes mes amitiés à Victor... """"."
Paris, Poulet - Malassis et de Broise, 1857 ; in-12, demi-veau blond, coins, dos à nerfs et caissons dorés, pièces de titre rouge et verte, tête dorée, non rogné, étui bordé (Petit succ. De Simier) "1 f. blanc au recto, copyright imprimé au verso, 1 titre-frontispice gravé, IV pp., 438 pp. PREMIERE EDITION COLLECTIVE, EN PARTIE ORIGINALE. UN DES 30 EXEMPLAIRES SUR VERGE DE HOLLANDE AVEC UN ENVOI AUTOGRAPHE """" A Jules Janin son dévoué Théodore de Banville """" sur le recto du 1er f. Sur ce même feuillet ex-libris manuscrit : Jules Janin, Passy octobre 57. Tirée à 1320 exemplaire dont 30 sur vergé. Le titre - frontispice est une eau - forte de Louis Duveau : composition allégorique avec cariatides et angelots présentant en médaillon le portrait de Banville. D'importantes pièces paraissent ici en édition originale, comme par exemple le recueil intitulé Le Sang de la Coupe. Les Stalactites sont augmentées de 2 poèmes. Les Cariatides aussi sont transformées et augmentées. La couverture de cet exemplaire est jaune et porte la date de 1858. L'exemplaire contient 1 f. d'errata que Launay ne mentionne pas. En revanche le faux - titre est ici blanc et ne porte pas - comme l'indique Launay, de copyright au verso. Launay 34 (qui décrit cet état : titre date 1857 et couverture 1858). - Oberlé - Devaux 19 - C.E.B.A. 74 - C.P.M. p. 12 - Vicaire 263 - Carteret 95 - Talvart et Place n°14 A - Clouzot 22 qui dit que le frontispice manque souvent. - Ce frontispice est ici tiré en noir sur vélin. La marge inférieure porte la mention """" tous droits réservés """". Reliée en tête, une LETTRE AUTOGRAPHE de Banville à Jules Janin, du jeudi 24 septembre 1857, 2 pp. in-8 : """" Cher maître, Vous savez sans doute qu'une cruelle maladie m'a pris les yeux, le cerveau, tous les foyers de la vie et que je suis un exilé du travail et de l'espérance [...]. Voici mes pauvres vers qui auraient grand besoin d'aide ! Moi, je ne puis rien pour eux, car il m'est interdit de marcher, de parler, d'écrire ou même de lire, sans les plus douloureux efforts... """". Cette émouvante lettre fut écrite à Bellevue, la clinique hydrothérapique du docteur Fleury. Très malade, Banville ira passer l'hiver 1859-1860 à Nice avec Marie Daubrun. Ce précieux exemplaire est cité par Vicaire p. 264 et par Carteret p. 95. Il a figuré dans le CATALOGUE DE LA VENTE JANIN en 1877 sous le numéro 445, puis à la VENTE CLARETIE en 1918 et plus récemment dans la COLLECTION BRADLEY MARTIN (octobre 1989) n°630 (ex-libris). Dans cet exemplaire le frontispice est en bistre, sur papier vergé de Hollande et avant la mention """" tous droits réservés """"."
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Banville ne sait pas où habite Philoxème, ...je ne le vois jamais, ne le rencontre jamais, ne sais absolument pas quel endroit il fréquente… Et comme il ne va ...dans aucun lieu public depuis plus de deux mois..., il ne voit aucun moyen de lui faire parvenir la lettre que souhaitais lui faire parvenir son ami.Théodore de Banville est considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, il était ami avec Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier.Philoxème Boyer est un poète, disciple enthousiaste de Victor Hugo, comme Banville, avec lequel il écrit Le Feuilleton dAristophane et Le cousin du Roi en 1858. Il meurt en 1867.
13/08 Dans cette lettre, Banville annonçait à Aubryet un sonnet quil venait décrire à son intention. …Puisse-t-il plaire à vous dabord et ensuite à lunivers…On joint un A.S « Théodore de Banville » à Eugène Crepet, Paris, le 15 novembre 1861, 1/2 p.in-8 oblong avec reste de colle, ne nuisant pas à la lisibilité du texte. Notice comptable : …Reçu de M. Eugène Crepet la somme de Quarante Francs, à valoir sur mes notices littéraires…Théodore de Banville est considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, il était ami avec Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier.
Alençon, Poulet-Malassis et de Broise, 1857 In-12 de (2) ff., XX, 243 pp., maroquin vert, plats ornés d'un double encadrement de filets dorés avec fleurons aux angles, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées, couvertures conservées (reliure de l'époque).
"Edition originale du plus recherché de tous les livres du poète. Beau frontispice à l'eau-forte par Bracquemond d'après un dessin de Ch. Voillemot. Une planche dépliante de musique de Ch. Delioux pour Les Triolets. ""Ce volume extraordinaire, pour lequel Banville endosse le costume du funambule, du saltimbanque, est sans doute un des plus sarcastiques recueils contre la bourgeoisie du Second Empire"" (Oberlé, Brézol, Devaux, Théodore de Banville, 1991, n° 12). Rappelons que les Fleurs du Mal parurent chez le même éditeur quelques mois après les Odes. A cette époque, les relations entre Baudelaire et Banville n'étaient pas très chaleureuses. La comédienne Marie Daubrun en était la cause : elle avait quitté Baudelaire pour vivre avec Banville. Très bel exemplaire, pratiquement sans rousseurs, en reliure de l'époque. Gérard Oberlé, Auguste Poulet-Malassis, n° 153 à 155."
Paris, M. Lévy, 1859 ; in-12, br. - 2ff.-300pp. Non rogné, très rares rousseurs. Bon exemplaire dans sa condition d'origine.
Dans cette seconde édition Th. de Banville tient compte des observations et critiques qui lui ont été faites deux ans plus tôt, lors de la première parution des Odes chez Poulet-Malassis. Il n'y a rien retranché cependant, ajoutant et corrigeant pour que la fantaisie s'affirme davantage que la satyre. L'oeuvre n'a rien perdu de son mordant et de sa critique à l'égard de la bourgeoisie qu'il définit ainsi dans une réédition de 1874 : "...bourgeois signifiait l'homme qui n'a d'autre culte que celui de la pièce de cent sous, d'autre idéal que la conservation de sa peau, et qui en poésie aime la romance sentimentale, et dans les arts plastiques la lithographie coloriée. Aussi ne devra-t-on pas s'étonner de voir que j'ai traité comme des scélérats des hommes fort honnêtes d'ailleurs, qui n'avaient que le tort (et il suffit) d'exercer le génie et d'appartenir à ce que Henri Monnier à justement nommé : la religion des imbéciles !"Dans le catalogue que les Librairies Oberlé, Brézol et Devaux consacrèrent au poète à l'occasion du centenaire de sa mort (Moulins 1991), on peut lire ces mots, presque aussi lyriques que ceux adressés à Banville par Victor Hugo et placés en tête de la seconde édition : Dans "ce volume extraordinaire, Banville endosse le costume du funambule, du saltinbanque [...]. Oublier le vulgaire odieux, le convenu, le factice, les phrases creuses des politicards, la bêtise candide, les banalités pompeuses, les décors hideux des "intérieurs" aux faux bronzes et lampes roses, les coulisses des ménages pharisiens, les femmes plus rapaces que les usuriers, les faux diamants, les fausses vertus, la gaité postiche, les bourgeois de province [...] Oublier tout cela, quitter la terre et s'élever jusqu'aux éthers d'où l'on ne peut apercevoir le lugubre habit des notaires et des épiciers. [...] Le saut du tremplin envoie le funambule vers les étoiles, dans cet espace où règne la Beauté". La première édition des Odes avait parue quelques mois avant les "Fleurs du Mal" de Baudelaire.
[Théodore de Banville] - LARIVIERE Charles de - [1856-1929] - Littérateur français
Reference : GF27307
2 pages in8 - bon état -
La première page est une présentation de Banville "premier satellite de Hugo, son disciple préféré" - La seconde présente l'Alliance française qui a pour but de "propager la langue française dans le monde et dans les colonies" et le conférencier, spécialiste de Banville, Mr Fuchs - "Vous ne demanderez qu'à applaudir une telle causerie d'esthétique poètique" -
P.DIDIER H, 1942., in-8 , br.,458pp , croquis inédit de Banville par Baudelaire en front., 12pl. h. t. 775gr.
bon état
Vichy, C. Bougarel, 1895 ; plaquette in-8, br. - 60pp. -2ff. Rousseurs sur la couverture, bon état.
Statuts de l'association ; Liste des membres avec leur profession et adresse ; rapport de l'assemblée générale de 1894 ; Fête universitaire du 27 janvier 1894 ; Lettre au Ministre de Instruction publique pour que le lycée de Moulins soit appelé "Lycée Banville" ; L'oeuvre de Théodore de Banville (par Loubens) ; Le théâtre de banville (par . des Essarts) ; La Comédie Française à Moulins.