1827 Paris, Ladvocat, 1827 ( Imprimerie de H. Balzac, rue des Marais …N. 17), ; in-8 de (4) pp. (faux-titre et titre) - IV pp.(avertissement) - 278 pp- (1) p. ( table). demi-chagrin lissé vert foncé, dos lisse orné de jeux de filets dorés cernant des filets gras à froid, petite roulette en tête et queue, armoiries dorées poussées au 1er plat, couverture conservée. Reliure aux armes de C. de Mandre avec son ex-libris armorié à l' intérieur du 1er plat. On a ajouté postérieurement deux ex-libris illustrés. Edition originale sortie des presses de Balzac.( cf. Vicaire T.VI).
Directeur général des Beaux-arts, Auguste Romieu donna également des pièces de théâtre en collaboration. Dans sa préface Romieu se plaint de la censure contre les écrivains. On a relié dans l'exemplaire deux lettres autographes signées de Romieu, sans date à Mon cher Monsieur au sujet de l'envoi d'une lettre ( 1 page in-8°), et du 15 juin 1852, à l'entête de la Direction des Beaux-arts à " Ma chère Rosalie", au sujet de l'envoi de sa biographie (1 page 1/2 in-8). Quelques rousseurs surtout en début et fin, auréole de mouillure très pâle aux derniers feuillets. ( Reu-Bur)
Maxime Cottet-Dumoulin Paris 1949 In-4 carré ( 345 X 270 mm ), en feuilles sous couverture illustrée rempliée, chemise et étui à l'imitation de la peau de serpent. Premier tirage des 13 compositions de Paul JOUVE à pleine page, soit 9 pleine page en couleurs, 3 sur double page en couleur, une pleine page en noir et 54 bandeaux, gravés sur cuivre à l'eau forte par Raymond HAASEN. Tirage unique à 123 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches teinté filigrané au nom de l'artiste, celui-ci 1 des 110 enrichis d'une suite en noir des 13 illustrations. Beau livre d'artiste en bel état signé par l'éditeur et Paul JOUVE.- Bibliographie: Marcilhac, Paul Jouve, p. 381.- Exposition: De Balzac à Paul Jouve, "Une passion dans le désert", Musée de la maison de Balzac, Paris, 4 octobre 2007- 6 janvier 2008."Une passion dans le désert" est un texte méconnu de BALZAC, une courte nouvelle, publiée avec un autre roman "Les Chouans". Cette nouvelle évoque "l'amour" d'un soldat napoléonien pour Mignonne, une panthère rencontrée dans le désert lors de la campagne d'Égypte. Cette nouvelle à sa publication provoqua quelques commentaires compte tenu des "troublants" sous entendus qui existent dans le texte.
1913 Paris,Conard,1913 ; 2 volumes grand in-8 broché ; couverture crèmeimprimée en bleu nuit; 2ff., 359pp., 2ff.; 2ff., 491pp., 1f. Illustré dans le texte en noir.
Volumes XV et XVI (Etudes de Mœurs: Scènes de la Vie Parisienne, III et IV des Œuvres complètes de Balzac parues chez Conard. Complet de Splendeurs et Misères des Courtisanes. ( CO1)
Paris,Jean Fort,1926 ;grand in-8°,broché,couverture rempliée illustrée imprimée en noir et orange; 2ff.,Xpp.,492pp.,2ff.nch.;infime déchirure en pied au dos de la couverturesinon très bon état.
Frontispice,illustrations à pleine page et lettrines tirées en noir et orange,très nombreux dessins dans le texte en noir par Lucien Métivet.Au total 340 dessins inédits de Métivet.Tirage total à 1206 exemplaires numérotés,,cvelui-ci 1 des 1100 sur pur fil Vincent Montgolfier.(S)
Paris,Grasset,Les Cahiers Verts,1950 ; in-8°,broché de 268pp.,1p.nch.,1f.,très petit manque dos de la couverture en pied,sinon très bon état.
Première édition .Exemplaire numéroté sur alfa. (GrG)
Les Bibliophiles de la Basoche, 1958 ;in-8° broché,couverture crème rempliée, titre en bleu et rouge au dos et sur fond ocre au 1er plat ; 203pp.,2pp.nch.Illustré dans et hors texte d'aquarelles de Raymond de la Laverrerie.Edition tirée à 100 exemplaires sur vélin teinté, celui-ci N° 157.
Couverture en partie insolée, sinon exemplaire non coupé très frais.(GrMG)
Hippolyte Souverain, Paris 1842, 13,5x22cm, relié.
Edition originale rare. Reliure en demi maroquin caramel, dos à cinq nerfs, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures restaurées conservées, toutes tranches peignées. Rousseurs. Important envoi autographe signé d'Honoré de Balzac sur la page de faux-titre à son ami Laurent-Jan, dédicataire de Vautrin, modèle de Bixiou, de Léon de Lora et de nombreux autres personnages de La Comédie humaine. Il fut pour Balzac à la fois son meilleur ami, son secrétaire fondé de pouvoir, son nègre littéraire et peut-être même... son « dilectus ». « ... le singulier fait de l'inventeur qui fit manuvrer à Barcelone, au XVIème siècle un vaisseau par la vapeur, et qui le coula devant trois cent mille spectateurs sans qu'on sache ce qu'il est devenu, ni le pourquoi de cette rage. Mais j'ai deviné le pourquoi et c'est ma comédie. » (lettre à Mme Hanska) Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. Peut-être l'auteur de La Comédie humaine pensait-il que le principal ressort comique tient au personnage principal et à ses réparties cinglantes. Or justement, ce personnage, cet arlequin féroce et éloquent, Balzac le connaissait bien, il se nommait Laurent-Jan et ce fut le plus proche et le plus fidèle ami des dernières années de sa vie. Bien que la majeure partie de leur correspondance semble avoir disparu, on estime que leur rencontre est antérieure à 1835.(Albéric Second fait mention d'un diner rue Cassini où Balzac demeura de 1829 à 1835). Personnage excentrique et provocateur, Laurent-Jan occupe une place de choix dans la vie de bohème que Balzac mène durant ces années avec notamment Léon Gozlan, Charles Lassailly, Paul Gavarni et Albéric Second, auprès desquels l'écrivain « s'encanaille avec plaisir et profit » (Maurice Regard, Balzac et Laurent-Jan). Tous sont restés discrets sur les « excès » de ces années tumultueuses dont on conserve pourtant d'éloquentes traces dans leurs correspondances, comme cette missive dans laquelle Balzac invite Gavarni à une soirée chez Laurent-Jan pour « [s]'élonger un brin une chotepis très bien habillée » signée « TicTac dit vit d'ours ». Laurent-Jan fut le principal organisateur de ces orgies balzaciennes, dans sa demeure du 23 rue des Martyrs, qui ont inspirées quelques scènes de la Comédie Humaine : «Le sérail offrait comme le salon d'un bordel des séductions pour tous les yeux et des voluptés pour tous les caprices. Il y avait une danseuse nue sous des voiles de soie, des vierges factices, mais qui respiraient une religieuse innocence, des beautés aristocratiques, fières mais indolentes, une anglaise blanche et chaste des jeunes filles engageant la conversation en assénant quelques vérités premières comme : - La vertu, nous la laissons aux laides et aux bossues !» (cf. Hervé Manéglier, Les artistes au bordel, 1997) Ces années folles coïncident dans l'uvre de Balzac avec la création de personnages sexuellement ambivalents ou clairement homosexuels comme Zambinella et Séraphita les androgynes, Raphaël de Valentin qui a « une sorte de grâce efféminée», Louis Lambert, « toujours gracieux comme une femme qui aime », Lucien de Rubempré, et surtout celui que l'on considère aujourd'hui comme le premier homosexuel de la littérature française : Vautrin. Au regard de cet intérêt particulier pour les différentes formes de sexualité dont témoigne La Comédie humaine durant les années 1830 à 1836 (ni avant, ni après si l'on en croit Maurice Regard), de nombreux critiques se sont intéressés à la sexualité de Balzac durant cette période lors de laquelle l'écrivain connut la presque totalité de ses jeunes collaborateurs. Ainsi S. J. Bérard et P. Citron s'interrogent-ils sur les surprenantes saillies qui parsèment la correspondance de Balzac avec ses jeunes « protégés ». « Vous qui m'envoyez faire foutre [...], vous me prenez [...] par le sentiment que j'ai pour vous, venez donc vous faire foutre ici; et au plus vite» écrit-il à Latouche. Plus étranges encore, ses correspondances avec Eugène Sue se concluent par des formules pour le moins étonnantes: « à vous de glande pinéale » ; « à vous de périnée» ; « j'admire votre prépuce et je suis le vôtre » ... On n'a retrouvé aucune correspondance avec Laurent-Jan avant 1840, mais à cette date, celui-ci lui adresse des lettres s'ouvrant sur un « très aimé» ou « mon chéri » et s'achevant par un explicite « je me presse sur ton gros sein ». D'après les allusions de certains de ses contemporains, la double sexualité de Balzac semble avérée. Albéric Second compare ses relations masculines à celles de Nisus et Euryale, Roger de Beauvoir le surnomme « Seraphitus », et Edward Allet légende sa caricature de Balzac : « le R.P. dom Seraphitus culus mysticus Goriot(...) conçoit (...) une foule de choses inconcevables et d'incubes éphialtesticulaires.» [Référence à Ephialte qui prit à Revers Léonidas aux Thermopyles]. Pour les critiques actuels en revanche, la question de ce que Pierre Citron nomme « l'ambisexualité » de Balzac, reste posée. Parmi les hypothèses avancées par P. Citron, S. J. Bérard ou P. Berthier, les relations de Balzac avec Laurent-Jan, auquel on ne connaîtra pas d'aventures féminines, concordent avec l'hypothèse d'une homosexualité active ou fantasmée de Balzac. Si l'on ajoute que la pièce Vautrin est dédiée à Laurent-Jan - pour le remercier, écrira Gautier, d'avoir « sérieusement mis la main à la pâte » - Laurent-Jan apparaît comme une des principales figures liées aux « zones obscures de la psychologie de Balzac » (titre de l'étude que Pierre Citron consacre à ce sujet). A partir de 1841, la correspondance entre Balzac et Laurent-Jan s'avère moins ambiguë, et les excès de langage font place aux déclarations d'amitié et d'admiration réciproques jusqu'à la mort du Maître dont Laurent-Jan signe le 18 août 1850 l'acte de décès. Durant ces dix dernières années, celui que Gozlan considérait comme le « meilleur ami de Balzac » et Philibert Audebrant comme « le bras droit de l'auteur de La Comédie humaine » fut plus particulièrement le principal partenaire de Balzac dans sa grande aventure théâtrale, passion qui allait consumer le romancier endetté en quête de reconnaissance et de succès financier. Théophile Gautier relate qu'en 1840, lorsque Balzac le convie avec Laurent-Jan, Ourliac et de Belloy à lui écrire la pièce Vautrin qu'il a déjà vendue au théâtre de la Porte-Saint-Martin mais pas encore composée, seul Laurent-Jan se prête au jeu : « Balzac a commencé par me dire, en parlant de Vautrin, votre pièce puis, peu à peu, notre pièce et enfin... ma pièce. » Laurent-Jan héritera toutefois d'une prestigieuse dédicace imprimée, un honneur qu'il partage avec quelques illustres contemporains dont Victor Hugo, George Sand ou Eveline Hanska, auxquels Balzac dédia également certaines de ses uvres. L'interdiction de la pièce ne décourage pas Balzac qui persiste dans son rêve de fortune théâtrale, avec la collaboration active et enthousiaste de Laurent-Jan auquel le Maître confie l'écriture, la correction ou la réécriture de nombreuses pièces et ouvrages : Lecamus, Monographie de la presse parisienne, Le Roi des mendiants (« un scénario superbe pour une pièce à deux »), etc. « Aussi recevras-tu plusieurs scénarios qui pourront occuper tes loisirs, car je veux ta collaboration » lui écrit Balzac de Wierzchownia en 1849. L'année précédente, avant son départ en Pologne, Balzac avait officialisé cette collaboration par une procuration littéraire à Laurent-Jan établie le 19 septembre 1848 : « Je déclare avoir investi Monsieur Laurent-Jan de tous mes pouvoirs, en tout ce qui concerne la littérature. [...] Il pourra faire les coupures ou les ajouts, enfin tous les changements nécessaires ; [...] Enfin il me représentera entièrement. » Laurent-Jan accomplira sa mission avec le plus grand sérieux comme en témoignent ses multiples échanges avec le malheureux démiurge. Balzac ne connaîtra jamais le succès espéré, contrairement à ses amis Dumas et Hugo auxquels il se compare pourtant, même dans l'échec. Ainsi, après le four des Ressources de Quinola, écrit-il à Mme Hanska : « Quinola a été l'objet d'une bataille mémorable, semblable à celle d'Hernani. » Dont acte ! Le 10 décembre 1849, c'est un Balzac presque mourant qui associe encore Laurent-Jan à tous ses projets dans une lettre admirable de courage et d'espoir : « Allons mon ami, encore un peu de courage, et nous nous embarquerons sur la galère dramatique avec de bons sujets, pour aller vers les terres de Marivaux, de New-Beaumarchais, et de la nouvelle Comédie ». Il est très probable que le personnage de Quinola soit en partie inspiré de cet ami fidèle et admiré de Balzac qui concluait ses lettres de « mille amitiés » ; « tout à toi de cur » ou « ton maître respectueux et fier de son prétendu valet » (en réponse au titre que s'attribuait Laurent-Jan). Cet homme d'un esprit aussi brillant que vain ne produisit aucune uvre digne de ce nom mais fut sans doute une source d'inspiration considérable pour Balzac qui lui doit nombre de « bons mots » ponctuant ses uvres. Dans La Comédie humaine en particulier, Bixiou et Léon de Lora, sont directement inspirés de ce bohème excentrique, mais au-delà de ces deux personnages, écrit Maurice Regard : « Bien des ombres balzaciennes accompagnent ce vieux corps bossu et sec: Schinner, Steinbock, Gendrin » lui doivent «un peu d'eux même [et] beaucoup de leur esprit ». Balzac n'aura de cesse de communiquer à ses proches l'indéfectible affection qu'il éprouve pour son « misanthrope sans repentir » qui n'eut pas toujours bonne presse. « Il vaut mieux que ses apparences. Moi je l'aime beaucoup et sérieusement » (lettre à Laure de Surville). Quelques jours avant la mort de son mari, Eve de Balzac rapportait encore à sa nièce Sophie de Surville, l'effet salvateur des visites de son dilectus. « Votre oncle va beaucoup mieux, il a été fort gai, fort animé, toute la journée, et je l'attribue à une bonne visite de notre ami Laurent-Jan, qui a été plus éblouissant que jamais hier soir - il nous a fasciné véritablement, et mon cher malade a répété plusieurs fois hier et aujourd'hui : « avouez qu'on n'a pas plus d'esprit que ce garçon ». - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Honoré de Balzac [Provenance : Józef Ignacy Kraszewski, Pologne]
Reference : AMO-3174
(1830)
Paris, Levavasseur et Urbain Canel, 1830 [imprimerie de A. Barbier, Rue des Marais S.-G., n°17] 2 tomes en 2 volumes in-8 (207 x 136 mm) de XXXV-(5)-332 [ie 328, la dernière page étant mal chiffrée 332 au lieu de 328], 352 pages. Reliure de l'époque demi-chagrin bleu nuit/noir à larges coins, plats de papier chagriné ver sombre, filets dorés gras sur les plats, dos lisses ornés en long d'un grand fer typique de l'époque (vers 1840), gardes et doublures de papier marbré, fer doré armorié frappé sur le premier plat de chaque volume (32 x 23 mm env.). Voir provenance. Quelques légers frottements aux reliures par ailleurs très bien conservées. Rousseurs. Très légère mouillure sans conséquence en marges de quelques feuillets. Édition originale. La publication de la Physiologie du mariage fit scandale, mais le Tout-Paris le considéra comme un événement et le succès pour Balzac fut sans précédent, d’autant plus qu’on voulait savoir qui se cachait sous la signature anonyme du jeune célibataire qui devint aussitôt un auteur à la mode (1830). A la fois essai, méditation, et récit, le texte oscille entre l’étude de mœurs et le traité analytique. C’est d’ailleurs dans ce dernier genre que la cinquième édition de l’ouvrage (Furne) classera l’œuvre en 1846 dans la section Études analytiques de la Comédie humaine. Mais malgré son caractère osé (pour l’époque), sa structure peu conforme au roman balzacien, la Physiologie jette les fondations de la Comédie humaine. Provenance : Exemplaire provenant de la bibliothèque de l'écrivain polonais Joseph Ignace Kraszewski (1812-1887) avec ses armes dorées sur le plat de chaque volume (clan Jastrzębiec). Józef Ignacy Kraszewski est l'un des auteurs polonais les plus connus et les plus féconds du XIXe siècle. On ne lui doit pas moins de 800 volumes de romans et autres écrits littéraires. La possession par Kraszewski d'un exemplaire relié à ses armes de l'édition originale de la Physiologie du Mariage de Balzac relève du plus grand intérêt. En effet, Kraszewski, dans ses nombreux écrits, subit l'influence directe de Balzac. Comme lui il écrivit des romans historiques et sociaux. Dès l'année 1832, dans une lettre du 29 juillet qu'il écrit à sa mère, il l'informe qu'il traduit Balzac. Il ne cessa d'écrire à propos des ouvrages publiés par Balzac. Certains passages des livres de Kraszewski apparaissent même comme directement inspirés d'épisodes présents dans les romans de l'écrivain français. Kraszewski admire chez Balzac pour son son don d'observation, son aptitude de saisir sur le vif les actes humains, à les interpréter d'une manière vraisemblable, à les présenter sous le jour qui leur convient. Kraszewski distingue dans Balzac deux sortes d'écrivains. Le premier, avide de gloire et désireux de conserver son public, fabriquait des romans qui frappent d'étonnement par leur bizarrerie voulue. Là, selon Kraszewski, Balzac se montre tout à fait immoral, comme dans la Physiologie du mariage, qu'il appelle un "mauvais livre" (qu'il a lu dans le présent exemplaire), et les Contes drolatiques, qu'il qualifie de "livre abominable". "Aussi personne ne les lit, ajoute-t-il, bien que ces ouvrages révèlent, malgré tout, un immense talent. Le second aspect de l'écrivain, c'est le Balzac qui crée des livres tels que le Médecin de campagne, César Birotteau, Eugénie Grandet, etc. ; ils ne contiennent rien d'immoral et, au point de vue social, ne le cèdent pas aux chefs-d'oeuvre du genre." Nous ne savons pas dans quelle conditions cet exemplaire de la Physiologie du Mariage a pris place dans la bibliothèque de Jozef Kraszewski. Nous savons cependant les liens étroits qui ont uni Balzac et le monde slave notamment en rapport avec la très longue histoire qui relia l'écrivain français avec Mme Hanska et les voyages qui s'y associèrent. Références : Balzac et le monde Slave. Balzac en Pologne, par Sophie de Korwin-Piotrowska (éd. H. Champion, 1933), nombreuses occurrences Kraszewski/Balzac ; Armorial du clan Jastrzębiec (en ligne) ; La Femme mode d'emploi. Balzac, de la Physiologie du mariage, La Comédie humaine. Nicholasville (Kentucky) : French Forum Publishers, 1992. Édition originale « rare et recherchée » (Clouzot, p. 19) qui indique que la plupart des exemplaires se trouvent très simplement reliés à l'époque.De ce livre emblématique on ne connait pas ou très peu de reliures armoriées de l'époque (nous n'en n'avons pas trouvé d'exemplaires vendus ces dernières années). Bel exemplaire. Exemplaire exceptionnel de par sa provenance d'un très grand intérêt pour l'histoire littéraire entre la France et la Pologne.
Achevés d'imprimer chez A. Barbier aux environs du 20 décembre 1829 et enregistrés dans la Bibliographie de la France le 26 décembre, les pages de titre des deux volumes sont post-datées. Cet ouvrage était déjà en chantier en 1826 selon les propres déclarations d'Honoré de Balzac alors imprimeur. Ce ce premier jet composé il nous reste 128 pages in-8 sans page de titre. Imprimé par Balzac mais non édité, le texte de se trouve relié par Balzac lui-même avec l'Histoire de la Rage de son père, Bernard-François Balzac (ce premier essai a été publié dans la collection "les Bibliophiles de l'originale", tome XXV, par J.-A. Dacourneau. C'est donc seulement vers la fin de l'année 1829 que Balzac peut voir sortir son volume grâce aux deux libraires Levavasseur et Canel. L'introduction imprimée en tête du premier volume est datée du 15 décembre 1829 et signée H. B... C. On sait que ces deux volumes ont été imprimés à 1.500 exemplaires (sans retirages) et que Balzac en tira la somme de 1.500 francs "payables en leurs billets solidaires à un an de date". Balzac écrivait peu de temps avant de rendre copie aux imprimeurs : "La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a. Je travaille toute la journée à la Physiologie du Mariage. Je ne donne que six heures de nuit, de neuf heures à deux (sic), aux Scènes de la Vie privée, dont je n'ai qu'à corriger les épreuves ; et ma conscience est nette."
Phone number : 06 79 90 96 36
Paris, Claude Morlot, 1627 2 parties en un volume in-4 de 14 pp., (2) ff., 258 (mal chiffrées 330) pp., (1) f., 52 pp., vélin ivoire, traces de lacets, titre manuscrit à l'encre brune au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale in-4, donnée par Claude Morlot, concurremment à son édition in-8, témoignage d'une ""offensive éditoriale très concertée"" (M. Bombart, p. 239) L'Apologie s'inscrit dans le cadre de la querelle déclenchée par la publication, en 1624, des Lettres de Balzac, dont elle vise à légitimer l'esthétique. Il s'agit initialement d'une réponse au manuscrit d'un moine Feuillant - répandue par le supérieur général de son ordre, Jean Goulu -, Conformité de l'Eloquence de Monsieur de Balzac. Son auteur, dom André de Saint-Denis, relevait divers extraits des Lettres pour dénoncer les larcins de Balzac et son manque d'originalité. Ami de Balzac, François Ogier entreprend de répondre à ces attaques. Mis au courant des intentions de son ami, Balzac prend le projet à son compte et reformule lui-même sa propre Apologie : ""M. de Balzac, parlant de cet ouvrage, disait qu'il en était le père, et qu'Ogier n'en était que le parrain; qu'il avait fourni la soie, et qu'Ogier n'avait fourni que le canevas"" (Ménage). ""Le coup de maître de Balzac, ou d'Ogier, est d'avoir précisément confisqué à leur profit cette lourde machine de guerre [la Conformité de l'Eloquence]"" (Jehasse). Confrontant les extraits des Lettres avec leurs sources supposées par André de Saint-Denis - ce texte revu et corrigé par Balzac est présenté à la fin de l'ouvrage. L'Apologie, s'appuyant sur l'apport humaniste pour mieux assurer la réussite d'un Moderne et d'un Mondain, affirme l'originalité de Balzac. Elle définit la bonne imitation par rapport au larcin et souligne que Balzac dépasse toute forme d'imitation, en s'émancipant de tout modèle. L'Apologie répond également aux attaques de Sorel dans Francion (1626), justifiant la pertinence et la propriété du style et défendant l'usage des hyperboles en rattachant l'écriture de Balzac au sublime, en référence au traité de Longin. La publication de l'Apologie avec sa dédicace dithyrambique au cardinal de Richelieu et l'Ode liminaire de Monsieur Racan, relance la polémique autour des Lettres : dès l'automne 1627, Jean Goulu répond aux attaques contre la Conformité, dans ses Lettres de Phyllarque à Ariste où il critique Balzac pour son raffinement et sa vanité d'auteur. ""Affirmation superbe de la supériorité de Balzac, l'Apologie est l'éloquent témoignage d'une société jeune, expansionniste, qui demande aux Lettre de consacrer sa puissance dans les armes. Elle traduit le renouveau moral et le sursaut nationaliste suscité par les victoires de Louis XIII et les succès d'un Richelieu […]"" (Jehasse). Très bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Mouillure marginale au coin externe supérieur sur une dizaine de pages seulement. Apologie pour monsieur de Balzac, J. Jehasse (éd.), Université de Saint-Étienne, 1977. - Beugnot, 134. - M. Bombart, Guez de Balzac et la querelle des ""Lettres"" : écriture, polémique et critique dans la France du premier XVIIe siècle, 2007."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
1926 Paris, Les Editions George Crès, 1926 ; 2 volumes in-8° de (2)ff. - 286pp. - (2) ff.; (2) ff. - 282pp - (2) ff. Illustré de 30 dessins en couleurs par Joseph Hémard. Reliure de demi-maroquin grenat à coins, filet doré soulignant mors et coins, dos à deux fois deux faux-nerfs cernant auteur et titre dorés, double filet doré sur les nerfs cernés de jeux de filets dorés et à froid, fleurons à froid et dorés aux entre-nerfs, couverture et dos conservés, tête dorée
1 des 550 exemplaires numérotés sur velin de Rives du tirage à part, ici n°247. Exemplaire très bien relié en bon état. (Sal.G.)
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1962 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 334 pages, pleine basane havane sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. Iconographie choisie et commentée par Jean-A. DUCOURNEAU. 486 illustrations. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1962 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 334 pages, pleine basane havane sous demies jaquettes, rhodoïd et étui de carton gris. Iconographie choisie et commentée par Jean-A. DUCOURNEAU. 486 illustrations. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1962 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 334 pages, pleine basane havane sous demies jaquettes, rhodoïd et étui de carton gris. Iconographie choisie et commentée par Jean-A. DUCOURNEAU. 486 illustrations. Très bel exemplaire.
1833 Paris, Gosselin, 1833; 2 volumes in-8 de XXXII - 388pp.; (4) - 392pp. Frontispice sur chine volant à chaque volume gravé par Porret d'après Tony Johhanot. Reliure de demi-veau glacé bleu nuit, dos lise orné en long de larges fleurons dorés , titre et tomaison dorés au centre du dos, armoiries dorées en pied. Volume I. Avis des éditeurs. Introduction de Philarète Chasle (signée P.). Sarrasine - La comédie du diable - L'enfant maudit - El Verdugo - Etude de femme. / Volume II. L'Elixir de longue vie. Les Proscrits. le Chef-d'oeuvre inconnu. Le Réquisitionnaire. Les deux rêves. Jésus-Christ en Flandre. L'Eglise.
Ces 2 volumes sont complets des Douze Romans et Contes philosophiques qui font suite à la "Peau de chagrin". Ils furent initialement publiés en 1832 pour compléter l'Edition originale de la "Peau de chagrin" parue en 1831 chez Gosselin. La présente édition de 1833 (donnée comme la véritable 3e édition par Vicaire) compte 4 volumes avec la Peau de chagrin, absente ici. Les tomaisons dorées 1 et 2 au dos des volumes.. Nous ne proposons donc ici que les tomes 3 et 4 de l'édition. Rarissimes rousseurs, un coin un peu plié, exemplaire bien relié aux armes du comte Arrighi de Casanova.(Reu - CH1)
Albin michel 1950 in8. 1950. Broché. 557 pages. Bon Etat intérieur propre
La renaissance du livre 2000 13x21x2cm. 2000. cartonné + jaquette. Très Bon Etat de l'ensemble
1939 Paris, Garnier, sans date (1939); fort volume in-8°, demi-chagrin violine à coins, dos à nerfs cernant auteur et titre dorés, palettes et fleurons dorés en tête, pied et au centre, couverture beige orangé imprimée en bordeaux conservée; xxxii, 614, (1)pp.
Reliure très légèrement frottée, très bon exemplaire bien relié. (GrTab)
1933 Paris, Editions Mornay, 1933; in-8°, demi-chagrin brun foncé à coins de l'époque, dos à 2 fois 2 nerfs cernan, en tête et pied, nom d'auteur et titre dorés, roulette dorée sur les nerfs, au centre grand rectangle de filet et filet pointillé dorés orné de fleurons à froid mosaiqués d'ocre, tête dorée, couverture et dos conservés; (4), 387pp. Illustré dans le texte et 12 gravures hors texte. 1 des 874 exemplaires sur papier de Rives (n°683).
Ex-dono manuscrit à l'intérieur de la 1ère garde. Reliure un peu frottée aux charnières et coiffes. ( S2)
Hachette Paris 1961 Cartonnage éditeur grand in-12 plein simili cuir vert.Titre doré, motifs dorés sur plats.295 pages.Collection "génies et réalités".Collaborations de Bertaut, Beck, Bory, Brisville, Butaor, Durry, Duvignaud, Mauriac, de Sacy, Sigaux.Illustrations en noir in-texte et pleine page, en couleurs contre-collées.
Editions René Kieffer Paris 1922 Grand in-8 ( 285 X 190 mm ) de 317 pages, broché sous couverture illustrée en couleurs rempliée. Très belle édition du chef-d'oeuvre de BALZAC illustré de 140 compositions, ornements et sujets en couleurs de QUINT. Très bel exemplaire, 1 des 450 numérotés sur Vélin de Cuve.
Editions Albert Skira (1946) ; petit in-8 broché, couverture illustrée; 118pp., 1p.nch., 2ff.nch. Exemplaire en bon état.
La couverture est ilustrée en noir d'un dessin inédit de Elie Lascaux.8ème volume de la série "Petite collection Balzac" imprimée sur beau papier. (S1)
Editions Albert Skira(1946) ; petit in-8 broché, couverture illustrée; 118pp., 1p.nch. ,2ff.nch. Exemplaire en bon état.
La couverture est ilustrée en noir d'un dessin inédit de Tal Coat. 3ème volume de la série"Petite collection Balzac" imprimée sur beau papier. ( S1)
Editions Albert Skira(1946) ; petit in-8 broché, couverture illustrée; 118pp., 1p.nch., 2ff.nch.Exemplaire en bon état.
La couverture est ilustrée en noir d'un dessin inédit de Picasso.5ème volume de la série "Petite collection Balzac" imprimée sur beau papier. ( S1 )
Editions Albert Skira(1947) ; petit in-8 broché, couverture illustrée; 133pp., 1p.nch., 2ff.nch. La couverture est ilustrée en noir d'un dessin inédit de E.de Kermadec. Exemplaire en bon état.
10ème volume de la série "Petite collection Balzac" imprimée sur beau papier.( S1)